"Paru en 1996 dans la revue Comic Are, puis édité par Magazine House, Blue est emblématique de l’œuvre de Kiriko NANANAN, dédiée aux tourments de la jeunesse japonaise d’aujourd’hui. Le bleu, c’est celui de la mer que Kayako vient contempler, après les cours. Un jour, la secrète Masami l’y accompagne. L’amitié se mue en amour, puis en souffrance, chacune ayant des aspirations et obligations différentes. Pour interpréter ce blues sentimental, Kiriko NANANAN colle au plus près des visages et des corps de ses deux héroïnes. Son trait sensuel et épuré, et ses aplats de noir, blanc et gris, apportent une limpidité très esthétique au récit. De la BD intimement féminine, violemment sensuelle sous des dehors tendres."
« La mer immense et le ciel au-dessus, nos uniformes, notre enthousiasme malhabile d’adolescentes.
Si je devais donner une couleur à toutes ces choses du passé, je choisirais un bleu profond. » (Page 8)
« Jusqu’au coucher du soleil, on a bavardé.
Je trouvais Endô tellement jolie. La forme de ses yeux, l’alignement de ses dents.
Son haleine, comme la mienne, sentait bon la menthe.
J’étais bien. Heureuse de sentir que je commençais à aimer Endô. » (Page 30)
« Le dernier jour du trimestre, j’ai téléphoné à Masami. Sa mère m’a répondu qu’elle n’était pas là. Et puis, je ne sais pas pourquoi, elle s’est confondue en excuses.
Le mois d’août est arrivé. Je n’avais pas de nouvelles de Masami.
Un dessin très minimaliste, pourtant tout est dit. Un questionnement de soi, la difficulté à accepter qu'on puisse aimer les femmes en tant que femme, la difficulté des relations adolescentes (qu'elles soient amicales ou romantiques ou purement sexuelles). Tous ces thèmes peuvent rendre nostalgique, tout comme l'auteure semble l'être.
Bref, chacun l'abordera comme il le souhaite, mais il parlera certainement à certaines personnes plus qu'à d'autres.
Je crois que ce que je reproche le plus à ce récit, c'est sa brièveté. J'aurais tant aimé que ça dure plus ! Je sais pourtant qu'une part du charme de cette œuvre provient de la rapidité du temps qui s'écoule, d'un amour passager, presque éphémère, qui disparaît en laissant un drôle de fantôme. J'ai eu un peu le même sentiment à la fin de ma lecture : comme un fantôme qui s'est échappé des pages et laisse une impression de murmures et de toucher subtil. Subtil, c'est un autre mot pour décrire "Blue" tant dans son trait que son intrigue. Les mots ne sont pas toujours posés, le jeu des regards et des corps font le reste. La subtilité de la relation entre les deux protagonistes, la subtilité de leur amour, qui semble plus restreint, maîtrisé, que déchaîné. La subtilité du ton, parfois fataliste, parfois réaliste (pas très optimiste quand même). Et la subtilité du dessin, qui m'a donné une impression de minimalisme, tout en étant suffisamment clair et porteur de sens.
Une belle lecture en somme, mais comme un sentiment d'inachevé (qui peut tout à fait relever d'une volonté de l'autrice).
Le dessin est simple et minimaliste. Difficile de ne pas confondre les personnages. De plus, ces derniers sont appelés parfois par leur prénom, parfois par leur nom de famille. J'ai finis par penser qu'ils étaient parfois quatre au lieu de deux, c'est pour dire.
C'est léger. Trop léger. Il ne se passe finalement pas grand chose.
En conclusion, je suis très déçue et n'ai pas trouvé d'intérêt à cet ouvrage.
C'est une histoire d'amitié, de complicité qui tend vers un amour passionnel au-delà du genre. C'est surtout une histoire d'adolescence, une histoire de quête d'identité.. Résultat l'auteur se perd dans des questionnements lassants, une introspection ennuyante.. et un rythme à deux à l'heure.
Le dessin est minimaliste.. Tellement minimaliste qu'il y a certaine vignette dont je n'ai pas saisi le sens, j'ai passé un temps fou à "cerner" les traits des personnages pour ne plus les confondre, c'était presque fatiguant.
Dommage, dommage, le potentiel était démentiel et pourtant, je me suis ennuyée.
Un joli manga avec des dessins très fins mais plutôt simples. L'histoire est assez banale mais on plonge bien dans celle-ci car c'est une vraie réflexion sur la sexualité de chacun et les limites entre amour et amitié.
Deuxième manga que je lis de Kiriko Nananan, et deuxième sensation très étrange. Encore une fois les dessins m'ont perdu, je ne reconnaissais pas du tout les deux protagonistes (en plus elles ont la même coupe de cheveux au début...) et je n'ai quasiment rien compris à l'histoire...
Par exemple on voit à un moment une fille qui couche avec un garçon, je crois que c'était Kiriko mais au même moment elle était chez Endô donc... Incompréhension, je n'ai pas saisi si c'était elle, si c'était une autre, ou alors à un autre moment... De même, plus tard Watanabe vient s'excuser de s'être fâchée...Mais quand ?? Je ne savais même pas qu'elles s'étaient disputées...
Sincèrement je me suis sentie idiote à la lecture, je suis revenue plusieurs fois en arrière en me disant que j'avais dû rater quelque chose...Et au final je n'ai pas compris grand chose à l'histoire. Evidemment c'est un récit d'amour lycéenne, entre deux amies très proches, mais finalement il n'y a pas grand chose. Vraiment je n'ai pas été touchée comme je pensais l'être au vu des commentaires et de l'avis de l'amie qui me l'a prêté.
Résumé
"Paru en 1996 dans la revue Comic Are, puis édité par Magazine House, Blue est emblématique de l’œuvre de Kiriko NANANAN, dédiée aux tourments de la jeunesse japonaise d’aujourd’hui. Le bleu, c’est celui de la mer que Kayako vient contempler, après les cours. Un jour, la secrète Masami l’y accompagne. L’amitié se mue en amour, puis en souffrance, chacune ayant des aspirations et obligations différentes. Pour interpréter ce blues sentimental, Kiriko NANANAN colle au plus près des visages et des corps de ses deux héroïnes. Son trait sensuel et épuré, et ses aplats de noir, blanc et gris, apportent une limpidité très esthétique au récit. De la BD intimement féminine, violemment sensuelle sous des dehors tendres."
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