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Extrait ajouté par Belami77 2020-11-18T09:48:43+01:00

Le grand moment est arrivé.

Tous les regards convergent vers le coussin de velours pourpre. Napoléon tend la main, saisit la couronne d'or qui étincelle, tourne avec désinvolture le dos au Pape, regarde la foule qui retient son souffle, puis pose calmement la couronne sur sa tête...

Le plus étonnant destin de l'Histoire poursuit sa course : l'ancien cadet Napoleone Buonaparte, le général Bonaparte, le consul à vie de la République, est devenu Empereur Napoléon premier.

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Extrait ajouté par Belami77 2020-11-14T10:21:12+01:00

Pour terminer la Révolution, pour lui donner son sens, pour parachever son oeuvre, il faudra la dictature, à la fois celle de l'épée, puisque l'Europe se prépare à la curée, et celle du génie, puisque tout est à faire, à créer et à construire. Une dictature d'autant plus indispensable que La France qui s'est réveillée le matin du 9 thermidor est, non seulement chaos, désordre et confusion, mais se trouve gouvernée par une noire cohorte d'hommes "perdus de dettes et de crimes", par d'affreux tripoteurs, par ces thermidoriens que Robestpierre avait le droit de regarder avec mépris.

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-04-30T15:10:13+02:00

Le prêtre s’efface. Derrière lui, tout intimidé, se tient un petit Corse de dix ans, farouche, chétif et mal peigné. — Comment vous nommez-vous ? — Napollioné dé Buonaparté. C’est ainsi que le futur empereur prononçait son nom... et, tout à l’heure, lorsque le supérieur lui aura dit, suivant la coutume : « Allez retrouver vos petits camarades ! », les petits camarades éclateront de rire devant le nouveau venu, en répétant : — Napollioné ?... La paille au nez ! La paille au nez ! Le surnom lui restera. Pour les amoureux du Passé, il est bien émouvant d’errer à travers les restes de la petite école de Brienne où « l’arrière-cadet Buonaparté », ainsi qu’il signe maintenant ses lettres, a cessé d’être un enfant

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-04-30T15:10:01+02:00

Autant la gentillesse de Joseph séduit ses maîtres et ses nouveaux camarades, autant la mise négligée et la rudesse de « Buonaparte-cadet » les surprend. Son physique, son teint jaune, son accent les déroutent. On le tourne en ridicule, mais l’enfant ne tarde pas à se faire respecter. À l’un de ses camarades qui se moque des combattants corses, il lance : — Si les Français avaient été quatre contre un, ils n’auraient jamais eu la Corse, mais ils étaient dix contre un. Au père Chardon, son professeur, qui lui demande : — Comment se fait-il que vous ayez été battus ? Vous aviez Paoli qui passait pour un bon général..

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-04-30T15:09:52+02:00

Le départ est fixé au 15 décembre. La veille, Napoleone et son frère sont conduits par leur mère chez les Lazaristes d’Ajaccio. Un père lazariste, ami de la famille, bénit les deux enfants, nouveaux « élèves du roi », et le lendemain une véritable petite colonie quitte Ajaccio. Outre les deux boursiers, Charles emmène son jeune beau-frère, Giuseppe Fesch – le futur cardinal – qui a pu obtenir une place au séminaire d’Aix, et le cousin Varèse nommé sous-diacre à la cathédrale d’Autun. « Nous couchâmes, le premier jour, à Bastia dans une mauvaise auberge, racontera l’Empereur. Il vint un homme âgé qui arrangea des matelas par terre ; il n’y en avait pas assez pour nous tous. Le lendemain, nous allâmes au port pour prendre le bateau »... De ce bateau, il verra bientôt se profiler à l’horizon la silhouette de l’île d’Elbe où manquera un jour s’achever la course du météore..

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-04-30T15:09:46+02:00

La République de Gênes, répondra le père de Napoléon, depuis deux cents ans, a donné à mon ancêtre Jérôme le titre de Egregius Hieronimus de Buonaparte. Cet article – de – a été omis, n’étant presque pas d’usage en Italie. — L’arrêt de noblesse de 1771 donne à votre famille le nom Bonaparte et non Buonaparte. — L’orthographe de mon nom de famille est Buonaparte. — Comment faut-il traduire en français le nom de baptême de votre fils, Napoleone en italien ? Charles Buonaparte comprend-t-il, ou ne veut-il pas comprendre, il répond simplement : — Le nom Napoleone est italien

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-04-30T15:09:38+02:00

En attendant que commence l’épopée, les Buonaparte sont sans fortune et Charles espère toujours obtenir des bourses pour ses deux garçons – Joseph et Napoleone. Il lui faut, pour recevoir cette faveur, justifier de « quatre degrés de noblesse ». Le père du futur empereur ne rencontre aucune difficulté pour rassembler ses preuves de bon gentilhomme. Il peut fournir ses armes – sur champ de gueule, deux barres et deux étoiles d’azur, surmontées même d’une couronne comtale. À tant faire !... Charles-Marie expédie également un extrait des lettres de noblesse délivrées à son père Giuseppe le 18 mai 1757 par le grand-duc de Toscane, des lettres patentes signées par l’archevêque de Pise, en date du 30 novembre 1769 – et enfin un arrêt du Conseil judiciaire de la Corse, du 30 septembre 1771, déclarant « la famille Buonaparte noble de noblesse prouvée au-delà de deux cents années ». La famille, s’il faut en croire Napoléon à Sainte-Hélène – aurait même été alliée aux Médicis et aux Orsini

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-04-30T15:09:26+02:00

Il avait beau dire qu’il était innocent, on ne le croyait pas et le pauvre petit postérieur était abîmé de coups. Le résultat de son obstination, fut d’être trois jours entiers sans manger autre chose qu’un peu de pain et du fromage qui n’était pas du broccio ; néanmoins, il n’en pleura pas ; il était triste, mais non pas boudeur. Enfin, le quatrième jour, une petite amie de Marie-Anne Buonaparte, la future Elisa, revient de la vigne de son père et, ayant appris ce qui s’était passé, alla s’accuser et dire que c’était elle et Marie-Anne, qui avaient « expédié » la corbeille de figues et de raisins. Ce fut le tour de Marie-Anne d’être punie. On demanda à Napoléon pour quelle raison il n’avait pas dénoncé sa soeur ; il répondit qu’il ne savait pas que ce fût elle qui était coupable ; cependant, qu’il s’en doutait, mais que, en considération de la petite amie, qui n’avait pas trempé dans le mensonge, il n’aurait rien dit...

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-04-30T15:09:13+02:00

Je monte, bien satisfait d’aller dîner avec les Officiers et je ne fus pas long à me déshabiller. Mais Madame était le chat guettant la souris ; elle entre subitement, ferme la porte sur elle ; je m’aperçus du piège où j’étais tombé, mais il était trop tard pour y remédier, il me fallut subir la fessée. » — Je n’ai jamais pu oublier cela, raconter a-t-il à Sainte-Hélène au grand maréchal Bertrand, et le reprochai à ma mère à l’île d’Elbe. Comment tromper un enfant ? Lui faire croire qu’il va à une fête pour ensuite lui donner le fouet ! Il ne pardonna pas non plus à la Madré de l’avoir envoyé au café pour espionner Charles-Marie : — Va voir si ton père joue !

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-04-30T15:08:59+02:00

C’est là ce qui forme en Corse un grand parti, expliquera un jour l’Empereur. On ne demande pas combien la jeune fille a de dot, mais combien elle a de cousins. Une « kyrielle » de parents – le mot est encore de Napoléon – au milieu de laquelle la Madré ne se perdait point. « Et toutes les personnes qui connaissaient Mme Bonaparte, précisera plus tard Mme Junot, savaient qu’une fois sur le chapitre des parentés, on n’en sortait pas facilement... » En cette même journée, dès que la fête de la Vierge le permet, l’archidiacre Lucien envoie rue Malerba l’abbé Jean-Baptiste Diamante qui va ondoyer, à la Casa même, l’enfant qui vient de naître

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