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La villa est magnifique, l'été brûlant, la Méditerranée toute proche.
Cécile a dix-sept ans. Elle ne connaît de l'amour que des baisers, des rendez-vous, des lassitudes. Pas pour longtemps. Son père, veuf, est un adepte joyeux des liaisons passagères et sans importance. Ils s'amusent, ils n'ont besoin de personne, ils sont heureux. La visite d'une femme de coeur, intelligente et calme, vient troubler ce délicieux désordre. Comment écarter la menace ? Dans la pinède embrasée, un jeu cruel se prépare.
C'était l'été 1954. On entendait pour la première fois la voix sèche et rapide d'un " charmant petit monstre " qui allait faire scandale. la deuxième moitié du XXe siècle commençait. Elle serait à l'image de cette adolescente déchirée entre le remords et le culte du plaisir.
" Sur ce sentiment inconnu dont l'ennui, la douceur m'obsèdent, j'hésite à apposer le nom, le beau nom grave de tristesse.
C'est un sentiment si complet, si égoïste que j'en ai presque honte alors que la tristesse m'a toujours paru honorable. Je ne la connaissais pas, elle, mais l'ennui, le regret, plus rarement le remords. Aujourd'hui, quelque chose se replie sur moi comme une soie, énervante et douce, et me sépare des autres. " En 1954, à la sortie de son premier roman, Bonjour tristesse, on entendait pour la première fois la voix sèche et rapide d'un " charmant petit monstre " de dix-huit ans, qui allait faire scandale et devenir très vite l'un des monstres sacrés de la littérature française.
C'est impressionnant de voir avec quelle connaissance psychologique Françoise Sagan analyse ses personnages à l'âge de seulement 17 ans. Elle est capable de décrire des relations humaines compliquées avec une langue simple et compréhensible, de créer une tension énorme pour le lecteur et de faire des portraits réalistes.
Le livre présente deux visions différentes de la vie. D'une part, nous avons Cécile et Raymond et leur légèreté de vivre, leur enthousiasme pour les fêtes, l'alcool, l'amusement. D'autre part, nous avons Anne et sa vie ordonnée, réglée et planifiée.
Dans un décor de rêve, une atmosphère tendue s'instaure peu à peu, pour atteindre un certain paroxysme...
J'ai lu ce roman dans le cadre scolaire. Il rentre parfaitement dans l'objet d'étude "Le personnage de roman du XVIIème siècle à nos jours" et nous permet de nous interroger sur la façon dont le personnage féminin témoigne de l'évolution du personnage de roman et quelle image de la femme renvoie-t-il.
Ce qui est important de savoir sur ce roman, c'est qu'il a tout d'abord été écrit durant l'été 1953, qu'il est parut en mars de l'année suivante et qu'il a obtenu le Prix des Critiques deux mois après sa sortie. Etant donné que Françoise Sagan n'étais âgée que de 18 ans à l'époque, l'éditeur a vérifié qu'elle était bien l'auteur du manuscrit et qu'il ne s'agissait pas d'une autobiographie.
Ce roman a immédiatement été considéré comme une oeuvre majeure par les critiques littéraires de son temps pour la qualité de son écriture. C'est un très court roman qui a été jugé scandaleux tout de même à cause des thèmes choquants pour l'époque qui y sont abordés.
Sur l'histoire en elle même, la narratrice est Cécile, elle parle à la première personne du singulier. Elle raconte l'histoire, six mois après les faits. Spoiler(cliquez pour révéler)Notamment les circonstances de la mort d'Anne. Elle commente et explique ses faits et gestes de l'époque, elle évalue sa part de responsabilité et s'arrête également sur ses sentiments et ses réactions aussi bien passés que présents. Il s'agit donc d'un récit rétrospectif.
Il est important de savoir qu'il s'agit d'un roman tragique. D'ailleurs la structure en elle même du roman est tragique. C'est à dire que dès le début, on sait déjà que l'histoire va mal finir et que la narratrice est à l'origine du malheur qui va être relaté. Tout se déroule exactement comme une tragédie. Spoiler(cliquez pour révéler)C'est à dire que l'un des personnages s'est dirigé fatalement vers la mort sans que, apparemment, rien ni personne ait pu arrêter ou orienter différemment le cours des événements.
On ressent une certaine évolution chez Cécile tout au long du roman. Elle découvre notamment la révolte et le désir de vengeance. (Spoiler(cliquez pour révéler)quand Anne chasse Cyril et oblige Cécile à réviser), le pouvoir des mots et de la manipulation (Spoiler(cliquez pour révéler)lors de la visite d'Elsa), mais aussi et surtout la découverte de la tristesse (Spoiler(cliquez pour révéler)quand la vie "d'avant" reprend ses droits).
Il est important de mentionner que "Sagan" est un pseudonyme est que l'auteure s'appelle en réalité Françoise Quoirez mais étant donné qu'elle était mineure à l'époque, ses parents, par crainte du scandale, lui impose de prendre un pseudonyme : "Sagan". Ce roman est publié au printemps 1954 dans un contexte d'émancipation féminine.
A noter que le titre est un très beau clin d’œil à Paul Eluard.
Bonjour tristesse ou plutôt bonjour molesse, je n'ai pas trouvé la fameuse mélodie. Les personnages ne sont aucunement humain ou attachant à tel point que le twist final ne soulève même pas un de nos sourcils. Il faut repositionner le livre dans son époque mais de nos jours il apparaît assez fade personnellement.
Tombé sur la très bonne bande dessinée de Frédéric Rébéna, je me suis dit qu’il serait bon de lire ce livre culte qui propulsa Françoise Sagan superstar !
Un premier roman de 1954 alors qu’elle n’avait que 18 ans. Plutôt bien foutu malgré quelques passages un peu approximatifs, mais : un très, très bon premier roman ! Subtil, étouffant, plein de culpabilité et de désirs, moite et calculateur. Un bord de mer, une ado désœuvrée, un père en mal de séduction, un triangle amoureux… Si j’étais un peu taquin, un peu le livre que Djian aurait aimé écrire.
Un roman court à la hauteur de sa renommée
noid.ch
Premier livre de Françoise Sagan que j'écoute en livre audio, je ne pense pas renouveler la lecture d'un livre de cet auteur tant je me suis ennuyée à lire ce livre (je ne l'ai pas fini).
Bonjour, je m'appelle Agnès, une lycéenne qui étudie le français en Corée.
Je suis un étudiant qui s'intéresse à la politique et à la diplomatie. J’aime donc parler de politique, de diplomatie et de relations internationales en France. Parallèlement, je me suis intéressé à la littérature française de renommée mondiale. <Bonjour tristesse> est ce que j'ai appris dans ma classe, et <Le fabuleux et triste destin d’Ivan et Ivana> est un livre que j'ai recherché et lu lorsque je me suis intéressé à la littérature qui révélait Bonjour tristesse dans ma classe. La lecture de ces livres m'a fait beaucoup réfléchir.
Tout d’abord, parlons de «Bonjour tristesse». Dans le cours de français de mon école, j'ai extrait et interprété l'application française de «Bonjour tristesse» avec mes amis. L'extrait que nous avons appris est que « Cecile » a subi des pressions de la part d'« Anne » pour qu'elle étudie, et lorsque j'ai découvert cette scène pour la première fois, j'ai pensé que «Bonjour tristesse» était un livre sur une situation dans laquelle les adolescents sont réprimés par les adultes. Cependant, je suis Agnès qui ne peut retenir ma curiosité. C'est pourquoi j'ai emprunté un livre à ma bibliothèque locale pour le lire parce que je voulais le lire. En lisant, je n'ai pas pu cacher ma surprise. Il existe un dicton appelé « drame makjang » en Corée. Les drames qui provoquent un choc et une surprise inattendus et qui oscillent entre les extrêmes sont appelés drames makjang. Pour moi, « Au revoir, tristesse » était comme un drame makjang. De « Anne » qui est amoureuse du mari de son défunt ami à « Siril », l'amant de « Lemont », en passant par « Elsa », qui prétend être une amante pour faire changer d'avis « Lemont », cela a été tellement choquant pour les Coréens.
Ce qui suit est <Le fabuleux et triste destin d’Ivan et Ivana>. Ce livre m'a été recommandé par une de mes sœurs proches. Cela m'est venu tout juste d'un livre sur la croissance et la douleur des jumeaux Ivan et Ivana. (Il y avait certains termes que je ne comprenais pas en tant que lycéen.) Mais parmi eux, Ivan, qui se débattait, semblait si pitoyable. Même s'il était jeune, il a beaucoup souffert à cause de facteurs sociaux et économiques, etc. De plus, j'ai pensé que l'étrange relation entre Ivan et Ivana représente bien le titre <Le fabuleux et triste destin d’Ivan et Ivana>.
En lisant les deux œuvres, j'en suis venu à prêter attention au sujet commun appelé «Autreisation» dans les deux œuvres. Autreisation parle de la personnalité d'une autre personne que j'objective et matérialise, et dans les deux œuvres, une Autreisation a été utilisée pour différencier l'autre personne. Dans "Bonjour tristesse", Anne a été révélée par Cecile, et dans "Le fabuleux et triste destin d’Ivan et Ivana“, la scène des injures contre la deuxième génération d'immigrants a été révélée. Je pense que la discrimination causée par d'Autreisation se produit non seulement dans l'œuvre mais aussi dans la réalité. Souvent, les immigrants de deuxième génération ne sont pas reconnus comme Français parce qu'ils sont différents des Français qu'ils connaissent. À l’heure actuelle, ce sont les termes discriminatoires qui mettent en évidence la différence. Et ce sont surtout les médias qui utilisent des termes discriminatoires et préjudiciables. Par conséquent, j'espère que le gouvernement prendra l'initiative d'élaborer des lignes directrices pour les médias utilisant le langage, car il estime que la discrimination causée par d'Autreisation devient un stéréotype et est plus difficile à résoudre. Dans la mesure où la liberté d'expression n'est pas violée.
Un drame touchant qui parle parfaitement de la manière de ressentir et de penser durant l'adolescence. Je comprends la culpabilité de cette jeune fille de 17 ans mais au final c'est avant tout son père qui est à blâmer.
Bonjour tristesse de Françoise Sagan est un roman étonnant, bouleversant. On a du mal à imaginer qu’une jeune fille de 18 ans puisse décrire la vie avec autant de justesse – et en six semaines seulement ! Car elle ne fait pas que l’imaginer, elle l’écrit comme si elle était le personnage principal de son récit, avec quelques années de plus.
Selon l’âge auquel on (re)lit ce roman, les choses peuvent nous paraître différentes ; en plein dans l’adolescence, en tant que jeune adulte, puis plus tard… Les ressentis ne sont pas forcément les mêmes, on voit les choses avec du recul ou non, c’est fascinant.
La jalousie, l’amour, l’égoïsme, l’altruisme, la colère, tout est traité si justement qu’on a l’impression non pas d’être simples lecteurs ou spectateurs, mais de ressentir ce que ressentent les personnages.
On comprend le point de vue de Cécile, celui d’Elsa, le caractère de Raymond, celui d’Anne… C’est certainement le personnage qui m’a le plus agacé au fil de ma lecture, alors que j’étais dans la peau de Cécile, avant de devenir mon favori. Anne est une femme multiple, qui aime, qui sait être douce mais ferme lorsqu’il le faut, et qui tente d’instaurer un cadre dans la vie un peu fofolle que mènent Cécile et son père jusqu’à son arrivée. Que la jeune fille supporte mal ces changements peut se comprendre, car à l’adolescence, on veut juste profiter de la vie sans penser au lendemain – et sans se soucier d’avoir raté son baccalauréat. Mais lorsqu’intervient la manipulation d’Elsa, même de Cyril, de la part de Cécile… C’est là que j’ai réalisé à quel point l’être humain pouvait être mauvais.
Cécile pense à la fois ne pas faire tant de mal que ça autour d’elle, mais elle fait souffrir tout le monde. Cette tranche de vie permet de leur faire découvrir la tristesse, sous plusieurs formes, alors qu’ils vivaient jusque-là dans la joie et l’insouciance. De la naïveté finit par naître la maturité, dans cette histoire semblable aux romans d’apprentissage.
J’ai été bluffée par ce roman et surtout, par son auteure! Le fait qu’elle m’avait que dix-sept ans lorsqu’elle l’a écrit ne le rend que plus spectaculaire à mes yeux. En effet, sous couvert d’une histoire « simple », Françoise Sagan nous dépeint des personnages à la psychologie poussée et dont l’analyse des pensées est fascinante. La maturité de son vocabulaire et de ses écrits est impressionnante.
J’ai littéralement dévoré ce livre, pressée de savoir où l’auteure allait nous mener.
Résumé
La villa est magnifique, l'été brûlant, la Méditerranée toute proche.
Cécile a dix-sept ans. Elle ne connaît de l'amour que des baisers, des rendez-vous, des lassitudes. Pas pour longtemps. Son père, veuf, est un adepte joyeux des liaisons passagères et sans importance. Ils s'amusent, ils n'ont besoin de personne, ils sont heureux. La visite d'une femme de coeur, intelligente et calme, vient troubler ce délicieux désordre. Comment écarter la menace ? Dans la pinède embrasée, un jeu cruel se prépare.
C'était l'été 1954. On entendait pour la première fois la voix sèche et rapide d'un " charmant petit monstre " qui allait faire scandale. la deuxième moitié du XXe siècle commençait. Elle serait à l'image de cette adolescente déchirée entre le remords et le culte du plaisir.
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" Sur ce sentiment inconnu dont l'ennui, la douceur m'obsèdent, j'hésite à apposer le nom, le beau nom grave de tristesse.
C'est un sentiment si complet, si égoïste que j'en ai presque honte alors que la tristesse m'a toujours paru honorable. Je ne la connaissais pas, elle, mais l'ennui, le regret, plus rarement le remords. Aujourd'hui, quelque chose se replie sur moi comme une soie, énervante et douce, et me sépare des autres. " En 1954, à la sortie de son premier roman, Bonjour tristesse, on entendait pour la première fois la voix sèche et rapide d'un " charmant petit monstre " de dix-huit ans, qui allait faire scandale et devenir très vite l'un des monstres sacrés de la littérature française.
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