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L’histoire commence alors que Punpun est en cinquième primaire (CM1). Sa vie et celle de ses parents basculent un beau matin, lorsque son père blesse sa mère suite à une dispute particulièrement violente. C’est l’histoire d’une vie comme toutes les autres, truffée de pièges, d’obstacles, de tourments, de doutes, d’introspections utiles et stériles et de ses petits bonheurs qu’il ne faut pas perdre de vue.
Inio Asano est un mangaka à part. Son oeuvre raconte la vie, celle de tous les jours, d'adolescents qui deviennent de jeunes adultes. Si certain(e)s lecteur(trice)s ne veulent que du rêve, lui m'offre la poésie de ses histoires, de la philosophie souvent, où le sens de la vie, s'il n'est directement interrogé, transpire dans quasiment tous ces ouvrages.
"Bonne nuit Punpun" est une histoire triste, ou le drame se construit tome après tome. La couleur de chaque tome est une longue route vers le deuil. Du jaune pour le tome 1, au blanc pour le 13, de l'enfance à la mort, du soleil au deuil.
Punpun est un être dont la vie ressemble plus à un requiem qu'un bal du 14 juillet. Au fil des 13 tomes on va le regarder grandir, faire des études, travailler. Son coeur sera toujours lié à celui Aiko.
Le dessin de Punpun et sa famille est particulier. Ils n'ont pas de forme humaine en général. Ils sont humains quand Asano fait des zooms sur les parties de leur corps. Cette façon de procéder peut en effet rebuter les lecteur(trice)s. D'autant plus quand Asano transforme l'apparence de Punpun. Cette dernière semble rendre compte de l'état psychique de Punpun.
"Bonne nuit Punpun" est aussi traversé par une sorte de mysticisme psychédélique, "Salut à toi dieu caca"! ;)
Comme je le disais à propos de l'habitante de son coeur, "Bonne nuit Punpun" est une histoire d'amour, l'histoire de l'amour de Punpun pour Aiko. Que deviendront leurs promesses d'enfants?
Enfin, ici aussi le dessin d'Asano est travaillé, certains tableaux urbains donnent tout simplement envie de plonger dans le livre pour aller s'y balader. De la finesse de son trait, ses héroïnes n'en sont que plus belles encore.
Les graphismes sont riches de décor et de détails, dans un univers très dérangeant.
Le parti qu’a pris l’auteur de donner au personnage de Punpun et sa famille une forme de canari/oiseau, contrairement à tous les autres, me questionne : est-ce un souci de distinction ? D'aide à une meilleure projection avec des dessins plus simples ? Ou simplement d'amoindrir les scènes crues ?
J’ai du mal à rentrer dans l’histoire et ne comprends pas où elle veut nous amener. Malgré un sentiment plus que mitigé, je vais laisser sa chance au deuxième tome.
un 1er tome très spécial, drôle et sarcastique. Le design du héros et de sa famille est LA bonne idée, cela rend les situations encore plus décalées. Les différents personnages, surtout les enfants sont remarquables: à leur façon ils sont tous fracassés par la vie et essaient de s'en sortir. Personne n'a l'air bon ou mauvais ni d'ailleurs heureux! j'aime beaucoup l'univers de cet auteur et sa remise en question du système du culte de l'argent, tous les personnages étant au mieux prolétaires
Alors je lis souvent des lectures étrange voire dérangeante mais alors la je suis vraiment perturbé j'ai passé un très bon moment mais je reste interloqué j'attends de posséder le second tome pour vraiment me faire un avis
ce n'est bien sur pas pour tout le monde
j'aime beaucoup le travail d'asano sur les personnages qui sont honnêtement tous flippant !
J'avoue que je ne savais pas à quoi m'attendre lorsque j'ai débuté ce manga... Mais j'ai agréablement surpris par les thèmes qu'il aborde et pas son caractère absurde. Aussi comme on tous été enfants on y retrouve une petite part du nous de cette époque.
C'est un manga très différent de ceux que j'ai l'habitude de lire. Triste et intriguant. J'ai bien envie de voir ce que ça va donner dans les prochains tomes.
As-tu la maturité d'observer quelqu'un grandir, dans tous les aspects que ça comporte ?
Il est dit qu'Oyasumi Punpun, c'est pas pour tout le monde. En effet, faut avoir l'âge (l'âge étant une donnée relative) et l'état d'esprit nécessaire à apprécier l'oeuvre. Je pense que si tu peux honnêtement répondre oui aux trois questions précédentes, ça va, tu pourras lire Oyasumi Punpun jusqu'au bout et n'avoir que modérément envie de te tuer en fermant le dernier tome. Sinon, je sais pas quoi te dire, passe ton chemin, reviens plus tard, c'est dommage parce qu'Oyasumi Punpun est un chef-d'oeuvre en son genre, mais faut avoir l'ouverture de l'accueillir comme il est. Parce que c'est brutal, ça rend malheureux, il y a certains passages mignons et guérisseurs d'une certaine façon mais reste que plus tu creuses, plus tu t'enfonces, je suis sérieux. Ça vaut pas nécessairement la peine de t'égratigner psychologiquement comme ça si tu en tires pas un certain plaisir.
Moi, j'ai adoré l'aspect délinquant des personnages. Tout le monde est un peu fou dans Oyasumi Punpun, y'en a un qui a dit qu'ils ont tous l'air d'être sous LSD, c'est vrai. C'est un peu surréaliste en même temps d'être très réaliste, c'est un contexte qui joue avec toi un peu, ça a un drôle de sens de l'humour. Mais ça a quelque chose de réconfortant de suivre les mêmes personnages pendant tant d'années, de les recroiser par hasard au détour d'une rue, et de savoir qu'ils continuent de vivre malgré tout ce qui se passe. Il y a aussi une vision presque dégoûtée de la sexualité qui, sans que je la partage à un niveau personnel, a marqué mon imaginaire en osti.
Brièvement, je dirais qu'Oyasumi Punpun, c'est une déconstruction et une reconstruction de l'espoir qu'on a enfants en quelque chose de plus pessimiste, mais aussi de plus grand que soi-même, comme une assurance que l'univers passera à travers. En tout cas pour moi c'est ce que ça a été. Toi tu verras.
Résumé
L’histoire commence alors que Punpun est en cinquième primaire (CM1). Sa vie et celle de ses parents basculent un beau matin, lorsque son père blesse sa mère suite à une dispute particulièrement violente. C’est l’histoire d’une vie comme toutes les autres, truffée de pièges, d’obstacles, de tourments, de doutes, d’introspections utiles et stériles et de ses petits bonheurs qu’il ne faut pas perdre de vue.
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