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Commentaires de livres faits par Book-Attitude

Extraits de livres par Book-Attitude

Commentaires de livres appréciés par Book-Attitude

Extraits de livres appréciés par Book-Attitude

Cara qui haussait le ton, ce n’était jamais bon ! Et allez savoir pourquoi !
— Qu’est-ce qui se passe ? feintai-je avec nonchalance. Elle me poursuivait à travers le domaine et ne ralentit que lorsque je cessai de marcher, prêt pour une conversation en bonne et due forme.
En somme, je connaissais déjà les questions qui allaient me tomber dessus, mais je faisais semblant pour qu’elle croie le contraire.
— C’est plutôt à moi de te demander ce qui se passe ! Où cours-tu comme ça ?
— Je vais sur les falaises. J’ai un souci de réseau.
Elle fronça les sourcils : elle n’allait pas marcher dans mon jeu. D’ailleurs pourquoi le ferait-elle ? Elle me connaissait mieux que quiconque.
— Un souci de réseau ? répéta-t-elle en croisant les bras sur sa poitrine. Et tu veux appeler qui ? Ton chat ?
— J’ai pas de chat, grommelai-je, de mauvaise foi.
— Nous sommes d’accord ! C’est cette fille, n’est-ce pas ? Tu veux la revoir ?
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— Cette guerre n’est pas la tienne, Hadrian. Tu peux laisser tomber et partir.
Décidément, tout le monde souhaitait me voir abandonner…
— Je ne compte pas te laisser seule ici. Et, en passant, j’aimerais qu’on arrête de croire que je vais prendre la tangente parce que je traverse une mauvaise passe, m’énervai-je, en balançant mes gants contre le mur.
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date : 02-06-2018
Je pris quelques secondes pour le détailler. Il était assez joli garçon. Un piercing à l’arcade, j’aperçus un début de tatouage en dessous de son oreille droite, qui disparaissait sous son sweat noir. Il possédait un nez fin, des lèvres charnues, des pommettes saillantes, et une barbe de trois jours, qui lui donnait un aspect viril.
— Elle n’est pas là, me dit-il soudain, me sortant de mon relookage en règle. Tu as donc toute la matinée pour te familiariser avec les lieux… Et avec moi.
Il me claqua un sourire Colgate et un clin d’œil suggestif, s’imaginant sans doute que j’allais répondre à ses attentes. J’avais bien vu son attitude désopilante avec sa blonde de tout à l’heure. S’il croyait un seul instant que j’étais ce genre de nana, il n’allait pas être déçu, le coco !
Je le plantai en plein milieu du couloir, avant de dire quelque chose que je pourrais regretter plus tard.
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date : 01-04-2018
"Je voudrais m’ouvrir de l’intérieur pour mieux détruire l’extérieur par des saignées si profondes qu’elles ne pourraient jamais cicatrisées.
Je voudrais tout simplement mourir pour ne plus jamais renaître."
(...)
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date : 01-04-2018
Je suis un être maudit qui ne sait pas se plier aux règles, et partout je ressens le besoin de crier, hurler la peine qui m’entrave, qui me prend par les tripes.
(...)
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Un violent vertige me saisit, avant de disparaître tout aussi rapidement. Sans attendre d’être présenté à cette superbe créature, elle railla aussitôt :
— Tu as une sale tronche, MacQuillian !
J’avisai qu’elle n’était pas seule : Ethan l’accompagnait ainsi qu’un autre type. Son odeur m’indiqua qu’il était du genre félin.
Mon regard revint se poser sur la femelle, qui semblait attendre une réponse de ma part. Ses cheveux couleur feu m’hypnotisaient. Je n’avais qu’une envie : y plonger la main pour savourer leur douceur.
— Heu…, fis-je tout simplement. Je n’ai pas l’honneur de te connaître.
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— Tu es complètement dingue si tu crois que je vais te laisser faire, Kaleb. Tu es à moi et à moi seule !
Je la saisis par les avant-bras pour la pousser de mon chemin, quand tout à coup, une douleur fulgurante me prit aux tripes. Je fis un pas en arrière, chancelant, les membres engourdis et la bouche sèche. Je connaissais ces symptômes. Je reportai mon attention en direction du manche d’un poignard qui dépassait de mon abdomen.
Le déclic de mon cerveau arriva deux secondes trop tard, tandis que je sombrais dans l’inconscience : Bridget m’avait embroché et empoisonné.
Qu’allait-elle faire de moi ?
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(...)
"Je sortis de la cuisine précipitamment et me rendis près de l’escalier où un tableau était suspendu. Je le décrochai, soudain prise d’un doute. Derrière se cachait un coffre-fort. Il était à la pointe de la technologie et renfermait de lourds secrets de mon passé.
Un passé dont j’aurais aimé oublier certains aspects.
Je posai mon doigt sur le détecteur digital qui ouvrit un clapet pour mon globe oculaire. Une fois les deux empreintes dans le lecteur et au moyen d’un code confidentiel numérique, j’enclenchai la commande vocale :
— Leslie Fray."
(...)
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— Aucune importance. Ce n’est qu’un mariage d’intérêt de
toute façon. On ne s’aime même pas.
— Toi et moi non plus, je te signale !
— Ose me regarder en face et me dire que tu ne ressens
absolument rien pour moi.
— Ce sont les baffes que je t’ai mises qui t’ont grillé le
cerveau ?
— Non, absolument pas !
— Dans ce cas, tu es carrément à côté de la plaque.
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Extrait 4
"J'expirai lentement et me redressai pour lui faire face avec dignité.
— Je suis Kaleb MacQuillian, de la Fraternité Alpha, murmura-t-il comme si de rien n’était.
— Ravie d’avoir fait ta connaissance ! rétorquai-je avant de tourner les talons pour m’engouffrer dans la demeure de mes ancêtres.
La porte claqua et l’écho fit des ricochets contre les murs avant de mourir dans les étages. Je m’adossai contre la porte quelques secondes, le souffle court, dans l’espoir de reprendre très vite mes esprits.
Cet homme, tout en muscle et en puissance, serait un adversaire de taille. Je ne bataillerai pas pour le tuer, mais cette fois, j’allai combattre… pour le fuir.
(...)"
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Extrait 3

(...)
— Ils vont se marier ! déclarai-je avec une pointe d’exaspération.
Je faisais comme si ça ne m’atteignait pas, mais plus Kaleb me filait entre les doigts et plus j’avais envie de faire tomber des têtes.
— Ah. On dirait que le vieux s’inquiète pour l’avenir de son héritier.
— Il fait ça pour le soustraire à mon pouvoir ! m’énervai-je en envoyant valser un vase à travers la pièce.
Il s’écrasa contre le mur. Hadrian haussa un sourcil, surpris par ma perte de contrôle.
— Tu ne vas pas si bien que ça, finalement ! constata-t-il.
— Sans blague ! ripostai-je en faisant de grands gestes.
(...)
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Extrait 2

(...)
Tout à coup, une ombre glissa jusqu’à moi, me forçant à relever la tête. C’était une jeune fille blonde, les lèvres pulpeuses qu’elle rehaussait avec une couleur carmin, des iris bleu indigo comme on en voyait rarement, habillée d’une mini-jupe qui ne dissimulait pas grand-chose et d’un top plongeant. En bref, le genre de fille que je détestais royalement et qui se la jouait provocation à souhait pour attirer tous les regards. Je percevais sa colère, qu’elle m’envoya par vague au visage.
Quelle délicatesse, songeai-je en grimaçant.
Je me redressai et lui fis face, attendant avec impatience le moment où elle me jetterait son venin à la figure, car je n’eus aucun doute sur la direction de son irritation.
— Je suis Bridget de la Sororité Alpha et compagne du futur alpha de Thordes. Apparemment, tu as tapé dans l’œil de Zack, le frère de Kaleb. Je te préviens, si tu l’approches, je t’arrache les yeux ! Compris ? siffla-t-elle entre les dents, les poings serrés.
— Limpide. Je ne toucherai pas un cheveu de Zack.
— Zack ? Je te parle de Kaleb, idiote !
Ma bouche dessina un magnifique « Oh », alors que je luttai pour ne pas sourire franchement à sa mise en garde ridicule. Je ne relevai pas le qualificatif qu’elle m’avait octroyé, cela n’en valait pas la peine. Je n’avais rien compris à son charabia à vrai dire. Je débarquai dans cette ville, et il y avait des clans – ça, je l’avais bien assimilé –, mais quand on agitait le mot « alpha » dans tous les sens sous mon nez, cela brouillait mon cerveau. En clair, j’avais besoin d’un décodeur.
Je hochai la tête et lâchai dans un soupir semi-résigné :
— Eh bien, Bridget de la je-sais-pas quoi Alpha, ce fut un plaisir de t’avoir rencontrée !
(...)
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(extrait 3)

(...)
— Je veux que tu cesses de me chercher ! s’écrièrent mes élèves d’une voix forte, qui me donna la chair de poule.
Soudain, sans que je ne puisse intervenir de quelconque façon, les six se tranchèrent la gorge en parfaite synchronisation, sous mes yeux écarquillés d’horreur.
(...)
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Extrait 1 :

(...)
— Qui es-tu ? avais-je demandé bêtement.
Je ne l’avais jamais vu parmi les autres. Son visage ne me disait absolument rien, et pourtant, j’aurais dû m’en souvenir. Des cheveux noir corbeau, assez grand et tout en muscle, un regard lumineux et intense ; oui, je m’en souviendrais s’il avait déjà croisé ma route.
— Hadrian. Je t’ai sauvée cette nuit et je t’ai soignée, avait-il expliqué posément.
— Pourquoi ?
C’était la seule question possible et il m’avait fallu la poser. Il avait haussé les sourcils, surpris par cette dernière, et avait rétorqué d’une voix sèche :
— La prochaine fois, balade-toi avec une pancarte « je veux mourir ! », ça ira plus vite !
(...)
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(Extrait 2)

Aussi rapide qu’un serpent, il l’empoigna par les avant-bras et la colla contre le mur, dos à lui. Il n’aimait pas regarder ses victimes dans les yeux alors qu’il s’abreuvait de leur essence vitale. Elle n’essaya pas de se débattre, ce qui était en son sens vraiment bizarre. Elle était tendue, mais pas apeurée. Il fronça les sourcils, dérouté. Quelle étrange créature ! Il baissa le nez dans sa longue chevelure, douce comme de la soie, et se retint à grande peine de gémir de plaisir. Il ne se colla que davantage contre les fesses de sa prisonnière… qui ne réagissait toujours pas.
— Ne te retiens pas de crier surtout ! lui murmura-t-il à l’oreille.
Comme elle ne répondait toujours pas, cela l’agaça et pour la première fois depuis qu’il avait repris la chasse, il retourna sa victime pour apercevoir son visage… et se figea comme une statue de sel. Son envie de se repaître de son sang s’était complètement envolée.
Il ne restait plus qu’elle et lui, avec des questions en abondance.
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Extrait 1 :

"— Je t’ai entendu, je crois, quand je suis arrivée dans la bibliothèque. Qui cherchez-vous ? demandai-je alors que le souvenir surgissait dans ma mémoire.
— Je t’expliquerai lorsque tu seras en état d’écouter.
Puis, il se leva, m’embrassa sur le front et déclara :
— Je vais te laisser te reposer. Je reviendrai plus tard.
Je l’attrapai par le bras, le forçant à s’arrêter alors qu’il se détournait déjà de moi. Il haussa un sourcil interrogateur.
— Je veux savoir ! répliquai-je sans doute un peu trop sèchement, en y réfléchissant bien.
— Tu n’es pas en état d’apprendre quoi que ce soit, Raven. Attends quelques jours.
— J’espère que tu plaisantes. Ça fait des semaines que je suis loin de tout et de tout le monde, et tu veux me mettre à l’écart sur ce qui s’est passé pendant mon absence ?
— Je cherche à te préserver encore un peu. Comprends-moi, s’il te plaît !
— C’est l’hôpital qui se fout de la charité, ricanai-je entre les dents."
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[extrait 5]

— Énonce ta demande clairement, Raven Hale, Maître de Lumière !
— Qu’est-ce que vous allez me prendre ? m’enquis-je tout de même.
Une peur glacée parcourut tout mon être. Celui-ci me prévenait d’un danger immédiat, même si j’ignorais d’où il arriverait.
— Tu le sauras le moment venu, susurra Letiah en esquissant un magnifique sourire.
Je n’étais pas dans la merde !
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[Extrait 4]
Une forte odeur me saisit à la gorge, comme si la pièce n’avait pas été aérée depuis des lustres et qu’un animal avait élu domicile dans les canalisations. Ça sentait la putréfaction. Je levai le nez en l’air alors qu’Adam m’observait, inquiet. Apparemment, il n’avait rien remarqué de mon changement d’état.
— Quelque chose ne va pas ?
— Tu ne sens rien ?
Il inspira profondément et relâcha le souffle.
— Non.
— Ça sent très mauvais !
— Je ne sens rien. On y va ?
Je hochai de la tête et m’engageai dans le couloir, avant de m’arrêter net pour le renifler. Je me reculai rapidement avec une grimace de dégoût.
— C’est toi qui sens pas bon.
— Je sors de la douche ! s’étonna-t-il en levant les mains.
— Reprends-en une ! ordonnai-je en serrant les dents.
D’un pas léger, je me dirigeai vers la chambre de Ryan, qui se trouvait de l’autre côté du couloir. Erwan choisit cet instant pour sortir de la sienne. Je rechignai une fois de plus en lui passant devant.
— Toi aussi, tu sens mauvais.
Pourtant, il portait une serviette sur les épaules et avait les cheveux encore humides. Je ne comprenais pas ce qui m’arrivait. Mon sens olfactif semblait s'être modifié en un claquement de doigts.
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[Extrait 3]
— Avoir le sceau des Hale à votre doigt ne vous donne pas tous les droits. Je pourrais vous le retirer en un tour de main et ce serait terminé pour vous. Vous vous retrouverez assez rapidement en dehors de ces murs et aucun moyen pour vous de remettre les pieds ici.
Elle déglutit aussitôt. Elle n’aurait finalement peut-être pas dû lui parler de cette façon. Elle allait ouvrir la bouche pour se confondre en excuse, mais il la devança et répliqua sèchement à son tour :
— Maintenant, bougez-vous ! Je n’ai pas toute la journée !
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[Extrait 2]
— Je vais bien, déclarai-je, en essayant de me montrer convaincante.
— Ce n’est pas l’impression que tu me donnes, Raven.
Je tentai de me libérer de sa poigne, mais il ne me la serra que davantage.
— Laisse-nous t’aider…
— La seule aide que j’accepte, c’est celle que tu me fourniras lors de la Lune de Sang. Pour le reste, je saurais me débrouiller.
— Et tu as vu le résultat ? fulmina-t-il en m’entraînant malgré moi dans la chambre.
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[Extrait 1]
"La sorcière se mit au volant, passa la première et s’éloigna dans un semi-dérapage, qui souleva une montagne de poussières. Elle ne prononça pas un mot ni n’adressa un seul regard à Adam. Elle avait dû percevoir qu’en effet, l’homme n’avait aucun souvenir d’elle.
— On va où exactement ? quémanda Adam en essayant de capter le regard de Raven dans le rétroviseur.
— Tu verras quand on y sera ! répliqua cette dernière sèchement.
— T’es pas très accommodante ! Je te sens un peu frustrée, je pourrais peut-être y remédier en…
— Tu vas la fermer cinq minutes ! siffla-t-elle entre les dents.
Inconsciente de la vitesse à laquelle elle roulait, la jeune femme avait les yeux fixés tantôt sur la route, tantôt sur les rétroviseurs, intérieur et extérieur, comme si elle craignait qu’on ne la suive. Erwan avisa le compteur et en fit la remarque à la conductrice :
— Ralentis ! Tu vas finir par nous encastrer dans un mur ! "
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Erwan regarda Raven filer droit devant, sans jeter un regard en arrière. La première fois qu’il avait entendu parler d’elle fut la première fois où il l’avait rencontrée. Quoique, non. Des rumeurs couraient à son sujet, mais il n’avait pas voulu s’y attarder. On la disait intègre, indomptable et très colérique. D’ailleurs, tout le monde redoutait sa colère ; il se murmurait qu’elle faisait partie intégrante de sa personne. Et que si un jour, elle venait à s’envoler, pas sûr qu’il resterait quelque chose de la femme qu’elle représentait.

Il savait bien qu’un jour, ils allaient se retrouver, mais dans quelles circonstances ? Aujourd’hui, sa vie était en danger. Un peu comme pour elle, d’ailleurs. Ce n’était pas pour rien s’il laissait la fenêtre de sa chambre grande ouverte. Il attendait son heure. Pourtant, elle n’avait pas hésité à lui donner une chance, ce qu’il ne comprenait pas.

Lors de leur première rencontre, sa fraîcheur, son caractère et sa beauté l’avaient frappé de plein fouet. Cependant, il doutait fortement que ce soit son cas à elle. Elle l’avait regardé comme n’importe qui avant lui et l’avait marqué de son symbole. Elle lui accordait une seconde chance. Dans les jours qui suivirent, Erwan avait eu l’impression de la voir à chaque coin de rue, à chaque couloir de l’Academy. Petit à petit, son envie de la revoir s’était estompée, finissant par disparaître complètement.

Jusqu’à aujourd’hui.
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date : 10-10-2012
Un manoir dans la campagne anglaise, deux frères ennemis. Allegra Hinton, riche héritière mais enfant illégitime, va-t-elle enfin trouver le bonheur en épousant le maître du domaine, Richard Thornton ? Hélas, celui-ci se comporte de manière très étrange et semble la fuir. Edmund, le don Juan blasé, surgit alors et c'est le coup de foudre.
Pour mieux se venger de son frère, Richard torture Allegra, l'enferme dans la tour du château, l'empoisonne à petit feu. Parviendra-t-elle à gagner l'amour de son mari ? Choisira-t-elle la fuite avec celui qu'elle aime sans pouvoir l'épouser ? Elle est en effet liée à Edmund par les liens du sang car la loi lui interdit d'épouser son beau-frère. Dans le décor gothique de l'Angleterre victorienne, les personnages sont soumis aux caprices de Richard, être faible, névrosé, rongé par les stupéfiants, qui n'a qu'un but : précipiter les autres dans la mort. Un roman noir où s'affrontent trois personnages passionnés qui, tous trois, rêvent à l'amour sans pouvoir l'atteindre.
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