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— Qu’est-ce que tu écoutes toujours avec ces trucs-là? De la musique ?
Son regard croise le mien et sa bouche se tord en un petit sourire.
— Tu es curieuse, ce soir.
Normalement, quand il dit quelque chose comme ça, son ton est tranchant. Il est énervé ou sarcastique. Toutefois cette voix est complètement différente. Il y a une note d’humour, comme s’il me taquinait.
C’est à ce moment-là que je réalise que je suis assise au milieu de son lit. Pas près du bord ou au pied. Au centre. Mon coeur bat à un rythme irrégulier, cependant je lui rends son sourire.
— Désolée, je me posais juste la question. Tu les portes souvent.
— De temps en temps, c’est de la musique. Mais j’écoute des livres audio.
— C’est vrai ?
En voilà une surprise intéressante.
Il se déplace de manière à me faire partiellement face.
— Ouais. Je suis… Je suis dyslexique, écouter est donc plus facile.
Je me fige pendant une seconde, effrayée de ne serait-ce que respirer. Il vient juste de partager quelque chose de personnel avec moi. Il ne fait presque jamais ça.
— Je suis impressionnée.
— Par quoi ?
— Toi. Cela a dû rendre l’école de médecine encore plus difficile.
— Ce n’est pas grand-chose, dit-il en haussant les épaules. Je peux lire. C’est juste que ça me prend plus de temps.
C’est quelque chose, si, néanmoins je ne vais pas insister.
— Eh bien, je lis beaucoup, donc fais-moi signe si tu as besoin de recommandations.
— Les aventures sexuelles de Max et Cherry ne sont peut-être pas tout à fait ce que je cherche, répond-il avec un petit sourire en coin.
J’éclate de rire.
— Arrête. C’était pour une cliente. Quoique ouais, je lis des livres comme ça. Mais je lis beaucoup de choses. Je viens juste de finir un très bon roman sur un tueur en série.
— Sexe et tueurs en série. Kendra n’est pas la femme que je pensais.
Seigneur, que fait-il ? Est-il en train de flirter avec moi? Si c’est le cas, j’y suis totalement réceptive ; mon corps aussi. Mon ventre est rempli de papillons et je ressens des picotements au plus profond de moi.
— Je suppose que je suis pleine de surprises.
— Oui, tu l’es.
Je vais véritablement fondre sous son regard. Mon coeur bat si vite, et je ne sais pas si ce sont finalement des papillons ou une nuée d’oiseaux qui viennent d’établir leur résidence dans mon estomac. Il faut que je calme le jeu. Rapidement.
— Tu es sûr que tu te sens bien ? demandé-je en tendant le bras et en posant ma main sur son front, comme si je vérifiais s’il avait de la température. Tu es de si bonne humeur, ce soir.
Il sourit de nouveau, et je retire ma main. Mauvaise idée. Le toucher n’allait rien calmer du tout.
— Très drôle. Depuis quand es-tu une telle comédienne ?
— As-tu oublié à qui tu parles ? Je suis hilarante.
— C’est ton pantalon qui est hilarant.
Je baisse les yeux vers mon pyjama.
— Hé mec, c’est ça de vivre avec une femme. Il faut m’accepter dans mon état naturel.
— Ton état naturel implique des pantalons duveteux à petits pois ?
— Oui, dis-je avec un sourire suffisant. Exactement.
Afficher en entierLe rideau s’écarte, et Kendra entre. Elle m’adresse un large sourire et me montre le sac en papier brun qu’elle tient à la main.
— Qu’est-ce que c’est ?
J’essaie de garder un visage inexpressif. Je ne veux pas qu’elle voie à quel point je suis content qu’elle soit revenue.
Elle pose un doigt sur ses lèvres et jette un coup d’oeil autour d’elle, avant de refermer complètement le rideau.
— Chut. Je doute que tu sois autorisé à avoir ça, mais je ne dirai rien si toi non plus.
Je grimace en me redressant, mais je suis déterminé à supporter la douleur. Elle fait comme si elle n’avait rien remarqué – je me suis emporté suffisamment de fois contre elle pour qu’elle ait, semble-t-il, compris que je ne voulais pas en parler – et ouvre le sac.
Je suis frappé par l’odeur, qui me met l’eau à la bouche.
— Merde alors, tu as ramené des frites ?
Son sourire s’élargit.
— Pas seulement des frites.
Elle sort un autre sac, blanc celui-ci, tâché de graisse, avec le logo orange du Dick’s Drive-In sur le devant.
— Je t’ai ramené un grand sac de Dick’s, m’annonce-t-elle fièrement, proclamant ni plus ni moins qu’elle avait ramené un sachet de pénis.
Mon rire m’échappe avant que je puisse l’arrêter. Je me tiens les côtes et grimace, riant toujours aux éclats.
— Bon sang, ne fais pas ça, dis-je en prenant quelques petites inspirations sifflantes. Ça me fait mal quand je rigole.
— Désolée, je n’ai pas pu m’en empêcher. Quand as-tu mangé des hamburgers de chez Dick’s pour la dernière fois ?
— Aucune idée, mais tu as intérêt à arrêter de me provoquer avec ces conneries et à me les donner.
Elle coince le sac contre sa poitrine.
— Que tu es exigeant ! Tu es sûr que tu veux mon sac de Dick’s tout gras ? Je vais peut-être devoir garder les Dick’s gras pour moi.
Je secoue la tête, essayant de ne pas rire.
— Tu adores me tourmenter.
— Tellement. Mais on devrait manger avant que l’odeur se propage dans le couloir.
Elle sort les hamburgers et les deux barquettes de frites, puis aplatit le sac en papier pour en faire un plateau. J’attends pendant qu’elle sort mon sandwich de son emballage. Je n’ai qu’une main, donc je dois la laisser le faire pour moi. Plus je sens la nourriture, plus mon estomac gronde. La merde qu’ils me servent à manger ici ne fait pas l’affaire.
J’attrape une frite et la mets dans ma bouche pendant qu’elle finit de tout installer. Mon Dieu, c’est bon. Je ne mange quasiment jamais des trucs comme ça, toutefois, en cet instant, c’est parfait.
— OK, le dîner est servi, dit-elle.
Elle s’installe en tailleur au bout du lit, notre festin illicite disposé entre nous. C’est l’un des repas les plus satisfaisants que j’ai mangé depuis longtemps. De toute évidence, c’est parce qu’on m’a tellement privé de bonnes choses. N’importe quoi aurait meilleur goût que la nourriture fade de l’hôpital avec laquelle j’ai dû vivre.
Nous mangeons tous les deux rapidement, puis elle nettoie les restes. Il y a une petite tache de graisse sur l’une des couvertures, mais elle se contente de rire et de l’ignorer. Je m’installe confortablement et rajuste l’oreiller derrière ma tête alors qu’elle reprend sa place habituelle sur la chaise.
— Qu’est-ce que tu fais toujours là-dessus ? demandé-je en faisant un signe de tête vers son ordinateur portable.
— Je travaille.
Je fronce les sourcils. Elle travaille ?
— Vraiment ? Je pensais que tu étais vraiment à fond sur Pinterest ou un truc comme ça.
— Tout d’abord, t’es sérieux, là ? répond-elle en levant le regard vers moi. Tu crois que je reste ici à glander sur Internet toute la journée ?
— Je ne sais pas.
Elle lève les yeux au ciel.
— Deuxièmement, je remets légèrement ta virilité en question parce que tu connais Pinterest.
— Tais-toi. J’en ai juste entendu parler.
— Je vois, dit-elle. Quel genre de choses aimes-tu épingler, Weston ? Est ce que tu as un tableau Mode ? Ou Recettes à essayer ?
— Va te faire foutre, Lawson.
Elle éclate de rire.
Afficher en entier— Je me suis juste dit que, tu sais, on est colocataires. Peut-être qu’on serait plus à l’aise si on se connaissait un peu mieux.
— Je dirais que tu es un peu trop à l’aise, réplique-t-il en désignant mon pantalon de pyjama d’un geste de la main.
Je baisse les yeux sur la flanelle bleu foncé, décorée de petits cochons.
— Il est mignon.
Il arque un sourcil en me regardant.
— Il y a des cochons dessus.
— Au moins, je ne me promène pas tout le temps en sous-vêtements.
Un petit rire lui échappe.
— Dieu merci.
Bouche bée, je le fusille du regard.
— Pardon ?
— Et c’est quoi le délire avec tes cheveux ? C’est intentionnel, ou est-ce que tu es juste trop paresseuse pour en faire quelque chose ?
Je continue de le dévisager la bouche grande ouverte. Putain, qu’est-ce qu’il vient juste de me dire ?
Il hausse les épaules.
— Je veux juste dire que ça ne te met pas en valeur. Si c’est ce que tu fais d’habitude, je ne suis pas surpris que tu n’aies rien eu de prévu pendant le week-end.
Afficher en entierLa porte d’entrée s’ouvre et Alex entre, vêtu d’un marcel et d’un short de basket.
— Hé, voilà mes deux femmes préférées.
— Kendra se tape Weston ! s’écrie Mia.
Alex se fige, bouche bée, les yeux posés sur sa fiancée.
— Mia, c’est quoi ce bordel ? demandé-je.
Elle grimace.
— Je suis désolée. Je n’avais pas l’intention de dire ça.
— Je vais juste aller prendre une douche et faire comme si je n’avais rien entendu, lance Alex.
Je mets une main sur mes yeux et secoue la tête.
— Oh, Mia.
— Désolée, répond-elle, baissant la voix. Mais tu sais ce qui est génial ? Alex l’apprécie vraiment. Ou, du moins, c’était le cas jusqu’à ce qu’il apprenne que Weston se tapait sa sœur.
Afficher en entier— Oh mon Dieu. Tu ne t’en souviens vraiment pas ? Il a foncé droit sur lui et l’a fixé du regard comme un lion défendrait sa fierté. « Enlève tes mains de ma copine. » Tu te moques de moi ? Il n’a pas dit ça pour la galerie. Il veut vraiment que tu sois à lui.
— Ce n’est pas la même chose que de vouloir une relation avec moi.
— Non, répond Mia en me regardant d’un air complice. C’est mieux. Fais-moi confiance.
Afficher en entier— C’est tendu du string. Est-ce qu’il s’est passé quelque chose entre vous ? Il était totalement en train de te baiser dans sa tête.
— Waouh, droit au but.
Elle plisse le nez.
— Désolée. Tu sais que je n’ai pas de filtre.
— Sans blague. Mais réponds à ma question d’abord. Pourquoi est-ce qu’Alex l’a invité à dîner ce soir ?
— Oh, alors tu vois… il était… Je veux dire… Je lui ai dit…
Elle soupire avant de reprendre :
— Alex était impressionné par ce que Weston a fait pour toi le week-end dernier. Et je lui ai peut-être parlé de toute cette histoire de colocataires qui commencent par se détester, et nous nous sommes un peu emportés. Je ne me souviens plus qui a eu l’idée de l’inviter en premier, donc je suppose que tu peux nous en vouloir à tous les deux.
— Il faut que vous arrêtiez de vous mêler de ce qui ne vous regarde pas.
Afficher en entier— Mmh, marmonne Mia en se tapotant le menton.
Ses yeux s’écarquillent.
— Oh mon Dieu.
— Quoi ?
— Je sais ce qu’il se passe.
— De quoi tu parles ?
Un sourire envahit lentement son visage.
— C’est un de ces trucs où la haine se transforme en amour.
— Quoi ? m’exclamé-je d’une voix aiguë.
Mia lève la main.
— Non, je sais. Mais écoute-moi. Tu connais toutes les ficelles de la romance aussi bien que moi. Seconde chance, bébé secret, fiancée larguée devant l’autel, amour interdit. Je crois qu’elles sont beaucoup plus réelles que ce que les gens pensent. Ça m’est arrivé. Alex et moi, nous étions totalement le genre d’histoire où l’amitié se transforme en amour. Avec un rebondissement inattendu, peut-être, mais quand même. Peut-être que Weston et toi allez être des ennemis qui deviennent amants.
Je la fusille du regard.
— Non. C’est un refus ferme, Mia. Jamais de la vie.
— Et vous êtes colocataires ! s’écrie-t-elle, à bout de souffle. Kendra, c’est un fait, ça va vraiment se passer.
Afficher en entier— Tu veux regarder un film ?
Il attrape la télécommande et allume la télévision.
Je m’arrête un instant, réfléchissant à son offre. C’est la toute première fois qu’il propose que nous fassions quelque chose tous les deux. Nous avons passé beaucoup de temps ensemble depuis qu’il est rentré, mais nous avons surtout coexisté dans le même espace. Il ne peut pas travailler, et je travaille à la maison, donc nous sommes juste… ici. Mais il veut vraiment passer du temps avec moi ? Étonnant.
— Ouais, pourquoi pas, dis-je en entrant dans le salon et en m’asseyant de l’autre côté du canapé. Qu’est-ce que tu as en tête ?
Il fait défiler nos options sur l’écran.
— Que dirais-tu de Die Hard ?
— Nan, je ne suis pas d’humeur à regarder un film de Noël.
— Un film de Noël ? Die Hard n’est pas un film de Noël.
Je hausse les sourcils.
— Tu rigoles ? Bien sûr que si. Tout le monde sait ça.
— C’est un film d’action avec Bruce Willis. En quoi est-ce un film de Noël ?
Je me déplace de manière à lui faire face et replie mes jambes sous moi.
— Pour commencer, l’histoire se déroule le soir du réveillon.
— Ça n’en fait pas un film de Noël.
— Non, pas si ce n’était que ça. Mais ce n’est pas la seule raison.
— Éclaire-moi.
— Tout le thème est dans l’esprit de Noël.
— Quel thème ? Botter des culs et des répliques pleines d’esprit ?
— Non, botter des culs n’est pas le thème central de Die Hard. J’admets quand même que John McClane fait largement sa part de ce côté-là. Mais que fait-il vraiment ? Il essaie de se réconcilier avec sa femme et de sauver sa famille avant le matin de Noël. C’est pour ça qu’il est à Los Angeles en premier lieu.
— Ça ne prouve rien. Noël fait juste partie du cadre. Ça fournit une raison d’insérer des aiguilles qui tournent, de lancer un compte à rebours, une raison pour que McClane, et donc le public, ressentent un sentiment d’urgence à ce qu’il réalise sa quête.
— D’accord, je t’accorde des points parce que tu connais des procédés cinématographiques comme le compte à rebours. Mais quelle est sa véritable quête ? Il n’est pas là pour sauver des otages d’un génie du crime/faux terroriste. C’est juste ce qui se met en travers de son chemin. Il est là pour sauver Noël.
Weston fronce les sourcils.
— Je peux voir ton téléphone ?
Je le prends sur la petite table et le lui tends.
Ses doigts tapotent sur l’écran pendant quelques secondes, puis il lève le bras pour me montrer l’écran.
— Nan. Il est sorti en juillet. Si c’était un film de Noël, ils l’auraient diffusé en décembre.
— Ça n’a pas d’importance.
— Bien sûr que si.
— Die Hard est un classique qui a transcendé l’intention de ses créateurs.
— Combien de fois l’as-tu vu ?
— J’ai grandi avec deux frères. Plus de fois que je ne peux en compter, dis-je avec un petit sourire en coin. Et nous l’avons toujours regardé à Noël.
Il sourit et secoue la tête.
— Très bien, peut-être que Die Hard est un film de Noël, répond-il en cliquant plusieurs fois sur la télécommande. Et Casino Royale ? Ou est-ce que tu ne regardes James Bond qu’à Halloween ?
— Non, c’est parfait. Daniel Craig convient à toutes les saisons.
— Ravi de voir qu’il répond à tes attentes, commente-t-il ironiquement.
— Tu plaisantes ? Cet homme réduit toutes les attentes des femmes à néant.
Afficher en entierElle pose son téléphone et s’étire encore, puis appuie ses mains sur le bas de son dos.
— Ceci dit, je ne vais pas te mentir, je crois que cette chaise m’a cassé le cul.
Je jette un coup d’oeil vers elle et ne peux m’empêcher de lâcher un petit rire. Mon visage me fait mal quand j’essaie de sourire, donc je finis par rire et grimacer en même temps.
Elle se lève, un rire au bord des lèvres.
— Je suis désolée, je ne devrais pas me moquer de toi.
Elle fait prudemment courir ses doigts le long de ma joue, léger contact sur ma peau.
— Ça doit faire mal, commente-t-elle en passant son pouce sur ma lèvre inférieure. Mais c’était plutôt mignon.
Ses yeux sont tellement bruns. Un marron riche, couleur café, avec une pointe de vert autour de sa pupille. Je ne l’avais jamais remarqué auparavant.
— J’imagine que je devrais éviter de me plaindre que mes fesses me font mal alors qu’on dirait que tu viens juste de te battre avec un semi-remorque et que tu as perdu.
Je ris encore, toutefois je fais attention à ne pas trop bouger ma bouche.
— Ouais, sans blague.
— Oh oh. Il a souri deux fois et il n’est même pas huit heures du matin. Fais attention, Weston, tu vas dépasser ton quota.
— Je ne voudrais pas que tu penses que j’ai le sens de l’humour.
— Ne t’inquiète pas, ça ne me traverserait jamais l’esprit, dit-elle, pince sans-rire.
Afficher en entier— Ne commence pas quoi ?
Je sors le bourbon du placard.
— Ne me demande pas comment s’est passée ma journée ou où j’étais ce soir.
— Mon Dieu, pas trop susceptible, ça va ? Je n’ai encore rien dit.
— Tu allais le faire.
— Tu lis dans les pensées, maintenant ? Je n’avais pas réalisé que tu avais ce talent.
Mon esprit s’échauffe, propageant une onde de colère dans tout mon corps.
— Qu’est-ce que tu fous à la maison ce soir, de toute façon ? Tu ne peux pas trouver un mec qui aime les pantalons de pyjama moches ? Quel choc.
— Oh, donc maintenant tu vas critiquer mes choix vestimentaires et ma vie sociale. Génial.
— Vie sociale ? Quelle vie sociale ? Chaque fois que je passe le pas de la porte, tu es ici, sur ce putain de canapé.
— Et c’est un problème pour toi parce que… ?
J’ignore son commentaire et me sers un verre, puis range la bouteille.
— Non, sérieusement, insiste-t-elle en fermant son ordinateur. Pourquoi as-tu un tel problème avec moi ? Je ne demande pas une somme exorbitante pour le loyer. Je ne t’ai pas fait signer un bail, donc tu n’es pas coincé et obligé de vivre ici. J’essaie d’être gentille avec toi quand je te vois. Et la plupart du temps, tu te comportes comme un abruti.
Seigneur, tout cela se révèle sacrément chiant.
— Écoute, ceci était de toute évidence une mauvaise idée. Je trouverai un autre endroit où rester le temps que ma maison soit terminée. Je te laisserai tranquille d’ici quelques jours, tout au plus.
— Weston, attends, m’interpelle-t-elle alors que je passe devant elle d’un pas raide. Tu n’as pas besoin de déménager.
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