Commentaires de livres faits par Bookbiglove
Extraits de livres par Bookbiglove
Commentaires de livres appréciés par Bookbiglove
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Les habitants du camp n'étaient visibles nulle part. Ils se cachaient probablement tous dans leurs tentes, espérant que la petite protection qu'elles offraient suffirait à les mettre en sécurité. Ils essayaient de se faire discrets. Les réfugiés se comportaient comme des autruches qui enfonçaient leur tête dans le sable, espérant que si elles ne voyaient pas de problèmes, elles seraient en sécurité.
Mais ce n'était pas non plus comme s'ils avaient eu une meilleure possibilité. Ces personnes avaient déjà traversé tant d'épreuves, et elles n'avaient pas les moyens ou la possibilité de se protéger, elles et leurs familles.»
(...)
« Mais pourquoi diable feraient-ils cela ?" Charlie était en colère, confus et contrarié. "Pourquoi attaqueraient-ils le camp qu'ils sont payés pour protéger" ?
"Être payés pour protéger le camp de quoi ?", se moqua Nick. "Il n'y a pas de rebelles aussi profondément en Turquie. Et puis, de toute façon, personne n'est intéressé par la fouille d'un camp de réfugiés. Pour ce qui est de l'approvisionnement, nous n'avons pratiquement rien. Quelques poulets. Quelques camions".
"Alors quelqu'un peut m'expliquer ce qui se passe ici ?"
"Ils simulent une attaque pour justifier leur propre existence", a expliqué Kostya à Charlie. "Le camp n'a pas grand-chose à offrir, mais il peut obtenir beaucoup d'argent pour les services de sécurité. Surtout quand tous ces diplomates et étrangers sont en visite tout le temps".
"C'est-à-dire", a ajouté Nick, "si le camp peut prouver que les forces de sécurité sont nécessaires".
"Ah", comprit soudain Charlie. "Au fond, ils sont comme la mafia. Tu dois leur payer une protection, sinon ils t'attaquent eux-mêmes". »
Mais maintenant qu'elle avait expérimenté un autre type de vie, celle de la famille, elle redoutait presque de retourner à Houston. »
Malheureusement, elle aussi avait dû apprendre une dure leçon en arrivant à l'université et en essayant d'adhérer à une association d'étudiantes. Apparemment, elle n'était pas assez riche ou jolie pour en devenir membre. Elle avait finalement trouvé quelques personnes qui étaient devenues ses amies. Mais elle savait à quel point il était terrible que d'autres personnes t'excluent de la vie dont tu avais toujours rêvé, pour des raisons totalement hors de ton contrôle. »
- Du livre de ta vie, p'tit cœur. »
- Sincèrement ? J'ai besoin de vivre en fait... Je me sens conne parce que je serais prête à fondre en larmes là tout de suite, parce que j'ai envie de tout et de son contraire. Mon cerveau me souffle le bien et le mal. La seule chose que j'arrive à discerner dans tout ce bordel, c'est que j'ai envie de rester avec toi.
Une nouvelle fois je reprends mon souffle, cette fois-ci je fixe mon regard dans le sien.
- Parce qu'en vingt ans, tu es le premier à me donner assez de confiance pour vouloir affronter ce que la vie à décidé pour moi. Je me sens assez en confiance pour me dire que quoi qu'il puisse me tomber dessus tu seras là pour m'aider à me remettre debout. Que tu seras un véritable ami pour moi.
- Viens là. »
—Elle est parfois un privilège que l’on octroie. »
— Je suis un ange déchu.
— Dans ce cas, emmène-moi dans ta chute.
— Où que j’aille ?
— Même jusqu’en enfer. »
Martin enleva ses lourdes lunettes et les posa sur la console entre leurs sièges, se frottant le nez et le visage.
— Sans elles, je ne vois pas grand-chose. Même avec elles, j’arrive à peine à voir le E majuscule en haut du tableau de lettres chez l’ophtalmologiste.
(...)
— J’ai appris à compenser, et les personnes qui travaillent pour moi comprennent. Comme vous l’avez entendu lors des réunions, je pose beaucoup de questions et je n’ai pas peur d’insister lorsque je pense qu’il se passe quelque chose qui m’échappe. Mais en dehors de l’entreprise, j’ai tendance à utiliser le courrier électronique et les conférences téléphoniques. Cela facilite grandement les choses.
(...)
— Quand j’ai commencé à la sortie de l’université, je voyais beaucoup plus de choses que maintenant. Je sais donc ce que sont les couleurs et à quoi les choses doivent ressembler. Si quelqu’un dit que les sièges sont bleus, je sais ce que cela signifie. Si j’étais né aveugle, je ne le saurais pas.
(...)
— Pour ce qui est de l’entreprise, j’ai trouvé des moyens de compenser. Mais vous avez remarqué que je n’ai pas l’habitude d’utiliser une canne ou d’avoir un chien. Je suis une personne très discrète, et je n’ai pas besoin de faire de la publicité…
(...)
— Ce n’est pas juste. Je ne veux pas que lorsque les gens me rencontrent, la première chose dont ils se rendent compte c’est que je suis aveugle. Je préfère que lorsqu’ils me rencontrent, ils se fassent une opinion en se basant sur qui je suis et sur mes compétences. »
(...)
– Personnellement, j’ai tellement voulu faire plaisir à ma famille que j’ai mis mon bonheur et ma liberté entre parenthèses. Je voulais m’inscrire dans une école d’Art, malheureusement mes parents ont refusé. Mon parcours professionnel semble déjà tout tracé, que ce soit pour mes études ou mon futur emploi. Où se trouve la liberté ? Où se trouve ma liberté ? Toi, et toi, et toi ? alpagué-je des jeunes dans l’assistance, te sens-tu libre ?
(...)
– J’ai mis du temps à me défaire de mon carcan. Aujourd’hui, je veux être libre. Et pour être libre, je dois briser mes chaînes, avouer ce que je cache au fond de moi. Pour être libre, je dois être honnête. Alors, voilà ma vérité : je suis tombé amoureux. Ma famille n’accepte pas l’amour de ma vie parce qu’il dérange, parce qu’il n’est pas compatible avec leur religion. J’ai longtemps voulu leur plaire, mettant ma propre vie en retrait. Je me suis révolté et j’ai été rejeté, car je suis homosexuel.
(...)
– Je suis tombé amoureux d’un homme. Un mec aux antipodes de moi. Il aurait dû être présent à mes côtés, d’ailleurs. Malheureusement, il a été congédié à cause de son orientation sexuelle. Alors, aujourd’hui, je veux arrêter de me taire.
(...)
– La liberté existe, mais pour cela, il faut se battre. Oui, il faut se battre pour ce qu’on aime, pour ce qui est important dans notre vie... Et c’est ce que j’ai décidé de faire. Merci de m’avoir écouté. »
– Oui ! Il me rendait heureux.
– Eh bah voilà, tu as la réponse à ta question ! Vivez votre histoire en emmerdant les autres...
***
(...) La vie est fragile, alors il faut en profiter chaque seconde. »
– Je le suis déjà ! riposté-je, énervé.
– Il n’y a que toi pour changer le cours de ton existence, pour t’accepter tel que tu es. On n'a qu’une vie, je peux t’assurer qu’elle reste fragile. »
– À cause de la société, de l’éducation qu’on reçoit. Dès que tu es différent, tu passes pour quelqu’un d’anormal. J’ai appris à m’en foutre. J’espère que tu arriveras un jour à passer au-dessus du regard des gens et accepteras de vivre pour toi. »
Je veux juste fermer les yeux pour m’endormir et oublier. »
Son sourire émerge, un sourire qui ne semble pas atteindre ses yeux, empreint de résignation.
— Le regret est un luxe que les gens comme moi ne peuvent pas se permettre. On fait ce qui est nécessaire pour rester au sommet de la hiérarchie. »
— Je pense que c'est une certitude. Quand ça te tombe dessus, tu le sais. C'est comme... te retrouver submergé par quelque chose sans jamais pouvoir t'en débarrasser (...)
— L'amour, c'est dans les petites choses. Les regards, les attentions, les non-dits. C'est prendre soin de la personne et vouloir son bien même quand elle te fait du mal. »
(...)
— Je ne sais pas ce que tu es allée chercher quand tu as dansé toute seule, ni ce qui t'a poussé à danser avec moi alors que j'étais sûr que t'allais te casser et plus jamais m'adresser la parole, mais il faut que t'ailles le chercher à chaque fois que tu danses. Pense à quelque chose qui te donne l'impression que tu vas te noyer sous tes émotions. T'es pas une coquille vide, alors ne danse pas comme si t'avais pas envie d'exploser. »
(...)
— Et tant que j'y suis, je ne suis pas forcément d'accord avec toi. Tout le monde ne part pas forcément après avoir vu la mauvaise facette. Si tu aimes vraiment quelqu'un, tu l'aimes pour tout ce qu'elle est, pas seulement pour le positif. Si un mec t'a déjà dit qu'il t'aimait mais qu'il est parti juste parce qu'il ne supportait pas tes défauts, c'est qu'il ne t'aimait pas, que tu le veuilles ou non.
(...)
— (...)Tu n'as juste pas rencontré la bonne personne, c'est tout.
— Oh, alors tu penses que j'ai une « bonne personne » ?, dis-je avec ironie.
— On en a tous une. S'il-te-plaît, ne doute pas de ça, et laisse le temps faire les choses. »
Vivez tant que vous le pouvez. Osez tant que vous en avez encore l'opportunité. Faites ce qui vous passe par la tête sans craindre les répercussions. On ne se rend pas compte de toutes les choses à côté desquelles nous passons juste parce que nous avons trop peur. »