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- Ton coeur bat-il un tout petit peu pour moi?
Une larme roula sur ma joue. Je répondis après un bref silence :
- Bien sûr je ne t'abandonnerais jamais Kishan. Je t'aime aussi.
Je me collai à lui et posai mes lèvres sur les siennes. Au début notre baiser était tendre et agréable. Et puis, il se passa quelque chose. Je sentis comme un déchirement. Mon coeur sauta brusquement dans ma poitrine et un feu se mit à brûler en moi. Je n'avais pas connu une telle sensation de chaleur deuis longtemps. J'embrassai Kishan avec une passion d'autant plus violene qu'elle me prenait par surprise, et il me rendit mon ardeur au centuple. (...)
Soudain un objet lourd tomba sur le pont derrière moi, et plusieurs bougies s'éteignirent brualement. (...)
Kishan me regardait d'un air confus. Il se figea lorsqu'une voix menaçante gronda dans l'obscurité : Lâche-la! Tout de suite!
Mmm, ces yeux... Mon cœur palpite l'espace d'une seconde, lutte pour ne pas s'emballer.
-Je prends une bière, merci, dis-je
A l'instant où je parle, on me prend mon verre des mains. -Que je m'en vais te servir.
Je tressaille en sentant le souffle chaud de Luc sur ma nuque, et mon cœur affolé s'arrête de battre.
Imaginez la gueule du truc si les profs étaient plus honnêtes et nous balançaient des réfléxions du genre :
Médical : "Doit envisager d'urgence la greffe d'un cerveau."
Admiratif : "A élevé la paresse au rang d'un art. Bravo."
Curieux : " Avec vous la connerie devient concetuelle...avez-vous breveté le procédé?"
Soulagé : "La seule bonne nouvelle de ce trimestre... c'est que c'est le dernier."
Ironique : " A pour seule ambition d'être une vedette de télé-réalité... Félicitations, côté langue française vous êtes prêt."
Réaliste : "Constant dans le n'importe quoi."
Philosophe : "Donne un nouveau sens à la notion de vacuité."
Méditatif : "Si Pascal vous avez connu, jamais il n'aurait pu envisager une seule seconde l'existence de Dieu comme possible."
Ce serait tout de même plus fun, non?
La trappe s'ouvre, les filles s'envolent dans la bulle comme des oiseaux en plein ciel.
"... et moi je suis douze ! "