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Commentaires de livres appréciés par BooksUniverses
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– Ah oui ? Merde.
– Je suis sûre qu’on peut…
– Je croyais que c’était cher. (Je m’autorise un petit rire devant son expression stupéfaite.) Ce n’est pas grand-chose, finalement.
– Pas du tout. Les yeux d’Ava brillent de malice.
– Tu te pointes sur mon lieu de travail et tu m’as acheté un téléphone parce que je ne t’ai pas envoyé de SMS pendant quelques jours. Je pense que tout ça prouve que je te manque.
– Comment tu fais pour ne pas pleurer ? je lui demande en essuyant mes larmes avec le dos de ma main pendant le générique de fin. Ce film est tellement, tellement triste.
– C’est de la fiction, répond-il, avant de faire une grimace. Arrête de pleurer.
– Je ne peux pas m’arrêter quand j’en ai envie. C’est une réaction biologique.
– Les réactions biologiques peuvent se maîtriser. Incapable de résister, je me rapproche de lui sur le canapé et j’écarte ses épaules du dossier pour pouvoir passer ma paume dans son dos. Ses muscles se contractent à mon contact.
– Qu’est-ce… que tu fais ? demande-t-il d’une voix crispée.
– Je cherche ton bouton de contrôle. Je continue de tapoter son dos, en tâchant – sans succès – de ne pas remarquer les contours sculptés de ses muscles. Je n’ai jamais vu Alex torse nu, pourtant j’imagine que c’est un sacré spectacle.
– Parce que tu dois être un robot, je termine. Taquinerie qui me vaut un regard de marbre. Qu’est-ce que je vous disais ? Un robot.
– Est-ce que tu dois changer tes piles ou tu es rechargeable ? j’insiste. Je dois t’appeler R2-D…
– Quelle maladie ? demande-t-il avec l’air de s’ennuyer ferme.
– La balai-dans-le-cul-ite. Je l’ai déjà traité de connard, alors une insulte de plus ou de moins… Peut-être est-ce le fruit de mon imagination, mais je crois le voir esquisser un sourire, avant qu’il ne réponde par un « Non » complètement plat.
– C’est une maladie chronique, ajoute-t-il. Mes mains se figent et j’en reste baba.
– Tu… Tu viens de faire une blague ?
– Beaucoup.
– Et tu… es capable de tenir combien de temps, au max ? Je pouffe, amusé par l’expression goguenarde qui accompagne cette question.
– Des heures.
– Seigneur, j’espère que nous ne coucherons jamais ensemble ! lâche-t-elle, effarée. Ma surprise est totale. En général, c’est plutôt quelque chose qui impressionne et qui provoque la convoitise. La spontanéité de Zoé est singulière. À la tête qu’elle fait, je conclus qu’elle regrette soudain ce trait de caractère.
– Ne le prends pas mal, Kaël, tente-t-elle de se rattraper, les joues cramoisies, mais des heures à faire l’amour… Non… Non, vraiment pas. Sa remarque me laisse coi. Puis je m’esclaffe à nouveau devant son air faussement blasé. Lorsque je me reprends, un sourire en coin s’imprime sur mes lèvres, et je dis : – Peut-être est-ce parce que tu n’as jamais rencontré un homme qui sait s’y prendre avec toi ? Cette fois, c’est elle qui en reste pantoise.
— Alors, fais-moi vivre…
— Et alors il m'a dit que ce n'était pas grave. Maverick m'a tenu la main et m'a appelée ma belle et darling et...
— Maverick ? Pas M. James ? Et ben dis donc. Je pense que tu devrais épouser ce type.
— N'écris pas encore ton discours de demoiselle d'honneur.
— Je suis ta demoiselle d'honneur ? demanda-t-elle, un sourire onctueux aux lèvres.
— A mon mariage pas vraiment réel ? Oui, rétorquai-je, sur un ton sarcastique.
— Euh… ouais… c’est une piscine que tu me montres, là. Il hausse plusieurs fois les sourcils, avec un sourire plus que fier, et me donne un coup de coude.
— Ouaaaaais, mec ! Ce serait pas trop stylé de mettre une piscine dans le salon ? Caleb et moi échangeons un regard qui dure quelques secondes avant d’exploser de rire à l’unisson. Je fourre un coussin sur la tête de Logan.
— Va te coucher, sérieusement ! T’as vraiment été fini à la pisse, c’est pas possible.
— Ben ouais… normal. Un grand romantique, ce Dubiz.
— Serais-tu impatiente ? Je ne peux pas te le reprocher.
— Et tu ne pourras pas m’en empêcher, claironnai-je. Les fentes s’arrondirent un tant soit peu, mais ce changement fit palpiter mon ventre.
— Tu as conscience que je pourrais te jeter par-dessus mon épaule et t’obliger à venir avec moi ?
— Tu as conscience que je me débattrais jusqu’à ce que tu regrettes d’être entré dans ma vie ?
— Super ! dit Têtard en se levant à son tour. C’était sympa de t’avoir parmi nous.
— Putain ! mais qu’est-ce qui te prend, Silas ? s’exclame Eli. Hors de question que tu la vires de chez toi !
— Je ne la vire pas, réplique-t-il avec un geste évasif dans ma direction. Elle s’en va d’elle-même. Je suis poli, c’est tout, en la remerciant d’être passée.
— Et tu crois qu’elle va aller où ?
— Euh… à sa voiture ?
— Je n’aime pas quand papa et maman se disputent, fait Levi, amusé, en triturant sa serviette en papier.
— Lequel des deux est maman ? demande Pacey en se penchant vers lui.
— Taters, bien sûr, répond Levi avec ce fameux sourire. Clairement, c’est lui qui prend le rôle passif.
— Allez vous faire foutre, je ne suis pas votre mère
— Quoi ?
— Tu vois ce que je vois ? fait Taters.
— Voir quoi ?
— Oh, oui ! Je croyais que j’étais le seul, répond Hornsby. Mais tu le vois aussi ?
— Ça, oui ! reprend Taters avec un sourire narquois. Il craque carrément pour cette fille.
— Quoi ? demandé-je, surpris. Vous êtes malades ?
— Du déni. Classique, dit Hornsby.
— Jamais vu une réaction aussi classique, ajoute Taters. — C’en est presque gênant, conclut Hornsby.
— Vraiment ? s’agace Hornsby. C’est ça qui t’inquiète ? Les pets ?
— Euh… Je ne sais pas vraiment, hasarde-t-il. On m’a simplement demandé de livrer ce colis à cette adresse. Notre colocataire repousse le paquet.
— Vous me prenez pour une idiote ? C’est clairement une bombe. Allez-vous-en, vous et votre boîte maléfique !
(...)
— Cet homme ne portait aucun signe distinctif ! s’écrie la parano de notre groupe en nous rejoignant d’un pas vif. Les livreurs ont toujours le logo de leur entreprise quelque part, et lui n’avait rien ! Ce colis représente une mort certaine.
— Honnêtement, Katherine, je ne peux pas te gérer, là, lui dit Max en levant la main pour l’arrêter. Je t’en prie, va manger un space cake, fais quelque chose, mais débrouille-toi pour faire baisser d’au moins soixante-dix pour cent ton niveau de démence.
— Pour que l’on puisse vivre. Aimer. Pour qu’on puisse tomber amoureux.
— Je t’emmerde.
— Bien sûr que non, je suis ta sœur préférée, rétorque April en souriant fièrement. Priam croise les bras sur sa poitrine et la fixe d’un air exaspéré.
— Je n’ai qu’une sœur, April.
— Rabat-joie.
— Tu as appelé ton hamster Spider Cochonne ? Il a l’air d’hésiter entre me juger ou éclater de rire. Sans doute un peu des deux !