Timo est brillant, déterminé, et ne recule jamais devant un défi.
Sur le plan professionnel ? Il doit s’imposer comme nouveau créateur au sein de la maison de luxe Baldi.
Sur le plan personnel ? Il est décidé à séduire Deva, la future PDG, aussi sensuelle qu’exigeante.
Alors… on parie ?
***
Deva dégage une aura de séduction hors de propos mais indéniable. Prolongeant la provocation, elle se penche légèrement vers moi.
Juste ce qu’il faut pour que je devine son décolleté, plus nettement encore que l’autre soir. Cette attitude pourrait être ambiguë, mais je sais ce qu’elle fait.
Elle me teste. Vu le contexte de notre rencontre, c’est de bonne guerre.
– Ça vous dérange qu’une femme soit aux commandes ? demande-t-elle d’une voix grave.
Je me tais un instant, parcours son corps d’un regard appréciateur. Sa cambrure met en valeur sa poitrine, soulevée par son souffle rapide. Son regard brille d’un éclat assassin.
– Non. À vrai dire, j’aime plutôt ça, rétorqué-je d’une voix suave.
Un frisson parcourt son échine. Elle s’amuse autant que moi.
– Surtout si elle est aussi douée qu’elle semble le promettre.
Et toc ! Voilà de quoi la remettre un peu en place. Deva cille un peu plus vite mais ne bronche pas. Joli contrôle.
– Et je vous parais trop novice ? fait-elle mine de s’inquiéter, en secouant assez la tête pour faire voler ses lourdes boucles.
– Je ne juge jamais au premier regard. On en reparlera lorsque j’aurai eu le temps de me faire mon opinion, non ?
Sans préavis, elle éclate de rire et reprend une posture professionnelle. Pour la première fois, son sourire paraît sincère.
– Vous n’étiez pas Mon choix. Mais dès l’instant où j’ai pris la décision de vous faire confiance, vous devenez MA décision. Il est donc de ma responsabilité de tout mettre en œuvre pour que notre collaboration se passe au mieux.
– En allant jusqu’à se tutoyer, proposé-je de nouveau, moitié sérieusement, moitié par provocation.
Deva sourit franchement, dévoilant ainsi deux fossettes.
– N’abusez pas de mes bonnes grâces, tout de même, s’amuse-t-elle. Nous en sommes pour le moment au stade où vous n’êtes plus obligé de vous incliner sur mon passage.
J'ai bien aimé cette romance qui se déroule sur un gros fond de suspense.
L'auteure ne nous laisse pas de répit. Il y a toujours des rebondissements et des secrets. On peut facilement deviner certains des éléments, mais pas tout.
La tension sexuelle est très fort entre les protagonistes. Le jeu du chat et de la souris est maitrisé à la perfection.
L'épilogue ne nous laisse pas en reste. C'était parfait, car il reste une petite partie de mystère et l'auteure nous donne le choix d'imaginer la suite.
Timo, jeune couturier, a un énorme talent de créateur, mais il cache un passé qui risquerait de lui nuire.
Il va être embauché pour créer une nouvelle marque prestigieuse de vêtement, mais il ne s'attend pas à être dirigé par une femme, et encore moins être attiré par elle, et inversement.
Une idée originale avec pour thème de fond le stylisme, et j'aime bien les rapports entre patron et employé surtout quand c'est une patronne, et l'attirance va être difficile à gérer et à retenir.
Deva quant à elle est une fonceuse et a durement travaillé pour en arriver là, soutenu par son père qui va lui passer la main pour ses affaires, elle n'a pas que des amis, et encore moins auprès de ses frères qui lui jalousent sa place au sein de l'entreprise.
Une romance sympathique, avec quelques petites scènes de tension sexuelle, mais aussi de romantisme et de suspense avec un maître chanteur qui menace Déva, on aime certains personnages, on en déteste d'autres, il y a beaucoup de longueur par moments, on a envie de connaître la suite plus rapidement mais ça se laisse lire très facilement et on passe un bon moment.
Les éditions Addictives adorent les histoires longues. Parfois, ça passe comme une lettre à la poste, parfois ça casse. Pour Boss Challenge, j’ai mis plusieurs jours à lire ce roman et pas une seule fois je n’ai senti que l’histoire me pesait.
Gwen Delmas a une très jolie plume, j’adore lire ses histoires, découvrir ses personnages et me laisser porter par le récit. Je n’ai jamais été déçue jusqu’à présent, je suis toujours autant charmée par ses mots.
En toute franchise, je n’avais pas particulièrement d’attente. J’avais juste envie de m’amuser avec Deva et Timo. Et ce fut le cas.
L’autrice inverse les rôles pour le coup. Deva est la patronne, elle est exigeante et maîtrise parfaitement ses émotions. Du moins, jusqu’à ce que Timo débarque.
La jeune femme a une pression énorme sur les épaules. Son père lui passe le flambeau mais c’est loin de faire plaisir à ses frères. Elle va devoir batailler dur pour prouver à tout le monde qu’elle a les épaules pour assumer cette responsabilité. Et il s’avère que Timo va être un superbe allié.
Si le styliste est sous le charme de sa patronne, sa situation personnelle ne lui autorise pas le moindre écart. Pourquoi ? Je vous laisse le découvrir.
J’ai passé un excellent moment avec ce joli duo. J’ai adoré leur dynamique, leurs joutes verbales, leur complicité. Le début du roman nous permet de nous amuser, on entre dans le récit tout doucement et on s’amuse de leurs taquineries. Et puis, Gwen Delmas laisse prendre à son histoire un chemin plus tortueux, plus difficile voir carrément angoissant.
La comédie devient plus sérieuse et pleine de suspens et de tension. La menace est prévisible mais tout ce qu’on désire c’est que Timo et Deva trouvent enfin la paix. Cette aventure ne sera pas de tout repos mais quel plaisir à lire. Je vous encourage vivement à le découvrir en espérant que Gwen vous envoûtera autant que moi.
D'autres aimeront mais ce n'est pas mon cas. J'ai zappé plus de 100 pages en lisant une ligne sur deux à la fin tellement j'ai trouvé long.. Je rejoins les autres avis. Le personne féminin est insupportable à force. Le personnage masculin a de la patience...
Timo est un jeune créateur italien en vogue. Il est marié avec Fiorella, une ex- mannequin. Il vient de quitter la maison de haute couture Biaggi appartenant à l’oncle de cette dernière. Ce soir, il doit se rendre à l’inauguration du magazine Style & People lancé par son épouse. En fait, il faut bien avouer qu’il aimerait être ailleurs plutôt qu’à cette petite fête. Sa relation avec elle se dégrade de plus en plus. Il n’arrive plus à faire semblant. Essayant de se faire le plus discret de possible, il rejoint immédiatement le bar où il sera accosté amicalement par une charmante créature.
Malgré ses avances, la jeune femme, aux cheveux d’ébène, aux yeux noirs profonds, envoutant, refuse ses avances. La colère monte en lui et l’attitude déplacée de Fiorella ne fait que l’accentuer. Puisque, encore une fois, la soirée ne se déroulera pas comme il l’aurait souhaité. En fait ! Rien ne se passe comme prévu, depuis bientôt cinq ans. Mais les choses vont changer.
Il décide d’accepter la proposition de son ami Sandro Baldi d’intégrer la prestigieuse maison de luxe du même nom. Il y créera sa propre ligne de prêt à porter. Un premier pas vers le changement, sa liberté.
Mais le jour de son rendez-vous avec le grand patron, Dante Baldi, Timo ira de surprise en surprise. Son interlocuteur n’est pas vraiment monsieur Baldi, mais sa fille Deva, cette déesse sans nom qu’il a rencontré, à cette fameuse inauguration. Il devra travailler sous les ordres puisque le poste proposait est loin de ce qu’on lui avait promis. Il ne sera pas automne et il n’aura pas le loisir de choisir son équipe, elle lui sera imposée. Mais la question primordiale est, va-t-il pouvoir travailler avec Deva alors qu’il ne rêve que de la mettre dans son lit ?
Car oui sa future patronne le fascine, elle n’est que tentation et en même temps il trouve son attitude arrogante, mais tellement séduisante. C’est une femme forte, maîtresse d’elle-même, qui joue de son pouvoir lors de l’entretien. Et il adore ça. C’est elle et nulle autre qui détient les clefs de son avenir professionnel. Mais pourquoi pas aussi celle de son désir.
De son côté, elle n’est pas insensible à son charme. Mais rappelez-vous il est marié. Elle doit voir avant tout en lui, un homme talentueux qui saura donner à sa nouvelle branche l’essor nécessaire pour que ce soit une belle réussite. Et puis, elle s’est toujours dit qu’elle n’aura jamais de relation avec quelqu’un avec qui elle travaille et jamais, elle ne s’attachera plus à quiconque. Mais va-t-elle réussir à travailler avec Timo alors qu’elle ne rêve que d’être dans ses bras, même si cela est impossible ?
Comment vont-ils faire pour que le team Baldissimo soit opérationnel. En mettant de côté leurs sentiments réciproques ? En s’accordant une confiance mutuelle ? Mais la plus importante des questions, vont-ils réussir à franchir toutes les épreuves qui se dresseront sur leur route ?
Allez savoir pourquoi, même moi je n'arrive pas à savoir pourquoi, mais je me suis ennuyée avec cette histoire. L'écriture est pourtant efficace, fluide. L'histoire est intéressante, et j'ai bien aimé le personnage de Timo, un peu moins celui de Déva. Mais j'ai malheureusement trouvé le temps long (lu en 6 jours, autant dire que pour moi qui suis plus habituée à lire des livres en 1 ou 2 jours, c'est beaucoup). Alors peut être que tout simplement ce livre n'est pas pour moi, mais je ne doute pas qu'il trouve son public.
Je me suis faite avoir par de belles critiques mais comme le dit l'expression "à chacun ses goûts". Je l'ai tout de même lu en entier mais franchement je me suis ennuyée, j'ai tellement levé les yeux au ciel que ça m'a fait mal. Timo le sentimental est maltraité tout du long par une Deva bipolaire qui ne sait pas ce qu'elle veut. Aucune cohérence, des situations qui se répètent et des personnages qui manquent cruellement de profondeur. Dommage.
Résumé
Il gagnera à tout prix. Elle aussi.
Timo est brillant, déterminé, et ne recule jamais devant un défi.
Sur le plan professionnel ? Il doit s’imposer comme nouveau créateur au sein de la maison de luxe Baldi.
Sur le plan personnel ? Il est décidé à séduire Deva, la future PDG, aussi sensuelle qu’exigeante.
Alors… on parie ?
***
Deva dégage une aura de séduction hors de propos mais indéniable. Prolongeant la provocation, elle se penche légèrement vers moi.
Juste ce qu’il faut pour que je devine son décolleté, plus nettement encore que l’autre soir. Cette attitude pourrait être ambiguë, mais je sais ce qu’elle fait.
Elle me teste. Vu le contexte de notre rencontre, c’est de bonne guerre.
– Ça vous dérange qu’une femme soit aux commandes ? demande-t-elle d’une voix grave.
Je me tais un instant, parcours son corps d’un regard appréciateur. Sa cambrure met en valeur sa poitrine, soulevée par son souffle rapide. Son regard brille d’un éclat assassin.
– Non. À vrai dire, j’aime plutôt ça, rétorqué-je d’une voix suave.
Un frisson parcourt son échine. Elle s’amuse autant que moi.
– Surtout si elle est aussi douée qu’elle semble le promettre.
Et toc ! Voilà de quoi la remettre un peu en place. Deva cille un peu plus vite mais ne bronche pas. Joli contrôle.
– Et je vous parais trop novice ? fait-elle mine de s’inquiéter, en secouant assez la tête pour faire voler ses lourdes boucles.
– Je ne juge jamais au premier regard. On en reparlera lorsque j’aurai eu le temps de me faire mon opinion, non ?
Sans préavis, elle éclate de rire et reprend une posture professionnelle. Pour la première fois, son sourire paraît sincère.
– Je sens qu’on va s’amuser.
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