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La cérémonie est brève, simple et directe. Elle se termine avant que je puisse bien comprendre ce que je viens de faire. Puis l’officier d’état civil nous déclare mari et femme.

Monsieur et Madame O’Callahan.

Elle dit à Conor qu’il peut m’embrasser et un rire nerveux monte de ma gorge avant de se figer sans même s’échapper. Il me dévisage comme s’il n’avait pas pensé à ce détail. J’essaie de trouver quelque chose à dire, mais Conor m’étonne en s’avançant pour poser la main sur ma nuque.

— Un petit, murmure-t-il.

Puis il penche la tête vers moi et ses lèvres chaudes effleurent ma bouche qui, soudain, me semble sèche comme le désert.

Je suis trop ébahie pour réfléchir. Je ne comprends pas ce qui se passe quand Conor lâche un gémissement infime, mais je lui rends son baiser. Mes lèvres s’entrouvrent et sa langue envahit ma bouche tandis que sa poigne se resserre. J’ai la tête qui tourne, je me sens déséquilibrée, presque ivre, me laissant aller contre son corps. Il est mauvais pour moi, mais rien ne m’a jamais paru aussi bon.

Il a un goût de whisky, de menthe et de danger. Un grand danger. Je devrais sans doute m’en souvenir. Mais je suis incapable de penser et mes mains se referment autour de sa veste, s’agrippant à lui alors que notre simple baiser se change en spectacle presque classé X, sous les yeux de l’officier d’état civil.

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— Ne va pas croire que c’est fini parce que tu lui as passé la bague au doigt. Elle est protégée tant qu’elle en vaut la peine. À toi de faire en sorte qu’elle file doux, maintenant et pour toujours. Je compte sur toi pour lui donner envie de rester. Offre-lui une vie pour laquelle elle serait prête à mourir, un mari dont elle soit fière. Et surtout, fonde une famille avec elle.

L’image d’Ivy le ventre rond, enceinte de mon enfant, me vient à l’esprit et à cette pensée, ma verge se tend soudainement.

Crow ricane comme s’il savait exactement à quoi je pense, puis il désigne la porte.

— Maintenant, hors de mon bureau. J’ai des choses à faire.

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« Je me redresse et m’étire le cou en essayant d’atténuer la tension qui s’y est accumulée depuis que j’ai commencé ma sieste sur le canapé de Crow.

— Il n’y a aucun problème.

Il pousse un juron dans sa barbe et Ronan reprend :

— Il croit que sa femme le déteste. C’est pour ça qu’il est à côté de ses pompes.

— Je n’ai jamais dit ça, rétorqué-je furieusement.

— Si, tu l’as dit, insiste le Faucheur. Quand tu te plaignais hier soir après avoir tombé tout le whisky.

Crow ricane.

— C’est tout ? C’est le foutu problème ? Tu es à côté de tes pompes parce qu’Ivy te déteste ?

— Ce n’est pas drôle, protesté-je. »

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« La porte s’ouvre et un autre type fait son apparition. Un bol de ragoût à la main, il continue de manger tout en nous regardant. Le Faucheur le salue :

— Rory.

— Fitz.

Rory termine son bol et le pose avant de prendre appui contre le plan de travail à côté du Faucheur.

— C’est quoi, le problème ?

— Ils étaient tous les deux à l’entrepôt hier soir, explique le Faucheur. Celui sur la table a tué son petit frère.

— Regarde-le faire, commente Rory en me dévisageant. Il a le truc. Comment tu t’appelles ?

— Conor.

Je le salue d’un hochement de tête et je poursuis mon travail. Il me reste encore quatre orteils, et à présent, Albie hurle comme une furie, au risque de s’étouffer avec sa propre langue.

— Conor, fait Rory d’un ton songeur. Tu t’es peut-être trouvé un nouvel apprenti, Fitz.

La réponse du Faucheur est catégorique et directe :

— Il va vomir quand il aura fini.

— On a tous vomi la première fois. »

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« Quand je l’ai vue craquer et aujourd’hui, j’ai pris conscience qu’Ivy avait besoin de moi. Elle a besoin que quelqu’un soit fort à sa place quand elle ne peut plus l’être, que quelqu’un se charge de ses fardeaux et chasse ses inquiétudes. Pour la première fois de ma vie, j’ai envie d’endosser ce rôle pour quelqu’un. »

Connor

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Je me demande ce que je pensais, à jouer au papa et à la maman avec elle comme si nous étions une famille, à l’embrasser, à la baiser et à lui chuchoter des conneries à l’oreille toute la nuit. Si ce n’était pas encore assez clair, c’est limpide à présent. Ivy me méprise pour ce que j’ai fait et elle me méprisera toujours.

Je ne suis pas un héros.

Et je crois qu’il est grand temps de me le rappeler.

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Je veux tout chez cette femme. Son corps dans toute sa complexité. Chaque tache de rousseur, chaque cicatrice. Il y a une urgence en moi, celle d’apprendre par cœur chacune de ses blessures et de planter mon drapeau sur sa vulnérabilité.

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— Ils ne s’en prendront plus jamais à toi, Brindille. Je m’en assurerai, même si c’est la dernière chose que je fais.

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J’ai envie de rendre ma femme heureuse et de lui donner une vie qu’elle mérite. Non parce que c’est mon devoir, mais parce que chaque fois que je la regarde, je n’ai pas envie d’arrêter.

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— Et toi, maman ?

J’ai la gorge si sèche que j’ai du mal à prononcer les mots. Soudain, je suis frappée de constater à quel point c’est facile. La vie pourrait vraiment ressembler à ça, nous pourrions être une famille. Conor pourrait faire partie de nos vies indéfiniment. Cependant, je n’ai toujours pas oublié son rejet de ce matin. Il avait raison, nous avons fait une folie. Tout ce qu’il a dit était vrai, et pourtant ça me fait mal. Nous ne devrions pas rendre les choses plus compliquées qu’elles ne le sont déjà et j’ignore pourquoi il se montre aussi gentil maintenant.

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