Commentaires de livres faits par boubiouch
Extraits de livres par boubiouch
Commentaires de livres appréciés par boubiouch
Extraits de livres appréciés par boubiouch
"Fitter? I’m not actually stronger than before my accident; I’m still rather weak.”
“‘Fitter’ doesn’t only mean physically.”
“Ah.” Cerúlia twirled the parasol handle in her hands. “I suppose I did grow stronger in other ways.” After a moment she met Healer’s clear gaze. “I learned that one must turn away from oneself to see the pain of others. »
“What else? Nargis said, ‘’Tis time to prepare for the return of the queen.’ »
Love her?
Yes.
’Tis not just jealousy. Not just loneliness. Not just desire. She’s nothing like I thought I wanted, but she’s bewitched me. »
"You know what is true?" I panted, sliding my hand up to brush strands of his hair back from his vibrant eyes. "Who said what?"
"I've fallen for you, Calli. I'm in love with you."
« ... Ce livre ne propose ni une dogmatique, ni une morale en forme. Il affirme seulement, une fois de plus, qu'une morale est possible, et qu'elle coûte cher. Mais il me semble que ce pas, même mal assuré, suffit à nous faire sortir des négations obstinées et du conformisme.
... La création, toujours possible, devient alors plus que jamais nécessaire. Les contradictions de l'histoire et de l'art ne se résolvent pas dans une synthèse purement logique, mais dans une création vivante. Quand le travail de l'ouvrier comme celui de l'artiste aura conquis une chance de fécondité, alors seulement le nihilisme aura vécu, la renaissance prendra un sens.
... S'il est bon de défendre les valeurs créatrices, qu'elles s'incarnent dans le travail ou dans l'art, chacun de nous, à la place qui lui revient, doit s'efforcer encore de préciser leur contenu. On trouvera ici, avec la détermination de les défendre, la volonté au moins de les définir. C'est pourquoi, au terme de ce livre, j'ai cru pouvoir rappeler la place de l'art, au niveau de la réalité la plus humble, et lui donner, contre ses ennemis, des justifications qui ne fussent pas des privilèges.»
VENTROUX, s'incline, puis. - Merci.
CLARISSE, sans s'interrompre - ... je ne te connaissais pas; et, crac, du jour au lendemain, parce qu'il y avait un gros monsieur en ceinture tricolore devant qui on avait dit "oui", c'était admis! tu me voyais toute nue. Eh! ben, ça, c'est indécent.
VENTROUX. - Ah ! tu trouves !
CLARISSE. - Tandis que mon fils, quoi ? C'est ma chair ! C'est mon sang ! Eh ben !... que la chair de ma chair voie ma chair, il n'y a rien d'inconvenant ! (Se levant.) A part les préjugés !
HOCHEPAIX, qui s’est levé, et suit des yeux ce qu’il écrit - C’est ça ! C’est ça ! (Brusquement et vivement.) Ah ! non ! non !… paix : (Epelant.) p-a-i-x !
VENTROUX, confus — Oh ! je vous demande pardon ! (Corrigeant.) p-a-i-x ! p-a-i-x ! Croyez bien que c’est sans intention !
HOCHEPAIX, avec bonhomie - Il n’y a pas de mal ! Je suis habitué ! C’est la première orthographe qui vient tout de suite à l’idée.
VENTROUX, facétieux - Comme la plus naturelle !
VENTROUX. – C’est encore plus indécent ! On te voit à travers comme dans du papier calque.
Ministre de la Marine ! tu ne sais même pas nager !
Ventroux :
Qu'ça prouve, ça ? Est-ce qu'on a besoin de savoir nager pour administrer les affaires de l'Etat ?
Clarisse :
Pauvres affaires !
VENTROUX, se levant d’un trait, et à pleine voix - Je ne sais pas si la Chambre peut ou non se passer de moi ; ce que je sais, c’est que, quand on a assumé une fonction, on la remplit ! Ah ! ben ! ce serait du joli, si, sous prétexte qu’individuellement la Chambre n’a pas positivement besoin de chacun de nous, chaque député se mettait à fiche le camp ! Il n’y aurait plus qu’à fermer la Chambre !
CLARISSE — Eh ben ! La belle affaire ! Ça n’en irait pas plus mal ! C’est toujours quand la Chambre est en vacances que le pays est le plus tranquille ; alors !…
VENTROUX — Mais, ma chère amie, nous ne sommes pas à la Chambre pour que le pays soit tranquille ! C’est pas pour ça que nous sommes élus !
ARLEQUIN - Oh! oh! que signifie donc cette impertinente pâmoison-là?
TRIVELIN - Il y a deux ans, seigneur Arlequin, il y a deux ans que je soupire en secret pour elle.
ARLEQUIN, tirant sa batte - Cela est fâcheux, mon mignon; mais en attendant qu'elle en soit informée, je vais toujours vous en faire quelques remerciements pour elle.
TRIVELIN - Des remerciements à coups de bâton! je ne suis pas friand de ces compliments-là. Eh! que vous importe que je l'aime? Vous n'avez que de l'amitié pour elle, et l'amitié ne rend point jaloux.
ARLEQUIN - Vous vous trompez, mon amitié fait tout comme l'amour, en voilà des preuves.
Il le bat.
TRIVELIN s'enfuit en disant - Oh! diable soit de l'amitié!
Il se retourne et voit Trivelin qui revient.
Mon ami, est-ce que je ne me suis pas bien expliqué?
TRIVELIN, de loin - Ecoutez, vous m'avez battu : mais je vous le pardonne, je vous crois un garçon raisonnable.
ARLEQUIN - Vous le voyez bien.
TRIVELIN, de loin - Quand je vous dis que nous ne méritons pas d'avoir des gens à notre suite, ce n'est pas que nous manquons d'honneur; c'est qu'il n'y a que les personnes considérables, les seigneurs, les gens riches, qu'on honore de cette manière-là : s'il suffisait d'être honnête homme, moi qui vous parle, j'aurais après moi une armée de valets.
ARLEQUIN, remettant sa batte - Oh! à présent je vous comprends; que diantre! que ne dites-vous les choses comme il faut? Je n'aurais pas les bras démis, et vos épaules s'en porteraient mieux.
TRIVELIN - Vous m'avez fait mal.
ARLEQUIN - Je le crois bien, c'était mon intention; par bonheur ce n'est qu'un malentendu, et vous devez être bien aise d'avoir reçu innocemment les coups de bâton que je vous ai donnés...
ARLEQUIN - Eh! pour le savoir.
LISETTE, d'un air naturel - Je serais bien sotte de vous dire la vérité là-dessus, et une fille doit se taire.
ARLEQUIN, à part les premiers mots - Comme elle y va! Tenez, dans le fond, c'est dommage que vous soyez une si grande coquette.
LISETTE - Moi!
ARLEQUIN - Vous-même.
LISETTE - Savez-vous bien qu'on n'a jamais dit pareille chose à une femme, et que vous m'insultez?
ARLEQUIN, d'un air naïf - Point du tout : il n'y a point de mal à voir ce que les gens nous montrent; ce n'est point moi qui ai tort de vous trouver coquette, c'est vous qui avez tort de l'être, Mademoiselle.
LISETTE, d'un air un peu vif - Mais par où voyez-vous donc que je le suis?
ARLEQUIN - Parce qu'il y a une heure que vous me dites des douceurs, et que vous prenez le tour pour me dire que vous m'aimez. Ecoutez, si vous m'aimez tout de bon, retirez-vous vite, afin que cela s'en aille; car je suis pris, et naturellement je ne veux pas qu'une fille me fasse l'amour la première, c'est moi qui veux commencer à le faire à la fille, cela est bien meilleur. Et si vous ne m'aimez pas, eh fi! Mademoiselle, fi! fi!
LISETTE - Allez, allez, vous n'êtes qu'un visionnaire.
SILVIA - Vous m'ennuyez.
TRIVELIN - Ne faut-il pas être raisonnable?
SILVIA, impatiente - Non, il ne faut pas l'être, et je ne le serai point.
TRIVELIN - Cependant...
SILVIA, avec colère - Cependant, je ne veux point avoir de raison : et quand vous recommenceriez cinquante fois votre cependant, je n'en veux point avoir : que ferez-vous là?
TRIVELIN - Vous avez soupé hier si légèrement, que vous serez malade, si vous ne prenez rien ce matin.
SILVIA - Et moi, je hais la santé, et je suis bien aise d'être malade; ainsi, vous n'avez qu'à renvoyer tout ce qu'on m'apporte, car je ne veux aujourd'hui ni déjeuner, ni dîner, ni souper; demain la même chose. Je ne veux qu'être fâchée, vous haïr tous tant que vous êtes, jusqu'à tant que j'aie vu Arlequin, dont on m'a séparée : voilà mes petites résolutions, et si vous voulez que je devienne folle, vous n'avez qu'à me prêcher d'être plus raisonnable, cela sera bientôt fait.
ARLEQUIN - Ah! morbleu, qu'on a apporté de friandes drogues! Que le cuisinier d'ici fait de bonnes fricassées! Il n'y a pas moyen de tenir contre sa cuisine; j'ai tant bu à la santé de Silvia et de vous, que si vous êtes malade, ce ne sera pas ma faute.
FLAMINIA - Quoi! vous vous êtes encore ressouvenu de moi?
ARLEQUIN - Quand j'ai donné mon amitié à quelqu'un, jamais je ne l'oublie, surtout à table. Mais à propos de Silvia, est-elle encore avec sa mère?
C'est qu'on m'a dit que vous aviez coutume d'être flatté ; moi, j'ai coutume de dire vrai, et une bonne coutume comme celle-là ne s'accorde pas avec une mauvaise ; jamais votre amitié ne sera assez forte pour endurer la mienne.