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Fermant les yeux, elle huma le parfum délicat de la fleur.
— Bonjour, Lia.
Elle tressaillit. Ses paupières se rouvrirent et son cœur s'affola dans sa poitrine.
Lui!
Ses yeux noirs étaient aussi étincelants que dans son souvenir...
Fascinée, elle le regarda pousser la grille de fer forgé et pénétrer dans le jardin. Vêtu d'un jean noir et d'une chemise assortie, il était encore plus séduisant qu'en smoking. Son corps musclé et sa démarche évoquaient irrésistiblement la grâce et la puissance d'un grand fauve...
Le cœur battant à tout rompre, elle fut parcourue de longs frissons.
Ils étaient seuls.
Cette fois, il n'y avait aucune possibilité de fuite.
S'efforçant de réprimer son trouble, elle croisa les bras.
— Comment m'avez-vous trouvée?
Un sourire narquois aux lèvres, il s'immobilisa juste devant elle.
— Ce n'était pas très difficile.
— Je ne vous ai pas invité à entrer, il me semble.
— Non?
Tendant la main, il enroula une mèche de ses cheveux autour de son doigt, tout en promenant sur elle un regard appréciateur.
— Vous voulez que je m'en aille?
Le souffle court, elle resta silencieuse.
Mon Dieu, comme elle avait envie de sentir ses bras se refermer sur elle ! Comme elle avait envie de se sentir de nouveau vivante ! Elle s'humecta les lèvres.
— Oui, allez-vous-en.
Il l'attira contre lui et s'empara de sa bouche.
Aussitôt, elle fut envahie par une chaleur intense. Oui! Comme c'était bon ! Si bon !
Avec un gémissement étouffé, il la serra contre lui et approfondit son baiser, mêlant sa langue à la sienne avec une fougue dévastatrice.
A son tour, Lia laissa échapper un gémissement. Pendant tout le voyage, elle s'était répété que sa réaction passionnée, dans les bras de cet homme, n'était qu'un instant de folie, une aberration qui ne se reproduirait jamais.
Elle se trompait. Le plaisir que lui procurait ce nouveau baiser était encore plus intense... Et le désir qui montait en elle, de plus en plus irrésistible. Son chagrin, sa solitude, son sentiment de vide, tout avait disparu. Il n'existait plus rien d'autre que cette bouche gourmande mêlée à la sienne. Plus rien d'autre que ces mains qui se promenaient sur son corps...
Soudain, des scrupules l'assaillirent. Non, il ne fallait pas ! Pas ici... Pas dans le jardin de Giovanni ! Mais comment résister à cet incendie qui la ravageait?
C'était plus fort qu'elle. Désirer cet homme était indigne. Elle en était parfaitement consciente, mais elle ne pouvait s'en empêcher.
Elle répondait à son baiser avec une ardeur croissante.
Il finit par s'arracher à ses lèvres pour lui enlever sa robe. Puis il promena sur elle un regard ébloui avant de dégrafer son soutien-gorge.
Se penchant sur ses seins, il referma les lèvres sur un bourgeon hérissé. Le souffle coupé, Lia crut défaillir de plaisir. Tour à tour, il aspira les deux pointes durcies, les mordillant et les léchant du bout de la langue tout en couvrant de caresses ses seins frémissants. Vacillante, elle s'agrippait à ses épaules en laissant échapper des gémissements extatiques.
— Lia, murmura-t-il d'une voix rauque. Ah, Lia... Tu me rends fou...
Il la renversa dans l'herbe, lui enleva sa culotte et baissa son pantalon. A la vue de sa virilité triomphante, elle fut parcourue d'un long frisson de crainte et de désir mêlés.
Prenant place entre ses cuisses, il s'empara de sa bouche dans un baiser avide tout en entrant en elle d'un coup de reins puissant.
En même temps qu'elle criait de douleur, il se figea, effaré.
— Tu es vierge ?
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