Ajouter un extrait
Liste des extraits
Tout avait vraiment l’air parfait.
Sauf que Jérémy a été en réunion TOUS les jours où Delphine était là ! Il n’y allait pas toute la journée, mais par ci, par là. Paraît-il qu’il était obligé. Ben voyons ! Et le pire dans tout ça, c’est qu’il n’avait même pas prévenu Delphine. Sachant qu’il allait être pas mal occupé, il aurait pu l’avertir afin de lui éviter de faire le trajet puisque de toute manière, ils ne pouvaient pas profiter l’un de l’autre comme ils l’auraient dû. De fait, Jérémy était fatigué le soir… et les petits moments à deux se faisaient de plus en plus rares. Quand il rentrait tard de ses fameuses réunions, Delphine était déjà partie se coucher. À ce stade-là, elle tentait de tenir le coup… Quand elle m’appelait, je faisais tout pour qu’elle revienne, qu’elle reprenne la route… Mais elle espérait encore retrouver le Jérémy qu’elle avait connu avant.
J’étais très en colère car mon meilleur ami accumulait les bourdes et les indélicatesses. J’avais essayé de le joindre pour le lui dire, mais il m’évitait comme la peste. Un soir, Delphine m’avait appelée, en pleurs : elle n’avait aucune nouvelle. Elle l’avait attendu, sans souper…, ne sachant pas s’il avait déjà mangé ou pas. Et Jérémy était arrivé, comme si de rien n’était, et en ayant déjà dîné de son côté, bien entendu. Mon meilleur ami s’était transformé en pire goujat que la Terre n’avait jamais porté. Je fulminais.
Delphine a fini par m’appeler tous les jours, lorsqu’il n’était pas là. Elle pleurait au téléphone et je ne voyais pas comment la consoler. Je me sentais tellement coupable et j’avais l’impression que c’était de ma faute si elle était aussi malheureuse. Les jours passaient, mais elle n’arrivait pas à prendre la décision de partir. Je me demandais bien pourquoi.
Et c’était bien dommage d’en arriver là, car Delphine m’avait répété « mot pour mot » que mon meilleur ami était un sacré coup. Comme quoi, même les bons coups peuvent être des boulets ! Y’a même plus de règles.
Afficher en entier