Extraits

Voulant prendre soin de moi, elle décide que nous resterons chez elle, mais je refuse de m'apitoyer sur mon sort, je veux oublier, ne plus souffrir, ne plus rien éprouver.

Je sèche mes pleurs et lui emprunte du maquillage pour dissimuler mon chagrin. Ensuite nous rejoignons les garçons qui se moquent du temps que met une fille pour se préparer.

En discothèque, je n'ai aucune retenue quant à ma consommation. Je n'ai pas d'argent, mais le frère de Jérémy, qui est barman, accepte d'ouvrir une note à mon nom. Tant mieux parce que sans alcool il me serait impossible de tirer un trait sur ce qui me fait le plus mal. Je danse avec ma meilleure amie ou avec mes amis, puis j'accoste des hommes que je ne connais pas comme je sais si bien le faire. Avant d'être fidèle à un garçon indigne, je consommais et jetais après usage. J'ai une sale réputation ici, mais je m'en moque complètement. Je me déhanche outrageusement contre un grand brun qui, intéressé, passe ses bras sur mon ventre. Un autre, blond lui, nous rejoint et se place face à moi. Me voilà prise en sandwich durant plusieurs danses et j'aime ça. Ces deux hommes me font tout oublier et je frémis quand le brun m'embrasse dans le cou. J'ai l'impression d'être loin, d'assister à ce qui se passe sans en être l'actrice principale. Le blond capture mes lèvres, je le laisse faire, toujours lorsqu'il force la barrière de mes dents pour caresser ma langue de la sienne alors que son compagnon effleure mes seins par-dessus mon top. Je sens sa langue sur ma nuque tandis qu'il pétrit ma poitrine. Je suis excitée. Le brun derrière moi se frotte de façon suggestive contre mon corps, j'ai envie de plus et je l'y encourage en posant mes mains sur ses fesses.

J'adore, ma puce, susurre-t-il à mon oreille. J'aime le sexe avec lui et si je m'en sers comme une arme dans mon combat pour le garder, je ne veux pas qu'il me choisisse parce que je lui offre complètement mon corps. Je veux qu'il le fasse par amour. Il se retire pour me faire pivoter face à lui, plaquant ma poitrine contre son torse transpirant. Il s'enfouit dans mon intimité en capturant à nouveau mes lèvres pour un baiser passionné. Je perds le contrôle quand il me fait grimper au septième ciel, je pousse des gémissements de plus en plus fort, approchant dangereusement du point de rupture. Le sentant, il se retire et m'oblige à m'allonger. Sa bouche parcourt mon corps de baisers, traçant un sillon invisible et brûlant sur ma peau qu'il marque au fer rouge. Lorsque je le sens à nouveau entre mes jambes, je défaillis, me mords les lèvres pour ne pas crier.

Je veux t'entendre, Cassie. J'obéis et desserre les lèvres pour exprimer mon plaisir. Brad augmente la cadence, me faisant crier encore plus fort, mêlant nos gémissements de plaisir. Je suis toute pantelante dans ses bras quand j'atteins l'orgasme, j'ai chaud et ma respiration est saccadée. Brad se libère en moi, ne voulant jamais de latex entre nous, et se laisse tomber sur ma peau brûlante. Il respire irrégulièrement et je sens son palpitant tambouriner contre ma poitrine. Il prend mon visage en coupe et m'embrasse tendrement avant de se retirer. Il caresse ma poitrine et y dépose une pluie de baisers sur le galbe de mon sein. Il prend mon mamelon dans sa bouche et l'aspire délicatement tout en jouant avec mon bouton rosé.

T'en as pas eu assez, haleté-je entre deux gémissements.

Si, mais je veux t'en donner encore. Il titille mon téton, puis l'autre alors que son pouce caresse ma partie sensible.

Brad, soufflé-je.

Oui, ma puce, je veux t'entendre, laisse-toi aller. Il dépose un baiser sur mes lèvres et me regarde atteindre l'extase. Je vais mourir tant la jouissance me consume. Je prononce son nom à plusieurs reprises avant d'atteindre l'orgasme, me cambrant sous l'afflux de plaisir me dévastant.

Viens dans mes bras, réclame-t-il ensuite. Je me colle contre lui et respire son parfum, profitant seulement de l'instant.

Les parents reviennent à quelle heure ?

Pas avant minuit, je pense. Il est vingt-et-une heures sur mon réveil. J'ai encore le temps de profiter de mon homme.

Ça te dit un bain ?

Un bain ? m'étonné-je.

On transpire et j'ai envie de te caresser. J'esquisse un sourire en plongeant mon regard dans le sien.

Je te l'ai jamais dit, Cassie, mais t'es belle, me complimente-t-il en caressant ma joue. J'ai pensé à toi le jour de ton anniversaire, j'ai même acheté un cadeau pour toi. Je le regarde avec étonnement.

Je te le donnerai bientôt.

C'est quoi ? demandé-je, la gorge nouée par l'émotion.

Tu verras. Viens avec moi, chérie. Il prend ma main et me conduit à la salle de bain où il remplit la baignoire. J'admire son corps complètement nu, ressentant une douce chaleur dans mon bas-ventre en arrêtant mes yeux sur son sexe.

Assieds-toi là, réclame-t-il en me désignant le rebord de la baignoire contre le mur. Je parviens à m'y installer, posant les jambes sur le fond de la baignoire. Mon amant me rejoint, s’agenouillant tout en m'écartant les jambes.

Y'a un truc que j'ai toujours voulu faire avec toi, m'explique-t-il avant de jouer avec sa langue dans mon intimité. Je gémis en posant ma main sur sa tête.

Me faire l'amour dans une baignoire ? tenté-je.

Exact. Je me laisse aller à sa langue experte jusqu'à ce qu'il me fasse glisser le long de la baignoire pour que je m'empale sur son érection. Je passe mes bras autour de son cou pour l'embrasser alors qu'il me pénètre. Ma bouche quitte ses lèvres pour parsemer son cou de baisers, je l'entends gémir et prends davantage de plaisir. Il se retire pour se glisser dans l'endroit défendu, me faisant rejeter la tête en arrière et pousser un long cri de jouissance. Il me fait m'appuyer contre la baignoire pour avoir plus de place pour enfouir ses doigts dans mon intimité. Je ne sais pas si je vais pouvoir en supporter plus ce soir, je suis complètement flageolante contre lui, à la merci de ses doigts experts et de son sexe engorgé.