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— Le p’tit-déj est prêt, l’avertit doucement Lukas.
Sans bouger, Tiago marmonna d’une voix étouffée :
— Il pleut.
— Pas assez pour mouiller, assura son amant avec beaucoup de gentillesse.
— Tu dis ça pour me consoler.
Le léger rire de Lukas le conforta dans l’idée qu’il essayait effectivement de dédramatiser la situation.
Connors la fixa, sidéré, et appuya les doigts sur ses tempes.
— Excuse-moi, je crois que je viens d’avoir une légère attaque cérébrale. Qu’as-tu dit ?
— Ce n’est pas drôle, riposta-t-elle en se penchant vers lui pour saisir les revers de sa veste. J’ai oublié d’acheter un truc pour le machin, et je ne sais même pas par où commencer. Et maintenant, je dois me farcir les boutiques. À moins que... Nous avons des objets plein la maison. Si j’en emballais un...
— Non.
— Zut !
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— Tu n’as rien d’autre ? s’enquit-il.
— Non. Comment as-tu...
— Je m’occupe d’elle, annonça-t-il au secouriste. Le cas échéant, je veillerai à ce qu’elle se rende à l’hôpital.
— Ah, oui ? Comment ?
— C’est ma femme.
— Vraiment ? Bonne chance, camarade !
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Il posa sur elle un regard où l’amusement le disputait à la frustration.
— Tu es intelligente, rectifia-t-il. Habile. Mais pas toujours aussi prudente que tu devrais l’être. J’ai épousé un flic, j’assume.
— Je t’avais pourtant découragé.
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— Qu’est-ce que vous fabriquez ici ? demanda-t-il.
— J’ai un rendez-vous. Je voulais que ce soit en privé.
— Vous voulez une chambre ?
— Pas ce genre de privé.
— Tant mieux. J’aime bien votre mec.
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— Docteur Morris, vous allez prendre un peu de soupe.
— Je...
— Cela vous fera le plus grand bien.
— Pourriez-vous préparer la suite du deuxième étage demanda Connors en venant se percher sur l’accoudoir du siège d’Eve. Le Dr Morris dormira ici cette nuit.
Morris ouvrit la bouche, la referma, et inspira profondément.
— Merci.
— Je m’en occupe tout de suite, dit Summerset.
Comme il s’éclipsait, Eve se leva et lui courut après.
Elle le rattrapa près de la porte.
— Vous n’avez pas mis un somnifère dans son potage, j’espère ? chuchota-t-elle.
— Certainement pas.
— D’accord, d’accord, inutile de vous vexer.
— Je ne me vexe jamais.
— Bon. Comme vous voudrez.
Elle avait mieux à faire que de se quereller avec Summerset.
— Lieutenant, fit-il tandis qu’elle se détournait, je ne vous le redirai sans doute pas avant
longtemps, si tant est que cela arrive jamais. Mais sachez qu’à cet instant précis, je suis fier de vous.
Elle faillit s’étrangler.
— Bizarre, marmonna-t-elle en le regardant s’éloigner. Très, très bizarre.
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— Oui, rétorqua Eve sans la moindre hésitation. Je ne peux pas croire qu’on subisse toutes ces conneries pour rien. Si c’est le cas, je vais être folle de rage.
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— Si tu avais prêté attention à ce que je te disais, tu ne serais pas dans un tel état. J’emmène une navette pleine d’hommes à Las Vegas en fin d’après-midi. J’ai tout arrangé. Je ramènerai ladite navette pleine d’hommes – espérons le – demain après-midi.
— Laisse-moi t’accompagner.
— Montre-moi ton pénis.
— Doux Jésus ! Tu ne peux pas me prêter le tien ?
— Un autre jour.
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Harper le souleva du berceau et l'embrassa sur la joue. Il était si adorable et adorable que son cœur se serra.
Avec l’aide de Mavis, Bella tira sur le long ruban. La boîte s’ouvrit comme une fleur pour révéler son contenu.
D’après Peabody, la petite rêvait d’une maison de poupées, ce que Mavis avait confirmé. Et puisque Connors était chargé du cadeau…
Comme la demeure qu’il s’était bâtie pour lui-même, cela ressemblait plus à un château qu’à une maison. Et, dans ce cas précis, une maison cent pour cent girly. Rose, blanche et toute mignonne, avec ses tourelles et ses ponts-levis, ses fenêtres cintrées et ses balcons rococo.
Eve ne comprenait pas. Elle ne voyait pas l’intérêt d’offrir aux poupées un endroit où se rassembler pour comploter contre les humains. Devant la réaction de Bella, toutefois, elle ne put réprimer un pincement au cœur.
La petite fille hoqueta, porta ses doigts à ses lèvres, les yeux comme des soucoupes sous l’effet de la surprise. Mavis lui murmura quelque chose et les yeux de la petite scintillèrent alors qu’elle levait la tête vers Connors, puis vers Eve.
À cet instant, une autre petite fille poussa un cri et se précipita vers le cadeau.
Le regard brillant de Bella se fit soudain dur et féroce ; elle montra les dents. Eve s’attendit presque à voir une longue langue bifide darder entre ses lèvres. Une vision apparemment partagée par l’autre gamine qui s’arrêta net et recula.
Seb ran his fingers through his hair as he paced before he came to some sort of conclusion. “Fine.” He faced Hudson. “Then you better get used to having me around, because I’m not letting you out of my sight with those assholes out there.”
“Seb, I’m perfectly capable of looking after myself. I may be the medical examiner, but I’m also a THIRDS agent, and—”
“This isn’t up for discussion!” Seb thundered, marching up to Hudson, grabbing his arm, and pulling him against him. “I don’t care if you hate me. I don’t care how many times you tell me to fuck off. I am not going away, and I sure as shit won’t let them put their hands on you if I can help it, so I suggest you get that into your pretty little head right now, Dr. Colbourn, because you’re going to be seeing a hell of a lot more of me. You got that?”
Hudson nodded.
“Tell me you understand.”
Hudson swallowed hard, his cheeks flushed. “I understand.”
“Good.”
Seb released him before he stalked off into the living room, muttering under his breath. »
Hudson couldn’t stop from taking Dex’s hand to examine it. “Extraordinary.”
Dex chuckled. “Weird, huh? It’s taking some getting used to.” Something occurred to him, and he gasped, his wide eyes on Sloane. “Dude, I was right. X-Men.”
Sloane rolled his eyes. “You are not an X-Men.”
Dex looked unimpressed. He waved his clawed hand in front of Sloane.
“Yeah, okay, Wolverine. Go do whatever it is you gotta do, and try not to give me any heart palpitations today. You might be strong, but your bones aren’t made of Adamantium.”
With a big smile, Dex kissed Sloane. “I love that you’re as big a nerd as I am.” »
— Oui.
Le souffle de Griffon était un soupir triste et léger dans mon oreille.
— Il l’a fait.
— Et il t’aimait.
— Peut-être.
— Et tu l’aimais.
— Non.
Griffon bougea pour apposer ses lèvres sur mon front.
— Il était mon ami, et je me souciais de lui. J’étais reconnaissant pour tout ce qu’il avait fait pour moi et j’étais dévasté quand il m’a abandonné à l’asile. Mais je n’avais pas tout à fait compris ce qu’était l’amour.
— Tu n’avais pas compris ?
— Non. Pas avant que je ne vienne à Contresens et que je te rencontre. À l’époque j’espérais que nous pourrions devenir des amis intimes. Au lieu de cela, j’ai trouvé quelqu’un qui m’a rendu plus heureux que je n’aurais jamais pensé l’être.
Les doigts de sa main libre m’attrapèrent le menton, tournant doucement mon visage pour que je lui fasse face. Ses yeux verts brillaient, et le sourire qu’il affichait était doux et calme.
— Tu es ma joie, Ival, et je t’aime plus que je ne le pensais possible.
L’émotion me noua la gorge.
— Et tu es à moi, répondis-je.
— Même si je ne suis que le fils d’un fermier du Kansas, qui se trouve être particulièrement doué pour imiter ceux qui lui sont supérieurs ?
Je suivais du doigt les contours de sa mâchoire, jusqu’à m’arrêter juste en dessous de la courbe de ses lèvres.
— Tu n’es pas que le fils d’un fermier du Kansas, ou même l’orphelin venu d’Irlande, ou quoi que ce soit d’autre.
— Ah bon ? Qui suis-je alors ?
— Tu es un homme bon. Un homme qui souhaite faire ce qui est bon, pour ses amis comme pour le monde. Mais plus encore, tu es l’homme que j’aime.
Son sourire était tel le soleil brillant à travers les nuages.
— Je pense pouvoir vivre avec cela, dit-il avant de m’embrasser à nouveau.
Il ouvrit un autre tiroir.
— Ah, la voilà !
La boîte remplissait ses deux mains.
— Parfois, j’oublie où je mets les choses. Tu sais, vu comme je suis.
— J’oublie des choses aussi, alors ne t’inquiète pas pour ça.
— Prends ça.
Il me tendit la boîte.
— Tu vois, elle n’a pas été ouverte. Alors, tu peux l’ouvrir.
Je la fis tourner et rompis le scotch avec mon ongle.
— Voilà, et maintenant ?
— Sors quelques cure-dents. N’importe quel nombre mais ne me laisse pas les voir. Ensuite, jette-les sur le sol.
— La boîte entière ?
— Ouais, tous. Ensuite, je les compterai très vite.
— Il y en a plus de mille là dedans.
— Mille cinq cents.
Il indiqua la boîte.
— Mais je peux les compter, promis. Maintenant, prends-en quelques-uns.
Il se couvrit les yeux.
— Je ne vais pas regarder, mais assure-toi de ne pas me laisser voir.
— Je ne le ferai pas. Promis.
Je relevai le rabat et en comptai une douzaine. Même s’il me sortait le mauvais chiffre, il ne le saurait jamais. Nan. Je ne pouvais pas supporter l’idée de briser son ego fragile.
Je glissai les cure-dents dans ma poche et vidai le reste sur le sol.
— C’est bon, tu peux découvrir tes yeux.
— Tu es sûr ?
— Ouais.
— Tu les as tous fait tomber ?
Je secouai la boîte.
— Chacun d’entre eux.
Morgan tapota ses doigts sur sa paume puis les fit claquer près de son oreille. Je ne pouvais toujours pas voir ses yeux, mais il tourna lentement sa tête comme s’il suivait le flot de cure-dents qui recouvrait le sol de la cuisine.
— Morgan ?
Il se figea.
— Attends.
L’horloge sur le mur égrenait les secondes de silence. Je fis courir une main sur ma tête.
— Tu n’as pas encore fini ?
— Presque.
Il fit le geste pour déverser ses pensées, puis réussit à contenir sa main capricieuse dans une de ses poches. Son épaule sursauta à quelques reprises comme s’il n’était pas satisfait de l’arrangement.
Je me raclai la gorge.
— Très bien, je l’ai, dit-il.
— Parfait, combien ?
Morgan releva la tête et il n’y avait rien de doux, de subtile ni d’innocent dans ses yeux, et pas une seule larme sur ses joues.
— Bordel, je n’en sais rien ! Mais tu ferais mieux de commencer à nettoyer le foutoir que tu as fait. Je dois aller quelque part.
Il me poussa en passant devant moi.
— La pelle à poussière est dans le placard. Je vais attendre dans le camion.
La porte grillagée claqua en se refermant, et je restai debout dans la cuisine, tenant les cure-dents.
His gaze searched my eyes. "Speak to me."
"I hate you."
"Okay." Mad Rogan let go of me. "You're fine."
Il la lâcha, recula.
- Pas maintenant dit-il.Ce ne serait pas judicieux.
-Pourquoi?
-Contrariété, émotions, vin.Je vais allumer du feu, que vous vous réchauffiez un peu avant que je vous ramène chez vous.
-Ok, mais dites-moi que ça vous coûte un peu.
Beaucoup, répondit-il, le regard plongé au fond du sien.Énormément même.
-J'ai terminé, en haut, dit-elle.Si tu veux remonter dans ton bureau tu peux y aller.J'ai commencé à nettoyer le passage.J'en ai pour un bout de temps, encore.L'escalier est tellement sale que je n'arrête pas d'aller changer l'eau des seaux.Je crois que je vais me mettre toute nue, ça m'évitera de trop me salir.
-Hein?
Ah, je savais que le mot"nue" parviendrait jusqu'à ton cerveau.
- Eh bien, eh bien, qu'avons-nous ici?
Il prit sur l'étagère une bouteille de détergent. Il la déboucha et versa le liquide d'un bleu brillant sur la moquette. Jordan sentit son estomac se soulever, comme sur des montagnes russes. Nate le regarda.
- Oups, désolé, fit-il.
Puis il pivota sur lui-même, éclaboussant le mur de liquide bleu.
Jordan dut esquiver pour éviter de se laisser asperger.
- Eh, cria-t-il.
Nate lança la bouteille au fond du couloir, où elle heurta le mur et se fendit, les aspergeant de gouttes bleues mousseuses. Alors que le détergent l'arrosait, Jordan sentit quelque chose le prendre au ventre, une sensation nouvelle qui l'effraya au début. Ce n'était pas contrôlable, comme ce cri de tout à l'heure. Et ce ne fut que lorsque le son sortir de sa bouche qu'il le reconnut: il riait.
- Allez! dit Nate.
[...]
Électrisé par le fou rire qui remontait du plus profond de lui-même, Jordan sauta sur ses pieds pour rejoindre Nate dans la petite buanderie et s'empara d'une bouteille d'eau de Javel; il se mit à courir, éclaboussant la précieuse tapisserie. Nate suivit, semant par poignée du détergent en poudre sur le sol.
Ils coururent à la salle de bains où ils vidèrent le placard à médicaments, brisèrent les flacons de bain de bouche, renversèrent le shampooing et écrivirent au rouge à lèvres. et au savon sur les miroirs et les murs de la douche. Nate écrivit des gros mots, mais Jordan gribouilla et traça des X en majuscules, en appuyant fort, écrasant le rouge à lèvres et les pains de savon. Et pendant tout ce temps, le rire le prenait, lui faisant presque mal, comme un mauvais hoquet, mais presque autant de bien.
Pliés de rire, ils lancèrent des rouleaux de papier toilettes ici et là, enveloppant les lampes et les meubles, les déroulant d'un bout à l'autre du couloir, dans la cuisine saccagée, et par la porte du jardin, enveloppant les arbustes, les statues et la fontaine jusqu'au court de tennis, où Nate lança le dernier rouleau vide par-dessus le filet.
Ils se regardèrent, essoufflés. Puis Nate se mit en route, et Jordan le suivit.
— Seigneur Dieu !
— Quand j’étais à l’École de police, quand j’ai enfilé l’uniforme, je vous ai observée, j’ai suivi vos enquêtes comme si vous étiez une figure mythique. Je voulais vous ressembler. Quand vous m’avez recrutée, j’étais aussi heureuse que terrorisée.
A ce souvenir, Peabody lâcha un petit rire.
— Ah ! Le bon vieux temps, commenta Eve. Cette fois, Peabody s’esclaffa.
— J’ai vite découvert que vous n’étiez ni une figure mythique ni une de ces héroïnes sur lesquelles les balles rebondissent. Vous saignez comme nous tous, mais vous continuez à vous battre. J’ai appris que je préférais être un bon flic plutôt qu’une héroïne, que je n’avais plus envie d’être votre double, mais d’être moi-même. Tout ça grâce à vous.
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— Qui te dit que c’est un jeu ? se défendit Jared en se perdant dans le ciel orangé.
— Ça. Ce que je viens d’entendre.
— Mon rire ?
— Ton humanité. Ta gentillesse.
— Certains lisent dans les cartes, et toi tu lis dans les rires ?
— Je ne sais pas pourquoi tu caches cette partie de toi. Ça te regarde, mais c’est dommage.
— Ton « ça te regarde » sonne comme « j’ai quand même envie de savoir ».
— Je vois que certains lisent entre les lignes.
Jared sourit.
— C’est exactement de ce truc bizarre que fait ta bouche dont je parle. Tu es quelqu’un d’autre.
— Et tu préfères ce quelqu’un-là…
— Je suis convaincu que tu es autre chose qu’une publicité ambulante pour la mauvaise humeur.
— Tu es convaincu ou tu l’espères ?
— Un peu des deux.
— Et ton Loup te dit quoi ?
— Pour l’instant, c’est moi qui suis là. Enfin je crois.