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Je ne désire que ton bonheur, Père. Tu es tout pour moi. Je suis désolé si mes actes t'ont blessé, mais je ne m'excuserai jamais d'avoir essayé de te protéger, notre famille et, oui, moi également.
Afficher en entierLes deux mâles déchaînèrent leur fureur sur moi, alternant leurs coups et les énumérant à voix haute. J’accueillis la douleur, diminuée par l’adrénaline et les endorphines s’édifiant en moi. Un rire lent m’échappa, évoluant graduellement en un rire à gorge déployée. Cela enragea et mit mal à l’aise mes tourmenteurs qui accélérèrent la vitesse de leurs coups de fouet et tentèrent d’en augmenter la force. Mais, après à peine quinze coups, les deux hommes commençaient déjà à se fatiguer, ce qui me fit rire encore plus fort. C’était un rire profond, puissant, revigorant et libérateur, mais qui sonnait complètement détraqué, même à mes propres oreilles.
— C’est là le mieux que vous puissiez faire, espèces de vers ? demandai-je, mes paroles devenant inintelligibles avec le début de ma rage guerrière et les endorphines envahissant mon système. Je vais me baigner dans votre sang.
Afficher en entierMalgré ma confusion face à sa haine évidente, c’était l’Ambassadeur guldanais aux yeux bleus, aux cornes noires et aux cheveux argentés, Hartuk Tellin, qui retint mon attention.
— Conseiller Aldriss, dit Hartuk de son habituelle voix raffinée et articulée. Notre dernière rencontre remonte à il y a bien longtemps.
— Tu veux dire depuis que nous avons botté vos sales culs hors de Braxia, dis-je d’une voix impassible. Je ne t’aurais jamais cru assez fou pour venir nous provoquer à nouveau.
— Au cas où tu ne l’aurais pas remarqué, dit Hartuk, sa voix se durcissant, tu n’es pas en position de faire des menaces. Si tu étais intelligent, tu t’efforcerais d’entrer dans mes bonnes grâces et celles de l’Empire guldanais.
— La seule grâce que je vais t’accorder est de t’achever après t’avoir réduit en bouillie avec mes poings. Ensuite, je vais enculer ton Empire, sans lubrifiant.
— Insolente petite vermine, siffla le Sarénien à ses côtés.
Afficher en entier— Quand seras-tu de retour ? demanda Ravik alors que nous nous apprêtions à terminer la conversation.
— À moins que tu n’aies un besoin urgent de moi – ce qui ne semble pas être le cas – je vais faire un détour sur Vénus Hive pour un jour ou deux afin de voir mon premier-né et sa famille avant de revenir à la maison, dis-je à la fois inquiet et excité à la pensée de voir Anton et de lui présenter Hope et Siona. Donc, je devrais être de retour dans environ deux semaines.
— Lilith Hive est vraiment trop loin, grommela Ravik. Essaie d’éviter d’y aller trop souvent.
— Je suis désolé de te manquer à ce point, Magnar. Mais je suis déjà pris, dis-je avec désinvolture.
— Je t’emmerde, dit Ravik. Et ramène tes fesses le plus tôt possible.
J’éclatai de rire alors qu’il mettait un terme à la communication.
Afficher en entierTandis que je me retournai vers ma femelle, je remarquai le regard d’encouragement que lui adressa Romain. Je n’étais pas à moitié aussi brillant que mon fils, mais il n’était pas nécessaire d’être un génie pour comprendre que le cadeau de Romain était motivé par bien plus que de simplement me donner une agréable « partie de jambes en l’air » comme il aimait le dire. Cette expression humaine était ridicule, mais cette race, de manière générale, me donnait la migraine.
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