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Quand il se penche pour lui dire quelque chose, elle rit à nouveau en lui poussant l’épaule. D’accord, c’est très bruyant ici et pour être entendu, il faut se rapprocher, mais son obsession pour elle commence à me faire perdre patience. Je lui ai déjà dit de garder ses distances avec elle. Il a dû penser que je plaisantais, et ça commence à me taper sur les nerfs.

D’ailleurs, tous ces connards me tapent sur les nerfs. Ils s’adressent à elle comme s’ils en avaient le droit, comme si elle était à prendre, alors qu’elle ne l’est pas. Pour aggraver les choses, elle porte du vert, alors que je lui avais dit de porter du rouge.

Je ne lui avais pas dit pourquoi, mais peu importe. Je pensais que c’était évident qu’elle n’est pas juste une fille qu’on a pris sous notre aile, mais qui reste disponible. Il faut croire que je n’ai pas été assez clair.

Il est temps que ces gens apprennent.

Il est temps qu’elle l’admette.

Je me lève et me dirige droit vers elle. Elle me tourne le dos, mais le sourire de Bishop s’efface lentement quand il me voit arriver de loin, ce qui incite Raven à jeter un coup d’œil derrière elle.

— À plus tard, Rae, lui lance Bishop avant de s’éloigner.

Elle ne prend pas même la peine de le regarder partir. Ses yeux orageux restent verrouillés sur moi tandis qu’elle se retourne lentement pour me faire face.

Sans dire un mot, je glisse ma main derrière elle, passant ma main dans l’arrière de son jean, et la tire contre moi.

La langue entre les dents, elle fait mine de mordre, les paupières baissées, regardant vers le bas dans une demande silencieuse. Lorsque je me penche plus près d’elle, elle gonfle la poitrine, l’expression toujours pleine de défi et de culot.

Elle est têtue, elle ne veut pas céder complètement, mais ne peut pas rester indifférente non plus.

Je me mets à danser. Elle me suit, ses hanches en parfaite harmonie avec les miennes. Nos corps commencent à se connaître.

Finalement, ses mains se posent sur moi, sa prise sur mon cou est aussi possessive que la mienne sur son dos.

Montre-leur, bébé. Fais-leur voir.

Ses mains caressent mes épaules et puis remontent lentement pour s’enfoncer dans mes cheveux, comme un massage. Ses traits se détendent tandis qu’elle enfonce le bout de ses doigts dans ma peau, notre collé-serré l’excite…

Cependant, lorsque la chanson change la minute suivante, elle paraît se réveiller et sortir de sa transe, avant de poser ses mains simplement sur mon torse. Je me penche en avant, prêt à lui murmurer quelque chose à l’oreille, mais elle profite de sa position pour me pousser en arrière et me fait involontairement perdre l’équilibre, que je retrouve rapidement, conscient d’avoir attiré l’attention du reste de la pièce par la même occasion.

Je me dirige vers elle et la pousse à reculer jusqu’à ce qu’elle bute dans une table avec un léger bruit sourd.

— Désolée, mon grand, murmure-t-elle, mais ta danse en public ressemblait un peu trop à un spectacle pour le reste de la salle.

— Admets que tu es à moi, attaqué-je.

Elle hausse les sourcils de surprise.

— Montre à tout le monde que tu es à moi. Arrête de les laisser croire que tu pourrais ne pas l’être.

Elle fronce les sourcils.

— Je ne suis… pas à toi.

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Le lendemain, au déjeuner, je comprends enfin.

Hier, c’était le début de leur démonstration publique de libération : j’ai finalement été « libérée » en tant que groupie. C’est presque risible de voir comment tout le monde se rend compte de leur spectacle sans paroles.

Tant mieux, je suis du genre solitaire. Je n’ai pas demandé leur attention, ils me l’ont imposée. Je suis heureuse de ne plus être l’attraction principale.

— Rae ! m’appelle Bass depuis quelques tables plus loin, ses pieds posés sur celle d’en face.

J’incline mon menton et il incline le sien avec un sourire, alors je m’extirpe de mon siège et marche dans sa direction, sentant plusieurs regards curieux posés sur moi.

— Que puis-je faire pour vous, M. Bishop ?

— Viens à l’endroit habituel ce soir, juste pour s’éclater. Je ne m’occupe pas des paris ce soir, donc je peux me la couler douce. Viens passer un moment de détente en ma compagnie, Rae.

Il sourit. Je souris à mon tour, en tapant mes doigts sur la table.

— Je verrai.

— « Je verrai », ça veut dire que tu ne viendras pas.

— Comment tu sais ?

Il sourit.

— Je parle le Rae.

Je rigole et fais un pas en arrière vers la porte.

— Un « peut-être bien », c’est mieux ?

Il me jette un morceau de serviette.

— C’est mieux.

En secouant la tête, je me dirige vers la sortie pour prendre l’air avant que la cloche ne sonne. Quand je lève les yeux, mon regard rencontre celui de Maddoc, dont les sourcils sont inclinés en signe de désapprobation. Pourtant, il garde le silence. Je quitte la cafétéria, agacée par le fait qu’un seul regard de ce mec m’affecte comme ça.

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