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Extrait ajouté par AMETHYST 2018-07-17T17:54:46+02:00

"La culpabilité me prend soudain les tripes à m’en faire suffoquer."

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- Bien sûr, j'avais oublié votre côté « sauveur d'âme en détresse »

- Oublié ? Les temps sont durs pour les...

- Les super-héros ?

- Je n'ai pas cette prétention

- De toute façon, je vous voyais plus en ange gardien.

- Votre ange gardien ?

Sa voix devient trop grave, bien trop grave !

- Un ange gardien... Gardien de la pluie, pas de mon âme, rassurez-vous. Ca vous donne moins de responsabilités.

Gardien... pourquoi pas. Mais pas ange... Je n'ai rien d'un ange, Flora.

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Extrait ajouté par AMETHYST 2018-07-17T17:57:30+02:00

J’entends des bruits.

Des voix.

Des secousses.

La douleur qui m’irradie. Insupportable.

Le trou noir encore.

J’ouvre les yeux.

J’ai mal…

Je me laisse aller, la douleur est trop forte. Le néant me soulage. Il est doux et me fait tout oublier.

Il apaise tout, jusqu’aux battements de mon cœur. J’aspire au calme, je ne veux plus de cette douleur…

Des bruits à nouveau. Des machines, des cris… Je ne suis pas vraiment là quand je reprends pied. Impression de flottement. Trop de lumière, la souffrance encore et toujours.

– Sauvez-la !

Cette voix… Alex ? Je ne suis pas sûre de le reconnaître et pourtant. Je sens qu’il est là à mes côtés. Alex… Cette balle que je croyais pour lui. C’est moi qu’elle a touchée ?

– Elle a perdu beaucoup de sang ! Emmenez-la au bloc !

Un médecin ?

Je glisse. Je n’arrive pas à lutter. Mila. Ma Mila…

– Tiens le coup, Flora, ne me laisse pas… Pas maintenant…

Il est tout prêt, je sens sa main sur ma tête. Je ne peux plus ouvrir les yeux. J’ai trop mal sinon… Il faudrait pourtant que je lui dise… Qu’il s’occupe de Mila.

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Extrait ajouté par AMETHYST 2018-07-17T17:56:16+02:00

Glacée.

Je suis glacée. Et incapable de me réchauffer depuis que j’ai entendu la discussion d’Alex au téléphone. Chaque appel de sa part, chaque message me donnent mal au ventre. Quand mon téléphone sonne, je sursaute. Deux jours que je suis mal, à ne plus manger, à avoir des insomnies. Deux jours que j’essaie de donner le change devant Mila, mes parents, Abby, mes collègues…

Mais c’est tellement dur de prendre sur soi…

Alex m’a dit qu’il était innocent, qu’il n’était pas un meurtrier. Il a pu me mentir, me raconter n’importe quoi… Je l’ai cru, même quand Perkins est venu lui demander son aide et qu’il lui a conseillé de se taire et de tourner la page. C’était prétendument pour le protéger…

Je crois surtout qu’Alex cherchait à se protéger lui-même.

Perkins était devenu gênant et…

Stop.

Je suis en boucle depuis ces dernières quarante-huit heures. Je ne sais plus quoi penser, ni croire. Je n’ai parlé à personne de ce qu’il s’est passé. Ici, à Newark, le sujet tourne en permanence sur les écrans de télévision. Alan Bishop lui-même est intervenu dans cette affaire. Il a fait savoir à tous ses électeurs qu’il la prenait très au sérieux, qu’il voulait que la vérité éclate une bonne fois pour toutes. Que la justice pour tous était un point de sa campagne auquel il portait une attention particulière.

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Extrait ajouté par AMETHYST 2018-07-17T17:55:08+02:00

– Je n’arrivais pas à dormir, dis-je, nerveuse. Il fallait que je sorte.

– Vous avez eu raison, se contente-t-il de me répondre.

Je secoue la tête et pousse un soupir de soulagement quand enfin l’ascenseur arrive à notre étage. La torture est bientôt finie. Alexeï me laisse passer devant. Dans quelques secondes, je serai de nouveau seule dans ma chambre. Loin de lui. Et mon corps sera bien obligé de se calmer !

– Bonne nuit, murmuré-je devant ma porte.

Je fouille les poches de mon peignoir, fébrilement. Mais je ne trouve que le vide.

– Oh non ! soufflé-je

– Un problème ? me demande Alexeï sur le point de rentrer.

– Ma carte a dû tomber à la piscine, je vais redescendre.

Au moment où je passe devant lui pour faire le chemin inverse, il m’arrête en m’attrapant par la main.

– Il est tard, on s’occupera de ça demain. Passez par la porte communicante, ce sera plus simple.

Entrer dans sa chambre… Le sort se joue de moi.

Je file presque comme une voleuse vers mon refuge.

Mais quand je tourne la poignée, rien ne se passe.

– J’ai mis le verrou…

Je me retourne pour m’appuyer sur la porte, les yeux vers le plafond, soupirant de désespoir. Alexeï est déjà près de moi à essayer lui aussi d’ouvrir cette satanée porte.

– Je pourrais croire que vous faites tout pour passer la nuit avec moi, plaisante-t-il doucement.

Son regard m’hypnotise. La teinte bleue de ses yeux a pris un ton plus sombre…

Est-ce qu’il est possible que le bleu polaire puisse cohabiter avec les flammes ?

– Je vais redescendre pour récup…

Mais Alexeï ne me laisse pas faire un geste, pas un mouvement. Il se tient devant moi à présent, me dominant de toute sa taille, les lèvres légèrement entrouvertes.

– Ou tu peux rester là.

Sa bouche fond sur la mienne, dans un baiser puissant, sauvage. Et bien sûr, je lui réponds, sans retenue, sans pudeur. Tout ce que j’ai imaginé arrive, brutalement. J’en appelle une dernière fois à ma raison… Aux abonnées absentes.

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Extrait ajouté par AMETHYST 2018-07-17T17:56:53+02:00

Stan…

Bishop…

Je cours, encore et encore, les poumons en feu. Je fuis le bureau de campagne, les frères Bishop et leurs mots… Surtout leurs mots…

Ils ont tué Stan !

Les larmes me brouillent la vue, je cours sur les trottoirs, bouscule les passants. Je traverse les rues n’importe comment, sous les klaxons des voitures, lointains. Mes sanglots sont coincés dans ma gorge, je manque d’air. Mais je veux courir, m’éloigner le plus loin possible.

Leur échapper.

Quand je n’en peux plus, quand je sens mon cœur à deux doigts d’exploser dans ma poitrine, je m’arrête. Je regarde autour de moi pour trouver un refuge. Un café ! Là, au milieu du monde, jamais ils n’oseront venir m’attraper. Je crierai s’il le faut, je hurlerai tout ce que je viens d’apprendre !

Si l’homme derrière son comptoir me regarde, étonné, quand j’entre chez lui comme une furie, je n’y prête pas attention. Mon maquillage a dû couler sur mes joues, je dois être rouge, décoiffée, hagarde. Quelle importance ?

Je trouve une table, vide, m’assois face à la vitre. Je tremble, je m’attends à l’arrivée des frères Bishop. Mais une minute passe, puis une autre… Petit à petit, mon rythme cardiaque s’apaise. Il est bien le seul ! J’essaie de ne pas exploser ici, mais bon sang… C’est si dur.

Ils ont tué Stan…

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