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Le coach lève la main pour nous faire taire.
– Donc, si je comprends bien, la bande d’imbéciles que vous êtes me demande si vous pouvez avoir un animal de compagnie ?
– C’est ça, je confirme en le regardant d’un air navré. En tant que capitaine, on m’a prié de formuler la demande au nom de toute l’équipe.
– Une trentaine d’hommes adultes me demandent un animal de compagnie.
Je hoche la tête.
– Ce sera super pour le moral de l’équipe, insiste Bucky. Pensez-y, coach. On pourrait amener le cochon sur la patinoire avant les matchs pour motiver le public. Mec, y aurait une ambiance de folie !
– Explique-moi comment le cochon est censé motiver le public. Il va chanter l’hymne national ? demande poliment le coach.
Afficher en entierHUNTER
– Qui est la maman de Pablo, aujourd’hui ? je demande.
– Conor. Mais il vient de monter avec une meuf, explique Matt, donc on attend le bon moment.
– Le bon moment pour quoi ? je demande en m’installant sur le canapé.
– Pour l’heure du repas, répond Matt en échangeant un regard complice avec Foster. Pablo va bientôt être mort de faim.
Gavin ricane sans quitter la télé des yeux.
J’essaie de ne pas soupirer. D’après mes sources, la situation est devenue hors de contrôle. Jesse Wilkes m’a écrit hier soir pour se plaindre de ce que les mecs n’arrêtaient pas de l’appeler alors qu’il était avec sa copine Katie. Apparemment, il est officiellement permis d’emmerder celui qui doit garder l’œuf.
[...]
– Bon, ça fait vingt et une minutes, annonce Foster. Donc, soit il la pénètre, soit elle le suce et il va bientôt jouir. Quoi qu’il en soit, sa bite est en jeu. Je répète, sa bite est en jeu.
– Vous être vraiment des enfoirés, je gronde. En tant que capitaine, je devrais vous arrêter.
Leurs regards se braquent sur moi.
En même temps, Conor baise tellement fréquemment qu’il peut bien se passer d’orgasme pour cette fois, non ?
– Je ne le ferai pas, je dis enfin en souriant. Allez-y. Foncez.
Foster et Alec courent à l’étage. J’entends leurs pas, suivis de coups contre la porte de la chambre de Conor.
– Pablo a faim ! crie Foster.
– Nourris-moi ! gémit Alec.
Matt est mort de rire sur le canapé.
J’entends des jurons et Alec et Foster se précipitent dans le salon, suivi de près par Conor, torse nu, son boxer très bas sur ses hanches. Ses cheveux sont ébouriffés et ses lèvres sont gonflées.
– Vous êtes des connards, grogne-t-il.
– Quoi ? répond Foster en clignant des yeux d’un air innocent. Pablo attend son déjeuner. On a un cochon, mec. Les cochons sont prioritaires sur les minous.
– Absolument, confirme Matt.
Gavin parvient à quitter l’écran des yeux pour hocher la tête.
– C’est même inscrit dans la Constitution, mec.
– Je l’ai nourri ce matin ! s’exclame Conor.
Foster le fusille du regard.
– Il mange trois fois par jour, espèce d’enfoiré. Regarde-le, il est mort de faim !
Je regarde l’œuf et son visage débile, puis je cache ma tête dans mes mains pour éclater de rire.
– Davenport ! aboie Conor. T’es le capitaine. Je porte plainte contre eux.
Je relève la tête en essayant de réprimer mon sourire.
– Ah, et de quoi tu les accuses ?
– J’étais en train de baiser !
– C’est pas une accusation, c’est juste une déclaration.
– Et n’oublie pas, dit Foster en croisant les bras, il faut cinq minutes pour être sûr qu’il finisse toute son assiette.
Conor empoigne l’œuf et je suis persuadé qu’il va le jeter contre le mur. Mais à la dernière minute, il pousse un juron et tourne les talons, disparaissant dans la cuisine.
– Il ne va pas vraiment lui préparer à manger, si ? je demande à Matt.
– Non, c’est pas dans le règlement.
– Ah, et quelles sont les règles, au juste ?
– Elles varient selon nos envies, répond Foster en souriant. Mais, en gros, il faut cinq minutes pour considérer que Pablo a mangé.
– Mais il ne faut pas abuser du système, explique Matt.
– Quel système ? C’est n’importe quoi, tout ça, je soupire.
– Il mange trois fois par jour, chie deux fois par jour et demande de l’attention chaque fois que l’un d’entre nous s’emmerde ou veut faire chier celui qui en a la garde.
– Mais on ne peut pas l’emmerder plus de cinq fois par jour, ajoute Foster. Néanmoins, il est vivement recommandé d’envoyer des messages entre une heure et cinq heures du matin.
Afficher en entier— Demi... dit-il d’une voix absente.
Il mate encore mes jambes et je le vois déglutir avant de me regarder enfin dans les yeux.
— Oui, c’est mon prénom.
Pourquoi il passe d’un pied sur l’autre, comme ça ? Je baisse les yeux sur son entrejambe. Est-ce qu’il bande ?
— Demi, répète-t-il.
— C’est ça. Comme une semi-érection, je rétorque en désignant sa braguette.
Il baisse la tête et ricane.
— Bon sang, je ne bande pas. C’est juste mon jean.
— Mais bien sûr.
Il plaque sa main sur sa braguette et, en effet, la bosse semble disparaître.
— Il est neuf et il est encore un peu dur.
— Ah ouais ? Dur ?
Afficher en entierHunter & Hollis
– Je voyagerais, dit-il enfin. Mec, tu sais combien d’autres pays il y a dans le monde ? Des dizaines ?
– Plutôt des centaines, je corrige.
– Ne sois pas bête. Il n’y a que sept continents ; pourquoi il y aurait des centaines de pays ?
Afficher en entier- Ah ? Et c'est comment, le vrai sexe ?
- Le vrai sexe est brouillon. C'est maladroit, avec des fronts qui se cognent, des positions gênantes et des crampes. C'est du rire, des jurons, des orgasmes qui sont parfois multiples et parfois inexistants. C'est fun, mais c'est désordonné et loin d'être parfait.
Afficher en entier- Tu comptes plus pour moi que le hockey, répond-il simplement
Afficher en entierIl y aura toujours des gens qui ont une vie plus merdique que la tienne, mais ce n’est pas pour autant que ta merde sent la rose.
Afficher en entierHUNTER
Il ne sert à rien d’essayer de déchiffrer Mike Hollis. C’est comme chercher à comprendre le vent.
Afficher en entier« – Les pipes me manquent, déclare Hunter une heure plus tard.
Sa voix mélancolique me fait éclater de rire, manquant me faire trébucher sur le tapis de course. Ça fait une semaine qu’on ne s’est pas vus et, à l’évidence, sa vie de moine est inchangée.
– Je suis navrée de l’entendre.
– C’est à ma queue qu’il faut dire ça, répond-il.
Je ricane et baisse les yeux. Je ne peux pas nier que son paquet est assez impressionnant sous son jogging.
– Je suis sincèrement navrée pour vos problèmes, Monsieur le pénis d’Hunter, je déclare d’une voix solennelle.
– Il apprécie, merci, dit Hunter en hochant la tête. »
Afficher en entierFascinée par les enfants psychopathes, j’ai une relation malsaine avec la bouffe, et je détruirai ta PlayStation si tu me fais du mal.
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