Ajouter un extrait
Liste des extraits
- Taylor… gronde Conor en passant ses deux mains dans ses cheveux. Taylor, arrête de rire.
- Je ne peux pas !
- Tu es en train d’endommager mon ego de façon irréparable.
Afficher en entier- Oh, on s'est rencontrés cet après-midi, je dis en faisant un clin d'œil à Taylor.
- Ouais, c'était mon chauffeur Uber.
- Elle m'a dit : " ça va vous paraître fou, mais mon oncle méga riche vient de mourir et, pour avoir ma part de l'héritage, je dois me pointer à ce dîner de famille avec un petit ami."
- Et au début il a dit non, parce que c'est un homme honorable et intègre.
Le coach ricane.
- Mais elle s'est mise à pleurer et j'ai été gêné.
- Donc il a fini par accepter, mais seulement à condition que je lui mette cinq étoiles.
Afficher en entier- Tu es terriblement attirante, Taylor, dit-il d'un ton si sincère que je ne peux plus douter qu'il le pense.
Cela dit, je doute de sa santé mentale et de son goût en matière de femmes.
- Tu devrais arrêter de penser que tu ne l'es pas, insiste-t-il.
Afficher en entierJe me penche pour l'embrasser. Car il a beau dire le contraire, Conor est un mec bien. Il est gentil et drôle et je crois que, dune certaine manière, il est même devenu mon meilleur ami. Mon meilleur ami avec des bénéfices phalliques.
Afficher en entier- Tu avais l'air jaloux, au gala.
- Si ce mec te touche encore, je lui briserai la main, je rétorque sans hésiter.
Spoiler(cliquez pour révéler)- On avait rompu.
Chaque fois qu'elle prononce ces mots, ma plaie saigne un peu plus.
- Je suis un abruti. Mais ce type est suicidaire s'il envisage de te choper.
Taylor esquisse un sourire et la tension qui m'étouffe depuis des jours se dissipe enfin. Si jamais je la fais encore rire, peut-être qu'il reste un peu d'espoir.
- C'était assez sexy, dit-elle d'un ton pensif en penchant la tête sur le côté.
- Ah oui ?
J'ai de moins en moins l'impression qu'elle va me jeter.
- Oui, carrément. Je ne suis pas une de ces personnes ultra-matures qui pensent que la jalousie est un défaut. Et si c'en est un, c'est mon préféré.
Je m'autorise enfin à sourire.
- Je tâcherai de m'en souvenir.
Afficher en entier- Putain, T, j'essaie de te dire que je t'aime.
Afficher en entier- Une grenouille.
Il est tellement fier de sa créature grotesque.
- On dirait une crotte avec des verrues.
- Putain, Marsh ! Gronde-t-il du ton du mec insulté en couvrant l'endroit où seraient les oreilles de son monstre. Tu vas la faire complexer !
- Tu devrais l'achever, Edwards.
Je ne peux me retenir de glousser et je compatis presque en voyant le dévouement de Conor pour sa chose difforme.
Afficher en entierNon, j’aime venir ici deux fois par semaine pour récupérer des pétales pour mes bains moussants, grogne-t-il d’un ton moqueur.
Afficher en entier– On se boit une bière ? je demande en ouvrant le frigo du coach.
Il l’arrache de ma main et referme la porte.
– Ne fais pas l’imbécile ce soir, Edwards.
Bon sang, Brenna et lui se ressemblent tellement que c’en est flippant.
– J’ai vingt et un ans. Vous le savez !
– M’en fiche.
Il passe sa main sur ses cheveux courts et je remarque qu’il est en costume-cravate et qu’il a mis du parfum. C’est la tenue qu’il porte quand on est forcés de se rendre à un gala sur le campus. Je ne sais pas trop comment j’imaginais le coach lors d’un rencard, mais pas comme ça.
– La seule chose que tu vas mettre dans ta bouche ce soir, c’est de l’eau, du jus de fruit ou mon poing, grogne-t-il.
Afficher en entier- Je suis sincère, insiste Conor. J'ai passé la soirée à avoir des pensées plus salaces les unes que les autres. Ce n'est pas parce que je suis poli et respectueux que je suis indifférent.
Un sourire me tiraille malgré moi.
- Respectueux, hein ?
Je ne suis pas sûre de le croire. Je ne suis pas certaine non plus qu'être le sujet d'un fantasme cochon soit un complément. Cela dit, c'est l'intention qui compte, je suppose.
- Ma mère m'a bien élevé, mais je peux être parfaitement indécent si c'est ce que que veux.
Afficher en entier