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Frustré, Ash se leva et quitta le bureau au pas de charge. Joan Reynolds le suivit plus tranquillement.

— Où va-t-on ? grogna Ash.

— Ne t’inquiète pas, Grognon, répondit nonchalamment Joan en remuant le dossier contenant l’adresse du lieu du crime. Je prends le volant.

Ash fronça les sourcils, mais resta silencieux.

Qu’est-ce qui pouvait être pire qu’avoir un équipier ? Avoir une équipière !

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— Il m’a dit qu’il ne voulait pas que je foute en l’air ce que j’avais avec toi pour quelque chose qu’il n’était peut-être pas capable de me donner, lui dit Trey calmement.

— Oh ? réussit-elle à dire malgré sa gorge sèche.

Elle voyait là un espoir.

Peu de personnes parvenaient à accepter qu’aimer ne fût pas synonyme de duo. Encore moins à croire en la possibilité de vivre une histoire à trois, que ce soit à moyen ou à long terme. Mais Ash pouvait peut-être y parvenir, s’ils apprenaient à communiquer tous les trois.

— Et je ne veux pas le faire, ajouta Trey.

— Quoi ?

— Je ne veux pas perdre ce que nous avons, Jo. Je te l’ai déjà dit. Je le pensais.

— Même si tu pouvais avoir Ash ?

— J’ai des sentiments pour vous deux, Jo. Je ne te mentirai jamais là-dessus. Mais je ne veux pas d’Ash, si cela m’oblige à rompre avec toi.

Joan le regarda en silence, le cœur battant.

— Es-tu sûr ?

— Oui, j’en suis sûr, répondit-il.

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Trey sourit.

— Ne sois pas trop dure avec lui, conseilla-t-il.

— Ne sois pas trop indulgent, répliqua-t-elle.

— Touché.

Joan ne put réprimer un léger sourire.

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— On n’a qu’une vie, Ash, lui dit-elle gentiment. Peu importe que cela dure dix minutes ou cent ans, chaque instant de bonheur est à saisir et à savourer pleinement. Nous sommes bien placés pour savoir que la vie peut basculer en un rien de temps.

— Carpe diem.

— Quam minimum credula postero4, acheva-t-elle.

***

4. « Carpe diem, quam minimum credula postero », Horace, Odes : « Jouissons d’aujourd'hui, sans croire beaucoup à demain ».

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Ash lui jeta un bref regard avant de détourner les yeux et de prendre une gorgée de sa bière. Incapable de s’en empêcher, Trey suivit le mouvement de sa pomme d’Adam du regard. La gorge soudain sèche, il prit son verre de bourbon et en avala une gorgée, préférant accuser l’alcool pour le frisson qui lui parcourut le corps.

— Jo m’a… commença Ash.

Trey reporta son attention sur lui.

— Elle m’a poussé à réfléchir, maugréa Ash, grattant du bout de son ongle le papier de sa bouteille.

— À quel sujet ? demanda-t-il d’un ton neutre.

— Stites, soupira Ash. Lucy Meadows.

Trey s’assombrit.

— Quel gâchis, ne put-il s’empêcher de murmurer.

Ash frémit légèrement, ses mâchoires se serrèrent, mais il opina. Il resta un long moment silencieux, fixant du regard sa bouteille de bière, comme si elle contenait une réponse à une énigme.

— Je vous ai vu, dit-il finalement d’une voix basse.

— Pardon ? souffla Trey dans un léger sursaut.

— Ce matin-là, précisa Ash sans le regarder. Alors que vous étiez soi-disant au lit avec la grippe.

Trey sentit son sang se glacer.

— Je me suis souvent demandé si la gosse aurait survécu, si vous n’aviez pas préféré votre week-end à la vie d’une gamine de huit ans, avoua Ash avec amertume. Si vous nous aviez fait assez confiance pour défendre notre demande de mandat devant le juge, au lieu de laisser votre collègue reprendre l’affaire au pied levé et de vous en laver les mains.

Le cœur dans la gorge, Trey, livide, détourna le visage. Ash releva les yeux vers lui.

— Vous arrivez à dormir, la nuit ?

Trey prit une petite inspiration et lui fit face. Ash se figea, son souffle se bloquant dans sa gorge, prisonnier de ses yeux bleus où se mêlaient des émotions dont la violence le prit par surprise : douleur, culpabilité, regrets, colère, envie… Cette réalisation le secoua et il sentit quelque chose en lui tressaillir. Trey tendit la main et il eut un léger geste de recul. L’autre homme referma les doigts sur son verre et le porta à ses lèvres pour en vider le contenu d’une gorgée, ne flanchant pas sous la brûlure de l’alcool. Puis, il se leva.

— Bonne soirée, Lieutenant, dit-il d’une voix soigneusement maîtrisée.

Trey s’éloigna, laissant Ash assis seul, trop interloqué pour avoir la présence d’esprit de répondre.

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« – J’aime être avec toi, avoua-t-il. Je…

Avant je pensais que ça me suffisait de coucher avec des inconnues ou presque, mais depuis qu’il y a ce truc entre nous, je me suis rendu compte que je me sentais vide… Alors qu’avec toi, je ne ressens pas ça. Te tenir dans mes bras pendant que tu dormais hier… Merde, je crois que je ne m’étais jamais senti aussi en paix avec moi-même! »

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Le diner se déroula sans anicroche. La conversation roula sur des sujets faciles, sans rapport avec leur travail respectif, et ils apprécièrent leur repas en dégustant leurs verres de vin.

Ash était bien moins nerveux qu'à son arrivée. Il se sentait un peu troublé, aussi.

Il ne savait pas vraiment si c'était dû au vin, au baiser échanger ou à la sensation de la jambe de Trey contre la sienne.

En se rasseyant à table, après avoir servi le dessert, son compagnon avait étendu ses longues jambes et avait heurté la sienne par mégarde. Une onde de chaleur avait parcouru son aine. Sans réfléchir, il avait repoussé les excuses de Trey d'un haussement d'épaules et avait appuyé son mollet contre le sien.

Le plaisir dans les yeux bleus de Trey à ce geste ne lui avait pas échappé.

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- Je ne sais pas quoi faire, avoua-t-il.

- À quel sujet ?

- Je ne comprends pas.

- Il va falloir que tu sois plus précis, Ashley, lui dit-il doucement.

Ash ne put réprimer un sourire.

- Tu es le seul qui fasse ça.

- Quoi donc ?

- Prononcer l’entièreté de mon prénom.

- Oh, fit Trey. Cela t’ennuie ?

- Pas vraiment. Tu as… J’aime la façon dont tu le prononces.

- Y a-t-il une autre façon de le prononcer ? s’enquit Trey avec un léger froncement de sourcils.

- Non, admit-il avant de détourner un peu les yeux. C’est juste que, dans ta bouche, ça sonne presque… intime.

Trey sourit doucement et se pencha légèrement vers lui, sa main droite venant se poser sur la cuisse de son compagnon. La tension raidit immédiatement le muscle sous sa paume. Sans un mot, il fit mine de retirer sa main, mais Ash lui attrapa les doigts.

- Attends !

Trey lui abandonna sa main. Ash se racla nerveusement la gorge.

- Ashley, finit par dire Trey comme le silence s’éternisait, parle-moi… Je ne suis pas dans ta tête, tu…

- Je bande, lâcha crûment Ash, l’interrompant brutalement.

Trey sentit un frisson agréable le parcourir. Avisant la mine mortifiée d’Ash, il se mordit l’intérieur de la joue pour réprimer le sourire qui voulait naître sur ses lèvres et se pencha un peu plus vers son compagnon. Il l’entendit prendre une brusque inspiration et chercha son regard.

- Est-ce que ça te déplait ? demanda-t-il à voix basse.

Ash ne put réprimer un rire nerveux, incapable de détacher ses yeux des siens.

- De bander ?

- De bander à cause de moi.

Ash déglutit un peu difficilement puis secoua faiblement la tête.

- Mais je ne comprends pas, précisa-t-il d’une voix enrouée.

- Est-ce que tu es obligé de comprendre ? s’enquit Trey en se penchant un peu plus vers lui.

Ash ferma les yeux en sentant son souffle contre sa joue, le corps parcouru de frissons. Trey caressa son oreille de son nez.

- Est-ce que le principal n’est pas que ce soit agréable ? murmura-t-il.

Il sentit Ash resserrer sa prise sur sa main quand il la bougea légèrement sur sa cuisse. Du pouce, il caressa doucement le muscle crispé, protégé par la toile du jean qu’il portait.

- Est-ce que cela ne suffit pas que ce soit bon ? chuchota-t-il.

Comme il n’obtenait aucune réponse, il glissa son visage dans le cou d’Ash et effleura sa peau de ses lèvres. Il le sentit frémir et remonta lentement sa main sur la cuisse de son compagnon qui ne l’empêcha pas de bouger, cette fois. Ses doigts atteignant son entrejambe, il l’entendit gémir faiblement, presque pitoyablement, et l’embrassa sous l’oreille lorsqu’Ash avança instinctivement ses hanches contre sa main.

- Est-ce que c’est ça que tu es venu chercher, ce soir, Ashley ? murmura-t-il en empaumant l’évidente érection de son compagnon à travers le tissu.

- Non, répondit-il d’une voix rauque et tremblante.

- Alors qu’est-ce que c’est ? demanda-t-il doucement en le caressant du pouce.

Ash frissonna et posa une main sur la sienne, l’empêchant de bouger. Trey mordilla le lobe de son oreille.

- Je ne peux pas réfléchir si tu fais ça, protesta Ash en rouvrant les yeux et en se forçant à s’écarter.

Trey redressa la tête. Ash le sentit éloigner sa main et en fût à la fois soulagé et déçu. Perdu, il le contempla silencieusement.

- Tu as raison, pardon, murmura Trey en glissant une main sur sa joue qu’il caressa.

- Trey…

- Tu as besoin de démêler tout ce qui te tourne dans la tête, le coupa-t-il gentiment avant de quitter le canapé.

Ash, désemparé, le regarda aller s’asseoir en face de lui, dans un fauteuil du même cuir blanc que le canapé.

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— Il ne viendra pas, dit Joan sans même se retourner.

Ash la regarda d’un air bizarre. Joan, son verre à la main, pointa légèrement un reflet dans le miroir, grâce auquel elle avait pu voir Trey passer la porte.

— Trop de monde pour lui, affirma-t-elle. Il va se trouver un coin tranquille.

Ash capta le petit hochement de tête que Trey offrit à Charly, puis il le vit se glisser dans un coin du bar, le plus loin possible des tables les plus bruyantes. Il n’avait pas paru remarquer leur présence. En le regardant s’installer dans la pénombre, seul, Ash sentit son estomac se nouer légèrement.

— On dirait un vilain dans un vieux récit d’espionnage, murmura-t-il en se penchant vers Joan. Dos au mur, dans un coin sombre…

— Un homme qui n’aime pas être surpris, répondit-elle avec un haussement d’épaules. Ça a du sens, pour moi.

Ash fronça les sourcils.

— Tu le connais ?

Joan arqua un sourcil.

— C’est assez simple de comprendre qu’un homme réservé comme lui préfère éviter la foule.

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