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Commentaires de livres faits par Brit

Extraits de livres par Brit

Commentaires de livres appréciés par Brit

Extraits de livres appréciés par Brit

date : 29-03-2011
«Depuis le big bang, tout commence à mourir à l'instant même de naître. L'univers n'est qu'un élan vers l'usure et la mort.»
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date : 29-03-2011
«Il y a de l'esprit ailleurs que dans la pensée des hommes.»
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date : 29-03-2011
«Toute mort est un mystère parce que toute vie est un mystère.»
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date : 29-03-2011
«La naissance est le lieu de l'inégalité. L'égalité prend sa revanche avec l'approche de la mort.»
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date : 29-03-2011
«Il y a des jours, des mois, des années interminables où il ne se passe presque rien. Il y a des minutes et des secondes qui contiennent tout un monde.»
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date : 29-03-2011
«Chacun est prisonnier de sa famille, de son milieu, de son métier, de son temps.»
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date : 25-03-2011
"- Alors, nous devons partir à l'assaut d'un Arbre de Noël, et du Général Hiver, et des Moules Mutantes ? Et qu'est-ce que nous allons leur jeter dessus : des confettis ?
La réponse était : oui, exactement."
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date : 25-03-2011
"On pouvait tout craindre de ces glaces ! Dans son désespoir de condamnée (ses heures étaient comptées : au lever du soleil, elle se désintègrerait irrémédiablement), elle était capable du pire. Imbue de la cruauté de son créateur (...) elle haïssait la Princesse et, les jeux étant faits, elle se battrait jusqu'à la mort, elle n'avait pus rien à perdre, elle allait se faire Glace Kamikaze."
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date : 25-03-2011
"Picnic était fort observateur, il pratiquait la perception comme un art, mais un art naturel, sans prétentions ni complications. Si parfois il se trompait, ça n'avait aucune importance pour lui ; et il ne se trompait jamais, ce à quoi il n'accordait pas d'avantage d'importance."
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date : 25-03-2011
"La terreur le saisit, mais, quand il vit de près tout cet armement sophistiqué, les véhicules à coussins d'air, les tentes en plastique translucide à air conditionné, les antennes paraboliques, le titane, les rayons laser, il se rasséréna : toute cette technologie était trop moderne pour que ses maîtres puissent avoir sérieusement l'intention de faire du mal à un être aussi anachronique, aussi insignifiant que lui."
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date : 25-03-2011
"D'un certain point de vue, c'étaient eux qui montraient l'amour le plus sincère pour la lecture, car ceux qui lisaient des classiques ou de la bonne littérature avaient en général une idée derrière la tête, par exemple d'écrire, ou de devenir professeurs, ou bien critiques, ou en tout cas des gens cultivés. Lire cette littérature banale impliquait en revanche un plaisir sans calcul. Pour s'en satisfaire, il ne fallait pas être très intelligent ni très cultivé ; d'où une bizarrerie, car cette classe de public primaire disposait de passe-temps plus modernes et encore plus accessibles."
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Mieux vaut être riche et bien portant que pauvre et malade.
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« Ils ne se connaissent que depuis une semaine, mais ils ont décrété qu’ils étaient déjà profondément, follement amoureux »
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« Il s'opérait un mouvement pareil à celui de la Renaissance. Une sève de vie nouvelle circulait impétueusement. Tout germait, tout bourgeonnait, tout éclatait à la fois. Des parfums vertigineux se dégageaient des fleurs; l'air grisait; on était fou de lyrisme et d'art. Il semblait qu'on vînt de retrouver le grand secret perdu; et cela était vrai, on avait retrouvé la poésie. »
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« Auprès de lui, on apprenait le savoir-vivre des poètes, dont l’article essentiel est un savoir-aimer… On l’admirait pour la dignité de son comportement d’écrivain, ne songeant ni aux prix, ni aux décorations, ni aux académies »
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date : 03-03-2011
"Je ne suis pas claire. C'est ce que maman me reproche. Elle dit : "Rose, tu es compliquée." Je suis tout emmêlée, je le sais bien. Dans mon corps, il y a des noeuds partout et je crois que les autres le voient, même ceux qui ne me connaissent pas. Je crois qu'ils ont peur de m'approcher. Ils n'ont peut-être pas envie de passer leur temps à me démêler. Le désordre, ça fait peur. On n'y touche pas, on a peur de ce qu'on peut trouver en dessous."
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date : 03-03-2011
"Je dédie ces paroles à ce que je ne comprends pas dans la vie, à tout ce qui se passe sous mes yeux. Je dédie ces paroles à l'impossibilité de trouver un mot qui égale le silence à l'intérieur de moi"
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date : 03-03-2011
""Dire ce qu’il y a de plus simple. Ne jamais dépasser ce que je trouve devant moi. A commencer par cette scène, par exemple. Ou encore noter ce qui est très proche. Comme si dans le monde restreint que j’ai sous les yeux, je pouvais trouver une image de la vie au-delà de moi. Comme pour me convaincre que chaque chose de ma vie se rattache à l’ensemble des choses, me liant à mon tour au vaste monde, au monde sans limites qui se lève dans l’esprit, aussi menaçant et inconnaissable que le désir lui-même.""
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date : 03-03-2011
"«Des sons se détachent de la voix, entrent dans l'air, encerclent, assaillent, pénètrent le corps qui occupe cette part de l'air: quoique invisibles, ils font un geste aussi bien que la main, quand elle traverse l'air à la rencontre d'une autre main.»"
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date : 03-03-2011
"Aux Roblès
Taourirt-Moussa,
27 juin 1951.

[...]
Djidji a calé*. On s'y attendait un peu. Elle a encore le prochain (avec dispense qu'on accorde généralement). L'échec nous arrange tous par ici. Il n'y aura pas de bagarre cette année à propos de la gamine.

Camus à répondu à ma lettre et je suis parvenu à déchiffrer sa réponse. Il s'exprime très clairement mais à mon sens zéro en écriture. Il a été content de ma lettre où j'ai eu le culot de lui reprocher de n'avoir pas parlé des Arabes d'Oran dans La Peste.

[...]

Mouloud"
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date : 03-03-2011
"A Albert Camus,
Alger,
Le 15 juin 1958

Cher ami,

J'ai eu le paquet de livres hier et mes grands sont fous de joie parce que vos dédicaces concernent toute la famille. Voilà donc des ouvrages qui feront partie du patrimoine et que, peut-être, ils se disputeront à ma mort, cyniquement. Ma grande a terminé l'écrit de son bac. Elle n'a séché nulle part. Ça a été un monstre pour le bûchage. Et maintenant, l'ours à moitié mort, elle réclame son voyage pour Paris. Tout ce qui me reste d'espoir réside dans un oral sévère et dans la timidité de ma fille. Pour le garçon, je suis tranquille. C'est un flemmard et il échouera aussi sûrement que l'autre réussira...

Nous avons repris contact avec les Roblès. Je viendrai vous voir tous dès que possible. Je ne crois pas qu'il y ait grand-chose de changé depuis votre passage. Peut-être plus de lassitude, plus facilement discernable. Aussi beaucoup d'espoir, un immense besoin d'espérer. Mais est-ce que les gens parlent le même langage ?

Mon opinion est que le mal ne peut plus empirer. Je crois sincèrement que le bon toubib s'est découvert qui sauvera le malade malgré lui. Pour ce qui me concerne, j'aurais peut-être besoin de vous. En attendant, j'ai hâte de boucler mon année scolaire afin de commencer un nouveau roman ; votre amitié, celle d'Emmanuel et de quelques autres me guideront.

Bien affectueusement à vous.

M. Feraoun.

Et tout de même, merci pour les livres : j'allais oublier l'objet de cette lettre."
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date : 03-03-2011
"A René Nouelle
Taourirt-Moussa,
Le 12 avril 1949.

Cher camarade,

Le paquet de messages est arrivé, les destinataires en sont très fiers et très heureux tandis que ceux qui ont hésité à s'engager commencent à le regretter un peu. Dans mon esprit, il s'agissait bien de vraie correspondance par lettre individuelle. C'est pour cette raison que seuls ont voulu s'inscrire ceux qui peuvent sans défaillance payer le timbre d'affranchissement. Je crois que le système que tu viens d'utiliser est meilleur puisqu'il nous permet en quelque sorte de censurer les messages. C'est mieux ainsi. Je viens de m'en apercevoir : j'ai dû faire recommencer certaine lettre où un petit monsieur demande carrément la photo de sa correspondante.
[...]

Oui, il est possible de dire que notre genre de vie offre certains aspects singuliers mais nous ne sommes vraiment pas de mœurs austères, pudibondes ou sauvages. Bref, les parents des gosses qui ont reçu des lettres sont tous très heureux de ce contact et ne voient aucun inconvénient à ce que le correspondant soit une fille. Pour les garçons, c'est une nouveauté charmante, inattendue. Et pour cette raison, il faut que je veille.
[...]

M. Feraoun"
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date : 03-03-2011
"A Mme Landi-Benos
Taourirt-Moussa,
Le 15 avril 1951.

Chère amie,

[...]
Mais constatez tout de même qu'il ne m'est pas possible de changer, d'attraper cet optimisme serein longuement mûri, adopté une fois pour toutes, cet optimisme qui émane de vous, que vous pouvez communiquer quand on et avec vous mais que vous ne sauriez donner parce qu'il est votre bien inaliénable.

Il y a peut-être aussi l'influence du milieu ; je veux dire du paysage. D'ici on voit les choses de haut, certainement. Toutefois une colline cache l'autre. La vue plonge jusqu'au fond de la vallée mais il suffit de lever la tête pour voir une muraille qui barre le ciel et vous empêche de voir loin. D'ici on ne domine rien. On se sent enfermé, prisonnier, aux prises avec soi-même, toujours à se poser des questions absurdes lorsqu'on appartient à la catégorie des gens qui se posent des questions.

[...]

M. Feraoun"
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date : 03-03-2011
"A Emmanuel Roblès
Taourirt-Moussa,
26 avril 1952.

[...]

Si le bon Dieu de Mahomet et celui d'Albert Bayet me viennent en aide, l'an prochain tu pourras plus facilement me voir : j'ai demandé Fort-National (direction cinq classes). [...]
Fort-National me conviendrait pour de nombreuses raisons. Ce serait une étape nécessaire entre Taourirt et Alger, nécessaire pour ma femme et les gosses qui sont absolument sauvages et qu'il faut familiariser peu à peu avec la civilisation. Mais chez les vieux il y a un potin du tonnerre et ils vont sûrement nous renier. Ils ne veulent pas comprendre que le mois prochain je serai père de six enfants !

Mouloud"
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date : 03-03-2011
"A René Nouelle
Taourirt-Moussa,
Le 16 juin 1949.

Cher camarade,

[...]
Oui, je viendrai en France. J'ai déjà mon passage gratuit. Je serai seul ou avec Zedjiga. Je me propose de faire ce geste exorbitant, révolutionnaire pour tout dire : emmener une fillette kabyle à Paris ! Mon vieux père s'y oppose farouchement mais ma femme est convaincue. Je crois que la chose ne sera pas facile.

[...]

M. Feraoun"
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date : 03-03-2011
"Aux Nouelle
Taourirt-Moussa,
Le 1er février 1950.

Chers amis,

[...]

Je crois que je présenterai Djidji aux bourses 1ere série, mais je ne suis pas encore décidé à en faire une lycéenne. C'est une question très embarrassante pour moi. Je ne sais pas exactement où se trouve mon devoir vis-à-vis de la petite. Est-ce que vous deux, vous aurez le courage de me dire votre sentiment là-dessus ? Ayant vécu ici dans un trou, j'admets que vous ayez plus que moi l'expérience de la vie. Au surplus, vous connaissez à peu près les données du problème. Au surplus encore, nous pourrons discuter la chose car elle ne nous quitterai qu'en octobre. Un autre problème qui se posera aussi ce sera celui des garçons. Ils grandissent. Au lieu d'envoyer toute la famille interne dans des écoles, je serai peut-être obligé d'ici trois ans de m'en aller en ville, Tizi-Ouzou ou Alger. Tu me vois en ville ? Je préfère me laisser vivre et ne pas trop songer à l'avenir. Dieu sait que je n'ai pas voulu être quadruple père de famille. Mais voilà. (...) C'est lorsque nous ne trouvons plus d'issues aux problèmes que nous devenons fatalistes et que nous jetons la manche après la cognée. Il m'arrive d'aboutir à cette conclusion : non, je reste kabyle et ici. Tant pis pour les filles ! les gosses iront à l'école. S'ils ne réussissent pas comme leur père, ils deviendront fellahs comme leur grand-père ou leurs cousins. Mon père ne voit pas au-delà. Mais pour le moment nous ne faisons qu'effleurer la question. Nous attendons le dernier moment pour prendre une décision précipitée. A ce moment-là, nous serons d'accord pour dire c'est ainsi que Dieu a voulu. Tu vois que c'est commode cette façon d'agir. Laissons tout ça, je broie du noir à cause de l'hiver.

[...]

M. Feraoun"
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