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Mon téléphone est coincé dans la poche arrière de mon pantalon. Je me débarrasserais volontiers du type en lui cédant mon portefeuille s’il ne contenait que ma carte d’identité, une carte de crédit et un billet de vingt euros. Mais dedans, il y a aussi la photo de ma petite sœur, et ce n’est pas une des nombreuses photos que j’ai sauvegardées sur mon ordinateur ou dans mon téléphone. Quand elle a commencé à aller mieux, je l’ai emmenée au centre commercial pour qu’elle fasse un tour de carrousel. Ensuite, on a trouvé une cabine Photomaton où on a fait des grimaces et ri comme jamais. Non, je ne peux pas perdre ces photos.

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Mon dos est plaqué contre le mur glacé. Mon cerveau cherche quelque chose, n’importe quoi pour me tirer de cette situation, mais tout ce sur quoi j’arrive à me concentrer, c’est la cicatrice sur sa joue gauche. J’hésite à lui demander d’où elle vient, peut-être pour gagner du temps, ou pour lui montrer que je suis une personne, moi aussi.

« Tu parles pas, t’es timide ?*» Il empeste la bière et le désespoir.

Avec mon français approximatif, je ne vais pas aller loin.

« Je... Je ne comprends pas.* »

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Encore une fois, on me rappelle que je ne suis pas tout seul dans ce groupe, et surtout pas tout seul à avoir besoin de réussir. Dimitri aide la famille d’Amie en payant le crédit de la maison de ses parents et les études de son petit frère. À côté de ça, il a été accepté dans une école de commerce prestigieuse à Paris mais n’a pas pu obtenir de bourse. Il n’a que vingt-cinq ans, mais d’après Grégoire, avec la façon dont il s’occupe de tout le monde et en particulier d’Amie, il attire un autre segment du public.

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Je n’avais pas envie de sortir ce soir. Je voulais rester à la maison et regarder un film, mais Steve a insisté, affirmant qu’on avait intérêt à se relaxer à fond avant le grand casting pour notre prochain clip. Ce nouveau single, c’est quitte ou double : soit il nous remettra sur le devant de la scène, soit il nous enterrera pour de bon au fin fond du hit-parade. Toute cette pression, je ne sais pas... Je ne le sens pas.

« Écoute, je préfère pas en parler. » Ma voix trahit mon agacement, mais je fais tout pour garder mon calme. Grégoire, mon manager, m’appelle de son portable alors qu’il est en route pour le club, comme si ce qu’il a à me dire était une urgence absolue. « Je dois te laisser. On en reparle quand tu arrives. » Je raccroche avant de lui laisser une chance de me faire culpabiliser pour me forcer à l’écouter. C’est son truc, ça, la culpabilité. Me rappeler que les autres membres du groupe dépendent de moi. Me rappeler que mon meilleur ami Benji ne vivait que pour la musique et qu’il ne voudrait pas que j’abandonne. Me rappeler qu’on a des fans qui nous attendent, des gens qui nous aiment.

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Une fois dehors, j’inspire profondément l’air parisien. Depuis que je suis arrivée ici, j’ai l’impression d’avoir été téléportée dans un monde nouveau et ancien à la fois : les rues pleines de cafés, les gens aussi pressés qu’à New York mais qui prennent quand même le temps de vivre, de se disputer, de s’aimer. Les immeubles, surtout, me fascinent. Quand j’étais petite, pour m’endormir, ma mère me parlait de l’architecture parisienne comme si elle me racontait une histoire, tout en chuchotements et légendes enchantées. Elle adore les grandes avenues comme celle-ci, où les immeubles ont des balcons qui courent tout le long des troisième et sixième étages — on les doit à Napoléon, quand il a décidé de redessiner la ville. Je pourrais passer des heures à les admirer. Je marche un peu et tourne dans une petite rue perpendiculaire, où les bâtiments sont plus anciens et serrés les uns contre les autres. Ils ont l’air d’avoir tout vus, et c’est probablement le cas. Je cherche une inscription ou une plaque sur le mur devant moi. J’ai pris en photo toutes celles que j’ai trouvées jusque-là. Près de mon appartement, par exemple, il y a une plaque qui donne le nom d’un soldat tombé là pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale, et une autre qui mentionne un écrivain ayant vécu dans la maison au XVIIIe siècle. Je lève les yeux vers le balcon en me demandant quelle peut bien être l’histoire de cet immeuble, qui y a vécu, qui y vit maintenant. Tout pour empêcher l’ennui et la tristesse de se répandre en moi.

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Je me lève si brusquement que je manque de faire tomber mon tabouret avant de le rattraper. J’enfile mon blouson de cuir par dessus mon dos-nu en satin rouge, et je laisse mon mojito à peine entamé sur le comptoir. C’est l’un des grands avantages de Paris quand on a dix-neuf ans : pas besoin de faux papiers d’identité pour consommer de l’alcool. Même si je sais que les Français n’ont pas coutume de laisser un pourboire de vingt pourcent, je pose deux euros à côté de mon verre et la barmaid m’adresse un signe de tête et un sourire qui signifient non seulement « merci », mais aussi qu’elle sait à quel point ce mec est chiant.

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Je sens mon cœur qui se serre. Mon regard s’accroche aux bouteilles alignées derrière le comptoir, mais me concentrer sur leurs couleurs vives ou sur l’agilité du barman servant quatre verres d’un seul geste ne suffira pas à me faire oublier la douleur qui m’irradie soudain la poitrine.

J’avais une sœur.

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Si je craque ce soir, ce sera déjà la deuxième fois cette semaine. Je n’ai pas pu me retenir quand Igor, le directeur de ma compagnie de danse, m’a hurlé dessus en lâchant que j’aurais mieux fait de rester à New York.

Ces mots m’ont frappée en plein cœur, et aussitôt rentrée à mon appartement, je me suis laissée tomber dans le canapé, j’ai attrapé l’un des dessins que ma sœur m’avait faits, et je l’ai serré contre moi en laissant couler les larmes.

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Mettre un coup de genou dans les valseuses d’un mec, ce n’est probablement pas l’idée du siècle.

Et pas seulement parce que le mec en question est l’un de ces acteurs qui montent, pressenti comme le prochain Leonardo DiCaprio. Non, c’est surtout que je ne veux pas créer d’ennuis à ma copine Alisha. Ce club vient seulement d’ouvrir, mais tout le monde dit déjà que c’est “the” club où sortir à Paris, et on y croise plein de gens connus. Alors, tous les jours depuis trois semaines, Alisha a supplié son cousin de trouver un moyen de nous faire entrer. Il est DJ ici, et son set est bien le seul truc qui ne soit pas à chier dans cette soirée.

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Je déteste voir les yeux de la fille briller d’espoir à l’idée de me faire craquer. Même quand je ne le fais pas exprès, même quand je leur dis clairement que je ne cherche pas de relation et qu’il ne faut s’attendre à rien de ma part. Le pire, c’est de voir la douleur remplacer l’espoir.

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