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Commentaires de livres faits par Brunilde

Extraits de livres par Brunilde

Commentaires de livres appréciés par Brunilde

Extraits de livres appréciés par Brunilde

date : 15-02-2019
Vous voulez savoir d'où vient l'origine du sapin de Noël ou des citroulles pour Halloween ? Qui a donné son nom au camelia et au dahlia ? Vous souhaitez en connaître plus sur la reproduction des figues ? Si c'est le cas ce livre est pour vous !
Vous l'aurez compris ce n'est pas un traité de botanique ni de jardinage bien que l'on y parle de photosynthèse, d'espèces endémiques mais aussi de taille et de greffe. Alain Baraton nous raconte différentes anecdotes sur son métier. Certains sujets sont des passages obligés comme L Histoire des jardins, le langage des fleurs et l'écologie. Il a aussi quelques surprises : le bois et les instruments de musique, le record est dans la nature, l'arbre est symbole de vie et de liberté.
Bien sur, les chroniques sont plus ou moins intéressantes, mais moi qui suis une novice en jardinage, j'ai eu plaisir à le lire. le mieux c'est de le feuilleter.
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date : 15-02-2019
Le décor est planté, c'est un western. La guerre de Sécession s'est terminé depuis peu. Des personnages archétypaux : Jack le meneur ancien chasseur de primes, le cowboy texan beau-gosse, une Indienne ou Native comme il est dit dans le roman, une Noire maître-chien quasi muette et un Allemand qui a l'air de posséder beaucoup d'or.
Cette troupe se fait appeler les Veneurs car ce sont des chasseurs mais ils traquent un gibier bien particulier.

Et c'est là qu'entre en scène le fantastique. le groupe est la recherche de la Dame des Loups dont on ne sait rien si ce n'est qu'elle rassemble toutes les meutes de loups-garous appelés aussi wentigos. Les affrontements sont nombreux et sanglants. le but étant de les éradiquer tous cela s'avère plus compliqué que prévu.

A partir d'éléments très utilisés en fantasy, l'auteur arrive à faire de cette histoire quelque chose d'assez original, qui créé une sorte de tension, de suspense autour de cette quête. Enfin de la fantasy qui arrive à réellement me surprendre.
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J'ai fait des études d'histoire et pourtant j'avoue n'avoir jamais entendu parler de ces personnages historiques noirs pour la plus grande majorité d'entre eux.
C'est vraiment louable de la part de Lilian Thuram de vouloir combattre le racismepar une mmeilleure connaissance de l'histoire. Cela oblige à porter un autre regard, à avoir un pointé vue différent sur ce que l'on connait, la carte du monde dite à l'envers à la fin de l'essai n'est qu'une anecdote mais elle résume bien l'esprit du livre je trouve.
Bien sur, il y a eu une histoire des Noirs avant l'esclavage mais le cour du sujet commence au XVIiie siècle pour se poursuivre aujourd'hui.
Facile à lire et bien documenté.
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date : 15-02-2019
Je suis tombée sur la promo ebook à 5euros et je me suis dit pourquoi pas ?

Que faire si Dieu en personne nous donnait la possibilité de changer L Histoire ? C'est la question à laquelle, Elias Ein tente de répondre dans ce roman.
Il est le seul de sa famille à avoir survécu au camp de la mort, et à l'aube du XXIé siècle, à Braunau, petit village d'Autriche, l'homophobie est toujours d'actualité. Ti'Tom, cet enfant attachant qui est marginalisé dans le village a aussi un rôle important à jouer.

Le roman est très court, il m'a fallu une seule journée pour en venir à bout. Sympathique sans plus, le sujet a été maintes fois abordé, la fin reste tout de même intéressante mais elle est trop abrupte à mon goût.
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date : 14-02-2019
Je n'ai jamais été déçue par un roman de Karine Giebel et cette nouvelle ne fait pas exception à la règle.
Beaucoup de tension liée à un trio de choc : une actrice célèbre, un mari pas si aimant que cela et un admirateur transi. Évidemment, ces relations changent, se complexifient pour nouas amener vers un final en apothéose.
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date : 14-02-2019
Voila 2 semaines et plus pour lire les 2 romans d'affilé de Martyrs d'Olivier Péru, histoire pour moi de rester dans le bain. C'est cohérent dans la construction du récit, mêmes personnages mais en évolution. Je mets une étoile en moins par rapport au premier car l'effet de surprise est moindre mais l'histoire reste de qualité.

Le temps de la Main Douce est révolu et voici venu le règne de la reine Akinessa dans le grand royaume du Palerkan. Vive la reine !
Mais malgré ses belles paroles et promesses, ses alliés d'hier vont certainement devenir ses ennemis demain.
Son frère Karmalys, le roi déchu, ne se décide pas à mourir.
La peste et la division entre les clans des Liranders a beau sévir dans les îles du Couchants, Cavall et sa troupe attise le vent de la révolte et de la liberté qui a déja débuté dans le premier tome.
Kassis, la petite princesse de la Cité-souveraine d'Alerssen, a bien grandi. Elle aussi trouvera des alliés dans sa propre ville malgré la présence de la reine.

Tous ses personnages sympathiques et hauts en couleur, ceux dont j'ai parlé et les autres comme les fantômes, les Arserkers, ces guerriers redoutables aux yeux d'or, ne semblent être là que pour mettre en valeur le lien ambigu qui existe entre Irmine et la reine Allena que ce soit dans le passé ou l'époque actuelle. Ils sont tous les deux de ce peuple presque disparu et pourtant ils se détestent.

Pour finir, je dirai que cette lecture m'a donné encie de terminer avec le tome 3.
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date : 14-02-2019
Je connais Griffes d'encre pour leur coté expérimental et souvent novateur dans la ligne éditoriale. Et j'ai lu quelques romans jeunesse de Lorris Murail qui m'avaient bien plu. J'avais hate de voir ce que le mélange des deux pouvait donner. J'avoue que le résultat ne fut pas à la hauteur de mes attentes.

Je garde de cette lecture une impression de flou et d'imprécision.
De lieu et de temps. L'histoire se passe dans un futur proche ou lointain. Sur terre, level 6. le level 0 correspond à la surface, ses habitants privilégiés ont droit au soleil. On suppose donc que les level 6, sous-terre, sont des malchanceux.
Pour les personnages ce n'est pas mieux. Phil, habitant du Level 6, se trouve contraint au Redressement moral, cela consiste à suivre une séance de psy par écran interposé. Il aurait avec son ami Maury provoqué un trouble thermo-dynamique en créant un micro-monde. Oui il écrit des oeuvres littéraires et l'une d'elles lui aurait échappé.
Il y a aussi une Bouilloire et une Pharmoire parlante. Il y a aussi des semi-vie. Cela fait beaucoup de choses pou une novella. J'ai eu l'impression que l'auteur a mis ses idées en vrac, au lecteur de choisir ce qui l'intéresse.

Il serait intéressant de parler de la couverture et du titre, qui au départ m'avait attiré, mais le sujet de la gemellité est évoqué plus ou moins vaguement en une seule phrase mais il me semblait être passée à coté de quelque chose. Et c'est en lisant la genèse d'urbik/orbik que j'ai compris le fin de l'histoire. Et là je suis carrément frustrée. J'aurai aimé ne pas avoir d'explication de texte à lire pour tout comprendre.

J'aurai voulu une histoire SF ou fantastique de Lorris Murail et non un hommage que je ne trouve pas réussi à Philip K. DICK.
Bref, amis lecteurs, amateurs de SF et tout spécialement de Philip K Dick, puissiez-vous faire une meilleure critique que moi !
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date : 14-02-2019
J'ai passé un très bon moment de lecture mais ...
Oubliez les films car pour moi ils n'ont rien à voir avec le livre. La cassette video est le seul point commun (ou presque) les reliant.

Tout commence avec un journaliste qui trouve que pour des jeunes de 17 et 19 ans mourir d'un arrêt soudain du coeur c'est bizarre. Insuffisance cardiaque aiguë comme cause de décès c'est quand même très suspect. D'autant plus que ces jeunes en mourant semblent avoir eu une peur panique. Visages grimaçant de terreur, leurs mains sont près de leur cou, à vouloir s'arracher les cheveux ou la tête.

Ce journaliste Asakawa va trouver un autre point commun entre ses jeunes. C'est sur ils se connaissent.
L'enquête va l'amener au chalet des Alpes japonaises ou ces jeunes se sont vus une semaine avant leur mort. Et pour y faire quoi ? C'est seulement à partir de là qu'intervient la fameuse cassette.

J'ai plus vu çà comme une enquête qui se joue comme une course contre la montre que comme une histoire d'épouvante. Les pistes sont variées denses, de bons rebondissements, avec en filigrane des aspects de surnaturels mais qui font appel aux peurs primales humaines, à savoir que personne n'échappe à la peur de souffrir et de mourir.
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date : 14-02-2019
« Ils ont parlé de force, de sauvagerie, de puissance et de bestialité ancienne ».

Je trouve que cette phrase résume assez bien l'esprit de cette oeuvre originale et personnelle de l'auteur.
Cela commence par un meurtre mais ce n'est un polar car on sait dès les premières pages qui est le meurtrier.
C'est pourtant bien une enquête ou plutôt une quête de soi-même, thème cher à l'auteur. Cette recherche de sa propre identité s'accompagne à chaque fois de beaucoup de sacrifices personnels et de sang versé.

Cette aide va venir des animaux mais la violence s'écrit aussi dans la nature. Car les bêtes sucent gobent broient mordent arrachent tuent pour leur propre survie. Vie et mort sont entremêlent.
Car si Anima, en latin veut dire l'âme, le dérivé animalis, est ce qui prend vie.

C'est comme une sorte de road trip transformé en tour de Babel. Car après le latin, le français viennent l'anglais et l'arabe parfois pour des insultes d'autres fois pour des poèmes. Là aussi violence et douceur se croisent.

Très belle oeuvre, dense et sombre, je lisais comme en apnée. Car la violence reste la violence qu'on la raconte ou non en propos poétiques.
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date : 14-02-2019
Essayons de nous familiariser avec l'un des facettes de la culture nippone : les samourais. Oublions pour un temps ces mythes illustrés par le cinéma et concentrons nous sur la vraie, la grande Histoire.

Tout samouraii se doit de respecter une règle de conduite, un code du guerrier appelé le bushido. Quelle que soit l'époque du XIIe au XIXe siècle, chaque clan avait le sien. le plus célèbre de tous, en tout cas aux yeux des Occidentaux, sont les préceptes de Yamamoto (1700) du clan Saga, sous le titre Hagakure. Maîtrise des armes courage vont de soi, le plus important étant le culte et la fierté pour les ancêtres, devoir et loyauté envers son seigneur.
La caste des samourais repose sur une sorte de féodalité à la japonaise. Mais contrairement à l'Europe, les paysans pouvaient devenir des guerriers.
La formation commençait tôt, dès l'âge de 6 ans. Les enfants étaient coupés de leur mère. Ils pratiquaient l'équitation, maniaient l'arc et utilisaient deux sabres : un long le katana, et le court le wakizashi. L'art de la calligraphie, la chasse et le jeu de go complètaient leur formation en aiguisant leur concentration.

Les chapitres sont courts mais denses. Pour ma part, il m'a fallu m'habituer au vocabulaire. Il y a une certaine confusion par rapport aux sources qui sont autant japonaises qu'occidentales.
Je n'ai pas abordé tous les sujets et j'ai parlé de ceux qui m'avaient le plus intéressés. Il y aussi une bibliographie très détaillée.
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Pour ma part, c'est ma première visite aux royaumes des Ombres.

Le titre et la couverture du livre m'avait délicieusement attirée, il s'en dégage une certaine poésie et nostalgie de l'enfance.

Malheureusement, je ne l'ai pas réellement retrouvé dans le texte. Dans ce décor de montagne, on s'attend un peu à cette quête de la fleur éternelle mais rare. En tant qu'adulte, je suis restée un peu sur ma faim. Cà manque un peu de piège, d'épreuve, et de rebondissement. J'ai préféré par exemple, le Chagrin du roi mort de Jean-Claude Mourlevat.

Malgré ces impressions mitigées, j'ai bien envie de retenter une lecture de Maxence Fermine.
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date : 14-02-2019
"J'ai voulu saisir les mythes et les rêves, l'odeur et la sueur de ce temps là. de sorte que ce livre est volontairement anachronique, ou plutôt achronique."

Vous l'aurez compris ce n'est pas un roman historique a proprement parlé. La vie de l'héroïne, cette paysanne guerrière appelée Léola, se déroule sur 25 ans, alors qu'en réalité les évennements mentionnés se passent sur plus d'un siècle : entre la première croisade (1096) et la croisade des Albigeois se terminant en 1229.

Dans ce Moyen-Age rêvé, fantasmé, l'auteur veut rendre d'un foisonnement des idées, d'un renouveau des arts, une sorte de renaissance avant la Renaissance elle-même. Cela est illustré dans le roman par le développement de la fine amor à la cour d'Alienor, ou encore les Parfaits de Montsegur.

De l'importance des personnages féminins.
Léola, démontre qu'une élévation spirituelle est possible. En devenant chevalier, elle adopte les préceptes de la chevalerie en protégeant les faibles. Elle apprend aussi à lire et à écrire.

Ninève se déclare elle-même sorcière. Elle est la gardienne des anciennes croyances à la Terre, des mythes arthuriens. Grace à ce personnage, l'auteur insuffle poésie et merveilleux dans l'histoire

Dhuoda, autre achronisme. Pour l'Histoire, c'est une aristocrate carolingienne qui a écrit un traité d'éducation pour son fils. D'ailleurs, un lycée à Nîmes porte encore son nom. Mais pour le roman, elle représente la part sombre et excessive de la féminité. D'abord, la Dame Blanche, symbole de pureté, elle devient la Dame Noire, instrument sans pitié de la répression.

J'ai beaucoup aimé ce roman, l'histoire est à la croisée des chemin entre roman historique et histoire fantastique. le style poétique de Rosa Montero est facile et agréable à lire.
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Tiens ! Après le coeur cousu et le domaine des murmures, Carole Martinez s'essaye à la BD en tant que scénariste, et je suis très curieuse de voir ce que cà peut donner.
Je ne connais pas Maud Bégon mais en ouvrant la BD on peut tout de suite s'apercevoir qu'on a à faire à de la littérature jeunesse. L'ensemble donne une impression de fraicheur et d'innocence plutôt sympathique. Les couleurs sont très présentes sans être criardes, au début l'ocre et le marron dominent, puis le violet les remplace, symbole du deuil après le noir. Les traits sont fins mais je préfère les décors aux portraits : les visages sont un peu trop pointus à mon goût.

Dans les années 80, à la campagne, Lou écoute Téléphone à fond, cheveux au vent (Je rêvais réalité, ma réalitééé.... ), étudie en classe les Contemplations de Victor Hugo, se tape des délires avec ses amis. Bref, Lou mène une vie normale de lycéenne.
Jusqu'au jour où avec ses amis, Lou participe à une séance de spiritisme. Lumières éteintes, table ronde, verre de cristal... "Esprit est-tu là?" Ce qui devait être un simple jeu pour se faire peur tourne au drame.

Je ne veux pas en dévoiler plus, l'histoire dans la BD est déjà bien entamée. Cette première partie sur 3 tomes présage d'une suite très intéressante. le petit bémol à mettre : cà démarre lentement mais c'est pour mieux nous mettre dans l'ambiance : 2 pages avec uniquement les paroles d'un autre monde de Téléphone. Nostalgie, nostalgie...

Je rêvais d'un autre monde
Où la terre serait ronde
Où la lune serait blonde
Et la vie serait féconde......
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date : 14-02-2019
Il n'y a pas que les vautours qui planent au-dessus de ce polar, l'ombre du King aussi, très présente. L'auteur ne s'y trompe pas en choisissant une citation de Salem pour la mettre en exergue. Mais d'autres similitudes apparaissent :
- Ce n'est pas Little Rock mais cà y ressemble beaucoup. Village de l'Utah isolé, petite communauté mormone, c hape de plomb : il fait chaud, trop chaud, les esprits s'échauffent, les orages d'été n'arrangent rien.
- un lieu maudit (Devil Trail) et une légende indienne. On apprendra le fin de l'histoire plus tard
-une intrigue qui se déroule sur un temps assez court : disparition d'une gamine de 4 ans le 18 juin 1985 jusqu'à son dénouement mi-juillet de la même année.

J'ai noté aussi quelques personnages stéréotypés les plus marquants, vous les reconnaitrez surement :
le shérif pas très futé qui a tendance a terrorisé ses adjoints surtout si ce sont des femmes
- le petit garçon d'une dizaine d'années un peu timide avec ceux de son âge mais qui a un don, un pressentiment pour voir arriver les catastrophes
- la belle trentenaire a qui tout réussi mais pourtant a encore des terreurs nocturnes

Heureusement, Nicolas Zeimet arrive à s'affranchir de certains codes du polar américain. le style est fluide, les chapitres sont courts. On n'a pas le temps de s'ennuyer pour passer d'un personnage à l'autre. Les émotions, les intuitions des personnages sont plus importanets que les faits eux-même. Ce drame fait ressortir les peurs, les travers et les vices de chacun avec retenue et sensibilité.

J'ajoute un petit bémol, ca manque peut-être d'originalité par le sujet abordé, une petite impression de déjà vu pardon de déjà lu par moment mais pour un premier roman, l'intrigue tient la route et je ne vais pas bouder mon plaisir. Auteur à suivre donc .
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date : 14-02-2019
Bon soyons sérieux ! On ne peut pas dire que l'intrigue soit franchement originale. D'abord parce que la guéguerre entre flic/FBI a été déjà plusieurs fois abordé. Ensuite parce que l'épave alcoolique à la suite d'un drame personnel versus la jeune enquêteuse sûre d'elle et brillante a aussi déjà été exploité.
Et pourtant malgré ça je dois dire que Claire Favan a réussi le tour de force de me surprendre tout au long de l'enquête.

Cà commence en fanfare. Vince Sandino, seul survivant de sa famille à un braquage qui a mal tourné. Après une enquête acharnée, Megan Halliwell assiste à l'exécution d'un tueur en série.
Ce qui les relie dans l'enquête. Un tueur ligote ses victimes avec une cordelette bleue avant de les noyer. le problème est que ce modus operandi semble appartenir à un assassin déjà exécuté.
Pour moi, aucun de ces deux personnages n'est le faire-valoir de l'autre. Leur psychologie et le lien entre eux évolue dans l'histoire, c'est mon avis l'intérêt principal du roman. Ils apparaissent tour à tour attachants, antipathiques, voire carrément suspects.

La plume de Claire Favan est une découverte pour moi et j'ai été très agréablement surprise. J'ai hâte de découvrir ses autres oeuvres.
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date : 14-02-2019
"On peut attendre une vengeance très longtemps si elle en vaut la peine. La vengeance était une tradition familiale".

Ça me parait être en bonne entrée en matière pour avoir une idée du roman.
Pourtant, le Chais, maison bourgeoise sans grâce véritable, centre des légendes villageoises n'est pas le vrai sujet de l'histoire.

Le sommeil est au coeur de tout : cauchemars, somnambulisme, coma, marchand de sable ou encore narcolepsie bref tout y est ou presque. C'est un peu difficile de résumer car c'est la ronde des personnages et on passe rapidement parfois de l'un à l'autre au gré des différents chapitres. C'est un peu le défaut pour moi : on a pas réellement le temps de s'attacher à eux.

Anne Fakhouri a écrit une oeuvre originale et dense à la croisée entre différents styles, c'est un conte moderne écrit comme un polar qui nous plonge au coeur même des terreurs enfantines.
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date : 14-02-2019
Le désert est immense, infini, il recouvre tout. La plupart des connaissances modernes ont été perdues.
Les Etats-Nations ont disparus pour être remplacés par des cités-Etats qui sont gouvernées par les syndicats, les gangs et les blafards.
La guerre est éternelle, entre les hommes et les blafards. Les blafards ce sont ceux qui viennent de sous la Terre. Leurs origines, leurs coutumes et leurs comportements sont mystérieux et imprévisibles pour les hommes.

Dans ce monde violent et barbare, deux frères survivent tant bien que mal.
Raul, embrigadé par un agitateur fait sauter une imprimerie. Il est vite pris, jugé et banni de la cité pour être conduit de le no man's land. le bannissement équivaut à une condamnation à mort.
Mathian déserte pour le retrouver.

La route, la loi du désert oblige les deux frères à un cheminement intérieur. Tuer ou se faire tuer. Mais il existe encore d'autres valeurs : courage, entraide, le savoir.
Les descriptions fortes et puissantes en évocation , les émotions de ces deux personnages permettent rapidement de s'immerger.
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J'avoue qu'au départ j'étais plutôt réticente : bit lit, vampires... Mouais bof. Je n'ai pas vraiment changé d'avis pourtant il y a eu de bonnes surprises.

D'abord, je trouve que la préface est une belle entrée en matière pour découvrir la bit lit. Et on voit bien dans la postface cette recherche littéraire et historique.

Pour la forme, ce n'est pas toujours conforme à ce que l'on attend. le point de vue est focalisé sur l'héroïne, une sorcière, qui a bien sur un don paranormal. Il s'avère pourtant plus handicapant qu'autre chose : il attire à elle tous les fantômes du coin. Et cà la rend plus que nerveuse de subir toutes leurs haines et autres émotions violentes.

J'ai aimé que l'histoire d'amour ne soit pas omniprésente.
Sorcières, vampires, loup-garous, fantômes, tout le monde y est, excepté zombies. il y a même une roussalka, vous savez ce sont les créatures sirènes qui noient les jeunes filles juste pour le plaisir.
Le point fort de ce roman c'est son aspect historique si l'on peut dire. Certaines scènes se passent dans le cimetière du Père Lachaise et font référence à la répression qu'il y a eu contre les Communards en 1871.
L'autre point foret ce sont les clins d'oeil évidents à d'autres oeuvres fantastiques : Algernon est un souris blanche, un vampire devient vert de rage en lisant Twilight.

J'ai vraiment beaucoup aimé le parti pris de l'auteur de ne pas se prendre au sérieux et de prendre le contrepieds de ce que l'on attend en lisant du bit lit. Pour ma part, je n'aurai jamais pensé y croiser Karl Marx et Zola et que le combat garous/vampires deviendrait une nouvelle lutte des classes.
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La sortie du dernier opus de Pierre Pevel était très attendue de ma part. le premier tome le Chevalier m'avait laissé un bon souvenir. A la fin de cette lecture de l'Héritier, mon avis est un peu partagé.

Cette critique peut contenir des spoilers.


L'essentiel de l'intrigue dans la première partie, se concentre sur le siège d'Arcante. La rivalité entre la reine Celyane et la Dame d'Arcante ne trouve pas de solution malgré la tentative de conciliation entre les deux parties.
le style de l'auteur est agréable mais le rythme est plutôt lent car il présente beaucoup d'autres personnages. C'est parfois confus car de nombreux lieux sont cités mais il n'y a pas de carte. Je trouve que ajouterai une fluidité à ce monde assez dense.

Mais c'est à partir de la troisième partie, c'est à dire quasiment à la moitié du livre, que l'histoire devient réellement intéressante. Les intrigues politiques et amoureuses se précisent, et que Lorn, le personnage principal entre en jeu.
Cet homme qu'on croyait mort réapparaît à la Cour. C'est évidement le personnage le plus charismatique, sombre et pourtant plein de panache, tiraillé entre son destin et son désir d'user de son libre-arbitre. J'ai bien aimé Alan également : ami et admirateur sincère de l'oeuvre de Lorn et à la fois attiré par le pouvoir que lui promet sa mère.

J'ai passé un bon moment de lecture : la plume de Pierre Pevel, l'intrigue reste cohérente mais il m'a manqué un petit quelque chose pour être vraiment emballée. Tout de même, les fins de chapitre sont toujours réussies et donnent envie de lire la suite y compris le troisième tome.
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L'héroine aime bien faire des listes, moi également.
1) Souvent pour apprécier un livre, il faut s'identifier au héros, moi je n'ai absolument pas pu. Lou est très jolie, très intelligente, elle a une équipe qui travaille avec elle à la DCRI dont les membres sont plus intelligents les uns que les autres : l'informaticien, la physicienne, le flic, et a des tas de super pouvoirs. Bref elle est trop parfaite.
2)Le monde fantastique que l'auteur a créé me parait un peu trop manichéen. Dans les différents tomes, l'intrigue tourne autour du combat Chalcrocs/Daiewolfs. Comprenez : les Chalcrocs sont des méchants loups-garous et ne contrôlent pas leur métamorphose, les Daierwolfs se sont les "gentils" dont Lou fait partie.
3)La nature même des Daierwolfs : Lou peut choisir de se transformer en l'animal qu'elle désire : le gorille pour la force, l'aigle pour la vue,etc. L'inconscient collectif, communication par télépathie avec ceux de son espèce, et hop !, elle peut en moins d'une minute apprendre à jouer de la harpe et donner un concert. Sans blague !
Ce qui me gêne le plus c'est qu'il n'y a aucun inconvénient, ce personnage n'a aucune faille ou presque à être un métamorphe. Transformée, elle garde sa conscience humaine. En fait, j'aurai aimé que l'auteur écrive davantage sur la dualité animalité/humanité.

Je crois que je ne correspond tout simplement pas au public cible. J'ai quand même envie de terminer par une note positive. le style de Roxane Dambre est fluide et facile à lire, l'intrigue peut plaire à de jeunes lecteurs. C'est le sujet qui ne m'a pas plus mais si l'auteur essaie dans un autre genre en jeunesse je suis prête à retenter ma chance.
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date : 14-02-2019
Et si le conte de la Belle au bois dormant n'était en fait qu'une histoire déformée d'un événement qui se serait déroulé au Xè siècle ? C'est ce que propose Orson Scott Card dans Enchantement. Sur moi, le charme a opéré.

En 1975, dans la forêt ukrainienne, Ivan a combattu vaillamment l'Ours, réveillé la belle, mais ses ennuis, ses épreuves ne font que commencer. Il se retrouve à Taina, le royaume de la princesse et doit donc apprendre de nouvelles règles : il a beau être un sportif accompli n'est pas chevalier qui veut. Tenir une épée c'est bien, savoir s'en servir c'est mieux. Il faut aussi s'entendre avec la princesse et c'est loin d'être gagné.

Avec humour, l'auteur rend hommage au folklore russe ainsi qu'aux traditions et coutumes juives. L'auteur aborde avec subtilité un autre thème : les traditions orales souvent transmises de mère en fille ainsi que la nécessité et l'importance de l'écrit pour que cette mémoire perdure.
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Il y a des milliards d'années, avant même la dérive des continents, la Terre était composée d'un seul continent qui regroupait l'emble des terres émergées, il s'appelait Pangée. Les Nefs de Pangée de Christian Chavassieux s'appuient sur ce concept pour poser les bases de son histoire. Je trouve d'ailleurs que la carte s'en inspire beaucoup. L'auteur s'appuie sur d'autres références, Moby Dick est la plus évidente et peut-être y'a-t-il aussi quelques allusions par ci par là aux légendes bretonnes de la mer. Vraiment ce récit est riche et foisonnant d'idées.
Le monde à Pangée se compose d'un unique ciel, unique continent et unique océan : c'est L'Unique. Il apporte prospérité et nourriture en abondance. Et pour préserver l'équilibre fragile entre les différentes peuplades aux coutumes variées, il faut affronter l'Odalim et le vaincre à tout prix. C'est un combat éternel de la Nature, belle mais impitoyable contre L'Industrie et la maîtrise des techniques.
La chasse s'annonce difficile et les enjeux immenses mais les ennuis de Pangée ne s'arretent pas là : les Flottants, un peuple de la mer que Pangée avait cru disparu, vivent encore sur des îles artificielles. Leur technologie est incompréhensible et barbare, il faut les exterminer.
Les premières pages sont un peu déroutantes au départ, j'ai du être attentive pour me faire aux nouveaux mots : des noms et des lieux bien sur, mais aussi des objets et des animaux. L'auteur propose même une ébauche d'une nouvelle langue. Mais une fois que l'on s'est habitué à l'ambiance et à l'histoire, lecture très immersive.
Les chapitres sont courts les personnages sont assez nombreux mais l'action est privilégiée. Les descriptions ne sont pas détaillées et enfin de compte on sait peu de choses sur le monde qui compose Pangée. Les Flottant ainsi que cet animal monstre restent très mystérieux. On sait seulement qu'« Il a des dents aussi longues que des rames. » A l'imagination du lecteur de faire le reste.
J'ai surtout aimé le style épique et virevoltant. L'auteur sait si bien rendre réel le bruit des voiles au vent, les navigateurs se hélant l'un l'autre pendant les manoeuvres, l'excitation de la chasse à venir, la peur de l'attente avant le combat, la victoire bruyante et la sauvagerie, ou l'amertume de la défaite, , le désarroi devant un nouveau monde qui se profile….
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date : 13-02-2019
[Livre lu pour le challenge exceptionnel 1 - question 5 hibou]

Je n'ai pas lu le premier tome mais cela ne gène pas la lecture. Les chapitres sont courts et se lisent vite.
Le scénario est assez classique et l’intérêt se trouve dans les différents personnages. En tout bon flic se trouve un esprit torturé ou un passé difficile et leur vie privée va avoir une incidence sur l'enquête.
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Ma critique est dure mais quelle grosse déception ce titre !

J'ai vraiment trouvé la lecture pénible et ennuyeuse. Les phrases sont courtes, le vocabulaire est simple et pourtant la lecture n'est pas fluide. je trouve qu'il y a des erreurs, des maladresses de style récurrentes qui ont fini par m'agacer. La plus flagrante est pour moi celle ou l'auteur commence sa phrase au style indirect puis la coupe pour faire dialoguer le personnage.
J'ai eu également beaucoup de mal avec la ponctuation. Pourquoi utiliser la barre oblique au lieu de la virgule ?
Exemple : Tout était si clair/paisible/ évident/bon. Possible.
Au lecteur de rayer la mention inutile.
?
Je n'ai pas compris l'utilité de mettre des points d'interrogation en guise de paragraphe. C'est un roman où les personnages se questionnent sur le sens de leur vie. Il aurait été bon de la part de l'auteur de développer à ce moment là.

Parlons des personnages justement. Ça commence par le trio classique : le mari, la femme et l'amant. Franck aime Lola qui aime Bertrand qui aime aussi Lola. J'aurai aimé que ce trio ait un peu plus d'épaisseur, de caractère. Leur relation s'enlise et n'évolue réellement qu'au milieu du roman.
L'auteur voulait surement mettre en scène la banalité de la vie et l'imprévu des sentiments mais je n'ai pas eu d'empathie pour ces personnages, et pire au fil de l'histoire je m'en moquais complètement. J'avoue avoir souvent sauté des phrases voire des paragraphes complets pour finir plus vite. Les situations décrites sont trop prosaïques ; elle prend un café, il pèle une orange, ils prennent tous les deux l'avion, et j'exagère à peine.
Heureusement, dans la seconde partie, l'histoire gagne en intensité en drame, c'est ce qui m'a permis de tenir jusqu'au bout.

Bref, au final, j'aurai aimé qu'Angélique Barbérat assume son choix d'écriture, prenne un parti pris même pour un roman qui parle d'amour c'est possible il me semble. J'ai le sentiment qu'elle a laissé le lecteur décidé de ce qu'il devait lire ou non. Cette forme d'hésitation, autant dans le fond que dans la forme, a beaucoup gâché l'histoire qui aurait pu être prometteuse.
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Enfin un titre sur les vampires digne de ce nom ! Je me rends compte que ma note est surévaluée mais c'est un vrai coup de coeur. L'histoire est un bel hommage aux écrivains romantiques du XIXe siècle autant qu'un retour aux sources : le vampire est ici cruel et démoniaque.

En 1850, un lord dandy et vampire souhaitait se retirer du monde mais c'est sans compter sur la fraiche et pétillante Abigale. On peut dire que leur rencontre va bouleverser leur vie et leur mort. Ce sera donc un véritable histoire d'amour romantique : elle sera lyrique, désespérée et morbide parfois.

J'aime beaucoup le plume de Mathieu Guibé, on se met assez vite dans la tête de ce vampire qui oscille entre vengeance et rédemption, entre ses démons et sa nature humaine à retrouver. En cela, il m'a beaucoup fait penser au héros d'Entretien avec un vampire d'Ann Rice.
Mais ce que j'ai surtout apprécié, c'est la construction du récit divisé en 4 parties qui marquent l'évolution des rapports entre nos deux héros. L'épilogue marque un retournement de situation inattendu. L'auteur arrive ainsi a maintenir une tension et un empathie pou ses personnages.
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Cet ouvrage se lit comme une biographie romancée de pirates, certains célèbres, d'autres un peu moins, mais à la cruauté toujours légendaire. Dans ces pages l'on y croise, Barbe Noire, Francis Drake et Rakham le Rouge. Les Français ne sont pas en reste avec Nau l'Olonnois ainsi que le chevalier Grammont.
Il y est beaucoup question des îles des Caraibes et de l'île de la Tortue en particulier. Qui dit "île" pense chasse aux trésors.

J'ai beaucoup aimé. L'écriture des frères Poivre d'Avor est très facile à lire.
Ouvrage à offrir pour ceux qui aime les petites histoires qui font la "grande". A ceux qui aiment les marins et l'aventure.
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