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Commentaires de livres faits par bscmm

Extraits de livres par bscmm

Commentaires de livres appréciés par bscmm

Extraits de livres appréciés par bscmm

date : 04-08-2020
"Passion simple" exprime tout le pouvoir d'une projection exalté qui enflamme les sens, rendant fébrile et avide des détails qui renvoient uniquement à l'objet de passion, rendant stérile tout autre intérêt devenu subitement fade.
Ce roman témoigne de cet état sans mesure. Une attente permanente de cet objet de passion, voguant entre l'espoir cruellement fébrile du futur où il adviendra et la crainte de son départ quand il arrivera. À cela s'ajoute le passé ressassé dans ses gestes, caresses et paroles auxquels s'interpose les jours suivant sa rencontre. Cette obsession transpire de douleur et de force.
Elle met en avant un désir jamais longtemps atteint car le moment vécu doit s'achever pour savoir qu'il a été parfait avec en même temps toujours la crainte que celui-ci se termine. Puis une fois le moment achevé il faut se nourrir de ce qui en subsiste jusqu'à l'attente douloureuse emprunte de force de la prochaine rencontre, du prochain coup de fil.
Ce livre décrit avec une certaine justesse les différents temps vécut d'une passion en l’occurrence la passion de l'auteur à un moment donné pour un homme étranger russe. En posant simplement son témoignage elle le rend ouvert et aisé à investir.
Elle met également en avant un état constant de paraître tant tout lui semble illusoire en dehors de ce tout dans la passion d'A. Les activités quotidiennes deviennent mécaniques, sans substance avec une pesanteur sur ce qui l’empêche de se constituer entièrement dans son attente. Ainsi elle entrevoit une sorte de nouveau monde où certaines chosent raisonnent subitement tel que les chansons d'amour ou les histoires des autres dans lesquels elles trouvent une légitimité dans ce tourbillon de sensation presque impalpable qui cependant reste présente en permanence.
À travers cet écrit elle expose sa passion au contraire de la justifier en portant une analyse ce qui marquerait un égarement ou un dérangement de par cette passion ce qui n'est pas le cas.
On voit également qu'elle ne saisit pas pour autant cet objet de passion dans son entièreté qui plus est avec le fait qu'A soit un étranger ce qui semble être à son avantage étant donné qu'ainsi s'efface ce qui pourrait être une "barrière de classe" à laquelle l'autrice porte intérêt, cependant cela rend son avidité à saisir cet objet d'obsession par tous ses gestes et paroles plus complexes car celui-ci s'inscrit dans une société aux mœurs autres et peu connues.
Arrive le temps d'une séparation physique mais dans laquelle continue d'agir la passion en continuant de vivre à travers tout ce qui la rattache à elle puis peu à peu cette clameur incessante se tarit pour devenir un souvenir.
Ainsi l'autrice arrive avec justesse à retranscrire la passion dans ses états et ses avidités rendant un écrit qui n'est pas tant sur le rapport à un autre qui révèle la passion mais un rapport au monde.
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Quel dommage de conclure cette série par un roman si estompé. J'ai vraiment l'impression que beaucoup de choses restent en suspens.
Tellement d'effleurements sans aller jusqu'au fond des choses dans cette saga.
C'est vraiment quelque chose que je regrette car malgré ces cinq tomes il y a une forme bien présente de trop peu.

Dans ce tome-ci on voit une réelle évolution d'Easton.
Mais concernant les autres personnages, je suis plus dubitative.
De par
Spoiler(cliquez pour révéler)
l'amnésie
d'Hartley, j'ai comme l'impression qu'au final toute l'histoire construite avec Easton ne servait pas à grand-chose, même si elle ressent d'instinct qu'elle est bien avec lui, leur histoire se construit sur une ancienne Hartley qui existe dans l'esprit d'Easton, mais plus dans celui de la Hartley présente, qui n'a plus les mêmes fondamentaux qui l'avaient amené à être celle rencontrée, ça me laisse un peu perplexe.
Les personnages de la famille Royals, quant à eux, sont très frustrants, car on sent que les choses vont plus loin mais au final comme c'est juste frôlé ça apporte plus de perturbation que d'intérêt.
Particulièrement avec les jumeaux qui laissent vraiment beaucoup de place à un approfondissement.
Après peut-être est-ce le choix de l'auteur de ne pas tout résoudre à l'image de la réalité qui s'étale sur toute une vie.




Pour finir, même si je suis loin d'avoir adhéré à tout ce qui a pu se passer dans cette saga, je suis un peu triste de conclure l'histoire des royals.
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date : 20-08-2020
Lorsque j'ai débuté ce roman je ne m'attendais pas à cette écriture si entraînante et fluide.
Cette histoire criante sur la place des femmes dans la société montre tout du long cette non-considération, ou plutôt une considération sous tutelle si je n'ose dire comme quelque chose sans volonté propre seulement gouvernée par des épanchements mélodramatiques. Le personnage d'Indiana en est la figure phare. Elle est candide et ignorante comme on le constate à de multiples reprises notamment dans les échanges politiques que mène son époux Mr. Delmare avec sous cousin Ralph et son amant Mr. Rammière. Nous pouvons voir dans cette scène toute la considération qui lui est faite, une enveloppe joliment décorée que viennent remplir à leur gré les protagonistes, elle-même n'ayant pas la volonté propre de s'instruire. On peut au par ailleurs retrouver cette situation flagrante dans les dernières pages.
Sa situation semble être le juste reflet de la place des femmes dans cette société où elles sont considéré pour la plupart comme des mineurs voguant de tutelle en tutelle à l'image d'Indiana qui n'est jamais là pour elle-même mais seulement sous le gouvernail d'un des trois personnages centraux, Raymond, Ralph et Delmare même lors de sa fugue pour rejoindre Raymond où elle entreprend un voyage périlleux seul, ce qui devrait mettre en avant sa volonté propre et son autonomie mais on peut y voir également le fait qu'elle ne fait que rejoindre un autre qui la lui-même encouragé à cela..
Spoiler(cliquez pour révéler)
Jusqu'aux dernières pages où Indiana ne prend pas même le choix de se suicider mais suit celui de Ralph qui par erreur n'aboutit pas révélant encore une fois qu'Indiana suit simplement le mouvement. La conclusion elle-même se poursuit en ce sens avec la dissimulation faite à son égard concernant les rumeurs qui la déconsidère. Ainsi même avec un semblant de paix trouvé Indiana reste le fruit de projection externe et ne devient pas un individu à part entière malgré une volonté qui perce à de multiples reprises de trouver sa liberté physique, notamment avec Raymond mais également une liberté morale notamment auprès de son mari M. Delmare à qui elle en fait par en lui déclarant qu'elle a beau lui appartenir son intégrité morale et ses pensées lui appartiennent pleinement et consciemment.

Ainsi on peut constater différents niveaux de conscience sur la place que représente et qu'occupe Indiana dans cette histoire et également sur les divers profils observés entre ces pages. Cela permet un cheminant intéressant, ce que procure cette histoire très agréable à suivre.
Avez vous apprécié ce commentaire ? +5
date : 13-07-2020
Cette histoire est un coup de cœur pour moi. Je ne suis pas certaine de savoir à quoi l'attribuer, je pense que j'ai eu la chance de le lire au bon moment avec les bonnes musiques qui sans aucun doute relèvent l'attraction et l'intensité de cette histoire.
Cassie et Keith m'ont totalement immergé à leurs côtés avec leur personnalité que j'ai trouvé vive et entraînante qui pour ma part change des personnages que j'ai pu découvrir. Keith apporte dans une certaines mesure beaucoup de douceur, quand Cassiopée offre de la tension et de l'intensité.
Cependant les deux parties qui composent l'histoire rebattent les cartes. J'ai apprécié cette longueur dans le temps qui donne plus de corps, cependant bien que le livre soit doté d'un certain nombre de pages je l'ai trouvé trop court pour le développement des personnages. D'une part très égoïstement car je n'avais pas envie que ça cesse, et d’autre part car la fin m'a semblé abrégée. J'ai l'impression que subitement tout s’enchaîne trop rapidement sans donner le temps aux personnages de clore en accord avec toute la progression du livre effectuée. Cela reste la note frustrante d'autant plus avec mon envie de repousser les pages.
Malgré ces points de détail je reste envoûté par ces personnages, leurs évolutions et leurs décors, à tel point que je ressens le blues de la fin en ayant refermé ces pages.
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date : 13-07-2020
Comme il est de mise dans les écrits de Stefan Zweig que j'ai pu lire j'aimerais souligner la fluidité, la légèreté et la beauté de son écriture qui exprime et transmet avec finesse.
"La pitié dangereuse" seul roman à son effectif élabore avec précision le contexte d'un épanchement qui fleurit, la pitié. La pitié revêt différents aspects qui sont présents et s'accorde avec justesse aux propos. Nous pouvons y voir s’y mêler des éléments forts de colère, d'insouciance, de vanité d'exaltation, de désarroi, d'espoir, d'impuissance, de frustration et de lâcheté. Ces étapes qui s’associent à la composition du récit entraînent des questionnements dont l'auteur apporte des éléments de réponse disséminer au fur et à mesure que l'histoire s'étoffe.
L'intérêt de ce livre ne se dément à aucune occasion et nous plonge dans ses pages pour en ressortir sonné par ses élans.
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date : 13-07-2020
Ce livre retraçant dans un contexte autobiographique d’Annie Ernaux les états de la relation avec cet autre presque suprême, m’a une fois de plus totalement absorbé. Je retrouve la fluidité de l'écriture qui rend sa découverte tellement agréable et qui permet de se joindre pleinement à ses réflexions.
Dans ce roman autobiographique nous pouvons trouver des différences avec les autres épreuves de sa vie notamment dans la distance qui permet d'analyser sa vie avec moins d'embarras tant la relation à sa mère est cruciale. Elle met en avant la mère qu’elle considère comme un tout ayant été éternellement présent, presque une entité absolue. Par ce fait elle montre une femme conceptualisée à la manière de son imaginaire cependant il transparaît également un vouloir de mettre en lumière la personne dans toute sa réalité et son inscription dans les espaces et les temps de sa vie. Donnant le sentiment d'être à la recherche d'une vérité sur sa mère dans cette difficulté à saisir les aspirations de l'intime. On ressent comme l’envie de coucher sur le papier tout un ensemble de détails qui donne à voir la personne qu’était sa mère avec de la tendresse entremêlée de colère.
Elle retrace également les aspirations de sa mère en son sens avec la projection dans sa fille sur ce à quoi elle aurait aimé avoir elle-même accès, une sorte de transmission pour avoir une vie comblée dans les manques qui l'ont affecté. À l'inverse on voit la projection de la jeune enfant sur sa mère qu'elle imagine être le reflet de son futur. Puis vient cette rupture où commence le désir d'émancipation avec la distance qu'elle veut poser pour s'extraire de ce qu'elle pense être son futur qui la repousse et dont on la voit s'éloigner à grands renforts de dédain.
Cela ramène toujours à un questionnement sur le désir d'évasion sociale mais également le désir de s'écarter le plus possible de l'animalité avec la volonté de se différencier de la terre ou même des chiens en allant à l'église .
À travers ces divers aspects l'auteur veut réussir à contextualiser sa mère dans son individualité générale mais en gardant à l'esprit qu'elle est la proue de son foyer initial, celle qui maintient le cap fermement.
Puis arrive presque en conflit avec ses aspirations ce moment qui semble si absurde et déplacé. Ce moment que l'on voudrait ne jamais connaître, cette sorte d’inversion où la mère qui fait figure d'autorité devient tributaire des autres dans une presque incapacité enfantine à s'occuper de sa propre personne. Cet état violent de décharnement dans la reconnaissance que l'on ne veut pas faire de cet être qu'il faut associé à une autre si vaillante avec des points de détail qui nous ramène à l'atroce vérité de ce passé au présent si lourd.
On voit donc dans ce livre ce désir, presque besoin, de réussir à travers ce roman à lier tous ces éléments qui constituent l'individualité de sa mère et également la sienne. Il témoigne également d'une société et de ses mœurs en relatant ses traditions dans ses manières de vivre qui se délite peu à peu pour en venir à Annie Ernaux qui n’en est plus que « l'archiviste ». Cela en fait un écrit qui n'a pas d'âge, ou plutôt qui ne s'aliénera pas avec le temps, nous donnant ainsi pas l'impression d'un écrit obsolète par l'évolution des mœurs mais qui continuera à s'inscrire comme une archive de mœurs et d’époque.
A la sortie de ce roman je ressens une profonde et indicible tristesse.
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Karine Giebel arrive dans tous ses romans à me subjuguer et me laisser dans un étrange mélange: anesthésier et ébahie. Ce roman n'y échappe pas!
L'atmosphère du livre, bien que lugubre, est réellement addictive. Le milieu carcéral très bien décrit, permet de rentrer aisément dans l'histoire et d'être près des personnages. Malgré les crimes commis par Marianne on s'attache très facilement et cela démontre bien tout le talent de l'auteur qui nous fait passer outre son passer pour espérer et souffrir avec elle. Son personnage découvre plusieurs facettes au fil de l'histoire et évolue grâce aux autres personnages.
Le livre se découpe en deux partis, la première se place dans une contextualisation des lieux, des personnages, et des relations, le deuxième parti sur l'évolution des situations. J'ai vraiment adoré la première partie, la deuxième également même si j'y aie trouvé quelques longueurs. L'ayant pratiquement lu d'une traite, j'étais vraiment imprégné de l'histoire ainsi les quelques longueurs ne m'ont pas dérangé.
En somme un livre bouleversant qui déchire le cœur! À ne pas louper!
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Un récit très bof est une lecture plus qu'oubliable.


Les personnages sont très loin d'être attachants.
En particulier Roland qui me paraît être la caricature du seigneur généralement représenté dans les livres du même genre, mais pas le héros, plutôt celui en arrière plan dans le rôle du "vilain", qui force les contacts physiques, sans une once de regret et ne s’intéresse qu'a l'aspect visuel d'une personne.

On essaie de nous transmettre de la sympathie pour lui, en évoquant une enfance très difficile donc en résumé le personnage aurait un fond d'une bonté extrême pour pouvoir traiter les autres avec un peu de bonté.

Quant au personnage de Brigitte, sans être antipathiques comme Roland, elle est vraiment quelconque. Elle passe une grande partie de la moitié du livre, à pleuré ou à essayer de s'enfuir.

Je ne vois d'ailleurs pas comment leur relation a pu évoluer vers des sentiments amoureux.
Il passe vraiment du tout au tout sans aucune concordance.


De plus le fil conducteur laisse vraiment à désirer.
L'histoire se base sur une suite de quiproquos tous plus improbables les uns que les autres. Sans compter les secrets plus ou moins enfouis qui resurgissent d'une façon mal habile et qui sont finalement, mal, voir d'aucune façon intégré de manière utile aux récits.

La conclusion du livre fait appel à la force des sentiments des personnages comme dans beaucoup d'autres récits, mais malheureusement les sentiments appelés sont apparus subitement n'ayant jamais été développé le long de la lecture.

Une livre qui n'apporte rien à mon sens.
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Un discours qui allie réflexion philosophique, cynisme et obsession de jeu d’apparence aiguillé par l'influence.
Ce roman mène une réflexion très intéressante à suivre auprès d'un personnage central qui va avoir une opportunité unique. Au côté d'un portrait absorbant les affres d'une beauté vieillissante et l'impacte d'une vie sans limites marquée par ses vices. Il va évoluer progressivement.
Il garde l'apparence physique du jeune homme plein de candeur de ses vingt ans, pendant ce temps, le portrait vieillit, devient de plus en plus détestable, hideux, monstrueux, fidèle reflet de l'âme épouvantable de Dorian Gray, de son caractère exécrable et de sa personnalité cruelle, manipulatrice, cynique.
L'être vil devenu ainsi guider sur cette voix par Lord Henri Welton, êtres rongés par le cynisme qui cherche un projet philosophique. Dorian va être ainsi un parfait exemple traitant du narcissisme en cherchant à faire de sa vie une oeuvre d'art dont la beauté reste inébranlable malgré cette quête incessante de sensation le poussant à papillonner d'aventure en aventure.
L'approche quand fait Oscar Wilde se fait par une réflexion sur l'art, la beauté et la morale. Un être oisif qui cède à ses pulsions les plus pernicieuses sous couvert de cette beauté artistique imperturbable. Cela pose un questionnement d'influence, si Dorian n'avait pas été attiré par l'aura de Lord Henry lui attribuant le rôle de guide dans ces limbes de luxure et avait plutôt considéré Basil comme guide et véritable ami cette perception de lui-même et de l'art de la beauté aurait surement été tout autre.
Cette réflexion intéressante soulignée par une écriture très fluide et particulièrement bien menée.
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En replongeant dans cet univers que j'avais tant aimé j'avais vraiment la crainte que quelles années plus tard je ne sois passé à autre chose comme pour tant d'autres série.
Hors absolument pas l'écriture de Jennifer L. Armentrout est toujours aussi addictive et absorbante.
Retrouvé Luc qui m'avait déjà beaucoup plus dans Lux permet de rester avec ce point de repaire dans cet univers déjà connu.
Son histoire avait tant de part d'ombre et portait vraiment à la découvrir qui plus est avec cette jeune fille à laquelle il attachait tant d'importance.
Fidèle à lui-même il reste toujours aussi intrigant et captivant qui plus est sous le regard d'Évie.
Evie qui permet de s'impliquer totalement dans l'histoire, elle ne m'a pas donné une seule fois envie de changer de point de vue.
Nous évoluons en même temps qu'elle mais à la fois de manière un peu différente car certaines zones d'ombre pour elle était largement découverte dans la série Lux ou même dans Obsession.
Sa relation avec Luc est tout aussi attachante que celle de Deamon et Kat. Certes différente mais s'inscrivant dans une même dynamique qui les rendent addictifs.

L'intrigue du livre a réellement su se renouveler et apporter beaucoup d'interrogations et d'impatience.
Les nouveaux personnages secondaires s'intègrent parfaitement à l'univers et s’entremêlent aussi bien aux personnages déjà connus.


Maintenant je vais attendre la suite avec une impatience monstre.
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date : 29-07-2019
Un livre enrichissant qui propose un point de vue intéressant sur la collision entre deux sociétés aussi différente que celle des Indiens d’Amérique chasseurs-cueilleurs à l'écoute de leur environnement plaçant les rapports entre humains sous un jour plus libres et dans une certaines mesure plus ouverts et les colons anglais d’Amérique aux mœurs très puritaine, dictée par la religion catholique sous une forme très restrictive d'autant plus pour les femmes.
Le déroulement que suit l'histoire est intéressante au côté de Mary.
Il permet d'entrer aisément dans deux sociétés aussi différentes que l'est celle des Amérindiens et des colons d’Amérique du nord et d'en aborder les préjugés que l'on peut exercer sur l'une ou l'autre.
L'évolution que suit Mary est progressive et stimulante à suivre.
On voit la manière dont une personne s'adapte à un environnement et dans le cas de Mary amène à un changement de réflexion qui va à l'encontre de sa société et de ses mœurs.
Dans son parcours en peut voir qu'il lui est plus simple d'adhérer aux mœurs des Amérindiens qui n'exercent pas une pression aussi forte sur elle et qui lui permettent de construire une nouvelle forme de réflexion qui ne lui est pas imposée comme celle de l’Amérique du Nord au XVIII ème siècle.

Son parcours est plaisant et intéressant à parcourir et offre un moment de réflexion agréable sous cette écriture.
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date : 01-08-2019
Songe semblant incliné les événements dans une fébrile frénésie associant des mots répétés inlassablement confondants en une subtile rencontre un premier amour terrassant et effrayant dans une découverte d'impossibilité de mourir d'amour, la catastrophe d'Hiroshima que l'on souhaite immortaliser pour en faire un étendard de la paix et une nouvelle rencontre passionnelle pleine de langueur et d'exaltation.
Cette histoire se déroule tout en poésie, en subtilités qui se découvrent peu à peu dans une brume qui semble donner à ces images une impression d’infini qui se délite à peine effleuré.
Une caresse qui souffle d'une même étreinte sur trois aspects distincts en les entrelaçant pour venir sur un parcours de l'oubli qui s'inscrit dans une forme éternité.
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date : 01-08-2019
Une nouvelle écrite avec la souplesse et l'élégance de simples mots qui rendent compte d'une histoire émouvante et fascinante.
En seulement quelque ligne l'histoire est saisie avec profondeur, donnant vie à une ébriété des sens de façon épurée et transcendante.
L'histoire imprègne et envoûte pour donner corps à ses personnages et leur tumulte qui continuent de flotter une fois les pages tournées.
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Un roman très sympathique à lire.
L'histoire somme toute banale arrive néanmoins à rester accrochante dans une certaine forme addictive. Ses personnages restent par bien des égards en surface cependant ils intriguent et donnent envie de poursuivre inlassablement la lecture pour en arriver à un final qui offre une conclusion à un moment agréable.
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date : 22-04-2020
Ce livre, le recueil de la vie de la fille de 58, de la fille du Lycée, de la fille de l'école normalienne, et la fille de Londres est à la fois un témoignage qui ramène à un ancien temps avec des mœurs sociétales qui diffères et dans un même temps un témoignage fait d'étapes et de sujets qui se reportent parfaitement à celles actuelles.
J'ai été fasciné de constater à quel point un événement, en l’occurrence l'été 58 à S, peut influer de manière aussi importante une vie.
La fille de 58 montres fort bien l'application que l'on peut mettre à se confondre dans l'autre, un autre qui est sans nul doute le réceptacle d'une projection qui nous attire comme pour mieux s'échapper de ce que l'on peut croire devoir être une obligation comportementale que l'on se sent obligé de porter. Cette projection que l'on met dans l'autre sert finalement d'exutoire à un désir profond d'émancipation, un désir de savoir reconnaître ce que l'on peut sentir soi-même sans avoir l'impression de répondre à un schéma sociétal imposé par l'éducation parentale. Cette colonie dans laquelle se rend A. D symbolise la première fois qu'elle peut s'extraire de son foyer et répondre à sa soif de découvrir et d'expérimenter sans un carcan religieux ou sans l'ombre parentale pour la contraindre.
La manière dont l'autrice met en mots cette parcelle de vie est singulière, à la façon d'un sténographe qui ne saurait que le transcripteur de la mémoire d'une personne qui vit un événement, qui par définition, va impacter de manière considérable sa vie.
Dans ce moment de désir profond de s'émanciper on peut voir que la fille de 58 accorde du crédit et de l'intérêt à tout ce qui sort de son cercle familial ce qui marque au par ailleurs la tension sociale avec laquelle elle lutte.
Cette colonie de vacances en tant que premier lieu de liberté va construire quelque chose de fort dans l'esprit d’A. D dont notamment H. qui en devient presque une relique dans laquelle se reflète et se nourrit de toutes les stimulations qu'elle peut rencontrer, que ce soit dans le cinéma, dans un livre ou dans une parole lancée. On voit d'ailleurs que l'auteur marque une distanciation avec cette fille avec laquelle elle n'avait pas résolu ses incompréhensions qui ont nourri sa honte. Cette distanciation est mise comme si sa vie n'était pas concrète, notamment avec le fait de revoir partout H. et la colonie, le fait de ne plus avoir ses menstruations qui la rend "sans âge", et la distance sociale avec les autres ce qui la classe à part dans ses études. Ce qui s'st passé à S. la pousse à une manière de vivre qui est pour le passé de S. et pour l'expectation du futur à venir à S. Une véritable construction autour de la colonie qui inclut la volonté de surpasser son soi pour devenir meilleure que la fille de 58, ce qui passe par une transformation physique et plus particulièrement la boulimie qui lui donne pendant un temps la sensation d'un simulacre de contrôle.

En la voyant évoluer tout au long de ses années qui ont suivi l'été 58 on se rends compte de l'importance d'un instant T que l'on n'arrive pourtant pas à saisir et à comprendre au moment au celui-ci arrive.
J'ai apprécié cette découverte qui se passe dans un long cheminement et rectifie l'incompréhension d'une période vécue et permet de relier une vie à une autre qui avait été camouflée jusque lors, le tout avec une franchise qui peut sembler impudique mais qui pour ma part ne sert qu'à la justesse de l'écrit.
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Un ouvrage tout aussi nécessaire que le premier tome.
Ce livre bien qu'étant à prendre avec certaines pincettes dues à sa date d'écriture qui donne à revoir des éléments qui ont évolué et vieillis ce que précise au par ailleurs l'autrice, reste très instructifs. Il retrace avec grande précision l'état de la condition dite "féminine". Ce qui est également à souligner c'est la capacité de ce livre à demeurer clair et limpide tout en assurant une vaste analyse qui s'affranchie de répétition qui alourdirait considérablement un tel ouvrage.
Tout en prenant en compte que ce qui est décrit à connu une grande évolution, ce qui n'est évidemment pas sur une ampleur commune à tous, cependant cela permet de prendre d'autant plus conscience de ces évolutions tout en considérant la progression qui demeure nécessaire à l'objectif déclaré à cet écrit, il serait au par ailleurs intéressant de reporté un tel schéma d'écriture à nos jours. Cependant il faut souligner que cela ne prend pas en compte ni la race (d'une point de ethnique et absolument pas biologique) ni la classe sociale, il est donc utile de compléter avec des ouvrages traitant du sujet comme le célèbre " De la marge au centre" de Bell Hooks.
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date : 12-07-2020
L'évolution passera par la lutte et la révolution réelle.
Une analyse aiguë et consciencieuse rédigée de concerto par un savant trio de professeures traitant d'un sujet au cœur de nos sociétés actuelles, ou du moins d'une partie, le droit des femmes. En réalité cela va bien plus loin que le droit des femmes, c'est un puissant appel à l'anticapitalisme, à l'antiracisme, à l'écologie, à l'anti-hétérosexisme, et à l'internationalisme: le féminisme des 99%, plus précisément celui qui regroupe l'essentiel face au femocrates qui représente 1%. Les femocrates représentation du féminisme néolibéral qui prône l'égalité d'un point de vue minoritaire qui cible l'axer à certaines sphères de la société pour un nombre restreint de personnes. Cet ouvrage montre de manière incisive et précise les différentes formes qu'adopte le féminisme et avec justesse en quoi cela consiste. Il donne la voix et permet de se libérer par rapport à ce qui peut sembler incohérent dans certains discours féministes à l'instar de l'élection d'Hillary Clinton et du soutien à apporté qui peut sembler incohérent, une femme au pouvoir n'est pas synonyme de féminisme, seulement de féminisme libéral qui repose sur un système défaillant et discriminant de par son essence même.
Ainsi de concise et maîtrisé ce manifeste, en s'appuyant sur divers points d'ancrage, mets en lumière différents angles de féminisme.
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Bell Hooks figure emblématique de l'afro-féminisme aux États-Unis met ici en lumière la lutte féministe en considérant avec justesse l'internationalisme souvent mis à mal dans les théories dites "blanches" qui le méconsidére grandement. Il soulève ainsi le sujet de la race (dans un sens ethnique du terme et absolument pas dans un sens biologique) et la classe sociale. Ces deux aspects souvent absents de la lutte notamment dans les premières voix du féminisme, trouvent place avec force dans cet ouvrage.
En retraçant le parcours de cette lutte il permet d'appréhender les racines du féminisme qui ont isolé le sujet de la race et de la classe en ne permettant pas à la lutte d'être inclusive. Bell Hooks donne ainsi une place réelle qui passe par la reconstruction d'un mouvement pour faire prendre conscience des divers points qu'elle soulève à travers sa propre expérience ainsi que des témoignages et écrits qui aborde de front ces problématiques.
Ainsi l'auteur démontre que pour que reconstruction se fasse il faut que révolution se passe.
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date : 13-07-2020
Au côté d'une perspective enfantine, nous accompagnons un personnage presque étranger aux horreurs qui marque cette époque, les préoccupations d'un enfant qui permet l'identification aux personnages et nous emporte avec lui et nous immerge jusqu'au bout. Cela nous fait rentrer par une voix d'axer différente dans l'abnégation de l'existence.
Avec ce roman l'histoire touche de manière poignante et incisive dans un récit cour, direct, et limpide le tout avec simplicité sous le regard d'un enfant qui par ses mots nous fait comprendre ce qui lui est dissimulé. Cet aspect rend l'histoire d'autant plus poignante qui plus ait avec les derniers mots de l'auteur
Spoiler(cliquez pour révéler)
"Tout cela s'est passé il y a fort longtemps, bien sûr, et rien de semblable ne pourrait plus arriver.
Pas de nos jour."
qui marque toute l'importance de la mémoire active. Sans oublier d'observer ce qui se passe dans notre propre temporalité.
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Ce roman est sympathique à découvrir. L’histoire déjà visitée dans les grandes largeurs amène des enchaînements intéressants. Landon et Shay sont des personnages qui correspondent bien à l'histoire et qui lui permet d'être agréable et un brin addictif ce qui fait se succéder les pages sans s'en rendre compte. Le déroulement est ainsi intéressant et la suite semble prometteuse au vu de la fin de ce premier tome
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date : 13-07-2020
Cette lettre semble être une réflexion de longue date faite d'accumulation, de sentiments contenus mêlés à une rancœur active. Cette rancœur aux échos de colère trouve sa cible dans la domination patriarcale dans laquelle Kafka a vécu. Ces écrit crépite de situations qui permettent d’appréhender cet aspect, dont celle de la projection que fait le père en son fils qui donne l’effet d’un sentiment de conflit permanent qu'importe le mouvement réalisé par Kafka.
Nous pouvons alors interroger la naissance de ce conflit qui se situerait dans des aspirations différentes qui les séparent ou encore le conflit qui les pousse à fuir les aspirations de l'un et de l'autre. N’en résulte pas moi un sentiment d'injustice face à cette autorité suprême du père. Nous pouvons voir que ce sentiment dominant prend une place majeure dans cette lettre cependant Kafka qui rejette son père ont ce rôle admet néanmoins quand tant qu’individu autre il a de l'intérêt. Cependant cette idée s'efface progressivement à l'avantage de son rejet et la vision négative qui le marque. Viens s'ajouter la notion de honte face aux rappels incessants de son père sur son statut de privilégié hérité. Cela le bloque peu à peu dans sa capacité à s’individualiser en dehors de cette pression et de cette honte. Il en devient paralysé dans ses évolutions avec une pression quotidienne dans les domaines qu'ils pensent contaminés par l'ombre de son père.
Cette lettre cristallise un besoin de compréhension, et de communication dans un rejet douloureux qu’est la relation du père et du fils qui s’emporte de plus en plus.
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date : 13-07-2020
Annie Ernaux a écrit se considérer comme un être de littérature . Par ce livre « l'autre fille », où elle parle d'une sœur jamais rencontré j'ai l'impression que cette idée prend place avec ces sensations mêlées à une croyance indistincte d’être la remplaçante d'une autre.
Dans ce livre le témoignage autobiographique est intéressant à suivre avec le contraste de cette étrange et illusoire fiction qui règne entre les protagonistes. On découvre un double sens de secret allant des parents à l'enfant et inversement. Comme des funambules ils s'approchent d'un vide effrayant et d'une réalité qui ne veut pas être dite ni entendu. « Nous avons maintenu la fiction au-delà de toute vraisemblance ».
On peut constater que plus cet état de secret s'éternise plus le moment de le rompre ne vient jamais. Les raisons qui s'y attachent sont multiples dont celle de la protection contre le poids d'un être qui ne saurait jamais en faute et qui ont été cristallisées dans une béatification. Et finalement cette autre resté inconnu est lieux de projection irréelle autant de la part de l'enfant que de ses parents.
À travers cette autobiographie nous pouvons sentir la volonté de ne pas donner lieu une résurrection par sa propre personne, mais également par sa descendance. L'autrice ne veut pas d'une autre dans sa chair en revanche par cet écrit, par l'esprit elle consent, cela en est presque un besoin, à lui reconnaître son existence et la place que sa mémoire à conserver qui est plus est avec le désir te ses parents de conserver toute cette mémoire intacte malgré le secret mais dans une notion de pureté absolue.
Ainsi par ce livre Annie Ernaux trace les lignes d'un tabou, d'un mystère, qui prend place dans sa vie, avec beaucoup de limpidité et de sens.
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Cet ouvrage rédigé par Margaret Mead en tant qu’ethnologue courant XXème siècle, se compose de deux parties qui traite de deux problématiques différentes. La première partie base son sujet d'études en Nouvelle-Guinée auprès de trois société dite "primitives", les Arapeshs, les Mundugumors et les Chambulis, en accent ses recherches pour répondre à la problématique concernant les relations entre homme et femme et la place que cela engendre dans une société. Margaret Mead mène cette étude en 1935. À travers ses trois sociétés on constate que le poids culturel occupe une place centrale quant à la répartition des rôles et quant à la considération entre homme et femme. L'étude menée sur trois sujets distincts éclaire de manière précise sur la théorie de l'inné et de l'acquis qui était au centre des théories qu'étudiait Margaret Mead. Aujourd'hui nous pouvons grâce à cet ouvrage reprendre ce questionnement en y associant de nouvelles théories en poussant plus loin le concept de l'inné et de l'acquis tout en conservant cette base solide qui est rédigée de manière claire à la portée d'un large public. Cela s'explique également par la manière dont l’ethnologue traite son sujet d'études en rentrant dans une conception plus détaillée de sa recherche plutôt qu'une observation globale. Il est à noter que l'étude met en avant ce qui sert son propos et occulte d'autres faits qui n'apporteraient rien d'utile ce qui permet une meilleure lisibilité de l'ouvrage.
La seconde partie base son sujet d'étude sur les îles Samoa en Océanie chez les Samoans avec une problématique concernant le passage de l'adolescence chez les filles, dont l'auteur a un accès plus simplifier en tant que femme, ainsi que la manière dont cela sa passe, les changements et considérations qui y sont liées en mettant tout cela en rapport avec le parallèle aux États-Unis chez les adolescentes. En reprenant les mêmes méthodes d'observation poussée et mêlée, l'étude semble claire et concise en se concentrant uniquement sur les éléments qui se rattachent au propos. La constations globale est la même, les différences que l'on étudie sont d'ordre culturel ce qui met en avant la diversité des sociétés qui peuvent exister et dont les nôtres sont établis et comment elles peuvent être façonnés aussi bien ultérieurement que postérieurement en gardant à l'esprit qu'aucune société n'est figés, elles sont seulement le fruit de lent processus qui les façonnent ou dans certains cas tels que la colonisation qui opère des changements plus rapides. Dans cette partie Margaret Mead soutiens ainsi l'idée que le processus du passage de l'adolescence est culturel et non nécessaire dans la construction d'une personne.
Dans cet ouvrage Margaret Mead appuyé des théories qui soutiennent l'école à laquelle elle adhère « culture et personnalité ». Elle met en évidence les questions de l'ordre de l'inné et de l'acquis en s'appuyant sur son observation de peuples différents. Grâce à son écriture fluide et agréable on découvre avec plaisir l'objet de ses recherches et ses avancements. Les conclusions qu'elle en relèves ont permises des avancées importantes même si d'autres sources sont venues les remettre en cause. Il n'en demeure pas moins une étude claire que l'on ne pourrait pas répéter aujourd'hui étant donnés les sources utilisés.
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date : 19-08-2020
Ce roman que j'ai abordé une première fois avec une opacité qui m’empêchait de glisser entre les lignes m'est apparu à cette seconde reprise envoûtante. L'écriture de Virginia Woolf semble si habile dans ce quotidien où se mêle paresse, éclat, vigueur, jalousie et folie. Une folie que porte de manière éclatante Septimus, le vétéran de la Première Guerre Mondiale qui, l'on ne peut que le constater, semble être le rouage de ce livre qui met un parallélisme saisissant sur cette société après-guerre qui se trouve aux prises d'un tournant important notamment dans sa relation à ses colonies telles que l'Inde.
Cependant tout l'art de ce roman tient dans son silence. À travers une journée quotidienne de Mrs. Dalloway qui aborde différentes personnalités on voit le prétexte idéal à la mise en avant de divers problématiques. Celui d'un double personnage que représente Mrs. Dalloway avec Clarissa, représentant toutes les deux des facettes différentes d'une même personnalité, confrontant ainsi l'histoire à l'altérité individuelle qui se situe de toute part.On voit d'ailleurs cette confrontation avec les sentiments de Mme. Dalloway qui a choisi un homme presque inconnu comme époux qui correspondait à ses attentes "publiques" mettant fin à sa relation sentimentale avec Peter pour qui elle représente Clarissa et qui elle-même revient toujours sur ce choix qui signait la mort de ses sentiments et de la passion qui, on constate n'est pas présente au côté de Richard. Ce sujet de la mort que représente ce questionnement à une place majeure dans ce roman, d'une part plus ténue dans les sentiments de Clarissa, mais plus en évidence dans son interrogation sur le suicide et également avec le personnage de Septimus ainsi que son ami Ewans mort à la guerre.
Ce roman aux allures de promenade poétique regorge de parallèles et de questionnements incisifs que mets en exergue cette manière si particulière qu'utilise Virginia Woolf de superposer les discours et les interactions en se permettant ainsi un tourbillon précis entre des souvenirs et cette journée qui cristallise une société et ses intériorisations.
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Un texte biographique éminemment passible et gracile dans sa forme et son écriture.
Marie Darrieussecq dessine les courbes de la vie de Paula M. Becker avec souplesse et avec une réelle notion de beauté qui laisse percevoir la personne qu'était Paula. Une peintre allemande qui a à peine eu le temps d'éclore, une éclipse qui met au jour des problématiques sociétales telles que la représentation des femmes aussi bien dans l'art que dans la société même avec ses conceptions genrées. Nous pouvons voir au travers des regards du monde qui entoure Paula qu'elle est considérée, entre autre chose comme égoïste dans sa manière de vivre et de considérer sa liberté individuelle comme nécessaire et importante, ce que réprime la société qui l'entoure plaçant la fonction de la femme dans les besoins des autres. Ainsi tout en s'aventurant dans la vie de Paula nous pouvons ressentir le temps d'une époque avec ses mœurs, ses considérations mais également ses influences telles que Gauguin et Cézanne. Cela permet de voir un ensemble dans lequel Paula émerge et d'appréhender quelque peu plus justement ses motivations et sa liberté d'esprit qui l’amène à innover, changer, tester et vivre son art.
"Trace" voilà un des mots que je retiendrais de l'autrice. La biographie se nourrit de substitut laisser au gré du temps emportant avec lui le vague d'une pensée, d'un geste ou d'une réflexion. Reste alors les traces. Laissées par un individu, ici des journaux, une oeuvre, et un entourage, qui permettent une fois croisés d'esquisser un portrait. Il est à souligner que Marie Darrieussecq manie dans cet ouvrage avec habileté ce travail et rend Paula palpable et vivante le temps d'un instant, en parcourant les mêmes chemins qu'elle, en essayant de voir ce qu'elle a vu et perçu.
Cela donne aussi l'impression au travers de Paula de contempler un doux paysage avant que celui-ci sombre avec chaos dans les années à venir, un temps qui ne peut être que vu comme passible rétrospectivement à l'image du voyage de noces à Dachau.
Ainsi cet ouvrage m'a semblé empreint de poésie, de douceur, tout en mettant au jour de réelles problématiques notamment féministes avec la place de Paula en tant qu'artiste femme qui représente des femmes aussi simplement soient-elles, sans leur mettre un voile de sainte ou de séductrice, au travers également de son patronyme,
Spoiler(cliquez pour révéler)
Les femmes n'ont pas de nom. Elles ont un prénom. Leur nom est un prêt transitoire, un signe instable, leur éphémère. Elles trouvent d’autres repères. Leur affirmation au monde, leur "être là", leur création, leur signature, en sont déterminés. Elles s'inventent dans un monde d'hommes, par effraction."
", et encore une fois dans sa représentation artistique des femmes, de sa propre nudité sans fard, et de la maternité non romancé, simplement vivante et concrète. "Être ici est une splendeur, Vit de Paula M. Becker" retrace simplement et avec beauté des vies, des mœurs, un art et mets en lumière des problématiques centrales et surtout donne à connaitre Paula M. Becker, enfin ce qui en subsiste.
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C'est une histoire tellement poignante. Elle m'a retourné le cœur . Elle m'a tenue en haleine du début à la fin.
C'était émouvant aux larmes mais toujours avec des passages pleins d'humour, ce qui donne un parfait mélange d'émotions pour vous retourner le cœur.
Vraiment un superbe livre qui m'a permis de découvrir K. A.Tucker..
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