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Un univers très original dans un futur pas si lointain où la population est complètement dépendante des technologies.

J'ai très vite accroché aux dessins et j'ai hâte de lire la suite !

Une dystopie aussi passionnante que glaçante, qui a parfois des accents de prémonitions à moyen-terme. Le style de dessin souligne parfaitement l’atmosphère générale de l’œuvre, ce qui en accentue les côtés anxiogènes et troublants.

Je lis rarement des BD, et c’est avec curiosité que j’ai ouvert la saga Bug qu’on m’a prêtée.

En 2041 tout le système numérique de la Terre est désactivé : les systèmes informatiques ne fonctionnent plus, les sauvegardes disparaissent, et seules les communications sont encore possibles. Le chaos est immédiat, les accidents nombreux car les véhicules sont tous dépendants de la technologie, les différents États sont sur les dents… Et des hommes meurent dans les stations orbitales. L’un des survivants, Kameron Ogg, a reçu un parasite extraterrestre et son cerveau a récupéré toute la mémoire informatique de la planète. Évacué sur Terre, il s’échoue loin du point de chute prévu. Sa fille, quant à elle, est enlevée par des mafieux et poursuivie par un étrange personnage.

Le scénario est dense et multiplie les points de vue, le dessin — aussi bien les traits que les coloris — sombre accentue l’atmosphère inquiétante, et c’est avec curiosité que je vais lire la suite !

Ce premier tome est assez intriguant, j'espère que le tome 2 le sera tout autant.

J'ai très honnêtement trouvé cette BD assez surcotée. Certes l'idée de l'élément déclencheur est originale et bien amenée, mais le récit qui s'en suit n'est pas si haletant et les personnages creux. J'ai plus eu l'impression de lire une tentative d'essai déprimant sur la critique de nos société de consommation numérisée qu'une vraie BD de SF avec un scénario digne de ce nom.

J'ai néanmoins bien aimé, même si j'espère que les second tome sera plus intéressant.

Un premier tome captivant sur un monde ultra connecté qui se retrouve à l'air de l'analogique en une nuit. Des personnages captivants, et un dessin superbe, hâte de lire la suite.

C'est un gros bof pour moi. J'aime assez le côté critique de la société qui devient de plus en plus dépendante du numérique mais je n'ai trouvé aucun intérêts aux personnages. Tout se déroule pour eux de manière presque mécanique (enfin c'est mon impression) et d'ailleurs ils sont aussi très inexpressifs. Du coup, je me fiche pas mal de ce qu'il peut leur arriver. Je lirais peut-être le deuxième tome histoire de voir au moins comment ça finit si l'occasion se présente...

Je suis assez partagée par cette BD. Elle a su éveiller ma curiosité, aucun doute là dessus, de part son ambition et ses thèmes à la fois pertinents et d'actualité. Clairement, une grosse part de cette intrigue a trouvé une résonance en moi.

Mais je n'ai pas du tout aimé le traitement qui est fait de tout ça. Je trouve déjà qu'on se perd dans trop de thèmes. On balance souvent un truc par-ci par-là, mais on ne traite rien, ce qui devient très vite frustrant. Par exemple, quand on évoque les réfugiés climatiques, les califats islamiques unifiés ou qu'on nous montre une mosquée et... la Kaaba ??! sur l'Île de la Cité, juste derrière Notre-Dame (qui a encore sa flèche), pour ne plus jamais en parler.

A la place on se concentre sur une intrigue on ne peut plus basique : un père à la recherche de sa fille qui a été enlevée. Oui, oui, vous ne rêvez pas, on ne propose rien de plus profond que les films Taken quoi. Le sex-appeal de Liam Neeson en moins. On donne un aspect très complexe aux choses, alors qu'en fait on est complètement à l'opposé de la complexité.

Et par ailleurs, j'ai trouvé ça souvent assez grossier et caricatural. Il y a plein de planches où je me suis sérieusement demandée s'il fallait les lire premier ou second degré. Premier degré, ouais, l'auteur est vraiment content de lui en proposant ça, il y croit sincèrement. Ou second degré, c'est trop énorme, c'est une caricature qui doit nous amuser. Par exemple, quand on présente une "néo journaliste anonyme prédictologue" qui nous parle "d'une idée dévoyée du progrès et d'un libre-échangisme porté par des médias à la complaisance criminelle" eh ben. Même Meluche qui n'est pas l'homme le plus mesuré du monde n'avait jamais osé...

Pour enfoncer le clou, je n'ai pas du tout accroché à l'univers visuel. Même si c'est un univers assez dramatique, ce n'était pas une obligation d'utiliser une gamme de couleur aussi déprimante. Il n'y a que du gris, du marron et du bleu. Pas très fan des visuels des personnages non plus, notamment leurs visages. Ils ont absolument tous la même tête, j'étais incapable de distinguer la plupart des personnages féminins, et les expressions ne sont pas assez travaillées à mon goût. J'ai complètement bloqué sur leurs bouches en duck face permanente. Et quand je parcours la liste des autres livres de l'auteur, j'ai bien l'impression que le style est toujours le même.

Bref, pas un coup de cœur, très loin de là. Mais je ne peux pas non plus dire que c'est une catastrophe, et je vous invite quand même à vous faire votre propre avis. J'ai emprunté la suite en même temps à la médiathèque, donc je vais la lire, mais si j'avais dû l'acheter, je ne serais certainement pas allée plus loin.

Bug est un roman graphique / BD, d'Enki Bilal, auteur réputé pour ses dystopies et son coup de crayon si particulier. Ce premier tome nous emmène dans un futur pas si lointain, quelques vingtaines d'années plus loin. On retrouve l'humanité faisant face au pire : la destruction totale des données informatiques disponibles, tout supports confondus : logiciels, disques durs, base de données. Tout a disparu. Malheureusement cela remet en cause toute l’organisation de l'humanité.

Comme à son habitude, Enki Bilal propose un univers sombre aux relents de science-fiction. Spoiler(cliquez pour révéler)En effet, un seul homme serait capable de sauver les données, celui-ci de retour de mission vers Mars, s'est fait infecté par un parasite bleu, dont on ignore tout. Seul survivant, son cerveau aurait intégré toutes les données disparues. Entre mystère et complot, Enki Bilal dépeint une humanité qui s'organise pour se remettre de cet écroulement. Le scénario est intéressant, car on retrouve des éléments mis en place au fur et à mesure du récit, permettant à la situation d'évoluer. La base est solide et le contexte est très bien rendu graphiquement.

Seul bémol, quelques stéréotypes sur le futur : les jeunes générations incapables d'écrire correctement, ... Mais cela se corrige dans le second tome.

Pour les amateurs de dystopies dessinées, Bug est une série prometteuse d'un grand nom dans le milieu de la bande dessinée, à découvrir!

Une histoire bien construite sur un concept bien réfléchi et engagé. Des dessins magnifiques comme toujours. Un bon moment de lecture donc!