BUILDING

Cette suite, ou plutôt seconde aventure de Kieran Wallace, se révèle bien meilleure que « Zone » où l’on a affaire à une énumération de scènes de carnage sans suspense, convenues, parfois confuses et surtout bien trop répétitives.

Dans cette œuvre, toujours autant de scènes gores, mais mieux mises en scène avec un suspense haletant et une tension extraordinaire. L’ambiance est oppressante, la mort jamais loin, et le devenir des huit protagonistes bien mal engagé.

L’attaque est brutale, l’effet de surprise garanti, et ce groupe de survivants n’a d’autre choix que de grimper au sommet de cette tour de quarante-huit étages située dans le quartier de la Défense, à Paris. Et dans ce groupe se trouve Kieran Wallace, le boss de la TCF (Terror Control Force), une unité spécialisée ayant déjà agit face à ces menaces récurrentes depuis une dizaine d’années.

Le fait d’avoir Wallace dans ce groupe change radicalement la donne, le suspense est alors total, et il est difficile de lâcher ce bouquin.

Les scènes, d’une grande limpidité, se succèdent à un rythme d’enfer, proposent des actions différentes et mettent en scène des personnages aux profils variés et crédibles. L’auteur sonde une fois de plus l’âme humaine, mais cette fois-ci avec brio, et l’on se laisse totalement embarquer dans cette histoire, certes horrible, mais absolument passionnante.