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— Sérieux ? C’est toi la cavalerie ? se moqua l’adjoint Sean Guthrie à l’entrée, debout à côté du bureau de la réceptionniste.
— Sérieux ? C’est toi l’adjoint ?
Nous avions une chose en commun Sean et moi : nous nous détestions. Il tapota son badge sur sa chemise.
— Aujourd’hui, tu es sur mon territoire, Eden. Tu dois respecter mon badge.
Je croisai les bras.
— J’ai aussi un badge et je ne l’ai pas récupéré dans une boîte de céréales, moi.
— Pourquoi est-ce que tu ne retournes pas à ton ordinateur ? C’est ton travail, si je ne me trompe pas.
— Tu connais la différence entre un roux et un vampire ? demandai-je. Je répondis sans attendre sa réponse.
— Le premier n’a pas d’âme et ne peut pas rester au soleil. (Je fis une pause.) Le second est un vampire.
Sean serra les dents.
— C’est débile. Les vampires n’existentpas, rétorqua-t-il.
— Qu’est-ce qui est le moins réaliste dans Harry Potter ?
— Pff. Que Voldemort puisse respirer avec ce nez. Tout le monde sait ça.
— Faux. C’est qu’un roux ait réussi à avoir deux amis.
— Tu peux parler, ta seule amie, c’est Clara.
Un bruit attira mon attention. Sawyer était debout devant son bureau.
— Si tu as fini de harceler mon adjoint, peut-être que tu pourrais rentrer dans mon bureau pour qu’on parle de l’arrestation de ta cousine.
Afficher en entierSally passa la tête par-dessus le comptoir.
— Je peux te proposer quelque chose à boire ou un encas, Eden ?
— S’il te plaît, refuse, me supplia mon père à voix basse. Elle va passer une heure à nettoyer la cuisine si tu acceptes.
— Non, merci, répondis-je.
Dire non à la délicieuse cuisine de Sally n’était pas facile, mais je ne voulais pas énerver mon père.
— J’ai entendu dire que ta mère avait tué ta grand-mère, l’autre jour.
Il eut du mal à cacher son sourire.
— Parfois, c’est le genre de trucs qui me manquent, conclut-il.
— Tout le monde est un peu à cran en ce moment, dis-je. Je suis sûre que c’est lié au brouillard, mais je n’arrive pas à comprendre comment.
— Ce temps est insupportable, acquiesça-t-il. Je n’ai pas pu aller au golf depuis une semaine. Je ne peux pas évacuer mes frustrations !
— Pas comme Sally, lançai-je en faisant un signe de tête vers la cuisine où la vampire était en train de frotter les poignées des placards.
— Elle a commencé il y a quelques jours avec l’époussetage des stores, m’expliqua-t-il, et ça s’est intensifié depuis.
— Désolée…
Afficher en entier— Au fait, en parlant de ce beau fae, j’ai pris la liberté de l’inviter à dîner, ajouta-t-elle.
Je manquai m’étouffer.
— Tu as… quoi ? Où est-ce que tu l’as vu ?
— Je suis tombée sur lui quand tu dormais.
Je lui lançai un regard méfiant.
— Où ?
Elle sourit et repoussa ses cheveux en arrière.
— On avait besoin de lait.
— Tu es tombée sur l’agent Redmond à l’épicerie ?
N’importe quoi.
— Non, ma chérie. Ne sois pas bête. Je l’ai vu à son hôtel.
Je me frappai le front.
— Tu es allée le voir à son hôtel ? Tu es folle ou quoi ?
Grand-mère leva un doigt.
— Je confirme, dit-elle.
— L’hôtel était sur le chemin, précisa ma mère.
— Sur le chemin ? C’est en périphérie de la ville ! rétorquai-je. Tu n’avais pas le droit de faire ça !
Ma mère frappa le comptoir de ses mains.
— Tu as tort. L’agent Redmond est un agent fédéral, et on doit le traiter avec respect.
— Ah bon ? Depuis quand ? demandai-je. Tu ne me traites pas avec respect, moi.
Afficher en entier"- Vous êtes une bonne personne, Agent Fury, dit-il. Peut-être qu'un de ces jours, vous commencerez à vous en rendre compte, vous aussi."
Afficher en entier« — C’est quoi une nuit sans lendemain ? demanda Olivia depuis la table.
Verity lança un regard noir à ma mère.
— C’est comme une soirée pyjama, chérie.
Ma nièce écarquilla les yeux.
— Oh j’adore les soirées pyjama.
Ma mère sourit.
— Moi aussi, dit-elle. »
Afficher en entier« On aurait dit un gamin qu’on venait de punir.
— Pour être honnête, je ne vous aime pas beaucoup en ce moment.
Ce matin, ma mère m’avait dit que je ressemblais à Johnny Depp après une semaine en mer. »
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