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Extrait ajouté par Nerely 2016-01-27T01:03:03+01:00

Dans la coopérative, la folie naturaliste avait pris des proportions de complots. Mon père en était le principal instigateur, et la plupart des familles de la rue s'étaient converties à cette doctrine. Ainsi, on se faisait récompenser de nos bonnes actions par des pommes, des oranges ou des graines de sésame. C'était tout simplement nous inciter à la délinquance. Pour ma part, j'en était venu à penser que la seule solution, c'était le suicide collectif ou la mutinerie générale.

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Extrait ajouté par Nerely 2016-01-27T00:55:56+01:00

Je ne pouvais pas rentrer directement à la maison. Il fallait d'abord inventer un mensonge suréminent, absolu. J'était acculé au chef-d'oeuvre. Qu'elle heure pouvait-il bien être ?Je n'en avait aucune idée et il fallait pourtant que je le sache. S'il était, par exemple, onze heure et demi, ce n'était pas le même mensonge que s'il avait été deux heure trente du matin. Avant minuit, on nageait encore dans l'anecdote banal, l'étourderie sans conséquence, une petite histoire toute simple à la saveur boy scout. Mon père adorerait et le tour serait joué. Mais passé minuit, l'heure du crime, ça devenait tout de suite plus compliqué, il fallait développer. Crise de larme, état visible de panique, épuisement, etc. Et si deux heure du matin avaient sonné, alors il fallait sang, blessures corporelles, état de choc, traumatisme crânien, points de suture, on ne rigolait plus.

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Extrait ajouté par Nerely 2016-01-27T00:52:18+01:00

C'est comme ça la vie, il n'y a pas un monde, il y a mille monde. La chenille qui traverse la rue porte, sur le dessus de sa quatrième patte de gauche, un système solaire dont trois des planète principales sont en feu à cause d'un vieillard qui a pêché un clapet-soleil dans une rivière où la pêche est interdite.

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Extrait ajouté par Nerely 2016-01-27T00:49:35+01:00

Je connaissait peu de choses sur sa famille et ses fameuses origines espagnoles, dont elle parlait rarement. Quand on lui posait des questions, Clarence restait vague. Si on ne l'écoutait pas avec une attention extrême, on pouvait avoir l'impression qu'elle parlait d'une famille de poissons rouges qui vivaient dans un bocal en banlieue de Pékin.

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Extrait ajouté par Nerely 2016-01-27T00:46:13+01:00

Ça faisait au moins une heure que j'était assis devant Clarence ; il me restait une seule Barbie à habiller. Mon moral était sur le point d'appareiller pour le triangle des Bermudes, la panique s'installait sur le gaillard d'avant et la chaloupe prenait l'eau.

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Extrait ajouté par Trame 2012-08-25T05:03:18+02:00

"La peur, c'est comme une boîte de Prismacolor, il y en a de toutes les couleurs: la peur bleue, la peur du noir, on peut aussi devenir blanc comme un drap ou rouge de colère et il y a le péril jaune, mais pas dans nos régions. De toutes ces peurs, il y en avait une dont je ne connaissais pas la couleur mais qui me travaillait les méninges sans arrêt. C'était cet amour pour Clarence qui ne cessait de grandir en moi, et j'avais peur, peur de finir étouffé, de m'effondrer sur le chemin et de mourir le coeur éclaté en mille miettes de pain pour les oiseaux." p.147-148

"Les vieux, c'est comme les légumes: chacun a son préféré et aussi celui qu'il déteste le plus.[...] Comme pour les vieux, il y avait des légumes que j'adorais et d'autres que je ne pouvais pas sentir. C'était chimique. Du point de vue des qualité nutritive, le navet était comparable au chou de Bruxelles. Tous deux respectables, ayant fait la guerre (un peu plus le navet que le chou de Bruxelles). Pourtant je ne supportais pas le navet. Pour un légume, ce n'est pas trop grave, mais un vieux, ça peut vexer son amour-propre. Il faut faire attention à ne pas le vexer dans cette région parce que, de l'amour-propre quand on est vieux, c'est comme les dents, il ne nous en reste plus beaucoup. Il reste aux vieux de l'amour, sale comme du linge qu'ils ne lavent même pas en famille, de vieilles amours toutes moisies qu'ils cachent sous des piles de journaux et dans des albums de photos tellement craquelées que, si vous soufflez dessus, les chapeaux volent au vent et disparaissent dans la poussière du désert des chambres d'hospice. Saharas minuscules remplis à craquer de mirages absurdes où la solitude est si immense qu'il serait moins triste d'aller camper sur la lune ou de faire des ronds dans l'eau sur la mer Morte. Je savais tout ça sur les vieux. Et bien plus encore. Mais ça n'empêchait pas qu'il y en avait un que je ne pouvais pas blairer." p. 131,132,133

"Les épis de blé d'Inde craquaient si fort sur mon passage que j'avais l'impression d'être suivi par les quarante voleurs. Incapable de rassembler mes idées, je marchais droit devant moi comme un automate cherchant une raison d'être avec l'énergie du désespoir. N'importe quelle raison d'être. Il fallait juste qu'elle puisse me donner ne fût-ce qu'une brindille de contenance pour affronter l'humanité qui m'attendait de pied ferme à la chaumière." p.55

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