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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-03T22:34:23+01:00

Au numéro 7, Mornington Place, se dressait une maison de brique, haute et étroite, dont la cour bien entretenue était bordée d’une haie et d’une grille de fer forgé. Avec le triple pignon de son toit et son huisserie brun foncé, elle ressemblait à toutes les autres demeures de l’est de Regency Park, entre Euston et Camden Town. Les rues paraissaient semblables elles aussi, bien tracées et bondées tous les soirs d’une foule active et énergique qui aimait se mêler dans la lumière diffuse de l’éclairage au gaz pour vaquer à ses affaires ou à ses visites, malgré le brouillard et le grand froid. Des désagréments qu’on pouvait d’ailleurs surmonter grâce à une bonne écharpe de laine, un épais manteau et la présence de voisins chaleureux. Et puis, l’on pouvait toujours se réchauffer autour d’un petit verre de brandy, dans l’un des pubs accueillants du voisinage.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-03T22:33:17+01:00

« Cinq shillings et vous faites c’que vous voulez, m’sieur », lui chuchota-t-elle sur le second refrain de « L’Internationale ».

Il lui tendit silencieusement une pièce d’or. Elle étouffa une exclamation de surprise et recula. Il gloussa. Il ne faisait aucun doute que la putain ne s’était jamais vue offrir une guinée pour ses faveurs. Nul doute qu’elle l’aurait satisfait pour quelques shillings, mais il préférait que cela se passe ainsi. À l’idée d’un gain supplémentaire et imprévu, les prostituées se faisaient soudain tendres et chaleureuses, comme une mère recevant des fleurs pour son anniversaire.

Cela ne manqua pas. Tandis qu’il baissait son pantalon, elle l’embrassa avec gratitude. Son haleine était corrompue, mais toutes les femmes ne l’étaient-elles pas ? Il accepta le baiser rance. Son souffle s’accéléra. Il sentit les mains de la fille sur ses cuisses. Il ne pouvait plus attendre.

Poussant un râle, il la retourna violemment, souleva jupe et jupons, la pencha vers l’avant et la pénétra brutalement par-derrière. Elle poussa un cri déchirant. Pour une guinée, elle devait trouver la douleur exquise, songea-t-il.

Posant ses mains sur les hanches de la fille, il la guida jusqu’à ce qu’elle s’accorde au rythme de ses propres poussées. Il remarqua alors qu’elle allait et venait avidement avec lui, la tête rejetée en arrière, la respiration haletante et pressée. Il sourit. Elle allait avoir un orgasme. C’était parfait, c’était ainsi que cela devait se passer, la première fois.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-03T22:32:55+01:00

Le gentleman regarda rapidement autour de lui, se tourna à nouveau vers elle et acquiesça. Il la laissa le prendre par la main et l’entraîner par le portail dans une étroite cour cernée de murs de briques. Les échos d’un chant lui parvinrent. En traversant la courette, il leva les yeux et constata que les voix provenaient du premier étage du bâtiment jouxtant l’usine. Un club d’ouvriers socialistes tenait une réunion – pour ouvrir la séance, ses membres chantaient « L’Internationale ».

Ils arrivèrent derrière l’usine. Elle conduisit le gentleman jusqu’à un espace clos, au bas d’un escalier. Le long des murs s’alignaient de grandes poubelles industrielles, dont certaines débordaient de chutes d’étoffe bon marché. Hésitant, il examina les lieux. Une fois convaincu qu’il s’agissait de l’endroit idéal, il s’autorisa un sourire. Il était certain que nul ne viendrait les interrompre.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-03T22:32:34+01:00

Le gentleman se fit conduire à l’extrémité nord de Commercial Street, où commençait le défilé d’asiles de nuit et de bars à gin. Il régla sa course et disparut dans la nuit, marchant d’un pas vif, salivant à l’avance. En approchant de la lugubre intersection de Folgate et Commercial Street, il vit une putain blafarde émerger d’un pub minable pour venir à sa rencontre d’une démarche lasse, blottie dans un manteau crasseux et élimé. Il se dissimula dans un renfoncement histoire de l’observer. Elle avait le teint jaunâtre et les traits tirés, l’œil morne, les dents gâtées et le ventre gonflé par la malnutrition. Le gentleman sentit son pouls s’accélérer et hocha imperceptiblement la tête.

Il était sur le point de l’interpeller quand il la vit regarder en arrière, puis courber l’échiné et presser le pas. Quelque chose n’allait pas. Il sortit du renfoncement. La raison de son émoi : un bobby traversait la rue pour lui emboîter le pas. Le gentleman sourit de nouveau. Il allait les suivre tous les deux.

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Extrait ajouté par Caroline 2013-10-23T13:32:20+02:00

"Londres vers 1893

Le gentleman descendit du métropolitain à la station de Miles-End, en début de soirée, et se hâta de gagner la rue, un sourire crispé sur le visage qu'il avait mince mais beau et formant un curieux contraste avec sa carrure musclée et sa démarche athlétique. Il était coiffé d'un chapeau melon crânement incliné vers l'avant qui accentuait sa belle prestance.

Un gros sac de cuir noir dans sa main gantée, il traversa la rue en prenant bien garde à ne point glisser sur les pavés humides. Les volutes épaisses d'un brouillard froid montaient depuis la Tamise et il entendait l'appel des cornes de brume dans le lointain.

Sa respiration était profonde et il ne frissonnait point, car, jetée par-dessus son costume sombre et de bonne coupe, il portait une cape d'excellente agneline qui le protégeait du froid..."

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