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Extrait ajouté par Lecturesdunenuit 2017-02-19T19:58:15+01:00

« Le maître-loup apprendra à l'animal à redevenir intrépide, à chasser, à se battre, et à se méfier des hommes. Il lui apprendra également à hurler, car un loup qui ne sait pas hurler est comme un humain qui ne sait pas rire. »

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Extrait ajouté par Lecturesdunenuit 2017-02-19T19:58:22+01:00

« - Maman dit que pointer une arme sur quelqu'un est la preuve d'un manque total d'imagination. »

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Extrait ajouté par Lyanaa 2019-05-07T16:18:22+02:00

- Mais ces bois ne sont pas bons pour la chasse ! Elle va mourir de faim !

- Pas si on lui apprend à attraper les oiseaux. Et puis, les loups savent se débrouiller. Ce sont les sorciers du monde animal.

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Extrait ajouté par Lyanaa 2019-05-07T16:17:22+02:00

Aussi loin que remontaient ses souvenirs, elle avait toujours côtoyé et aimé les loups. Comment ne pas les aimer ? Ils étaient si sveltes, si beaux et si intransigeants. Elle avait passé son enfance à retirer de leur pelage des aiguilles de pin et de leurs dents de vieux morceaux de viande. Elle avait su hurler comme un loup, disait sa mère, avant de parler. Les loups donnaient du sens à sa vie, à tel point qu’elle aurait pu mourir pour eux. Il semblait improbable, cependant, qu’on lui demande un jour de le faire ; après tout, les loups étaient, en général, de l’autre côté de l’équation.

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Extrait ajouté par Lyanaa 2019-05-07T16:16:22+02:00

Dans la chapelle vivait une meute de trois loups.

L’un d’eux était blanc, un autre noir et le troisième en dégradé de gris, avec des oreilles noires et un visage d’homme politique. Ces bêtes n’étaient ni apprivoisées – elles n’accouraient jamais à l’appel de leur nom – ni totalement sauvages. Quant à Féo, les voisins la qualifiaient elle-même de demi-sauvage, et posaient un regard horrifié sur sa cape rouge qui sentait le loup. Il était donc tout naturel que Féo et les loups soient les meilleurs amis du monde, ils se retrouvaient à mi-chemin.

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Extrait ajouté par Lyanaa 2019-05-07T16:14:24+02:00

- [...] Et d’ailleurs, un loup ne peut appartenir à personne.

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Extrait ajouté par Lyanaa 2019-05-07T16:03:29+02:00

Les maîtres-loups sont quasiment impossibles à repérer.

Un maître-loup n’a rien à voir avec un dompteur de lion ou un M. Loyal, il peut passer sa vie entière sans jamais poser les yeux sur un sequin. Son apparence extérieure est, à peu de chose près, celle d’une personne ordinaire. Des indices existent tout de même : il manque à plus de la moitié d’entre eux un morceau de doigt, le lobe d’une oreille, un ou deux orteils. Ils changent de bandages comme d’autres changent de chaussettes. De plus, il se dégage de leur personne une très légère odeur de viande crue.

Dans les contrées sauvages de l’ouest de la Russie sévissent des gangs de trafiquants qui chassent les bébés loups. Ils les attrapent encore humides et aveugles, les enferment dans des boîtes avant de les vendre à des hommes et des femmes habitant de luxueuses maisons aux tapis épais à Saint-Pétersbourg. Un bébé loup peut rapporter mille roubles, voire le double si son pelage est d’un blanc immaculé. La croyance veut qu’un loup dans une maison porte chance : fortune et renommée, garçons au nez propre et filles sans boutons. Pierre le Grand en possédait sept, tous aussi blancs que la lune.

Les loups qui ont été capturés portent des colliers en or ; on leur apprend à rester sagement assis tandis qu’autour d’eux les gens rient, boivent et fument le cigare en leur soufflant la fumée dans les yeux.

On les nourrit de caviar, un mets qui leur répugne. Certains engraissent tellement que les poils de leur ventre balaient les marches des escaliers qu’ils montent et descendent en se dandinant, ramassant moutons de poussière et cendre.

Toutefois, on ne dresse pas un loup comme on dresse un chien, et ce n’est pas un animal d’intérieur. Les loups, comme les enfants, ne sont pas nés pour vivre une existence paisible. C’est inéluctable, le loup perd la tête à force d’être enfermé, il se met alors à mordre, jusqu’au jour où il dévore un petit bout de quelqu’un qui ne s’attendait pas à lui servir de repas. Une question se pose alors : que faire de la bête ?

Les aristocrates de Russie pensent que tuer un loup porte malheur. Il s’agit d’une guigne toute particulière, non pas d’une fatalité de type romanesque, avec train fou et fortune dilapidée. Non, le sort en sera plus obscur et plus insidieux. Celui qui tue un loup, dit-on, verra sa vie se déliter peu à peu. Son enfant atteindra la majorité le jour même où la guerre sera déclarée. Ses ongles de pied pousseront vers l’intérieur, ses dents vers l’extérieur, ses gencives saigneront la nuit et teinteront de rouge son oreiller. Il est donc hors de question d’abattre ou d’affamer un loup ; au lieu de cela, on le fait emballer comme un cadeau par de nerveux majordomes, avant de l’expédier à un Maître-loup.

Le maître-loup apprendra à l’animal à redevenir intrépide, à chasser, à se battre, et à se méfier des hommes. Il lui apprendra également à hurler, car un loup qui ne sait pas hurler est comme un humain qui ne sait pas rire. Alors le loup sera relâché dans la nature sauvage qui l’a vu naître, et qui est aussi rude et vive que l’animal lui-même.

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Extrait ajouté par SilverLight 2017-11-01T15:34:08+01:00

-Oh mon Dieu, dit Féo.

-Que se passe-t-il ? demanda le garçon.

-Il ne t'aime pas.

-Et pourquoi ?

-Parce que moi, je ne t'aime pas. Et il peut le sentir.

-Eh bien arrête ça !

-De de pas t'aimer ?

-Oui ! Tout de suite ! Arrête ça maintenant !

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Extrait ajouté par MaevaCerise 2017-09-25T16:09:36+02:00

La foule grandissait autour d’eux. Ilya bondit comme un chat et atterrit devant Féo en position accroupie, jambe tendue devant lui à la façon d’un cosaque.

Il ne dansait pas comme un soldat, ni comme un enfant aux poignets trop fins incapable d’allumer un feu. Il dansait, pensa Féo, comme un garçon perdu qui aurait retrouvé son chemin ; on aurait dit une parade de victoire.

Féo s’arrêta de danser. Voyant que plus personne ne la regardait, elle alla s’agenouiller près des loups, passa un bras autour de Nox et contempla la scène. Même les bêtes semblaient fascinées. La neige s’était remise à tomber, et les villageois élargirent leur cercle pour accorder plus d’espace à Ilya tandis qu’il se jetait en arrière, plantait les mains dans la neige jusqu’aux poignets puis se redressait d’un bond pour ensuite atterrir sur les pointes. Sans vaciller. Un chapeau de neige s’était formé sur sa tête.

Le violoniste accéléra le tempo, et Ilya se lança dans une série de pirouettes et de sauts, de la neige et de la sueur voletant autour de son visage. Féo serra Nox plus fort, et fit une grimace pour que personne ne voie la fierté dans ses yeux. Elle siffla entre ses doigts.

Quand la musique ralentit, Ilya s’arrêta, abaissant les bras le long de son corps.

Il y eut un silence. Les épaules du danseur retombèrent légèrement, et ses oreilles devinrent toutes roses. Il baissa les yeux sur ses chaussures.

Le tonnerre d’applaudissements les heurta comme une énorme vague. C’était colossal.

Ilya toussa et rit, s’étranglant presque de bonheur. Il s’adressa alors à Féo :

– Je te l’ai dit. Je n’ai jamais voulu être un soldat.

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