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Commentaires de livres faits par Cacoethes-scribendi

Extraits de livres par Cacoethes-scribendi

Commentaires de livres appréciés par Cacoethes-scribendi

Extraits de livres appréciés par Cacoethes-scribendi

La seule véritable identité authentique pour l'Africain, c'est la tribu. Je suis nigérian parce que l'homme blanc a créé le Nigeria et m'a donné cette identité. Je suis noir parce que l'homme blanc a construit la notion de noir pour la rendre la plus différente possible de son blanc à lui. Mais j'étais ibo avant l'arrivée de l'homme blanc.
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Ophélie ne détenait qu'une toute petite fraction des secrets d'Eulalie Dilleux, mais il lui semblait entrevoir une vérité bien plus vaste, tapie dans un recoin de mémoire, aux implications si écrasantes que tout cela lui donnait l'impression d'être pour elle-même une terre inconnue.
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date : 30-11-2019
LoveStar et ses experts avaient le pouvoir de soustraire les hommes à ce fardeau qu’était la liberté
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date : 22-11-2019
Cette nuit-là, Éric rêva qu’il était enfermé dans les boyaux d’une pyramide, avec une simple lampe de poche, dont les piles faiblissaient. De grands scarabées dorés le poursuivaient, et de tous les recoins obscurs, d’horribles momies surgissaient, affamées de chair humaine. Il était pris au piège. Dans une pyramide.
Avez vous apprécié cet extrait ? +2
Je sais beaucoup de choses sur la survie, comment faire du feu et construire des abris, poser des collets, fabriquer des pièges à oiseaux, filtrer l’eau, reconnaître les traces d’animaux et observer la météo. Je sais aussi pas mal de choses sur les animaux de Grande-Bretagne et sur la plupart des oiseaux à part les oiseaux marins. Et aussi sur les poissons, les amphibiens et les reptiles. Je sais reconnaître les arbres et pas mal de plantes, surtout si ce sont des plantes comestibles. Je connais le nom latin de tous les arbres qui poussent en Grande-Bretagne. Je m’y connais aussi en cuisine et en hygiène alimentaire et je sais un tas de choses sur la santé, les maladies courantes et l’alcoolisme qui est aussi une maladie. Je sais piquer des trucs, lire des horaires, créer des comptes Internet dont on a besoin pour acheter des trucs sur Amazon avec des cartes suspectes. Je sais également me servir d’une perceuse et poser des verrous sur des portes.
Je suis capable de faire le ménage et de passer l’aspirateur et aussi de composer des menus équilibrés. Je connais des périodes de l’histoire comme les Guerres indiennes des années 1860 aux Etats-Unis, la Révolution française, les Covenantaires en Ecosse au XVIIe siècle et la bataille de Stalingrad l’hiver 1943. Je suis douée pour le calcul mental et je connais toutes mes tables de multiplications et je suis aussi capable de faire des divisions ainsi que des fractions et des pourcentages. Je sais tirer avec une carabine à air comprimé et me servir d’une canne à pêche mais pas d’une canne à mouche qui utilise une ligne lestée pour lancer la mouche jusqu’au poisson parce que je ne l’ai jamais fait. Je sais lire une carte, calculer des coordonnées, tracer un itinéraire avec une boussole et trouver les altitudes et les dénivelés. J’ai tué une personne, pas mal de poissons et, jusqu’ici, deux lapins.
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Survivre se résume en grande partie à prévoir, prendre le temps de réfléchir et faire un plan. Le Guide de survie des forces spéciales dit que le facteur le plus important dans la survie à long terme est l'attitude. La façon dont on réfléchit affecte nos chances de réussite. Si on est négatif et si on pense seulement que les choses vont empirer ou qu'on ne peut pas continuer alors on commence à agir dans ce sens. Et plus on pense et agit dans ce sens plus les choses empirent et plus on prend de mauvaises décisions. Et c'est là qu'il faut prendre le temps de réfléchir, faire un plan et entreprendre une action capable d'améliorer la situation. Même une chose minime peut aider.
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Je ne sais pas pourquoi tout le monde s'inquiète autant de ce qu'il ressent. Ce qu'on ressent n'est pas vraiment important. Ce qui compte c'est de savoir des trucs et de faire des choses.
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Quand vos enfants sont encore petits, les rendre heureux est toujours facile. Il suffit de les aimer et de leur apporter le soutien dont ils ont besoin. Mais quand ils grandissent, trouver les mots devient de plus en plus compliqué.
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Je sais désormais que même si toutes les femmes ont l'air satisfaites de leur sort, elles ont en elles des attentes qu'elles ont préféré rouler en boule et jeter dans un coin pour tenter de les oublier.
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Deux ans après mon cinquantième anniversaire, j'ai décidé de m'inscrire à un cours de salsa. Je m'en souviens très bien parce que c'est l'année où mon mari Ramesh m'a quittée pour aller vivre à Goa avec son secrétaire, un garçon du nom de Monty. Je n'avais pas vraiment envie de m'inscrire. D'ailleurs, je ne savais même pas que la salsa était une danse. Je croyais qu'il s'agissait d'une sorte de sauce tomate que l'on mange avec des chips triangulaires.

(La salsa à cinquante ans)
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date : 10-09-2019
J’ai rencontré un homme qui échoue. Un homme qui, se regardant dans le miroir le matin, ne se reconnaît plus. Un homme qui évite de se pencher sur son histoire, car la douleur serait trop vive.
T’aurais-je aimé si je t’avais connu avant la guerre ? Aurais-je aimé l’homme solide, l’homme fort ? Celui qui voulait être riche et qui se promenait dans Homs, le torse bombé, les mains dans les poches de sa veste bleue ? Aurais-je ne serait-ce que tourné les yeux sur le patron d’un café, fier, et peut-être même un peu arrogant ?
J’ai rencontré un homme qui jadis savait tout faire. Un homme efficace, énergique et performant. Chaque chose avait une place, chaque chose avait un sens. Malgré l’oppression. Et puis tout s’est voilé d’un seul coup. Il n’est plus le patron, c’est sous les ordres d’un autre qu’il travaille désormais.
Ses ambitions ne portent plus sur la vaste étendue des possibles mais sur le petit terrain infertile d’un destin déchu.
J’ai rencontré un homme que rien n’arrête.
A genoux. Le dos courbé. Le front cabossé.
Dans la nuit, il bute, il trébuche, à tâtons, les bras tendus.
Un homme gouverné par un optimisme aveugle.
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date : 10-09-2019
Jadis, tu voulais gagner de l’argent, devenir riche, être influent. Tu as œuvré dans ce but. Tu voulais le succès. Tu savais où le trouver. Le succès qui naît de la faculté de convaincre les autres, de les séduire et de les entraîner dans tes projets. C’est ainsi que tu as prospéré.
Mais ton café n’existe plus. Ses murs de pierre volcanique, ses cascades de jasmins, sa fontaine et ses soixante-dix chaises : des ruines dans le centre de Homs.
Parfois tu dis : « Que peut-on espérer de celui qui a tout perdu ? Hier j’avais construit quelque chose. Aujourd’hui, je n’ai plus rien. Que peut-on espérer de celui qui été réduit à un mendiant ? »
Tu sais qu’à l’étranger tu ne reconstruiras jamais quelque chose d’aussi ambitieux. Non par manque de volonté mais par manque de mots. Les mots pour comprendre, les mots pour convaincre et pour séduire.
Ta langue maternelle est devenue barrière. Depuis ton arrivée en Turquie, elle suscite méfiance et parfois même hostilité. Elle te dépossède. Il fau que tu las remplaces par une langue que tu maîtriseras jamais assez pour pouvoir conquérir. Aujourd’hui le turc, demain le grec, peut-être le suédois. Une langue qui ne sera pas une force mais une faiblesse. Pas un recours mais un écueil, un outil défaillant, une traîtresse.
« Que peut-on espérer de celui qui a tout perdu, y compris les mots ? »
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date : 10-09-2019
Tu dis souvent : « Je ne suis plus l’homme que j’étais avant la guerre. »
Tu dis aussi : « Avant, j’étais insouciant, je ne savais pas ce qui est important. J’ai changé. »
Jadis, tu voulais gagner de l’argent, devenir riche, être influent. Tu as œuvré dans ce but. Tu voulais le succès. Tu savais où le trouver. Le succès qui naît de la faculté de convaincre les autres, de les séduire et de les entraîner dans tes projets. C’est ainsi que tu as prospéré.
Mais ton café n’existe plus. Ses murs de pierre volcanique, ses cascades de jasmins, sa fontaine et ses soixante-dix chaises : des ruines dans le centre de Homs.
Parfois tu dis : « Que peut-on espérer de celui qui a tout perdu ? Hier j’avais construit quelque chose. Aujourd’hui, je n’ai plus rien. Que peut-on espérer de celui qui été réduit à un mendiant ? »
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date : 07-09-2019
- […] Ces derniers mois, j’ai attendu que tu me dévoiles enfin ce secret : qu’est-ce que c’est, devenir une femme ? Je n’ai pas cessé d’y penser. Je croyais que si j’étais une femme comme toi, tu m’aimerais davantage et que tu me confierais tout de ta vie. J’ai même essayé de trouver un petit ami pour que tu me traites d’égale à égale. Je pensais… je ne voulais plus être une petite fille. Mais comment vais-je grandir si tu n’es plus là ?
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date : 07-09-2019
- Tu ne me connais pas, tu t’amuses bien avec moi mais c’est tout. Tu as besoin de mon amitié comme moi de la tienne. Au fond, personne ne sait qui je suis. Elle détourna son regard. Tu n’as pas besoin de moi, ta vie sera meilleure sans moi. Tes bouquins, ton violon, ton toit, c’est tout ce qu’il te faut. Ton monde est peuplé de sourires et de rayons de soleil. Durant ces vingt-quatre ans, personne ne m’a jamais demandé pourquoi je suis devenue celle que je suis aujourd’hui, ni pourquoi je pense de cette façon. Mais même si tu me connaissais mieux, ça ne changerait rien. Tu serais toi, et moi je serais moi.
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date : 21-08-2019
Ces gosses, je peux leur faire entendre qu’ils ont deux options sachant les trucs pas marrants qu’ils ont vécus : soit ils se cachent derrière leurs parents alcooliques en se disant qu’ils finiront comme eux, soit ils se bougent parce qu’ils valent mieux que ça.
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date : 21-08-2019
Le foyer, c’est le cinéma, et le milieu ouvert, la photographie. Un film, tu le vis à je ne sais pas combien d’images par seconde, et l’histoire t’embarque. La photo, elle reste figée, mais à force de la regarder, tu perçois les détails, le second plan. Le milieu ouvert, c’est ça : tu as l’impression d’avoir perdu le contact, alors qu’en fait tu as pris du recul pour comprendre ce que tu regardes.
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date : 21-08-2019
Quand je suis arrivée à la PJJ, je voulais changer le monde. Aujourd'hui, j'essaye de ne pas l'abîmer. Ton métier c'est semer sans jamais récolter.
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À la lumière des réverbères brillant de mille feux, les tourbillons brumeux de sélénium s’illuminaient de teintes irisées. Gédéon n’avait toutefois que faire de ce spectacle. Il y avait beau temps qu’il ne l’impressionnait plus. Pas plus qu’il ne lui permettait d’oublier la triste réalité de la capitale de la colonie lunaire. Sous le canal, des milliers d’habitants parmi les plus pauvres vivaient constamment volets fermés pour ne pas finir aveugles à cause de la brume. Mais que représentait un tel sacrifice quand il permettait de préserver l’image de la cité aux yeux de la Terre ?
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Tous les départs comportent différentes strates. Le sien se fit un doigt sur les lèvres pour imposer le silence à au moins quatre-vingt-dix fantômes. Arrivées. Atterrissage à l’aéroport international Jomo Kenyatta avec, en toile de fond, un lever de soleil nairobien digne d’une carte postale : scène avec acacias-le-matin et ciel rouge et mauve. Une sensation de vie concrète enveloppait les passagers. Déferlement de saveurs, de senteurs de terre : pour elle, tout un éventail de souvenirs. La main d’une mère dispersant des fines herbes dans des outres en peau de mouton, épiçant des cheveux avec du beurre clarifié, parfumant des savons corporels avec du cèdre, de l’écorce d’acacia séchée et des feuilles de leleshwa. Toute une enfance écrite en arômes.
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date : 01-07-2019
A l’époque, il y avait à Augustown plein d’histoires différentes : celles de la Bible et celle d’Anansè l’Araignée ; celles des livres et celles des bouches-cancans ; celles lues lumière-la-bougie et celles racontées lueur-la-lune. Mais la division était toujours nette entre les histoires qui étaient décrites et celles qui étaient racontées – entre les premières qui avaient un parfum de neige et de terres éloignées et celles qui avaient l’odeur de leur propre sueur.
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date : 01-07-2019
Ma Taffy se demanda pourquoi cet engagement avait tant d'importance, ce voeu des Nazaréens qu'elle aussi avait fait sien : "Aucune lame jamais ne passera sur ma tête". Ce n'était que des cheveux, après tout. Cela repousse. Un grand gars comme lui ne pouvait pas mourir pour ça ! Mais au fond d'elle-même, Ma Taffy savait que c'était bien assez pour mourir. Elle savait que pour se tenir droit, les hommes ont besoin de croire en quelque chose. En quelque chose qui en vaille la peine, qu'ils portent précieusement au fond de leur coeur parce qu'une fois que tu crois en quelque chose, Babylone fera tout ce qui est en son pouvoir pour trouver de quoi il s'agit et te l'arracher.
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J'ai pas peur. Y'a qu'une chose, qu'une raison pour laquelle on puisse vouloir mourir c'est la liberté. (p.32)

(dans La mouche, le chevreuil et le poulain fou, de Catherine Poulain)
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date : 25-05-2019
- Vos plages, la guerre leur est passée dessus, elles en portent les traces mais la vie continue. Les plages ici attendent la fin de la guerre qui dure depuis tellement longtemps qu’on finit par croire qu’elle n’est plus là, alors on construit des hôtels, on met des guirlandes mais tout est faux, c’est comme une corde qui s’enfile entre deux falaises, on y marche en funambules sans jamais savoir quand elle se brisera, on vit un entre-deux, et cet hiver qui n’en finit pas!

Je suis retournée au temple. L’errance m’a rejointe. Mes mains tremblaient. J’ai regardé fixement devant moi.

- L’été dernier, une touriste de Seoul s’est faite abattre par un soldat nord-coréen. En nageant, elle ne s’était pas rendu compte qu’elle avait franchi la frontière.
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date : 25-05-2019
- Vos brouillons ?
Il a plissé le front, comme agacé. Il n'aimait pas ce mot. Cela n'avait aucun sens. Une histoire se construisait à chaque instant, il n'y avait pas de dessin moins important qu'un autre.
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date : 25-05-2019
Suintant l'hiver et le poisson, Sokcho attendait.
Sokcho ne faisait qu'attendre. Les touristes, les bateaux, les hommes, le retour du printemps.
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