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Pepe Lobo ne prête pas attention à l'homme vêtu de sombre qui s'éloigne lentement avec deux paquets dans ses mains longues et pâles. Le marin a d'autres préoccupations.

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Il pourrait s’agir du Marco Bruto, brigantin de deux cent quatre-vingts tonneaux et quatre canons : deux semaines de retard, revenant de Veracruz et de La Havane avec une cargaison prévue de café, cacao, bois de campêche et numéraire pour une valeur de quinze mille trois cents pesos. Son nom figure déjà dans l’inquiétante quadruple colonne qui enregistre les aléas des navires liés au commerce de la ville : en retard, sans nouvelles, disparus, perdus. Les deux dernières subdivisions portant parfois ce commentaire définitif et sans appel : avec tout son équipage

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Les deux militaires échangent un coup d’œil, puis le lieutenant se détourne avec un sourire de connivence. Bertoldi est le seul avec qui Desfosseux partage ses secrets professionnels. L’un de ceux-ci est que, sans pigeons voyageurs, il serait impossible de mettre des points rouges et noirs sur la carte de Cadix

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Fions-nous à lui, propose Bertoldi, résigné. — Je lui fais confiance, vous le savez. Mais Fanfan a ses limites… et moi aussi. Le lieutenant l’observe, et Desfosseux sait qu’il remarque ses cernes sous les yeux. Son menton mal rasé, il le craint, ne plaide pas non plus en sa faveur. Tout cela nuit à son image martiale. — Vous devriez dormir un peu plus

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Bertoldi esquisse un sourire, ce qui achève de donner à sa physionomie un air juvénile et sympathique. Desfosseux aime bien son adjoint, en dépit de son penchant excessif pour le vin de Jerez et les señoritas d’El Puerto de Santa María. Ils sont ensemble depuis qu’ils ont traversé les Pyrénées, il y a un an, après le désastre de Bailén. Parfois, quand il a un peu trop abusé de la bouteille, Bertoldi se laisse aller à le tutoyer amicalement. Desfosseux ne le réprimande jamais pour cela

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Un champ de bataille particulier, fait de problèmes, d’essais et d’incertitudes – et aussi d’insomnies – où l’on ne se bat pas avec des tranchées, des mouvements tactiques ou des charges finales à la baïonnette, mais au moyen de calculs sur des feuilles de papier, de paraboles, de trajectoires, d’angles et de formules mathématiques. Un des nombreux paradoxes de cette complexe guerre d’Espagne est qu’un combat de cette importance, où le dosage des proportions dans une livre de poudre ou la vitesse de combustion d’une étoupille comptent davantage que le courage de dix régiments, soit confié, dans la baie de Cadix, à un obscur capitaine d’artillerie

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D’après le rapport du colonel Fronchard chargé de superviser la fabrique de canons andalouse, les défauts de trois obusiers de 9 pouces reçus par les troupes qui assiègent Cadix – dans l’âme du canon, le métal se fissure après quelques coups – sont dus à un sabotage au cours de la fonte : un alliage délibérément incorrect, qui finit par produire des fractures et des cavités connues dans le langage des artilleurs sous le nom de criques et de retassures. Deux ouvriers et un contremaître, des Espagnols, ont été fusillés par Fronchard il y a quatre jours, dès la découverte des faits ; mais cela ne console pas pour autant le capitaine Desfosseux. Il gardait quelque espoir dans les obusiers désormais inutilisables. Et chose plus grave : ces attentes étaient partagées par le maréchal Victor et d’autres supérieurs, qui le pressent toujours de trouver une solution à un problème qui, désormais, ne dépend plus de lui

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Il peut y avoir une relation, conclut-il. Lui-même, assis à une table du café de la Poste, a assisté à des combinaisons plus compliquées. Il les a même jouées personnellement, après les avoir conçues, ou pour contrer celles d’un adversaire. Des intuitions en forme d’éclairs. Une vision subite, inattendue. Une disposition des pièces classique, un jeu sans histoire ; et puis tout d’un coup, embusquée derrière un cavalier, un fou ou un pion quelconque, la Menace – et son Évidence : le cadavre au pied de la dune, saupoudré du sable charrié par le vent. Et, planant sur tout cela comme une ombre noire, le vague souvenir de quelque chose qu’il a vu ou vécu, pareillement agenouillé devant les traces et réfléchissant. Si seulement il pouvait se rappeler, se dit-il, tout irait mieux. Soudain il sent qu’il est urgent de retourner derrière les murs de la ville pour se livrer aux investigations adéquates. De se retrancher pour mieux se concentrer. Mais avant, sans dire mot, il revient au cadavre, cherche dans le sable le tire-bouchon métallique et le glisse dans sa poche

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Tizón acquiesce distraitement. Il continue de regarder les lignes françaises en plissant les yeux à cause de la réverbération du soleil sur le mur blanc, l’eau et les dunes. Il calcule une trajectoire et la compare à d’autres. Il n’y avait jamais pensé jusque-là. Il n’est guère compétent en matière de questions militaires et de bombes, et puis il n’est pas certain qu’il s’agisse bien de cela. C’est juste une vague impression. Cette sensation désagréable, où se mêle la certitude d’avoir déjà vécu la même chose, d’une manière ou d’une autre.

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La bombe est tombée hier matin, vers huit heures, explique l’aubergiste, en désignant la baie, vers l’est. Elle est partie d’en face, de la Cabezuela. Ma femme étendait le linge et elle a vu l’éclair. Puis est venu le coup de canon, et, tout de suite, l’explosion, là-derrière

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