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Je suis une escort, pas une pute. Je propose ma compagnie et je remplis un besoin, mais ça ne veut pas dire que je couche avec mes clients.
Afficher en entier- Alors, qu'est-ce qu'Anton a prévu de me faire faire ? je demande tandis qu'elle verse une bonne dose de vodka sur les glaçons puis un chouïa de jus.
- Tu veux dire en dehors de la chambre ?
Afficher en entierAu moins, si je vais en enfer, tu seras là pour m'accueillir !
Afficher en entierMalgré l’avertissement de Wes, il me prend par les épaules et nous emmène vers les loges. Anton vit dans l’instant présent et se contrefiche que Wes râle. C’est ce qui le rend si spécial. Il profite de la vie, de ses amis et de son travail. Surtout, il fait la fête autant qu’il le peut.
Afficher en entier— De quoi as-tu besoin ?
— J’ai besoin que tu m’aimes.
Afficher en entierUne séductrice. Eh bien, voilà un rôle que je n’ai encore jamais incarné. Cela paraît ridicule, surtout après la conversation que nous venons d’avoir, mais je ne peux me retenir d’éclater de rire. Je ris tellement fort que je m’étouffe à moitié, grogne comme un cochon et pleure à chaudes larmes.
Afficher en entierNous suivons Anton dans l’ascenseur jusqu’au penthouse. Les portes sont à peine ouvertes qu’il sort dans l’appartement, nous laissant seules dans l’entrée.
— Tu sais quoi faire, H, lance-t-il par-dessus son épaule sans nous accorder un regard.
Heather me guide dans la direction opposée à celle de son patron.
— Viens, ma belle. Je pense qu’on a mérité un verre. Un grand.
Afficher en entierIl fait une pirouette, imité par les danseurs, puis il se jette à plat ventre par terre. Il fait une série de pompes en rythme, puis une autre sur une main. Les muscles de ses bras sont délicieusement saillants. Encore une série, mais cette fois il fait une vague avec son corps, rapprochant ses hanches du sol comme s’il lui faisait l’amour. Doux Jésus ! Je n’ai qu’une envie, ramper et m’allonger sous lui pour qu’il s’entraîne sur un être vivant au sang très chaud. En parlant de chaud, il fait mille degrés ici ! J’évente mon visage en le regardant lorsqu’il se lève d’un bond et qu’il répète le mouvement de son bassin sur les paroles les plus sexy que j’ai entendues de toute ma vie.
Afficher en entierJ’essaie de rire avec elle, mais je n’y parviens pas car, soudain, je panique. Il ne sera pas content d’apprendre que je ne sais pas danser, moi non plus. Au moins, il ne peut pas demander à être remboursé. Il doit me payer, que je sache danser ou non. Je n’ai jamais prétendu que cela faisait partie de mes talents.
L’ascenseur s’ouvre sur une salle aux murs vitrés. Les lumières sont éteintes, remplacées par un éclairage ultraviolet et des spots qui tombent en douche sur les danseurs. Un homme en short de sport et en t-shirt tape en rythme dans ses mains en annonçant des numéros qui, je crois, indiquent aux danseurs où placer leurs pieds et leurs mains.
Afficher en entierJe pousse un grognement et j’attache mes cheveux en queue-de-cheval. J’ai l’impression qu’il fait mille degrés, bon sang. Je respire lentement par le nez, puis je me lève et je vais dans le salon où Heather m’attend, suspendue à son téléphone. Elle me reluque de la pointe des pieds jusqu’à ma queue-de-cheval. Quand ses yeux arrivent au niveau de ma tête, elle grimace. Elle vient vers moi, toujours au téléphone, et elle enlève l’élastique de mes cheveux, les laissant retomber en cascade sur mes épaules.
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