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- Rêve du paradis, susurre-t-il de cette voix rauque qui me manque déjà tant.
- Tu veux dire de tes bras ?
Il pousse un long soupir.
Afficher en entierCoup après coup, nous nous frappons l’un l’autre avec autant de plaisir que nous pouvons le tolérer. Nous ne faisons pas l’amour. Ce n’est pas du sexe non plus. C’est de la baise hardcore, pas tout à fait furieuse mais loin d’être mignonne. Il susurre des cochonneries plutôt que des mots d’amour et je mouille de plus belle, encore plus folle de désir pour lui.
Afficher en entierToutefois, ses lèvres deviennent vite plus fermes et sa langue plus désespérée. Il ouvre plus grand la bouche et saisit ma nuque, prenant le contrôle du baiser. Nos corps fusionnent et cela devient si charnel qu’il ne reste plus que le besoin animal de s’accoupler.
Afficher en entierIl se redresse et pousse sur ses talons pour reculer contre la tête de lit et me prendre dans ses bras. Il plie les jambes et le changement d’angle est divin. Je pourrais mourir dans cette position. Je soupire et saisis sa nuque pour rapprocher nos visages. Poitrine contre poitrine, langue sur langue, cœur contre cœur, nous restons ainsi à nous dévorer l’un l’autre. Il bande en moi, mais nous ne bougeons pas. Je l’embrasse en déversant tout mon amour dans ce baiser. Je veux qu’il sache que notre histoire est bien réelle et que, où que j’aille, mon engagement auprès de lui est sans faille.
Afficher en entierJe ferme le cinquième carton avec du scotch, puis je jette mes fringues sur la pile déjà existante. Dans la cuisine, Judi emballe les quelques ustensiles que je possède en fredonnant joyeusement.
– J’ai fini ! déclare-t-elle, ce qui me fait grimacer. Eh bien, mon petit, pourquoi es-tu d’humeur si ronchonne ?
Je penche la tête d’un côté puis de l’autre, cherchant à libérer la tension qui s’est accumulée dans ma nuque, mais ça ne craque pas.
– Je ne sais pas. Je déteste déménager. Ça semble toujours si définitif, comme si lorsque c’est fait, il n’y aurait pas de retour possible.
– Mais non, il ne faut pas penser comme ça, mon poussin. Tu seras très bien avec nous et, bientôt, ce sera comme si tu avais toujours été là.
Afficher en entierCe n’est pas que je n’aimerais pas qu’on me cuisine de délicieux dîners tous les jours ni passer des heures sur un transat face à l’océan, ou encore dormir dans le nuage merveilleux qu’est le lit de Wes… Mais il est hors de question que je le fasse maintenant, simplement parce que mon nouveau mec l’a décidé.
Afficher en entierElle aurait pu s’arrêter à « côtelettes de porc ». À Miami, nous mangions surtout au restaurant et lorsque ce n’était pas le cas, nous nous faisions livrer à manger. Anton et Heather n’ont pas le temps de faire les courses et ils sont si souvent en déplacement qu’ils n’embauchent pas de cuisinier, même si Anton en aurait largement les moyens. En tout cas, il devrait employer une nutritionniste pour l’aider à rester en bonne santé. Il passe beaucoup de temps à entretenir son corps, mais s’il mangeait des aliments moins riches, il n’aurait pas à le faire. Je me promets d’en toucher un mot à Heather maintenant qu’elle est officiellement sa manager, elle aura moins de temps pour se soucier de ce qu’il veut manger matin, midi et soir.
Afficher en entier– Darling ! s’exclame Judi en ouvrant les bras.
Je cours jusqu’à elle et la serre contre moi.
– Je suis ravie de te voir, ma puce, dit-elle en étudiant mon visage.
Son accent anglais est adorable et chacun de ses mots semble couvert d’un nectar de fleur doux et délicieux.
– Je suis contente d’être là, Judi, je réponds en souriant.
Je lève le nez, une succulente odeur d’ail, d’oignons grillés et de poivrons verts me met l’eau à la bouche.
– Qu’est-ce qu’on mange ? En tout cas, ça sent fabuleusement bon.
Afficher en entierJe ne perds pas une seconde. Je le prends en moi, profondément, comme j’ai imaginé le faire toute la semaine. Comme souvent, il glisse sa main entre nous pour titiller mon clitoris et je retiens mon souffle. J’accélère le rythme, l’invitant en moi jusqu’à ce que je ne sache bientôt plus où il commence et où je finis. Le temps semble ralentir et nous ne sommes bientôt plus qu’une masse informe de chaleur, de plaisir et de luxure. Wes tient mes épaules, m’enfonçant sur lui au moment où il se soulève pour plonger en moi. Je gémis dans sa bouche et il avale mon cri.
Afficher en entierJe lève les yeux et découvre mon homme sur le point de perdre le contrôle. Dans quelques secondes, je sais qu’il me ramènera sur ses genoux pour me prendre. Je le sais, et il le sait. Wes a l’habitude de garder le contrôle. Je sais qu’une fois que j’aurai posé mes lèvres sur sa verge, je n’aurai que quelques instants pour en profiter. Je ne dis pas que Wes n’aime pas ma bouche, bien au contraire, mais une pipe ne l’intéressera qu’une fois qu’il m’aura fait grimper au rideau.
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