Calices, Tome 2 : Les Derniers Chasseurs

Un deuxième tome bien différents du premier mais tout aussi génial et qui reste dans le même univers en général avec les personnages précédant que l'on retrouve.

Je me suis lancée à corps perdu dans ce livre, sachant parfaitement que je suis amoureuse de la plume de Victoriane Vadi.

J'avais aimé le premier tome, même si j'avais trouvé à redire, en particulier sur l'intrigue et la légèreté qu'elle avait malgré des choses graves énoncées. Ce tome, plus volumineux, me laissait tout à croire que ce ne serait pas le cas ici. Je ne me suis pas trompée.

Il faut déjà savoir que la saga Calices est une série d'histoires érotiques et sensuelles. Alors oui, les scènes de sexe sont sans doute plus importantes que l'action et autres péripéties du livre. Mais j'ai beaucoup aimé l'équilibre de ce tome en sachant cela. Le premier était vraiment très axé sur ce côte érotique. Celui-ci n'en était pas moins sensuel mais il y avait plus d'enjeux, et c'est, je pense, ce qui m'a le plus plu.

L'histoire en elle-même ne m'a pas semblée incohérente ou tirée par les cheveux. J'ai beaucoup aimé suivre Lucain, un humain libre qui va demander de l'aide à un vampire, totalement désespéré. Les enjeux sont forts pour Lucain et l'humanité. On parle de l'extinction de tout un clan, toute une lignée d'humains libres habitants l'Est. Les derniers représentants de leur histoire. J'ai été charmé et envoûté par la relation de Lucain et Elorn. C'est d'une douceur sans pareil, avec beaucoup de respect et toujours dans le consentement de l'autre. Si toutes les romances avaient ce type de consentement, le genre s'en tiendrait d'ailleurs bien mieux.

Ce n'est pas juste une question d'humain libre contre un seigneur vampire. C'est avant tout une relation entre deux hommes qui s'apprivoisent, qui apprennent à se respecter et qui finissent par se comprendre et s'aimer. Le côté vampire donne un aspect sensuel à tout cela mais accentue aussi cette histoire de consentement : il pourrait le contraindre, il pourrait lui montrer, en forçant un peu, que la morsure est bonne, que le sexe est bon. Elorn aurait pu faire tout ça, il aurait pu "forcer un peu" - vous savez, cette insistance qui en fait va contre le consentement - mais il ne le fait pas. Quand Lucain lui dit stop, il s'arrête vraiment. Il n'y a pas de demi-mot, de sous-entendu ou autre connerie du genre. Stop, c'est stop. Et c'est juste parfait.

J'ai aimé l'ambiance générale du roman. L'univers me fascine et j'ai adoré en apprendre plus dessus. Je suis certaine qu'il y a encore plein d'aspects à découvrir et j'espère qu'il y aura une suite à ces deux Calices. L'hiver éternel permet d'avoir cette relation particulière qui lie les humains aux vampires. C'est aussi ce qui met à rude épreuve les humains libres et qui les pousse à faire ce qu'ils font. Le fait de suivre Lucain, de découvrir tout ce qu'il ne connait pas en même temps que lui, sur le Caliçat ou la Citadelle, est immergeant. On apprend avec lui et j'ai aimé cet aspect là.

Parlons des personnages. J'ai beaucoup aimé Lucain. Il a une personnalité attachante avec des valeurs et une morale. Il est authentique et plein de dualité. En fait, comme à peu près tous les personnages, il est tout un panel de sentiments et d'émotions. Il n'est pas unilatéral, guidé uniquement par un trait de caractère. Non, bien au contraire, il en a toute une panoplie et c'est précisément ce qui fait de lui un bon personnage. Qu'on l'aime ou qu'on ne l'aime pas, on ne peut pas lui retirer le fait qu'il a été construit de manière réfléchit, avec des réactions diverses et variées, un caractère complexe et une façon de pensée propre. C'est vrai pour Elorn aussi, et d'autres personnages secondaires.

J'ai, personnellement, versé plusieurs fois ma petite larme. J'ai toujours pleuré pour Lucain. Il a su m'émouvoir et prendre à la gorge. Ses émotions sont vives et je ne doute pas que la plume de l'auteure y est grandement pour quelque chose.

Parlons-en, d'ailleurs. Je suis dingue de la façon d'écrire de Victoriane Vadi. Elle a ce style gracieux qui lui est propre, qui rend son histoire très voluptueuse et d'un plaisir sans nom à lire. C'est d'une fluidité impressionnante, avec une richesse et une justesse dans ses mots qui m'a ému. Les phrases sont très équilibrées et le tout sonne juste dans ce contexte de fantasy médiéval. Le travail des deux points de vue m'a plu. D'un chapitre à l'autre, on passe du point de vue de Lucain à celui d'Elorn. J'ai senti, à chaque fois, la différence entre les deux et ça, je trouve ça formidable ! Pas besoin de lire le nom du personnage du chapitre pour savoir qui nous suivons. Rien que par l'ambiance et la différence de ressenti, on sait si on suit Lucain ou Elorn.

Pour résumer les grandes lignes, j'ai adoré ma lecture, plus que pour le premier tome car l'intrigue était plus étoffée tout en étant sensuel. La plume de l'auteure est mon coup de cœur, et je me jetterais les yeux fermés sur ses prochains ouvrages.

Aux amateurs de texte sensuel et de plume finement travaillée, je vous conseille ce roman.

En ligne avec le tome précédent ;pas vraiment meilleur

Très bonne lecture avec des personnages attachants, une histoire tendre, avec de l'action et de bons sentiments. La plume de victoriane fonctionne à nouveau sans problème et la magie opère.

On retrouve les personnages du tome 1 avec plaisir et découvrons les nouveaux avec bonheur.

Bien que je n'aie pas lu le tome 1, je ne me suis pas perdu dans l'histoire ni dans l'univers créé par l'autrice. J'ai d'ailleurs trouvé celui-ci original et bien présenté. Tout est relativement bien expliqué au fur et à mesure du récit. L'autrice aborde des sujets assez controversés : la liberté et l'esclavage. Car suivant les peuples, les personnes, le vécu, ces termes ont différentes significations. J'ai bien aimé la remise en question par Lucain ainsi que ses réflexions sur ces derniers.

Les personnages sont multiples et sont bien construits (vampires, calices, humains). Ils ont une façon bien à eux de percevoir le monde et de vivre dans celui-ci. La romance est légère et avance progressivement. Son évolution se fera autour de la confiance et du respect mutuel. Le récit est bien rythmé et se déroule sans temps mort, alternant action et tendresse.

L'écriture de Victoriane Vadi est agréable à lire et nous immerge complètement dans son univers.

J'ai préféré ce tome au premier car l'histoire est plus aboutie. Par contre, là où il avait trop de scène de sexe dans le premier, je trouve que ça manque dans le second. La romance est plutôt mignonne et j'ai adoré me perdre dans ce monde où le froid règle en maître.

Intriguée en écoutant Nina Quill sur Youtube qui parlait de ce livre, adorant les vampires en littérature (mon péché mignon), je me suis lancée dans cette romance M/M, entre un vampire et un humain.

L'histoire en tant que tel ne vole pas bien haut, mais la relation entre les 2 personnages est quand même le point positif de ce livre avec beaucoup de bons sentiments dans cette relation. Pas spécialement mon style littéraire, j'ai surtout voulu me dépayser un petit peu le temps d'une lecture, et je peux dire que c'est réussi.

Une suite avec un peu plus d'action et un scénario différent. Les deux tomes sont intéressants chacun à sa façon. L'écriture est toujours un régal. J'ai bien aimé la relation entre Lucain et Elorn. J'ai juste eu un problème avec le déroulement du temps, j'ai eu l'impression que deux jours s'étaient passés entre le moment où Lucain arrive sur le territoire de Roncepourpre et le moment où il accepte l'offre d'Alastaire. Ce qui est un peu court je trouve pour passer d'humain libre farouche à petit calice prêt à découvrir le monde et ses plaisir. Sinon j'ai beaucoup apprécié le caractère de Lucain et ses valeurs, tenter de sauver son peuple malgré ce qu'il lui a fait et ses sentiments envers lui.

Bien mieux que le tome précédent! On y trouve une vraie intrigue, qui pousse cette fois la réflexion au delà du concept "scènes hot entre gentil humain soumis et viril vampire dominant". Le monde où se déroule l'intrigue est bien mieux présenté, j'ai compris pleins de choses seulement effleurées dans le premier tome, sur l'origine du Caliçat et son acceptation par les humais. Les personnages sont nettement plus élaborés, la romance belle, le suspense bien meilleur. j'aime beaucoup la plume de Victoriane Vadi quand elle l'exploite de cette manière. Très recommandable.

On en apprend plus sur l'univers créé par l'autrice et c'est vraiment intéressant. J'ai beaucoup aimé cette vision, les préjugés et les découvertes sur les humains libres et les vampires. Beaucoup moins de sexe, on se concentre davantage sur l'intrigue.

Lucain héritier des humains libres grâce à un traité de protection avec les vampires voient son père trahi par les chasseurs de son clan et mettant en péril le pacte avec les vampires. Fuyant pour sa vie, il tombe sur Elorn seigneur de Roncepourpre qui lui propose l'aide et l'assistance du peuple d'Alastair. Les hommes libres sont ceux hors du système du Calicat et qui veulent vivre sans dépendre des humains mais ils sont pris dans leurs haines des vampires et dans des idées rétrogrades alors même qu'ils bénéficient de la protection des vampires.... Spoiler(cliquez pour révéler)On retrouve les personnages principaux du tome précédent et des nouveaux jouxtant la terre des humains libres le seigneur Morgad de Cerzérac et Cyric son calice énergique Ecatherina l'amie vampire d'Elorn et les humains vivants avec elle (Thorc, Ninon, Sinad et Celid), Hallvard et son calice qui n'est pas n'importe qui, d'autres personnages comme Stevod, Mauld, Athel et Reighan . Lucain accompagne par Elorn et des gens missionnes par Alastair sauve le peuple des hommes libres de l'extinction même si Lucain ne se reconnaît plus comme un de leurs membres et accepte pleinement le rôle de calice d'Elorn qu'il a choisi. La romance d'Elorn et Lucain est teinté de respect, de patience, de douceur et de passions. Elorn va au rythme de Lucain et ne demande jamais plus que ce que veut Lucain veut lui-même donner. Le couple est solide, amoureux et presque égal. Les deux tomes sont très différents, le deuxième moins erotiques, plus égalitaires dans la relation dune certaine manière. Il n'y a jamais de critiques formulés sur le Calicat ce qui est dommage mais bon.