Commentaires de livres faits par Caly
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L'héroïne étant momentanément "hors-jeu", c'est donc tout naturellement que les autres personnages prennent le relais et c'est la que ce tome sept déçois. Si j'avoue que ne pas avoir les hésitations amoureuses de Zoey n'est pas un mal en soi, le fait est que j'ai eu beaucoup de mal avec le personnage secondaire qui tient la plus grosse part du récit : Lucie. D'un point de vue purement personnel, j'ai toujours eu très peu d'affinité avec ce personnage et je n'ai pas été emballé par son lien avec Rephaïm qui manque d'alchimie.
Heureusement, le personnage de Stark et Aphrodite sont de la partie et relève un peu le niveau avec un Stark qui va encore gagner en dimension pour la suite des aventures de Zoey.
Ce tome m'a donc déçu mais je mets ça avant tout sur le manque d'alchimie que j'entretiens avec le personnage de Lucie. Les cents dernières pages ont toutefois gagné en intensité et le retour de Zoey devrait rendre le tome 8 plus digeste à mes yeux.
On ne peut pas vraiment dire que le roman en lui même est aussi original que Wicked Game mais La Marque du Démon emprunte beaucoup à des récits d'enquêtes policières et saupoudre le tout d'un brun de fantasy. Point de coming out de vampires ou d'univers alternative ici, on se retrouve dans un monde en tout point similaire au notre et ou le bestiaire fantastique est relégué dans le domaine de l'imaginaire par la population. Point non plus de vampires, loup-garous ou autre dans ce premier tome (j'espère que cela ne changera pas par la suite) mais seulement des Démons qui existent dans un autre plan d'existence. Le traitement de ces derniers est assez proche de la vision qui est faite dans la série Morgane Kingsley ou les démons ne sont pas perçus comme des êtres démoniaques mais comme une civilisation aux mœurs bien différents de la nôtres (chez eux, c'est avant tout l'honneur et le pouvoir qui compte).
Kara Gillian est donc une inspectrice qui travaille aux homicides d'une petite ville de Louisiane. Cette dernière n'est guère sociable et si elle habite seule et loin de tout, c'est avant tout à cause de son passe-temps assez singulier: elle est invocatrice de démons. Aussi, quand les meurtres du Tueur au symbole reprennent après 3 ans, Kara est la seule à pouvoir repérer des résidus arcaniques sur les victimes et à comprendre que la reprise des meurtres rituels est dû à une bonne convergence stellaire pour les invocations.
Comme je l'ai fait comprendre un peu plus haut, ce premier tome emprunte beaucoup aux romans policiers avec une héroïne qui n'est ni super forte et n'a ni de super pouvoir hormis d'invoquer des démons via un rituel exigeant. Il s'agit d'ailleurs d'une jeune inspectrice dont il s'agit de sa première enquête puisqu'elle vient d'être muter aux homicides depuis seulement 3 semaines. Cet aspect débutant est plutôt sympa et fait gagner pas mal de sympathie à l'héroïne même si cet aspect est un peu trop vite relégué au second plan à mon gout. J'apprécie aussi beaucoup l'aspect assez humain avec lequel elle est décrit avec des défaut tout ce qui a de plus ordinaires : peu sociable, le néant niveau sentimental et possède même quelques bourrelets. Il s'agit clairement d'une personne qui ne vit que pour son travail et son passe-temps.
Pour les autres personnages, on retiendra seulement le Démon supérieur Rhyzkahl et l'agent du FBI Ryan. Pour le premier, j'ai eu un peu de crainte de par son traitement au début du bouquin (beau comme un Apollon, gentil...) mais au final, l'auteure lui donnera bien plus de dimension par la suite en le faisant bien moins serviable qu'on aurait pu le croire (on évite donc le gentil "Lugh bis" de Morgane Kingsley).
Quand à Ryan, je suis un peu déçu, notamment par l'évolution de leurs relations ou ce dernier passe bien trop vite de austère à amicale à mon gout et ou ce dernier semble finir en simple "faire valoir" de l'héroïne en étant guère utile dans l'enquête (même si son comportement est assez sympathique).
Niveau histoire, le tout s'enchaine sans temps mort et demeure plutôt bien structuré. Je n'ai pas deviné l'identité du coupable avant le climax final ce qui est plutôt un soulagement d'autant qu'on ce cesse de se demander si il s'agit de quelqu'un que l'on a rencontré ou non. Diana Rowland a aussi très bien décrit le coté invocatrice de l'héroïne en détaillant admirablement bien les conditions et exigences d'une telle entreprise. On n'est vraiment pas dans le flou avec des codes pré établies pour la suite des aventure de Kara.
Niveau romance, ce n'est pas aussi décevant que j'aurais pu le croire en commençant le roman. La relation de Rhyzkahl est bien plus ambigu qu'il n'y parait en premier lieu et celle de Ryan ce fait sans brûler les étapes. D'ailleurs, les rares scènes de "jambes en l'air" aux nombres de 2 (ou plutôt 2,5) sont très succincts et ne souffrent pas d'une description trop détaillé (en faite, c'est tout juste survolé) et ne sont donc pas trop dérangeante pour qui (comme moi) cherche autre chose dans ce genre de bouquin.
Au final, ce premier tome n'est pas dénoué de qualité, bien au contraire. Se déroulant dans une Louisiane après-Katrina, Diana Rowland créée un univers des plus crédibles avec une intrigue menée tambours battants. Le coté roman policier peut toutefois rebuté une partie du lectorat d'autant que cela prend facilement les deux tiers de l'ouvrage. Pour ma part, cela m'a permis de changer un peu de style même si cela n'atteint pas à mes yeux l'excellence d'un Kate Daniels ou MacKayla Lane. Cela n'en reste pas moins un bon bouquin que je recommande pour peu que vous cherchiez un peu de renouveau.
Si le tome 1 n'était pas original, il était plutôt efficace ce qui n'est pas vraiment le cas pour ce tome 2. L'auteur s'essaye avec de la politique grâce au personnage de Joséphine mais il ne parvient pas à retransmettre toute la subtilité et la force du pouvoir. Au final, le tout manque cruellement de relief pour impliquer le lecteur dans un jeu de pouvoir qui est aussi subtil qu'un coup de burin.
Le périple de Cain n'est guère mieux. Pendant les 3 quarts du livre, il se demande pourquoi il aide la rébellion... et bien nous aussi on se demande. J'avais remarqué dans le premier tome que ce dernier est bien trop serviable pour être un tueur aussi froid et sombre que ce que veut nous faire croire son auteur. Pour ce tome 2, le problème est la aussi récurent avec un comportement qui décrédibilise son héros. Dans le tome 1, nous avions Josie qui permettait d'impliquer Cain mais dans le tome 2, les personnage secondaire sont trop superficielles pour que le lecteur s'implique envers la rébellion et du coup, on ne comprend pas les motivations de Cain. Le personnage de Liana aurait été parfait pour ce rôle d'implication mais l'auteur ne fait que le tiers du chemin avant d'abandonner tout relief au personnage.
Ce ne sont pas non plus les scènes d'actions qui sauveront ce second tome de la noyade car celles-ci manques cruellement d'intensités. On reste bien loin des scènes épiques de L'Ange de la Nuit ou Fils-des-Brumes (les références dans ce domaine) et les révélations sur les origines du héros n'en sont guère (on n'apprend pas grand chose).
Ce tome 2 fut donc une déception qui n'est pas parvenu à m'apparaitre aussi sympathique que le premier. Espérons toutefois que le troisième et dernier tome relèvera la pente avec une belle conclusion.
Cette fois, c'est donc Rialla qui tient le rôle principal en compagnie de Tris, un guérisseur énigmatique dont elle fera la rencontre durant sa mission. Rialla n'est pas une espionne ni même une guerrière mais en réalité une dresseuse de chevaux. Ancienne esclave du pays Darran qui c'est enfuie sept ans plutôt, le Maitre espion de Sianin fait appel à elle pour ses anciennes "compétences" de danseuse afin de s'infiltrer dans une maison de Darran et recueillir des informations. La mission est importante car il faut à tout prix éviter l'assassinat du seigneur Karsten qui prône l'union de 2 pays en guerres depuis des lustres : Darran et Reth. L'un des engagement de Darran serait alors l'abolition de l'esclavage...
Patricia Briggs nous revient pour un nouveau roman de fantasy pure même si ce dernier a déjà 16 ans. Si l'héroïne change, le style de l'ouvrage reste sensiblement le même avec un petit coté intimiste qui veut que le roman se concentre sur une poignée de personnage (seulement 2 point de vue et Rialla en majorité) et des événements aux dimensions humaines. Petite préférence pour ce roman grâce au personnage de Rialla qui nous apparait bien plus vulnérable que ne l'était Aralorn. De même j'ai aussi une très nette préférence pour Tris que ce ne fut le cas pour Loup (un brun antipathique ce dernier). La fin est toutefois un peu trop vite expédié à mon gout comme par exemple l'évolution des relations Rialla/Tris qui manque cruellement de précision. Le tome "When demons walk" à venir en français devrait toutefois palier ce problème puisqu'il reprendra le personnage de Rialla.
Si ce livre reste le meilleur des 3 à mes yeux, on reste quand même loin d'un titre majeure de la fantasy. C'est facile à lire et les personnages sont attachants mais le tout manque clairement d'ambition pour tenir la comparaison avec les ténors de la Fantasy actuelle.
Une série avant tout destinée aux fans de Briggs et aux gros mangeurs de Fantasy qui pourront se sustenter entre 2 grosses sagas. Pour les autres, ce n'est pas vraiment une série que je conseillerais en premier lieu.
Mais parlons maintenant de l'ouvrage. Ce dernier fait suite aux 6 premiers tomes qui forment la série original de la Flotte Perdue. Il s'agit d'un vrai Space Opéra militaire comme très peu d'ouvrages sont véritablement représentatifs mais on peut néanmoins cité la saga la plus connue: Honor Harrington.
Pour résumé, c'est un peu comme les batailles navales de l'époque mais d'un point de vue spatial et grandiloquent (des centaines de vaisseaux qui combattent dans l'infini de l'espace). Le principal attrait de cet ouvrage ne change pas des tomes précédents, c'est bel et bien l'action et les manœuvres militaires. Je dois néanmoins avoué que ce tome m'a un peu déçu avec d'une part, une première partie trop longue avec beaucoup de parlotte et très peu d'action et d'autre part, une nouvelle menace qui est beaucoup moins mémorables que la guerre qui faisait rage face aux Mondes Syndiqués. On ne peut d'ailleurs guère parlé de bataille la plupart du temps tellement le tout est trop vite expédié et au final, tout le sel qui faisait le plaisir des tomes de la première série, soit l'intensité des combats, est aux abonnées absent cette fois ci. De même, la volonté de l'auteur de mettre des éléments perturbateurs à bord de la première flotte comme pour la première série échoue elle aussi
Quand aux personnages, pas d'amélioration la non plus et le tout manque cruellement d'empathie envers le lecteur. Jack Campbell n'est vraiment pas doué de ce coté la et ne réussi guère à faire ressortir la moindre émotion avec des personnages bien trop guindés.
Je suis déçu par ce tome qui ne se révèle pas aussi bon que les précédents avec un cruellement manque d'intensité dans les combats. Trop de parlotte alors que cela n'a jamais été le point fort de la série et des personnages qui manquent toujours autant de relief. On sent que l'auteur a voulu injecter tout les ingrédients qui ont fait le sel de la première série mais la sauce ne prend pas car au lieu de combler les lacune des premiers tomes, Jack Campbell ne fait en réalité que creuser le fossé. La Flotte Perdue reste toutefois une série sympathique dans un genre littéraire peu présent mais qui ne parvient pas à la cheville d'une saga comme Honor Harrington (quoi que la séries se résume à des pavés indigestes depuis Les Cendres de la victoire).
Le style d'écriture ne change pas vis-à-vis du premier tome et c'est donc un récit à la troisième personne mais uniquement centré sur les 2 protagonistes principaux qui nous est conté. Spade n'était pas particulièrement un personnage qui m'inspirait mais je dois dire que j'avais beaucoup d'attente pour la personne de Mencheres et qu'au final, je suis un peu déçu. En premier, j'ai du mal à ressentir le poids de son age véritable dans le comportement de ce dernier. Autre bémol à l'ouvrage, la surpuissance de Mencheres qui renvoie Superman en centre de formation. C'est aussi un peu le cas avec Bones dans la série principal mais multiplié par 10. Du coups, le récit perd un peu sur le coté de l'intensité car tout parait dès lors trop facile et empêche les autres personnages de s'épanouir.
Tout n'est pas noir pour autant, la romance est sympathique et je suis plutôt surpris des changements de Kira qui interviennent assez rapidement avec une description de ces derniers assez réussi. Petit plus aussi, Cat et Bones qui nous font encore une fois l'honneur de leurs présence en guest star ainsi que Vlad (dommage que l'auteure ne s'attache pas à la description de Cat d'un autre point de vue que le sien).
Au final, ce livre fut sympathique mais ne fut pas la révélation tant espérer. Je suppose que l'on peut encore s'attendre à d'autres spin of avec Vlad et Ian mais seul le temps nous le dira et en attendant, place au tome 5 tant attendue de Chasseuse de la Nuit.
Note aussi que si le couverture de ce tome n'est peut-être pas aussi réussi que "La première goutte de sang", elle a le mérite de ne pas reprendre l'originale qui est à mon avis, vraiment affreuse et pour ça, je remercie Milady.
Petit détail sympathique, alors que les 2 précédent livres n'osaient pas revendiquer leurs origines françaises, J'ai Lu annonce désormais clairement "la première série à succès française du genre".
Cette fois-ci, ces aux tours des potioneuses d'être mis en avant après les loups garous et les vampires dans les précédents tomes. Après avoir assisté à une entrée par effraction d'un métamorphe dans l'appartement d'une potioneuse, Rebecca va faire la découverte de potions interdites. Des potions issus d'un grimoire qui aurait du être détruit et qui pourrait bien relancer la guerre si les autres races venaient à apprendre qu'il existe toujours. Et comme cela ne suffit pas, Raphael est convoqué par le Mortefilis à new York et laisse les rênes de son clans dans les mains de Rebecca malgré les protestation de cette dernière.
Autant le dire, Rebecca n'a pas changé et cela fait un bien fou de voir une héroïne qui ne s'entoure pas d'états d'âmes pendant 50 pages. Rebecca garde donc sa tendance sociopathe et n'hésite pas à tuer de sang froid et à torturer mais c'est aussi comme ça qu'on l'aime. Il faut dire que certaines réparties macabres entre les personnages sont de pures bonheurs.
L'histoire en elle même ne fait pas dans la finesse ce qui n'est pas vraiment une surprise mais elle est plutôt bien structuré et surtout, ce lit sans temps morts. Cette fois-ci, c'est surtout Maurane qui gagnera en profondeur dans ce tome et que l'on appréciera de plus en plus au fil des pages.
Toutefois, si j'adore le personnage de Rebecca et ses intrigues, je reste toutefois beaucoup plus sceptique au niveau de la romance. Au risque de m'attirer certaines foudres, je trouve que l'auteure en fait beaucoup trop au point d'additionné les liens factices : les pouvoirs de Rebecca appellent ceux de Raphael, elle est lié par le Malaat à Mark et enfin, le loup de Bruce qui l'a choisi pour compagne. Bien entendu, le cliché des décharges électriques est présent ainsi que bien d'autre qui fait que l'héroïne s'oublie. Mais ce qui me dérange le plus, c'est le fait de voir son corps accepté un viol à bras ouvert pendant que son esprit s'en insurge...
Et pour porter le coup final dans ce domaine, j'ai beaucoup de mal avec deux d'entre eux qui sont Mark et Raphael. Si le premier doit déjà avoir reçu l'inimité de tout le lectorat, pour le second, j'ai l'impression d'être devant un simple clone de Jean-Claude (Anita Blake) en remplaçant le "Ma petite" par "Ma douce" (et vu que je suis entrain de faire une indigestion sévère de "Ma petite", vous imaginez le reste...). En faite, le seul attrait que j'ai envers le personnage de Raphael est l'approche que cela permet en tant que chef de clan comme par exemple quand l'héroïne se retrouve provisoirement à la tête du clan de Raphael...
Malgré que la partie romance soit assez décevante à mes yeux, je reste toutefois accros à la série et à l'héroïne. Je n'ai d'ailleurs qu'une hâte, c'est de lire la suite des aventures de Rebecca d'autant que le livre, si il finit l'intrigue, se termine sur un petit clifhanger (ce dernier ne m'a toutefois pas prie aux tripes comme aurait pu le faire le tome 3 des Chroniques de MacKayla Lane par exemple). Reste plus qu'à attendre d'avoir une date pour la sortie du prochain tome qui n'est toujours pas annoncé et qui sait, peut-être la série réussira telle à s'expatrier (c'est tout le mal que je lui souhaite) d'autant qu'il serait intéressant de voir l'accueil qu'elle reçoit dans les autres pays.
Écrit à la première personne mais à la façon d'un journal, la série Tomorrow narre les aventures d'une bande de jeunes australiens qui partent en randonnée vers un lieu sauvage et inexploré. Mais à leurs retour, ils se rendent compte que leurs pays vient d'être envahi par une armée d'invasion et que hommes, femmes et enfants ont étés "casernés" dans des pseudo prisons. Sous le chocs, ils vont d'abords chercher à comprendre, puis, face à l'atrocité de la guerre, ils vont basculer petit à petit dans la résistance armée. Jeunes et idéalistes, ils partent la "fleur au fusil" sans se douter du prix qu'ils vont avoir à payer.
La sorti de ce premier tome coïncide étrangement avec la sortie ciné de Hunger Games et on se doute du désir de l'éditeur d'aller dans la mouvance du moment. L'adaptation du film Tomorrow, when the war began n'est peut-être pas non plus étranger (surtout en comparaison de la la nouvelle couverture du livre) même si cette grosse production ne semble pas vouloir sortir en France alors que le blu-ray est déjà dispo en Angleterre (un comble vu les navets que nous avons chaque années chez nous).
C'est romans sont des Best sellers dans le monde et surtout en Australie ou ils sont même lu dans certaines écoles (j'aurais eu de meilleurs note en classe si on m'avait fait lire ce genre de livre) mais sachez toutefois que la série fête bientôt ces 20 ans et que certains détails des romans risquent d'être un peu désuet (pas de téléphone portable comme dans le film!). Cela n'empêche pas la série d'être vraiment palpitante et l'auteur John Marsden n'est pas avare en détail sur l'Australie des années 90's~2000.
Le tome 1 est sans doute le plus faible du lot avec une mise en place un peu longue mais la série va aller en se bonifiant avec des actes de résistances de plus en plus énormes (le tome 3 et le tome 5 sont de véritables feux d'artifice de ce coté). Les personnages ne sont pas en reste avec des comportement parfaitement humains. Des relations ce font et ce défont et l'amitié est parfois mise à rude épreuve mais les personnages n'en devienne que plus attachant de tomes en tomes avec une mention pour le personnage d'Ellie (l'héroïne) ainsi que pour l'évolution de Fiona.
Tomorrow est donc une excellente série que vous auriez tord de bouder. Peu importe la raison qui pousse Black moon à rééditer cette série maintenant (le film Hunger games?) du moment qu'on offre à cette série l'édition qu'elle mérite et que l'on aille jusqu'au bout cette fois (le tome 7 toujours inédits chez nous et pourquoi pas l'autre trilogie de l'auteur qui fait suite à la série : The Ellie Chronicles).
Tomorrow est une excellente série qui fut couronnées de nombreux prix en son temps et que vous auriez tord de laisser passer et vous invite donc à découvrir ce premier tome.
Le récit est écrit à la première personne et nous mets dans la peau d'Elisa, Princesse d'Orvalle de 16 ans qui fut désignée comme élue quand un joyau est apparu à son nombril 7 jours après sa naissance.
Pas facile de s'imaginer être élus de quoi que ce soit quand on se trouve banal et complexé face à sa grande sœur qui représente la perfection de la princesse. Elsa a donc un comportement purement humain: elle compense ses soucis avec de la nourritures. J'avoue que c'est bien la première fois que je débute un livre ou l'héroïne à de vraies rondeurs et se laisse aller mais on se doute que son mariage arrangé et le royaumes d'adoption en péril va la faire changer.
Je n'ai pas trouvé l'héroïne aussi insupportable qu'on pourrait le croire dans cet première partie du roman, loin de la. C'est quelqu'un de gentil mais qui est surtout complexée: "Pourquoi faire des efforts puisque de toute façon, je n'arriverais jamais à la cheville de ma sœur parfaite". Pourtant, on remarque rapidement que derrière cette façade se cache une grande intelligence et un esprit acérés qui ne demandent qu'à ce qu'on les poussent. Le livre nous ressort donc l'histoire du vilain petit canard qui devient un magnifique cygne blanc et je dois dire que cela passe plutôt bien dans le contexte.
L'histoire quand à elle n'est pas révolutionnaire mais surprend un peu dans son évolution. Alors que nous nageons en pleine intrigue politique, le récit prend une tournure toute différente au second tiers.
Pour les personnages, ils ne sont pas en reste avec en premier lieu le personnage d'Hector et de Cosmé qui retiennent mon attention. Nous avons aussi droit à un soupçon de romance mais je dois dire que le dénouement m'a plutôt surpris.
J'avoue avoir un petit faible pour les récits qui mettent en avant des souverains (Le Royaume de Tobin, La Trilogie de l'Empire) et ce tome 1 de la Trilogie de braises et de ronces ne fait pas exception. c'est un vrai plaisir de voir Elisa évoluer, prendre des décisions de plus en plus importante et montrer de plus en plus de disposition au commandement. Le récit annonce d'ailleurs du lourd pour la suite même si ce tome 1 comprend une fin tout à fait convenable. Au final, La Fille de Braises et de Ronces est un très bon bouquin que je conseille et qui change un peu des romans jeunesses habituelles.
Si le tome 6 est lui aussi un peu trop court, il n'est pas aussi famélique que le tome précédent et surtout, l'histoire prend une pente ascendante en nous offrant une véritable intrigue et ou on pourra (enfin) voir Betsy briller.
L'idée de l'auteure d'avoir séparer Betsy de son entourage proche était plutôt bien venue et permet de faire (enfin) évoluer cette dernière. Personne sur qui se reposer ou pour l'aider, Betsy devra éclaircir le mystère seul et du coup, se rapproche un peu plus de la reine qu'elle devrait être et que le lecteur attend. Alors bien sur, Betsy reste Betsy et on oubli pas les frivolité et dialogue succulent qui ont fait la renommé de cette saga mais cela n'est pas l'unique consistance du tome.
Beaucoup de chemin reste à faire pour retrouver l'excellence du premier tome mais ce tome 6 prend la bonne direction et il était temps car la série commençait à sérieusement perdre de son lectorat. D'ailleurs, à ceux qui pensé arrêter suite au tome 5, je leurs conseillerais de donner une petite chance au tome 6 car il pourrait bien être le symbole du renouveau. La suite en tout cas nous le dira.
Ce n'est pas faute d'avoir de bonnes idées comme par exemple le traitement des plus original qu'a l'auteure envers les vampires. Loin d'être des êtres aussi immortels que leurs nature le permet, ces derniers vivent coincés dans leurs époques et n'appréhendent pas l'évolution moderne. Du coup, plus les années passes et plus ils ont tendances à perdre pied et tombe en catatonie ou dans la folie. Du coups, il devient dés lors bien rare de voir des vampires de plus d'un siècle.
La station de radio ou vient d'être embauchée Ciara est en quelques sorte le garant de la santé mentale de 6 vampires profondément marqué par le rock et qui diffusent, chacun leurs tours, les titres de leurs époques. Du coup, quand on annonce la vente proche de la radio à cause du manque de bénéfice, c'est leurs pied à terre qu'ils risquent de perdre.
Quand à Ciara, c'est un personnage assez originale la aussi et qui diffère beaucoup des guerrières dont on a l'habitude. Ici, on sent un coté pragmatique et tantinet déshumanisé qui reflète beaucoup notre société actuelle. Cet emploi dans la station de radio va donc être l'occasion pour Ciara de "s'humaniser" et d'échapper à son passé d'arnaqueuse. C'est d'ailleurs sur cette partie que le livre commence à perdre des points. Je pense notamment à l'interaction de Ciara avec les 6 vampires. Car hormis la relation avec le plus jeune pour la romance, les 5 autres vampires sont complètement sous exploités et aucunement détaillés. C'est simple, je suis même incapable de savoir qui est qui tellement ils sont justes survolés alors quand Ciara parlent d'eux en tant qu'amis, moi je me dis : "Ah bon?". Et voila d'après moi l'une des grosse tare de ce roman car quand Ciara se met à jouer gros pour les aider, le lecteur n'a quand à lui aperçu aucune connivence qui permettrait d'expliquer une telle dévotion.
Un autre défaut du roman, c'est le travail de Ciara tout juste survolé. Elle lance son idée marketing et puis c'est tout. Aucun détail sur la manière de procédé ou les démarches à faire. L'auteure n'étale même pas un minimum sur le fonctionnement d'une station radio alors pour un livre qui traite du sujet, cela fait un peu tâche et du coup, terni par la même le personnage de Ciara. Car en oubliant de détaillé le travail et la mission de Ciara, cette dernière perd énormément de son éclat et ne semble que subir les événements durant tout le livre.
On appréciera la relation sympathique et originale avec Shane mais tout le reste manque d'empathie pour le lectorat qui oubli du coup, de s'attacher à elle.
Je ne rejoint donc pas les avis positifs sur le roman. Ce dernier a de bonnes idées mais je n'ai pas trouvé l'éclat qui en aurait fait une œuvre véritablement prenante. Déçu par le manque de profondeur des personnages et de description du fonctionnement de la radio (et je ne parle pas des quelques "révélations" finales comme sur le sang de Ciara qui frôle le ridicule si cet idée se confirme). Un coup dans l'eau pour ma part mais je comprend parfaitement que la série puisse plaire pour sa romance et son coté original.
De ce coté la, je dois dire que je ne suis pas déçu avec un récit qui répond à beaucoup de choses tout en apportant des conclusions pour les personnages principaux tel Mac ou Baron. Par contre, on constate que l'auteure laisse pas mal de portes ouvertes pour différents personnages secondaires. Je ne serais d'ailleurs guère surpris d'apprendre que certaines apparitions de ce tome soit des clins d'œil de l'auteure issus de ses précédents bouquins au vu du nombre d'apparitions peu développer qui apparaissent dans ce dernier (notamment tout ce qui concerne les Keltar).
Ce tome sera aussi l'occasion de voir Mac évoluer une fois de plus. C'est simple, à aucun tome cette dernière n'est restée sur son statut quo et cela demeure l'une des forces principales de la série. J'aime d'ailleurs énormément le travail qui est fait sur sa psychologie au début du roman et cette manière qu'a Karen Marie Moning de travailler son évolution au fil des événements. Juste dommage que certain monologue interne semble parfois interminables et finissent par un peu plomber le récit (rien de bien méchant cela dit).
Il me semble que l'auteure écrit beaucoup de roman dans le même univers que Les Chroniques de MacKayla. Pour ma part, c'est mon premier cycle et si on voit clairement des portes ouvertes pour des spin of, ce tome 5 ne nous laisse pas avec un gout inachevé comme j'aurais pu le craindre. Je referme donc ce roman serein d'avoir pu conclure l'une des meilleure saga d'Urban Fantasy à ce jour. Une série que je ne saurais donc que trop conseillé à touts fans du genre.
Ainsi donc, la série demeure sérieuse mais elle n'oublie pas l'humour pour autant avec une auteure qui multiplie les scènes cocasses avec un talent consommé. Il sont rares les livres à m'avoir fait vraiment rire et le tome 4 et 5 de Cassandra Palmer y arrive haut la mains. Il faut dire que c'est difficile de ne pas rire quand on voit toute les misères qui ne cessent de tomber sur la pauvre Cassie et les réactions de son entourage (une mention pour le personnage de Marco).
Ce tome sera aussi l'occasion d'élargir la mythologie de la saga et de redonner un coup de fouet à l'intrigue afin qu'elle nous ouvre de nouveaux horizons pour les tomes à venir. Les seconds rôles seront bien entendus de la partie et si Billy passe un peu à la trappe sur ce tome, Mircea va un peu gagner en profondeur en révélant une certaine sensibilité même si j'avoue avoir encore un peu de mal avec ce personnage cliché. Mais n'oublions pas l'excellent Pritkin qui, si il n'est pas assez présent dans les événements de ce tome, nous offrira des révélations tant attendues sur son passé. Une autre surprise de taille sera les révélations finales sur les origines de Cassie mais il vous faudra lire le livre pour les découvrir. En tout cas, je vous assure que les événements finaux du tome annonce du lourd pour la suite.
La lecture de ce tome 5 fut donc un véritable plaisir avec pour seule ombre au tableau les 2 scènes "olé olé" de l'ouvrage (la présence d'au moins 1 scène demeure systématique à la saga) et une rencontre mère/fille qui me laisse insatisfait (l'auteure doit surement conserver cette carte pour plus tard). Mais hormis ces légers détails, c'est du pure bonheur. Les premiers tomes ont peut-être demandé un peu de persévérance (ils ne sont pas mauvais pour autant!) mais cela en vaut la chandelle au vu des derniers tomes en date. Avec ce tome 5, la série confirme les qualités du tome 4 et inscrit la saga parmi les meilleurs romans du genre. Une série que je ne saurais que trop vous recommander.
Un tome bourré d'action, certes, mais qui n'en oublie pas l'ambiance pour autant et autant le dire, ce tome est sombre et vraiment sanglant en détaillant des scènes de crimes totalement macabres. Niveau personnage, le roman reste assez restreint et seul 2/3 sortent un peu du lot. On retrouve évidemment Saul qui passe de la case ami à celui de petit ami. Cela en dit long je pense sur le style de l'auteur... Bien qu'elle ne nie pas toute romance dans ses livres, Lilith Saintcrow est la avant tout pour l'intrigue et les personnages. La romance n'en deviens dés lors que secondaire et elle s'attardent plus sur la connivence des deux êtres dans la vie de tout les jours que de la manière dont se passe leurs relations dans la chambre.
L'autre personnage important, c'est Perry dont l'auteure va suffisamment brouillée les cartes pour que l'on ignore sur quel pied dansé. Seul la fin nous dira vraiment si ces intentions sont altruistes. Pour les autres personnages, ils seront tout juste survolé mais ne m'empêche pas de prendre toujours du plaisir à suivre les interactions de Jill avec la Police.
Un tome dans la droite ligné du précédent. Il se lit avec plaisir et on ne s'ennuie pas mais il manque quand même la petite étincelle qui ferait passée le livre de bon à génial. Ce n'est toutefois pas une raison de boudé son plaisir car de tels livres ne courent pas les rues.
Pour ce tome 25, le Gram Scale commence, mais avec un match des Kogarasu Maru qui sera presque entièrement occultés, remplacés par des mini scénettes difficilement compréhensible dans leurs successions. Et je ne parle pas des premières pages du tome avec le trip "président" de Oh! Great qui est vraiment ridicule.
Forte heureusement, le tome se rattrape sur sa dernière partie avec un combat d'envergure des trident dont le dénouement est assez surprenant mais qui va permettre de monter d'un cran la tension dramatique. Par contre, le coup du robot géant était-il vraiment nécessaire?
Un tome qui est donc sympathique mais espérons que le plat principal arrivera sous peu au risque de finir par blasé les lecteurs.
Le grand ennemi, lui, n'aura été qu'un prétexte déclencheur de l'histoire et au final restera inconsistant, les auteurs préférant accès le manga sur les personnages et leurs histoires à chacun. A ce titre, l'auteur n'aura que moyennement parvenu à nous rendre les personnages attachants et seul la petite Kayuki, ballotté par les fils du destin retiendra notre attention. Quand à l'histoire dans son ensemble, l'auteur sera parvenu à nous pondre un truc casse gueule sans que cela ne tombe dans le ridicule, chapeau. Voila donc une petite série sympathique avec de beaux dessins qui se termine chez Ki-oon, je n'en garderai pas de souvenirs impérissables mais elle fut sympathique et pas trop longue.
Forte heureusement, nous récupérerons notre Kyoko sur la fin, il faut dire que ses nombreuses grimaces et les Kyoko spectrales créaient vite un manque quand on ne les croisent pas. Un tome qui apparait donc beaucoup moins passionnant que le tome 11 qui avait vu l'événement du personnage de Mio (un des must du manga avec la scène de l'Ange). Mais même si ce tome reste en dessous, cela reste très bon pour la simple raison que Skip Beat se hisse sans problème comme l'une des séries manga que je suis avec le plus de plaisir et que, même un tome en deçà se révèle ni plus ni moins qu'excellent lui aussi.
Un manga que je conseille donc ardemment, sous son aspect rédhibitoire se cache en réalité l'un des meilleur shojo de ces 2 dernières années
Une série qui ne cesse de me surprendre, on s'attend à une énième série banale de vampires, surtout en découvrant le style mignonne de Mina Tepes pour au final avoir une histoire d'un tout autre acabit et qui diffère de tout ce que j'ai pu lire à ce jour sur le sujet. Mais que c'est rafraichissant dans l'univers manga des vampires!
Pour ce qui est des combats, l'auteur est par ailleurs bien plus généreux à ce niveau qu'un manga à la Ikki Tousen, parvenant à bien retranscrire l'action et nous propose des duels qui s'avèrent sanglants.
Donc pas de réel avance dans ce tome 4 et c'est bien dommage. Nous aurons certes un chapitre qui sera centré sur le passé de Satellizer mais celui-ci s'avère vraiment trop court pour vraiment appréhender son caractère actuelle.
Pour l'édition, Doko Doki a encore fait du bon travail même si certaines expressions font sourciller ("J'ai tout pris dans le buffet"...). Les 2 pages couleurs du début de tome sont toujours aussi sympa même si on remarque aisément que ce sont les 4 premières pages qui étaient en couleurs dans la version japonaise. Pas trop grave puisque il s'agit de planche manga et non d'illustration (comme les 2 premières). En revanche, je trouve bien moins excusable de savoir que 2 pages couleurs manquantes sont utilisés pour la pub de fin de tome (soit on fait des économies et ne mets rien, soit on laisse les pages 5 à 8 en couleurs comme ça devait être le cas dans sa version d'origine).
Un tome sympathique mais qui n'avance en rien. Heureusement, les 3éme années semble vouloir laisser tranquille Satellizer pour le moment ce qui devrait permettre à la série de prendre une autre direction dans le tome à venir ce qui n'est pas plus mal.
Je ne passerais pas par 4 chemin, ces 2 premiers tomes m'ont plutôt déçu. Si le synopsis de base est plutôt intéressant, il relève d'une crainte qui semble se réalisé dés le second tome : tourner en rond. J'avais pourtant lu des avis positive sur cette série, bien plus que pour Freezing en tout cas. Mais la ou Freezing offre des perspectives d'avenir intéressante (même si pas réellement exploité jusqu'à maintenant), le synopsis de Onihime Vs apparait comme un circuit fermé dont seul la fin sera propice au changement. Bien entendu, il s'agit d'apriori mes dés les premiers chapitres, on semble déjà tomber dans les redondances habituelles avec un tome 2 à l'intrigue plus que ennuyeuse.
Coté personnage, nous avons le gentil héros moyen dans tout, rien ne change. Les caractères des démones ne sont pas non plus très recherché avec Kanna à la poitrine sur-développé sera l'extravertie qui jouera de ses charmes et Rena l'introvertie qui sera la "discrète". Mais comme de bien entendu, ce ne sera pas les seules à graviter autour du héros avec Arima, la camarade de classe qui le maltraite mais qui en est secrètement amoureuse (je trouve que c'est d'un banal, pourquoi la fille qui le maltraite à l'école doit en être amoureuse?). Et n'oublions pas la grande soeur toute timide, prêt à se sacrifier pour son frère.
Si l'histoire est donc décevante, les combats demandent eux aussi à être améliorer, ils sont bien trop court et retranscrives moins bien la violence d'un Freezing. En revanche, les dessins sont vraiment superbes et dépassent de loin ce même Freezing à mes yeux. Les pages couleurs du début sont d'ailleurs un vrai régale vu les magnifiques artworks qui nous sont offerts (Il faut aussi dire que Rena a une sacré classe dessus !)
Pour l'édition, c'est du niveau de Freezing avec le même quotas de pages couleurs (2 pages couleur au début sur les 4 d'origines avec 2 autres pages couleurs dans le manga pour la pub de l'éditeur ).
Voila donc un manga fort jolie graphiquement mais qui ne parvient pas à me convaincre au niveau de son histoire (on sait déjà que les 2 démones vont s'éprendre du héros ). J'espère que l'histoire va vite se reprendre pour nous offrir de l'inattendu au risque de stoppé la série dans le cas contraire.
En voyage par bateau vers l'île du royaume des fées, Guts ne sera pas l'élément principal de ce tome et pas une fois nous n'aurons le loisir de le voir haché du monstre. Ce sera le prince Roderick qui sera sous les feux de la rampes avec une bataille navale courte mais bien retranscrite et admirablement bien dessiné comme toujours. Mais ce sera surtout les événements de Midgar et la folie de Ganishka qui seront mis en avant sur une bonne moitié de l'ouvrage. L'ambiguïté à laquelle joue Kentaro Miura avec Griffith est toujours aussi forte par ailleurs. Difficile de faire le parallèle entre le Griffith sauveur et celui des derniers souvenirs de Guts. On se demande donc de manière indubitable qu'elle sera la ligne d'action de Guts et que va devenir le royaume une fois que Griffith auras vaincu les derniers ennemis et mis la main sur Midgar. Alors j'espère que Kentaro Miura va se remettre un peu au travail car on est nombreux à ardemment désirer la suite.
Fini les Fils-des-Brumes, c'est derniers ne sont plus qu'un mythe. Seul reste les Brumants qui peuvent se servir d'un seul pouvoir allomantique mais en revanche, la ferrochimie c'est démocratisé dans la population au détriment de la capacité à pouvoir utilisé les 16 matériaux. En clair, si les Fils-des-Brumes ont disparu et que les ferrochimistes ayant accès aux 16 pouvoirs sont de moins en moins nombreux, une nouvelle "rareté" à vu le jour : les Doubles fils qui dispose d'un pouvoir allomantique et d'un pouvoir ferrochimique. Wax le héros du roman en est un, à savoir donc qu'il est à la fois un lance-pièce (allomantique) et a aussi le pouvoir de diminuer ou d'augmenter le poids de son corps (ferrochimique). Une combinaison qui détonne vous vous en rendrez vite compte si vous lisez ce livre.
Contrairement aux précédents tomes, ce dernier est relativement court avec des points de vue assez limités. L'auteur va à l'essentiel et si il n'oublie pas d'approfondir ces personnages, cela reste toutefois légèrement superficiel mais il se rattrape aisément grâce aux dialogues savoureux des 2 protagonistes principaux : Waxillium et Wayne. Une connivence très forte entre les deux frères d'armes qui me fait penser à ce que l'on peut voir dans des films comme L'Arme Fatal ou récent le Sherlock Holmes. Des dialogues à la fois légers et mordants qui mettent énormément d'ambiance et éclipse assez rapidement l'unique femme du trio.
Un livre sans doute pas aussi profond que ne l'était la trilogie de base mais qui n'en demeure pas moins une excellente lecture pour se détendre. L'auteur annonce d'ailleurs clairement son intention de faire 2 trilogies à divers époques de Scadrial : une urbaine et une futuriste. Ce livre est donc plus une aparté mais j'espère bien qu'une suite verra le jour d'autant que Brandon Sanderson laisse une porte ouverte pour la suite (pour ne pas dire qu'une bonne partie de l'intrigue est laissé en plan même si nous avons heureusement, pas de clifhanger).
Petite déception sinon, le fait que Brandon Sanderson n'est pas approfondi les mythes et la religion. Ces dernièrs étant, pour la plupart, basés sur les personnages des premiers romans (le survivant, la guerrière ascendante, Oeil-de-fer...), j'aurais vraiment aimé découvrir comme ces derniers avaient évolués et leurs dogmes dans certains cas. Tout au plus aurons nous quelques allusions mais un petit texte au même titre que la "Liste des métaux" en fin de tome aurait fait mon bonheur.
D'ailleurs, en parlant de fin de tome, ce dernier possède la nouvelle "Le Onzième Métal" qui met en place le charismatique Kelsier de la première série alors qu'il viens juste de devenir Fils-des-Brumes. On découvrira donc les débuts de son entrainement avec le mystérieux professeur ainsi que le déclic qui ferra de Kelsier l'homme qu'il sera dans le premier tome de la série "L'Empire Ultime". Un complément court mais presque indispensable puisqu'il révèle une petite partie du mystère Kelsier.
Un tome qui ne demande pas tant d'investissement que la première trilogie mais qui n'en demeure pas moins fun et dynamique. Pas de temps mort, beaucoup d'action et des dialogues savoureux. Je le conseillerais bien à tous mais j'ignore en revanche si ceux qui ont sauté la première trilogie parviendront à bien saisir le fonctionnement de l'allomancie. De toute façon, vu l'excellente de la première trilogie, ce serait un crime de la sauter et vous encourage donc à commencer par celle-la. Quand aux autres, L'Alliage de la justice n'attend plus que vous!