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Commentaires de livres faits par Caly

Extraits de livres par Caly

Commentaires de livres appréciés par Caly

Extraits de livres appréciés par Caly


Dans ce second tome, Katniss va devoir faire face à ses actes qui, pour beaucoup ont été vu comme un objet de rébellion face au pouvoir en place. Ce sera aussi l'occasion de découvrir un peu de ce qu'il se passe dans les différents districts avec notamment la visite du district 11 qui, bien que court reste un moment fort du livre. Je trouve juste un peu dommage que cette partie est trop vite survolé. Il aurait été bien d'avoir plus de détails sur chaque district avec des interactions avec les personnages qui y vivent.
On aura d'ailleurs bien plus de précisions quand aux fonctionnement du régime actuelle qui, bien que déjà présentes dans le livre précédent restait pas mal en retrait malgré tout.
Niveau personnage, pas de grand changement et on retrouve une Katniss qui semble inébranlable à première vu mais qui cache les profondes blessures du premier tome. Elle oscille toujours entre les 2 garçons de sa vie, Peeta et Gale mais attention, pas de romance "niaise". C'est d'ailleurs une vision que j'apprécie de l'auteur qui ne nous présente pas un personnage transit d'amour. On voit bien que Katniss les apprécie beaucoup mais nous ne ressentons jamais un amour débordant comme dans la plupart des livres. Cela donne une petite touche assez réaliste et change un peu des "coups de foudre" et autre "amour de sa vie" d'autant que l'héroïne sait garder ses priorités en tête.
Ce sera aussi l'occasion de découvrir quelques personnages tout justes survolés dans le premier tome avec l'adorable petite sœur Prim ou au contraire, approfondir certains personnages qui le méritent amplement tel Haymitch que l'on découvre toujours un peu plus.
Niveau action, il faudra un peu prendre son mal en patience puisque celui-ci se situe encore plus loin que précédemment. Cette partie, loin d'être aussi immersif que le Hunger Games du premier tome nous réserve malgré tout quelques surprises dont un final assez déroutant et plutôt engageant qui nous fera très vite passer au 3éme et ultime tome (il faut dire que nous quittons notre héroïne en pleine détresse).
Un tome tout aussi bon que le précédent de par l'approfondissement de son univers même si l'action reste un peu en retrait. Si le premier tome était l'étincelle de la rébellion, dans ce tome, la rébellion gronde et nulle doute que celle-ci éclatera dans le tome 3. A suivre donc et je dois dire, avec une certaine impatience.
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Une chose est sûre dans ce dernier tome, c'est que l'héroïne à bien changée. Après 2 Hunger Games et les éléments catastrophiques qui en ont découlé, elle est devenue un être désabusée, instable et shootée aux médicaments. Katniss n'est plus que l'ombre de ce qu'elle était dans le premier tome et cela pose problème aux gens du District 13 qui voudraient l'utiliser comme propagande contre le Capitole.
Le comportement de l'héroïne peu surprendre, et pourtant... Katniss a beau être un personnage fort, ce n'est pas Rambo et on la voit clairement perdre pied à la réalité à plusieurs reprise dans l'ouvrage. J'avoue que j'apprécie cette vision purement humaine que nous dépeins Suzanne Collins.
Électron livre aux mains de l'armée, elle finira par endosser le rôle du Geai Moqueur en échange de quelques garanti. Elle ira donc de District en District redonner courage à la rébellion et prendra part à quelques escarmouches. Un peu d'action pour nous sustenter avant le grand final et qui sera l'occasion de retrouver la bravoure de Katniss... en suicidaire!
Car même si cela n'est jamais évoqué par l'héroïne, son subconscient cherche vraisemblablement à en finir pour de bon. C'est sans compter sur l'auteur qui la maintien en vie tout en enfonçant elle même les clous de son cercueil. Suzanne Collins a clairement l'intention de secoué ses lecteurs et n'épargne pas son héroïne jusqu'au chapitre 24 qui finira par ressembler à du sadisme pure.
Après ça, l'heure est venu pour l'auteur de glisser son message, de révéler le véritable visage de certain et de réveiller une dernière fois le Geai Moqueur. Un final aux événements bouleversants et qui prendront aux tripes du lecteurs. On ne peux vraisemblablement pas s'attendre à un Happy end et l'auteur a le mérite de ne jamais prétendre le contraire. Un final sans doute un peu trop court puisque l'on aurait aimé avoir des précision sur de nombreux points mais un final résolument amère.
Oubliez les récits légers, ce tome 3 de Hunger Games est une œuvre sombre qui est la pour chambouler les lecteurs. Mais avec ce tome 3, il est aussi temps de laisser reposer Katniss car rarement une héroïne ne l'aura autant mérité qu'elle.
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Le tome 1 avait été une lecture sympathique qui ciblé cette génération "numérique". Dés le premier tome, on reconnait clairement les inspirations Jeux vidéo de James Clemens avec ce petit coté Donjon RPG. Pourtant, à la lecture du second tome, la magie s’ébrèche un peu pour complétement voler en éclat dans le tome 3 ou la magie n’opère plus et ou chaque pages devient une épreuve.
Il me faudra 1 ans et demi pour reprendre la saga avec ce tome 4 (je désire malgré tout connaitre le fin mot de l'histoire).
Mais après la première centaine de pages plaisantes, j'ai très vite ressenti la lassitude qui me guette. Et si je me lasse, c'est en grande partie car l'auteur en fait trop. Chaque événement, chaque périple de nos héros sont semés d'embuches. Une succession d'événements qui, pour la plupart reste un enchevêtrement de problèmes qui ne fait en rien avancer l'intrigue principal. Aussi, j'ai vraiment l'impression de me retrouver face à un roman feuilleton gonflé artificiellement pour faire durer la ou une simple trilogie aurait suffit.
Concernant l'histoire de ce tome 4, la quête des portails Wear fait très jeux vidéo et abondent dans le sens d'épisodes feuilletons (détruire le portail n°1... détruire le portail n°2... détruire le portail n°3...). Difficile de s'émouvoir sur la qualité de l'intrigue puisque encore une fois, le tome 4 semble promouvoir les phases d'actions au détriment de l'ambiance.
Niveau personnage, peu de petit nouveau hormis Kesla qui sera injustement sous-exploité. Dommage que l’auteur pêche toujours quand il s'agit d'approfondir ses personnages tout comme les romances qui manquent clairement de consistances. Quand aux anciens, si James Clemens ne rechigne pas à sacrifier ses personnages, il se montre bien moins enclin à les faire évoluer et seul Joach attirera réellement l'attention du lecteur sur ce livre.
Les Bannis et les Proscrits n'est pas une mauvaise série. Loin de valoir les ténors actuelles tel que Kushiel ou Chronique du Tueur de Roi, cela reste une lecture plaisante que je recommande à petite dose afin de ne pas trop succomber à ce sentiment de répétition.
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J'ai mis du temps à commencer ce petit livre. Le fait de connaitre le dénouement tragique n'est jamais très motivant à mes yeux et je n'ai eu de cesse de reporter la lecture.
J'ai maintenant rattrapé mon retard est mon avis reste assez mitigé.
L'auteur ne parvient pas à nous prendre aux tripes comme l'avait fait sa saga Fascination. Ici, trop de dialogue qui ne parviennent pas à m'enthousiasmer. Que Bree et Diago essayent de découvrir le but de Riley et d'"Elle", pourquoi pas mais c'est oublier que le lecteur connait déjà tout les tenants et aboutissants. Du coup, difficile de partager l'entrain des personnages quand à leurs découvertes.
On lit le récit en connaissant déjà toutes les cartes et j'avoue que la sauce n'a clairement pas prit. Seul l'assaut final et les dernières pages qui nous font découvrir les mêmes scènes que Hésitation mais d'un point de vue diffèrent a fait relever le niveau du récit.
Une livre que je ne conseille qu'aux fans pure et dure de la saga
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Dépaysement complet pour ce tome ou on retrouve notre Rose... en Russie. Un périple solitaire dans la veine des différentes chasseuses de vampires. En Russie, Rose va faire des rencontres surprenantes, visiter ces villages ou vivent ces fameuses "catin rouge" et se forger sa propre opinion. Il est juste dommage que la plupart des rencontres éphémères que fera Rose laisseront un gout d'inachevé au lecteur.
Et Lissa dans tout ça? Et bien on pourra suivre ses aventures grâce aux liens qu'entretien Rose avec elle. Des péripéties par ailleurs un peu perturbante pour une Lissa qui perd de plus en plus pied avec la réalité et dont l'on reste en eau trouble quand à savoir ou cela va nous mener.
Et encore une fois, Michelle Read secouera le lecteur dans la dernière partie du récit qui, encore une fois, ne sera pas tendre pour Rose mais qui lui permettront par la suite d'aller en avant et de trouver des réponses
Un tome un peu plus calme que le précédent mais qui vaut pour le changement qu'il procure.
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Ce tome 3 est sans contexte le meilleur tome jusqu'à maintenant. Outre le fait que l'on retrouve une Rose comme on aime, nous aurons loisir à découvrir certains aspect du lien qu'elle a hérité du Baiser de l'Ombre. Des aspects loin d'être anodins et qui explique pour beaucoup son comportement peu amicale par moment.
Mais ce tome marquera surtout pour ces nombreux passages d'actions. Après un début assez frustrant (l'habitude des auteurs à mettre leurs personnages dans une situation telle que ceux-ci se retrouve en situation difficile bien malgré eux) et un passage à la Cour pas toujours des plus mouvementé, le retour à l'académie va très vite devenir le théâtre d'événements épiques à tel point qu'il devient bien difficile de lâcher son bouquin. Le rythme va à toute vitesse et les événements se succèdent tellement rapidement que l'on ne cesse de retenir son souffle. Et alors que tout semble finir par s'arranger enfin, nous recevons le coup de grâce telle une tragédie Shakespearienne qui laisse le lecteur pantois.
Un tome excellent et qui finit de faire de Vampire Academy l'une des meilleurs séries du genre.
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Après l'excellence ressenti à la lecture du tome 1, c'est avec un véritable enthousiasme que je me suis lancé dans la lecture du tome 2. Et bien la première partie du récit m'a fait l'effet d'une véritable douche froide!
Mais ou est donc passé la Rose du tome 1? C'est la question que je me suis sans cesse répété quand je me suis retrouvé face à une héroïne au comportement immature et agaçant. Alors que l'héroïne faisait preuve d'une attitude assez mature et d'un altruisme sans limite dans le tome 1, j'ai l'impression cette fois d'être face à une enfant gâtée au point que l'on se demande bien vite comment Dimitri arrive encore à la supporter.
Autre aspect que je regrette un peu dans ce tome, c'est l'éloignement qui s'effectue entre Rose et Lissa. Pas de prise de bec ou autre cela dit, il s'agit ici d'une distance naturelle entre les 2 amis qui vogues sur leurs problèmes de coeurs. C'est presque un peu dommage dans le sens ou leurs liens semblent si puissant que j'ai du mal à imaginer une romance qui puisse égaler cette amitié.
Mais alors que je commence à désespérer et dépasse la moitié du tome, voila que notre Rose réapparait enfin telle qu'elle devrait être. Et en prime se jouera un final profondément marquant et beaucoup plus sombre que ceux à quoi on est en droit de s'imaginer pour une oeuvre de jeunesse. Autant le dire, Rose de va pas s'en sortir indemne et le lecteur non plus. De quoi redonner a ce tome 2 les lettres de noblesses qui lui manquaient jusqu'alors pour finir sur une impressions finale bien meilleure ne le fut le début de récit.
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Richelle Mead c'est déjà fait un nom chez nous grâce à deux séries pour adulte que sont Succubus (Georgina Kincaid) et Cygne Noir. Dans ces 2 séries, l'auteur fait montre d'un talent pour créée des personnages attachants et un univers tout aussi palpitant. Je suis donc passé outre le synopsis de base d'une amitié vampirique peu emballant pour découvrir, public jeune oblige, sa première série sans scènes de sexes explicites.
Et bien ce n'est pas avec cette série que Richelle Mead va me décevoir, bien au contraire. Je suis littéralement tombé sous le charme de son héroïne. Rose est un personnage fort et altruiste. Son amitié avec Lissa est réellement touchante, surtout qu'il ne s'agit pas d'une relation banal. Rose est un véritable trépied pour Lissa et n'hésite pas à complétement s'effacer au profit de son amie. Le fait que Rose soit appelée à devenir la Gardienne (garde du corps) de Lissa en devient presque secondaire tellement la connivence est forte entre les 2.
Tout comme Succubus ou Cygne Noir, on peut aussi faire confiance à l'auteur pour nous pondre un univers fascinant entre les "gentils" vampires Moroï, les vampires sanguinaires Strigoï et les Dhampir. L'auteur construit donc un univers peu banal et bien loin de ce que l'on peut s'attendre d'un énième livre de vampire.
Cela dit, le tome pêche un peu par manque d'action même si cela se ressent très peu vu la passion que l'on prend à suivre les différents événements qui se succèdent. Et bien que écrit du point de vue de Rose, le lien qu'entretiennent Lissa et Rose permet à cette dernière de profiter d'un point de vue unique envers des événements qui arrivent à son amie.
Vampire Academy est une véritable révélation. Bien loin de l'histoire niaise que j'aurais pu croire, c'est au contraire une histoire palpitante que j'ai découvert et ce, malgré que j'approche de la trentaine en age!
Je ne vous serez donc que conseiller de vous jeter sur cette saga que j'estime supérieur à Maison de la Nuit à tout niveau!
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"Le tome 2 est bien meilleur que le premier". C'est avec ce genre d'avis lisible un peu partout que j'ai commencé la lecture de Reines des Ronces. Les 100 premières pages ne m'ont guère fait aller dans le sens de l'avis général. Bien que de voir Eugenie souveraine malgré elle d'un royaume d'outremonde avait de quoi me rendre enthousiaste, l'histoire s'oriente trop sur la romance avec Kiyo et lasse un peu. Il faut dire que le capital sympathique que l'on possède envers Kiyo ne cesse de décroitre au cours du récit. Celui-ci s'avère de plus en plus irritant et complétement en déphasage avec l'héroïne. Si Dorian semble faire bien plus l'unanimité, je ne peux toutefois pas m'empêcher de le comparer à jean-Claude, Mircea... et il ne cesse de m'apparaitre comme une simple "copie" de ces vampires centenaires issus d'Anita Blake et autre Cassandra Palmer
Ce sera d'ailleurs ce même début de récit qui regroupe la majeure partie des scènes "olé olé". Bien que peu nombreuses (a peine plus que le tome 1 mais d'une longueurs relativement courte), celles-ci n'apportent guère aux récits et ne semblent la que pour satisfaire un certain quotas. Chaque acte sera d'ailleurs le jeu d'une domination entre les amants et j'avoue que cela me dérange un peu dans la vision que je me fais des personnages.

Pourtant, une fois le premier quart du livre dépassé, l'histoire prend enfin son envol. L'intrigue se met en place et n'est pas dénuée de mystère tout en remettant en cause les opinions manichéennes d'Eugenie. Celle-ci va d'ailleurs beaucoup évoluer dans le récit et n'est pas étrangère quand au regain d'intérêt de l'ouvrage. La naissance de l'enfant de Maiwenn seront les prémisses qui dévoileront une héroïne bien plus humaine qu'elle ne semblait l'être dans le premier livre. Celle-ci va d'ailleurs mettre à coeur d'être une bonne reine, emportant le suffrage du lecteur. Mais la véritable révélation sera la dernière partie qui sera loin de la laisser indemne et finira par teinter notre Cygne Noir d'une certaine noirceur. Noirceur qui semble être les prémisses d'un récit plus sombre pour le volume 3...

Un tome 2 avec un peu moins d'actions et un peu plus de scènes érotiques, je reste toutefois globalement satisfait de ce volume 2. La raison en vient principalement grâce à Richelle Mead qui est parvenue à faire ce qu'elle n'avait pas réussi dans le tome 1 : nous rendre humaine l'héroïne. Si je ne suis pas encore prêt à sortir les mouchoirs, les mésaventures d'Eugenie nous parvient bien plus profondément que précédemment et font de ce livre un récit bien plus addictif que le premier. Dommage que la couverture de ce tome soit, quand à elle, toujours aussi moyenne et ne parvient pas à me faire oublier le travail premier de l'éditeur.
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Cygne Noir est la seconde série que je commence de Richelle Mead après la série des Succubus. Le premier tome est disponible depuis mi-2010 et pourtant, il m'aura fallu plus d'un ans pour m'intéresser à cette série. La raison première reste la couverture du roman qui transpire la Paranormal Romance. Si j'apprécie le Bit-Lit, je suis bien moins attaché aux histoires qui additionnes les scènes "olé olé". Je veux bien passer outre quelques scènes si l'histoire est bonne mais j'ai mes limites. Aussi fus-je surpris car au final, Cygne Noir ne recèle sur son premier tome que 3 scènes d'ébats amoureux dans une version plus romancée qu'explicite (un peu quand même mais sans plus). Cela n'aurait pas du me surprendre car Succubus malgré son sujet était resté assez soft dans son contenu "olé olé" alors pourquoi Milady a t-il abandonné son choix premier de couverture du livre pour se tourner sur un genre qui présage de la Paranormal Romance? Sans doute la manière de l'éditeur de vendre plus de bouquin puisque ce sous-genre semble très bien se vendre mais c'est oublier qu'avec Georgina Kincaid et Vampire Academy, l'auteur n'est pas une inconnue chez nous et n'a pas besoin de ce genre d'aide. Toujours est-il que je suis très déçu des couvertures de cette série qui reste loin des meilleurs travaux d'Anne-Claire Payet.
Le second frein à mon achat fut le synopsis: des faes qui cherchent tous à lui sauter dessus? un roi qui a un faible pour le bondage? Autant d'allusion qui sont parfaite pour faire fuir un lecteur tel que moi et pourtant... Jamais l'auteur ne se met en tête de nous décrire la moindre scène dérangeante de viol de même que le bondage me parait un bien grand mot pour ce qui reste assez light (ou passé sous silence). Au final, même si les jeux amoureux entre les 2 prétendants sont récurent (comme la plupart des romans Bit-lit), je n'irais pas jusqu'à qualifier le roman de Romance Paranormal.

Pour en revenir à l'histoire, il nous met à la place de Eugenie Markham alias Odile le Cygne Noir. Son travail et sa passion c'est de renvoyer dans leurs mondes les faes qui franchissent notre réalité (voir de les envoyer au royaume des morts quand il ne sont pas gentil avec elle) même si dernièrement, ceux-ci ont un étrange comportement : ils connaissent son nom civil et semblent se découvrir une irrésistible attraction pour elle.
Lorsqu'une personne en détresse la supplie d'aller sauver sa soeur de 15 ans kidnappé par un noble Faes, Eugenie sait qu'elle ne pourra pas dire non même si un voyage en Outremonde s'avère suicidaire. Mais une fois la-bas, ce sera les prémices d'événements qui finiront par lui révéler les secrets de sa naissance. Secret qui ne font pas long feu pour le lecteur tant le titre du tome 1 est révélateur...

Fini la douce Georgina, ici, Odile est une femme forte dans tout les sens du terme et son tableau de chasse est impressionnant. Nous avons donc une héroïne qui défouraille sans complexe et qui n'exprime que peu de remords. Peut-être pour ces mêmes raison, si il s'agit d'un personnage que j'aime bien, celle-ci m'atteint bien moins que notre tragique Succubus. mais Richelle Mead a d'autre moyen de garder le lecteur en haleine comme l'héritage d'Eugenie. Si celle-ci est déjà puissante, elle à tout à apprendre de son héritage paternelle et une bonne partie de l'histoire fera état de son initiation à ses pouvoirs de Fille de l'Orage. Nous avons donc une partie "level up" qui devrait se poursuivre tout au long de la saga.

Niveau amants, j'avoue que je reste un brun déçu. Le personnage de Seth sortait des sentiers battues dans la série des Succubus mais ici, nous n'avons guère d'innovation. Entre le souverain Dorian qui a tout du vampire séducteur millénaire qui fait tourner en bourrique (cf Anita Blake, Cassandra palmer, Rebecca Kean...) et le brave Kiyo, fidèle et gentil qui a tout d'une gravure de mode... On reste loin de l'attache émotionnel que peu avoir un personnage imparfait (mais je suis peut-être le seul à penser ça).

Pour l'histoire en elle même, l'intrigue tournera au final au centre de l'héroïne, le sauvetage de la jeune fille n'étant qu'un prétexte pour noyer notre Cygne Noir sous les problèmes. D'ailleurs, la structure du récit semble indiquer que l'auteur à déjà pré établi son récit comme une tétralogie et que les événements ne cesseront de tourner autour d'Eugenie tout au long des 3 tomes qu'il reste. Un bon point la encore car Richelle Mead nous épargne des récits à rallonge tel Anita Blake et ses 20 tomes.

Une héroïne forte, de l'action à gogo avec une bonne dose de RPG question pouvoir, voila de quoi ravir le lecteur que je suis puisqu'il s'agit de tout les ingrédients que j'ai tendance à rechercher. Pourtant, l'étincelle n'a pas prit et je suis bien incapable de dire pourquoi. Richelle Mead ne m'a pas autant chamboulé que quand j'ai fini Succubus Blues alors que la recette de ce Cygne Noir avait tout pour me satisfaire. Je pense que cela vient du fait que l'auteur n'arrive pas à assez humaniser l'héroïne à mes yeux et que les amants qui gravitent autours d'elle demeurent par trop conventionnel. Cela ne m'empêchera pas de lire la suite ni de conseiller cette série dans une certaine mesure mais tout cela avec bien moins d'ardeur que la série Succubus.
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Le Bit-Lit, ce n'est pas que des auteurs américains. Pour autant, pas facile de ne pas partir sur des aprioris quand l'auteur est européen (Suisse pour être exact). Les romans de Rebecca Kean ont prouvé qu'une écrivaine française pouvait faire des romans tout aussi excellents que Laurell K. Hamilton ou Jeaniene Frost seulement voila, rien ne distinctes Cassandra O'Donell (pseudonyme) de ces confères et bien heureux celui qui aurait retracé les origines de son auteur sans passer par l'absence de mention de traducteur.


Le premier tome de Maeve Regan ne renie nullement ses origines. Si l'auteur ne mentionne jamais de lieu (on ignore même dans quel pays cela se situe), les expressions et la mentalité de l'héroïne transpire son appartenance au vieux continent. J'avoue par ailleurs avoir ressenti un certain blocage quand à la mentalité de l'héroïne dans la première partie du récit. Maeve boit comme un trou et accepte de passer la nuit avec le premier beau mec venu pour une nuit sans lendemain (les moches boutonneux sont quand à eux forcement ennuyeux et ne mérite pas plus de 5 minutes de discussion). Si je reconnais que cet état d'esprit doit être récurrent chez beaucoup de jeunes, la question est de savoir si j'ai vraiment envie de m'attacher à une héroïne qui ne se fie qu'aux apparences? Fort heureusement, cet aspect gênant s'éclipse très vite au profit de l'histoire.


Pour ce qui est de l'histoire justement, Marika Gallman prend le temps de bien présenter ses personnages. Peut-être même un peu trop avec un récit qui manque de rythme dans sa première partie (le mot vampire se fait désirer). Et quand l'action arrive, c'est les révélations qui se font désirer. Les personnages tournent tellement autour du pot sur les secrets de Maeve que cela en devient vite irritant en nous faisant perdre toute tension du récit (que l'on ne retrouvera que sur la fin du livre).


Maeve Regan est un récit qui oscille le cul entre 2 chaise. L'héroïne est trop vieille et trop désabusée pour ressembler à une Zoe Redbird et trop jeune et pas assez mature pour lorgner du coté de Anita Blake et j'avoue ne pas toujours être certain sur quel pied danser... Roman jeunesse ou roman adulte? Sans doute entre les 2, faisant de ce roman une parfaite transition vers un récit plus adulte. Je me rend d'ailleurs compte que mon avis ne semble pas très positif. Pourtant, la lecture fut plaisante et pour défendre le livre, sachez que je ne suis pas le public cible du roman. Il serait donc regrettable ne pas laisser sa chance à ce récit, surtout que l'histoire est assez sympathique et que l'écriture s'avère bien meilleur que nombreux bit-lit que j'ai lu. J'encourage donc à découvrir ce Bit-lit à européenne et je serais aux rendez-vous pour la suite des aventures de Maeve. J'ai beau avoir été un peu trop dur sur la critique, je veux connaitre la suite...
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Je l'avais attendu, ce moment ou on pourrait enfin revoir Susan. Il faut dire que la vie sentimentale d’Harry a depuis frisé le néant hormis un bref passage peu concluant.
Les tomes 3 et 5 avaient touchés le lecteur de par la tragédie qui en découle et faisant de Susan l'un des personnages les plus intéressant et profond de la série. Cette fois, sa réapparition sera encore plus un choc pour Harry car comme l'annonce le résumé du livre, notre magicien préféré est papa d'une petite fille de 8 ans (suite à la nuit passé du tome 5)!
Harry qui est toujours dans les rangs pour sauver la veuve et l'orphelin va cette fois agir avec une dévotion proche du fanatisme. Après tout, c'est la chair de sa chair qui est menacé, faisant de ce livre l'un des plus intense au niveau de son histoire et de son suspense. On vit avec Dresden le compte à rebours qui le sépare du sacrifice de son enfant avec cet ardent désir de connaitre la conclusion de l'histoire.
Mais ce tome 12, ce n'est pas seulement de l'action mais aussi du romantisme. Susan revient et malgré la colère qu'éprouve Dresden sur le fait de lui avoir caché cet enfant, il l'aime avec toujours autant d'ardeur. Susan n'est d'ailleurs pas en reste puisqu'elle avoue n'avoir connue que lui depuis qu'ils s'étaient mis ensemble dans le tome 1. Faisant de cet ouvrage l’un des plus beaux de la série grâce à une Susan tout en sensibilité. Les petits gestes qu’ils ont chacun l’un pour l’autre serre le cœur du lecteur et on souhaite de tout notre cœur la fin heureuse qu’ils méritent.
La fin de l’ouvrage fut d’ailleurs un grand choc pour moi et Jim Butcher surprend le lecteur à plus d’un titre. J’ai vraiment eu les larmes aux yeux pour ce final qui chamboule le lecteur en lui laissant un gout amer dans la bouche.
Changes est sans aucun doute l’un des meilleurs tome de la série si ce n’est le meilleur. Dans ce tome, plus qu’une histoire, c’est d’une tragédie familiale qu’il s’agit.
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Cinquième tome des aventures de Dresden, ce tome voit se dérouler deux intrigues en parallèles. La première reprend le conflit avec les Vampires de la Cour Rouge puisqu'un très vieux vampire cherche à la tuer dans un duel.
La seconde, c'est au sujet du vol du Suaire de Turin qui se retrouve à Chicago et semble attirer les démons. Qui à Chicago le veux et pourquoi et que compte faire les démons de cette relique?
Tout comme le tome 4, l'intrigue et le rythme du roman ne parvient pas à atteindre l'excellence du tome 2 et 3. Pour autant, j'ai beaucoup aimé ce roman grâce à un événement de taille, le retour de Susan. Son personnage avait beaucoup gagné dans le tome 3, notamment grâce au sort assez tragique qui en avait fait une demi-vampire, l’empêchant d'être avec l'homme qu'elle aime au risque de le tuer.
Elle aura bien changé pour son bref retour et est devenu membre d'une organisation de semi-vampire qui affrontent les vampires de la Cour Rouge. Harry va d'ailleurs vite s'en rendre compte, elle n'a plus besoin de lui pour se défendre. Celui-ci a par ailleurs pu se reconstruire depuis le début du tome 4 et prend cette rencontre assez sereinement et au mieux de sa forme. Pour autant, les sentiments n'ont pas disparu et Jim Butcher va nous offrir parmi les moments les plus romantiques depuis le début de la série.
Niveau histoire, si celle avec le Vampire Ortega reste sympathique avec de bon moment, ce n'est clairement pas l'histoire principal du livre. C'est l'histoire qui concerne le Suaire qui sera le plat principal et c'est aussi celle qui m'a le moins emballé: les ennemis manquent de charisme et Harry n'aura guère l'occasion de véritablement brillé pour un final qui laissera un arrière gout d'inachevé.
Avis de Tempête est un bon tome que je retiens essentiellement pour le bref retour de Susan qui en devient dés lors l'un de mes personnages préféré de la série. Qu'elle dommage qu'on ne le revoit pas avant le tome 12 et que le final nous laisse une fois de plus un gout doux amer (la seconde fois qu'on la voit partir loin d'Harry et du lecteur...)
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Les actions de Dresden dans le tome précédent avaient été lourdes de conséquences et Dresden va devoir payer les pots cassés, aussi juste qu'étaient ses actions. Les 100 premières pages du livres, dénouées d'actions, demeurent des plus attractifs puisqu'il nous permet de rencontrer cette fameuse confrérie dont il est fait mention dans les tomes précédents. De plus, cet interlude sera aussi nécessaire à Dresden pour ce refaire car il encaisse très mal les derniers événements avec Susan, faisant de lui une épave. On reste d'ailleurs assez loin des héroines féminines qui passent rapidement à autre chose. ici, pas l'ombre de romance ni même la moindre prétendante, cette enquête permettra à Harry de se reconstruire et de passer à autre chose.
Ce n'est qu'après cette interlude que l'histoire va se mettre en marche. Tout comme le tome 3, celui-ci va être plutôt long à démarrer et l'intrigue prendra une place bien plus importantes que l'action. En ce sens, l'ouvrage ne s'avère pas toujours aussi addictive que les précédents même si l'histoire reste de bon niveau. Je pense surtout aux rares scènes d'actions qui manque de véritablement percuter le lecteur (je pense notamment au massacre du commissariat ou la réception vampirique des précédents tomes qui avaient booster le milieu d'ouvrage).
Conscient de cette absence, l'auteur semble décider à se rattraper sur la fin puisqu'il va carrément jeter les protagonistes en pleine bataille féérique même si le traitement ne s'avère pas toujours satisfaisant (le problème du récit à la première personne qui ne permet pas de voir de tel événements à grande échelle).
Fée d'Hiver est un très bon tome mais il ne parviendra pas à détonner l'excellence du tome 2 et 3 à mes yeux.
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Ce tome 3 ne m'a guère enthousiasmé pendant sa première moitié. Une sorte de chasse aux fantômes qui ne parvient pas à m'insuffler le coté addictive du second tome. D'autant plus vrai que l'on nous narre certains éléments d'une enquête qui se situe entre le tome 2 et 3 et qui reste donc assez obscure aux lecteurs. Un peu comme si l'auteur se référencé à une Nouvelle qu'il avait écrit pour un recueil (ce qui est peut-être le cas).
Pourtant, passé la première moitié et arrivé à la réception vampirique, le livre prend un nouveau cap pour nous proposer des ramifications plus intéressantes. L'action reprend du poil de la bête quand l'ennemi devient "tangible" tandis que la relation de Susan avec Dresden, qui restait assez sporadique dans son traitement depuis le début de l'oeuvre, va prendre une tournure plus dramatique et va profondément interpeller le lecteur. Il faut dire que Jim butcher n'est pas vraiment du genre à épargner ses personnages et la romance Dreden/Susan va prendre un tournant plutôt inattendu vers à la fin de l'ouvrage.
On en vient même à regretter que la romance n'a jamais été très approfondi car cela aurait surement eu une plus grande impact émotionnelle sur le lecteur. C'est d'ailleurs l'une des tares que j'ai trouvé récurrente à l'oeuvre jusqu'à maintenant. Car bien que les Dossiers Dresden excelle dans son intrigue et ses scènes d'actions, la partie émotionnelle est trop souvent en retrait et manque d'impact.
Cela dit, Jim Butcher réussi assez bien son coup avec un final en apothéose qui laissera le lecteur avec un sentiment doux-amère. Nul doute que les prochains tomes vont gagner en noirceurs...
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Le premier tome m'avait fait une bonne impression, le second est encore meilleur! Pas de temps mort, l'action démarre après seulement quelques pages et ne nous laissera pas soufflé avant le dénouement finale. Tout comme la série Anita Blake, chaque tome voit une espèce différente en tête d'affiche. Après le mage noir du tome 1, place aux loups-garous. Mais la particularité de ceux-ci, c'est qu'il en existe plusieurs types entre les dévoreurs, lycanthropes... Tout une ribambelle de meutes ou loups solitaires se baladent dans Chicago et cela brouille considérablement les pistes quand a savoir qui sont les meurtriers et qui mènes la danse.
La partie enquête sera toutefois un peu moins consistante que dans le 1 pour laisser place à de l'action pure et dure. Harry va encore s'en prendre plein la tête et devra faire face à certaines situations sanglantes (le massacre du commissariat en est par ailleurs un des moments les plus jouissif du livre).
Le point regrettable de ce tome, c'est le personnage de Kim Delaney. L'ouvrage aurait tellement gagné en émotion si l'auteur avait approfondi ce personnage. On sait qu'elle a été l'élève de Harry mais à aucun moment l'auteur nous fait partager leurs intimités passées. Au lieu de ça, après quelques remords d'Harry, le personnage passe complètement à la trappe et on se dit qu'il s'agit d'un gâchis incommensurable puisqu'au final, ce personnage n'aura eu aucune consistance.
Un excellent tome qui s'avère un bon cran au dessus du premier. L'action prédomine et les temps mort son inexistant. Je regrette toutefois que l'auteur n'a pas su mettre en pause son récit pendant quelques pages pour nous faire connaitre cette fameuse Kim.
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On la souvent dit, Les Dossiers Dresden, ce n'est pas du Bit-lit. Pour autant, peut-on vraiment dire que le roman diffère tant que ça d'un Anita Blake et cie? Pour ma part, je ne pense pas. Nous avons toujours cet univers d'Urban fantasy ou les créatures fantastiques côtoient la société humaine (Vampires, loups-garous, magiciens, faes...) avec un protagoniste qui se noie dans les problèmes d'être surnaturel.
Dresden est magicien à Chicago et, quand il ne travail pas en tant que détective du paranormal, il aide la police en tant que consultant sur des crimes (souvent horribles) qui ne semblent pas être l'oeuvre d'humain.
Cette fois-ci, c'est un couple d'amant qui voient leurs coeurs arrachés alors qu'ils étaient en plein ébat amoureux.
Comme je l'ai déjà dit, je n'ai pas trouvé ce tome 1 si diffèrent de mes premières lectures d'Anita Blake. Certes, le protagoniste est un homme mais le récit demeure à la première personne et Harry possède son lot de sarcasme bien à lui. L'histoire quand à elle est bien menée et me fait la aussi pensée aux heures de gloires des premiers tomes d'Anita Blake. Jim Butcher n'est d'ailleurs pas en reste quand il s'agit de décrire des scènes sanglantes et n'est pas avare en passages "fort" et ou Harry se montre assez théâtrale.
La ou la série diffère vraiment, c'est au niveau de la romance. Non que Harry n'apprécie pas les belles formes mais il s'agit plus souvent d'un commentaire glissé ci ou la pendant une description. Pas de choix cornéliens entre 2 ou 3 membres du sexe opposé à la quasi-perfection. Harry demeure assez maladroit et n'est clairement pas un tombeur. Le rapprochement qui se fera avec Susan sera plein de maladresse avec une mention pour le premier rencard qui est absolument épique (je me suis littéralement tordu de rire).
Pour ma part, je résumerais assez bien ce premier tome comme le meilleur de la bit-lit mais sans l'outrageuse proportion de son auteur à créé des bourbiers sentimentales. Jim Butcher se concentre avant tout sur les personnages et l'intrigue. Il est d'ailleurs assez triste de constater qu'une telle série n'a pas le succès qu'elle mérite et je conseil vivement aux fans du Bit-Lit de découvrir d'autres horizons avec Dreden et aux autres de découvrir l'une des meilleurs saga de l'Urban fantasy.
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Elantris est le premier roman de Brandon Sanderson à qui l'on doit notamment l'excellente trilogie de Fils-des-Brumes.

Elantris est le nom de l'ancienne capitale de l'Arléon dont les habitants étaient considérés comme des dieux. Ces Elantriens d'une beautés argentés savaient utilisés la magies sous formes d'aons (symboles dessinés en l'air) et chacun d'entre eux devenaient Elantriens de manière aléatoire sans que l'on sache pourquoi.
Tout cela a pris fin il y a 10 ans quand chaque Elantriens a vu son apparence devenir subitement ignoble et leurs magies devenue inefficace, entrainant alors une profonde révolte en Arléon.
Le récit est écrit à la 3éme personne et nous fait suivre trois point de vue :
- Raoden est le prince adoré du peuple d'Arléon. Alors qu'il attend la venu de sa future promise, il se retrouve subitement maudit et se transforme en Elantrien. Prenant une peau ridée noire, perdant ses cheveux, on le considère alors comme mort et on l'envoi en exile dans la cité maudite d'Elantris. La-bas, chaque souffrance est perpétuelle et la sauvagerie règne. Raoden va alors entreprendre de faire d'Elantris un endroit civilisé tout en apprenant les aons (qui sont inefficaces) et en cherchant la cause de la déchéance d'Elantris.
- La princesse Sarène viens en Arléon dans le but de se marier avec le Prince et contracter une alliance entre Arléon et le Téod. A peine arrivée, on lui annonce que le prince est mort mais que les clauses du contrat sont toujours valables. La voila donc défunte d'un mari qu'elle n'a connu que par lettre. Mais Sarène aura fort à faire pour maintenir le pays entre le roi qui est un incompétent et le Fjorden qui menace de les envahir. Le destin d'Arléon et de Téod pourrait bien être entre ses mains et de son esprit affuté.
- Hrathen est Gyorn, un des 20 Grands Prêtres du Shu-Korath et ne doit des comptes qu'au Wyrn. Ce dernier l'envoi en Arléon dans le but de convertir la population dans un délais de 3 mois. Si il échoue, le Wyrn prévoit de convertir l'Arléon et le Téod par la force en lançant les armées du Fjorden sur leurs peuples.

Sorti en premier lieu cher Orbit, je m'étais abstenu de son achat, ne cautionnant pas le fait de scinder un roman en deux. Il semble que depuis, l'éditeur soit revenu sur son choix premier et l'édition poche va elle aussi dans ce sens en nous proposant l'intégral en 1 tome tel qu'il aurait toujours du être.

Fort de ces 800 pages en format poche, on a du mal à croire qu'il s'agit de son premier roman et l'auteur fait déjà preuve de sa créativité sans bornes que l'on a pu voir dans Fils-des-Brumes. Il créé un univers complexe ou la religion joue une prédominance. Pour autant, pas d'intervention divine mais uniquement des actions d'hommes qui agissent selon leurs convictions (cela a le mérité d'éviter quelques facilités trop récurrentes dans la Fantasy en général)
Le lecteur en mal d'action risque toutefois d'être un peu rebuté par l'ouvrage, car si il est vrai que nous en avons un peu, c'est très loin d'être une dominance du récit qui s'axera surtout sur des intrigues politiques et le mystère de la chute d'Elantris. J'ai moi même eu quelques doutes en commençant le récit mais au final, j'ai lu le livre comme on boit du petit lait (malgré un début pas toujours facile de par son vocabulaire). Le fait de limiter les points de vue à seulement 3 personnages est un point fort du récit puisqu'il permet pleinement de s'attacher à chacun d'entre eux et évite des protagonistes trop impersonnels. Même Hrathen qui à première vu n'est pas un "gentil" nous est sympathique et dégage une certaine noblesse dans le fait que les coups "bas" qu'il fait, c'est avant tout afin de prévenir d'un massacre brutale.
Hrathen aura toutefois les passages les moins longs de l'alternance Raoden/Sarène/Hrathen et on se concentrera avant tout sur les péripéties de nos tourtereaux en devenir. Car on s'en doute, une petite histoire d'amour se trame dans le récit même si je trouve la romance assez mal traité et je n'ai pas ressenti autant d'émotion dans la relation Raoden-Sarène que durant les moment ou l'auteur nous mettait face à la solitude de Sarène.
Autre déception, les éléments finaux qui semblent pour le moins précipités et qui jurent un peu face à la certaine lenteur du début de récit. C'est d'autant plus vrai que si fin nous avons, l'auteur conserve beaucoup trop de cartouche en réserve pour ne pas donner l'espoir au lecteur d'une suite aux aventures d'Elantris (et qui n'existe malheureusement pas pour le moment).

Je n'irais pas jusqu'à prétendre que j'ai autant aimé Elantris que Fils-des-Brumes mais l'on voit tout de suite que Brandon Sanderson fait déjà montre d'un certain tallent et s'inscrit avec déjà comme une figure incontournable de la Fantasy. Un excellent tome que je conseil et qui, de part son unique tome n'engage à rien par la suite même si, ironiquement, on se met ardemment à en espérer une lorsque l'on tourne la dernière page du récit.
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Le premier tome de cette trilogie avait été pour moi une véritable révélation. Une pépite comme on en voit trop rarement et qui nous pousse à sans cesse reculer l'extinction de la lampe de chevet. Il faut dire que Brandon Sanderson a su construire un monde véritablement innovant avec des personnages très attachants.
Le tome 2 c'était avéré un peu moins addictive, sans doute dû aux nombreux personnages qui se cherchent eux mêmes mais cela ne m'avait guère empêché de dévorer l'ouvrage.
Avec ce tome 3, il est l'heure d'apporter une conclusion à l'histoire et de dévoiler tout les tenants et aboutissant. Et quelles révélations! Je reste ébahi de la planification de Brandon Sanderson pour qui de petits détails anodins de prime abord prennent une importance capitale par la suite. Les personnages quand à eux ont muries et la plupart agissent en fonction de leurs consciences. D'autant que l'auteur parvient à rendre intéressant chaque sous intrigues, que ce soit avec Vin, Elend, Sazed, Spectre ou TennSoon (et ce n'est jamais une mince affaire dans ce genre d'ouvrage)
Mais outre les révélations et les personnages, l'une des autres qualités de cette trilogie, ce sont les combats absolument titanesque qui nous sont décrits. Le système d'allomancie donne lieu à des combats parmi les plus inoubliables qu'il m'est été donné de voir et ferait passer les combats de Matrix comme anodins!
Brandon Sanderson réuni dans Fils-des-Brumes le parfait mélange entre histoire, personnages et combats, nous offrant un récit comme on en lit toujours trop peu et qui, une fois les dernières pages tournées, nous laisse avec ce petit sentiment doux-amère de ces œuvres qui échappent aux standards manichéens. Car Fils-des-Brimes fait partie de ces œuvres majeures de la Fantasy que je ne serais que trop vous conseiller.
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Masques est un récit à la 3éme personne qui nous fait rencontrer Aralorn et Loup. Aralorn est une changeforme qui peut modifier ses traits et se changer en animaux. Loup quand à lui est un utilisateur de la magie humaine qu'elle rencontre sous forme de loup. Si il reste mystérieux quand à ses origines, cela n'empêche pas les deux de nouer une profonde amitié.
Alors qu'elle est en mission en tant qu'espion chez l'ar'Magi, elle se rend vite compte que ce dernier est un monstre qui manipule toute la population par magie. En effet, le moindre propos blessant sur le mage est synonyme de persécution et Aralorn se retrouve rapidement à devoir fuir. Elle trouve de l'aide en la présence du roi de Reth (ce dernier vit en exile et est immunisé contre la magie). Avec l'aide d'une poignée d'autres personnes, ils comptent mettre un terme au règne despotique de l'ae Magi.

Cela est dit dans l'introduction du livre, Masques est le premier roman de Patricia Briggs (la petite introduction de l'auteur est d'ailleurs très sympa et informatif). Pour ceux qui se poseraient la question, l'édition de Milady est issue de la réédition américaine qui inclut des passages supplémentaires.
Les avis que j'ai lu étaient pour la plupart assez mitigés. Sans être mauvais, ceux-ci ne débordaient pas de l'enthousiasme d'un Mercy Thompson ou Alpha & Oméga. Pour autant, j'avoue que le début m'a laissé assez enthousiasme. L'histoire commence sur de bonnes bases et les protagonistes sont sympathiques. Malheureusement, la suite se gâte un peu avec un manque de rythme qui se fait assez vite sentir. Les événements s'enchainent sans grandes intensités et les passages épiques se révèlent absents.
Niveau personnage, Aralorn est plutôt bien traitée ce qui n'est malheureusement pas trop le cas des autres protagonistes hormis Loup. Il apparait assez rapidement que tout les autres personnages sont de simple figurant dont les interventions n'ont souvent que peu d'incidence sur le récit. Non, seul Aralorn et Loup sont vraiment mis en avant et s'ils nous sont sympathiques, l'auteur ne parvient pas à retranscrire la connivence entre les deux ce qui finit par faire tomber à plat la romance.

Masques n'est pas un mauvais livre en soi, c'est même assez admirable pour un premier roman. Pour autant, je le juge assez anecdotique et ne le conseillerai qu'au lecteur des autres romans de Patricia Briggs. Ceux-ci trouveront bien plus d'intérêt dans ce livre qui permet de suivre l'évolution d'un de leur auteur fétiche.
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Il pleut de la bit-Lit chez les éditeurs français. On connait tous les majeurs du genre avec Milady talonné de prêt par j'ai Lu. Un peu plus confidentiel, Orbital et Eclipse ne sont pas en reste. C'est désormais Pygmalion qui veut une partie du gâteau. Après Kitty Norville et les récentes rééditions de La Communauté du Sud, place à October Daye.

October Daye est une changeling, un être née d'un faë et d'un humain. Grâce au sang de sa mère, elle peut vivre quelques siècles mais cela ne l'a pas empêché de s'attacher à un humain et d'avoir une fille en se faisant passer pour une humaine.
Alors qu'elle enquête pour son seigneur, elle se retrouve piégée par son suspect. Celui ci, -un sang pur- s'en prend à elle et la force à se transformer en poisson. Sauvée et mise à l'eau par un passant, October se trouve incapable de réfléchir (elle a les capacités cognitifs d'un poisson) et restera ainsi pendant 14 ans avant que le sort ne se rompt.
Quand elle arpente de nouveau la terre ferme, c'est pour apprendre que tout le monde la croit morte, qu'elle n'a plus un sous à elle et son mari ainsi que sa fille ne croient pas à ses excuses et refusent de la voir.
Tout va de mal en pis et six mois après sa réapparition, elle reçoit sur son répondeur le coup de fil d'une amie en grande détresse. Excédée, celle-ci lui lance une malédiction qui l'oblige à débusquer les meurtriers de celle-ci sous risque de peine de mort pour October.

J'avais pu lire sur des commentaires que le tome m'était du temps à démarrer. Il est vrai qu'une soixantaine de pages sont à lire avant qu'elle reçoive la fameuse malédiction et pourtant, cela ne m'a pas empêché de dévorer le livre dés la fin du court prologue. Car ci ce prologue nous présente une héroïne lambda de Bit-lit, tout chance une fois le chapitre 1 commencé.
Celle-ci est alors devenue un être désabusé, asocial et qui refusent tout contact avec les faës qu'elle rend responsable de ses malheurs. Je me suis tout de suite pris d'affection pour ce personnage qui a subi tant de peine et désillusion. On devine vite que la malédiction ne sera pas complètement un mal puisque cela l'obligera à se ressaisir.
October n'est pas une superwoman, l'auteur à même le vice d'en faire une changeling assez faible qui travaille avant tout avec sa tête. Manque de chance pour elle, l'histoire de ce tome 1 nécessitera plus de conditions physiques que de matières grises à son héroïne et elle va vite recevoir bien plus qu'elle ne voudrait. Un peu dommage que le livre ne demande pas beaucoup de réflexion quand a son intrigue mais les événements s'enchainent avec assez de souplesses pour prendre plaisir à la lecture.
Pour l'univers de ce livre, ce tome 1 ne fait mention que de faës. A ce sujet, l'auteur m'a un peu perdu parfois en parlant de tel ou tel clan de faës sans vraiment approfondir, comme ci cela était naturel que l'on sache cela (mais ça ne gène en rien la compréhension de l'histoire). Autre aspect de l'univers que j'ai bien apprécié, c'est l'importance que prend les dettes. Véritable source de pouvoir, contracter une dette peut être source de gros ennuis et l'auteur joue énormément avec l'importance de celles-ci.

Roman écrit à la première personne, October Daye fait clairement parti de l'Urban Fantasy. La romance n'est vraiment pas une dominance du récit et la scène de sexe est passée sous ellipse. L'héroïne quand a elle n'est vraiment pas épargnée entre son statut de changeling source de racisme ou les différents coups qu'elle recevra tout au long du livre qui en feront un récit assez sombre. Une histoire véritablement prenante que j'ai mis seulement 2 jours à lire. J'attends donc avec impatience la suite des aventures d'October puisque il reste pas mal d'éléments laissés en suspens par Seanan McGuire.
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Une remarque que je peux faire sur le Bit-Lit, c'est que les sagas semblent souvent interminables. Sur des dizaines de séries commencées, il est bien difficile de coller le mot "fin" sur l'une d'entre elle (on reste loin des trilogie de la Fantasy par exemple). Avec un intégral en 5 tome, Morgane Kingsley avait donc un certain attrait.

Suite à un tome 4 plaisant, j'avoue que je suis un peu déçu par ce tome. Mais pour l'expliquer, il faut prendre la structure de la série sur le long terme. On savait qu'il s’agissait d'une guerre de pouvoir entre Lugh et Dougal seulement voila, les précédents tomes (hormis le 1 et un peu le 2) ne nous ont guère mis face à ce conflit, créant parfois des apartés qui n'avaient plus rien à voir avec la trame principal. Aussi, à la lecture de ce tome 5, on a l'impression que Jenna Black a décidée que ce serait le dernier tome un peu à la dernière minute et nous pond un final à la va-vite. Celui-ci aura donc du mal à entièrement rassasier les lecteurs.
Car bien qu'une conclusion se voit apportée à l'intrigue, certaines conclusions de personnages (et leurs relations) laissent un peu à désirer d'autant que l'auteur laisse le conseil face à quelques événements futurs qui peuvent avoir des conséquences fâcheuses.

Au final, je reste déçu par un tome qui aurait du apporté aux lecteurs bien plus de satisfaction. Nous avons toutefois le minimum syndicale et la fin ne s'en trouve pas frustrante pour autant. Une série qui demeure donc en demi-teinte et qui ne sera qu'un bref interlude anecdotique entre 2 autres séries.
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Après deux tomes à la qualité en dent de scie, j'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce tome. Cette fois, c'est Morgane qui va être au centre avec l'apparition d'un mystérieux inconnu qui est bien décidé à tout entreprendre pour ruiner sa vie et ses relations avec son entourage.
Menace de mort, destruction de bien, cadeau sordide, révélation de secret... Tout est bon pour la détruire et faire de sa vie un enfer.
Mais qu'elle est donc la raison qui pousse quelqu'un à s'en prendre ainsi à elle? Est-ce vraiment à Morgane qui est visée ou cherche t-il à atteindre Lugh?
Le tome 4 des aventures de Morgane s'avère bien plus addictive que les précédents. Jenna Black parvient à créer une intrigue suffisamment prenante et bien construite pour que le lecteur ne souhaite pas reposer le livre avant sa conclusion. On appréciait Morgane, on l'aimera d'autant plus dans ce livre ou elle apparaitra bien plus fragile que de coutume (et comment ne pas vouloir la soutenir quand on voit l'effort surhumain qu'elle fait pour reprendre ce qui lui appartient en fin de tome).
Ce tome 4 renoue donc avec le plaisir que j'avais pris à la lecture du tout premier tome. L'histoire est plus prenante et les personnages beaucoup plus intéressant. De quoi entreprendre la lecture de l'ultime roman de la série sereinement.
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Après la lecture d'un tome 2 qui manquait un peu de sel, le troisième tome remonte la pente mais sans atteindre des sommets. On retiendra notamment du livre le dernier tiers qui gagne en intensité.

Pour cette fois, Morgane va se mettre à enquêter sur une possession légale après la requête d'une mère aux abois (elle lui demandera un exorcisme illégal). Rien qui ne mérite l'attention à première vu sauf que l'hôte avait toute les raisons de ne jamais vouloir accueillir un démon. On se demande donc vite qui est donc ce jeune homme pour laquelle certain démons prennent de tels risques pour le posséder...

Outre l'intrigue, on retrouve nos protagonistes qui semblent toujours vouloir s'entretuer les uns les autres et s'envoient des piques à longueurs de temps. On se demande même par qu'elle miracle ils arrivent à travailler de concert...
Quand à Morgane, voila que Lugh se met à s’immiscer dans la vie sentimentale de celle-ci avec Bran. Ce qui va un peu me déranger dans cette partie vient du fait que Morgane semble pardonner un peu trop facilement des actes de plaisirs qu'elle n'est pas censée apprécier (même si au final elle a pris du plaisir, le fait qu'elle ne le souhaitais pas de prime abord me choque un peu.)

Un tome 3 qui se trouve meilleur que le précédent sans atteindre toute les qualités de son ainé. Les enchainements de la seconde moitié du roman reste assez addictive pour passer un agréable moment d'autant que, certains éléments de ce tome 3 donne quelques possibilités intéressantes pour le tome 4.
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Si j'ai un excellent souvenir de Succubus Blues, c'est avec un peu d'appréhension que j'ai entrepris la lecture de ce second tome. La série n'étant guère portée sur l'action, je me demandais si Richelle Mead parviendrait à faire une suite toute aussi passionnante. Un peu tôt pour jugé l'œuvre dans son intégrale, je peux toutefois affirmer que ce tome 2 est tout aussi bon que le précédent.

On reprend donc l'histoire peu après les événements du tome 1. La relation platonique de Georgina et Seth est au beau fixe (du moins autant qu'il peut l'être). J'ai d'ailleurs beaucoup d'affection pour ce couple qui se démarque tant des autres romans du genre, notamment grâce à un Seth attachant et qui sort des sentiers battus: finis le beau vampire millénaire ténébreux au sexappeal dévastateur et place à l'écrivain timide et négligé qui cache énormément de profondeur dans ses sentiments.

L'histoire quand à elle se scindera en deux sous intrigues entremêlés. La première sera cet étrange comportement de Doug qui semble apriori positif. Mais après enquête, il semblerait bien qu'un immortel soit derrière tout ça et que cet étrange comportement de Doug ne soit pas sans conséquences à moyen terme.
Si cette première histoire reste tout ce qui est de plus lambda, les conséquences que cela va apporter à Georgina dans son lieu de travail va se montrer des plus jouissifs à la lecture (notamment vers la fin).

La seconde intrigue se montre beaucoup plus intéressante avec l'arrivée d'un collègue Incube : Bastien. Celui-ci s'est mis en tête de partir en chasse et de discrédité la femme qui est à la tête d'un groupe qui véhicule des idées conservatrices extrémistes. Sans surprise, notre Succubus préférée sera la pour donner un coup de mains à son ancien protégé.
Habitué à des coups rapides, il se montre passionnant de voir une "chasse" qui demande un travail de longue haleine avec enquête et ce, même si j'ai découvert le secret de Dana assez rapidement.

Voici donc un excellent second tome et c'est avec grand plaisir que j'ai suivi les nouvelles aventures de Georgina même si, je regrette un peu l'absence quasi totale de l'ange Carter dans ce tome. Un volume 2 qui s'avère moins mélancolique que ne l'était le premier (je n'ai pas eu à sortir les mouchoirs) mais qui devrait se lire tout aussi rapidement que son prédécesseur.

Deux petits mots sur l'édition poche de Milady qui se trouve de très bonne facture et sans coquille. Je remercie une fois de plus la rédaction pour être revenu de son choix de couverture premier d'autant que, comble du bonheur, après avoir conservé pour le tome 1 l'excellente couverture du grand format, ils offrent pour ce tome 2 une couverture originale de meilleur facture que ne l'était celle du volume 2 Grand Format.
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A défaut d'avoir pu satisfaire mes attentes, le volume 1 des Vampires de Chicago avait au moins l'avantage de poser des bases solides pour la suite. C'est donc emprunt d'une certaines impatience que j'ai entrepris la lecture de ce "Petites morsures entre amis".

Bien que jeune vampire d'à peine 2 mois, Merit est devenue la Sentinelle attitrée du clan Cadogan et à pour mission de protéger la Maison des ennemis aussi bien de l'extérieur, que de l'intérieur. Cette fois-ci, c'est un article sur des orgies clandestines vampiriques qui risque de porté atteinte à toute la communauté. Le journaliste étant une ancienne connaissance de Merit, il n'en faut pas plus à Ethan pour la convaincre de renoué avec son père afin d'enquêter dans les galas mondains de la haute société. Mais cette histoire cache quelque chose de bien plus profond qu'il n'y parait...
Bien entendu, ce ne sera pas les seules problèmes de notre héroïne qui devra jonglé entre son devoir et ses problèmes personnelles. Que ce soit sa relation ambigu avec son Sire Ethan Sullivan ou Morgan, le départ de Mallory pour une formation magique et leur amitié qui prend un peu de distance ou bien encore cette vampire tapie au fond de Merit qui cherche la première occasion de sortir pour assouvir ses instincts primaires.

On pourrait croire qu'avec le statu de Merit, la série se tournerait beaucoup sur les phases d'actions tel "Chasseuse de la Nuit" alors qu'au contraire, il n'en est rien. Pas de confrontation héroïque de Merit face à une dizaine de vampires, Chloe Neill s'attarde avant tout à l'aspect politique. Et entre les différents être surnaturels, dissension chez les vampires ou la menace de lois restrictives du Congrès, la série à vraiment de quoi faire.
Et comme cela ne suffit pas, on peut compter sur l'auteur pour semer des dizaines d'interrogations et de questions en cours de route (le comportement du Maire, le secret de Jamie, les phrases syllabiques de Gabriel...), de quoi faire un roman addictive avec l'ardente envie de lire la suite.

Les Vampires de Chicago ne cesse de me surprendre. Plus qu'une série de vampire, il s'agit d'une saga qui s'attarde sur la dimension politique d'un Clan Vampirique. De quoi surprendre les lecteurs qui pensaient retrouver une série lambda sans originalité. Et quand Chloe Neill résout son intrigue en fin de roman, c'est après nous avoir donner des dizaines de cartouches pour la suite des aventures de Merit. Après ça, comment ne pas attendre avec impatience la suite des aventures de ces Vampires de Chicago? Une valeur déjà sure du Bit-Lit.
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