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Commentaires de livres faits par Caly

Extraits de livres par Caly

Commentaires de livres appréciés par Caly

Extraits de livres appréciés par Caly

Il n'aura pas fallu longtemps à Milady pour sortir ce volume 4 et quand on le prend en main, on comprend vite pourquoi. D'habitude, les romans issus de séries ont tendances à prendre de l'épaisseur au fur et à mesure que l'auteur affirme son univers. Ce ne sera toutefois pas le cas ici et voila que Betsy se mets au régime. Ainsi, la baisse de prix annonce la couleur, ce volume 4 dépasse à peine les 250 pages pour le plus grand malheur du lecteur passionné que je suis de Betsy.

Dans ce tome, outre les problèmes coutumier de la "Reyne" qui verra Sinclair apprendre le petit secret de celle-ci durant leurs ébats ou encore sa soeur Laura qui semble avoir un comportement de plus en plus étrange, ce sera au tour d'un tueur en série purement humain de faire son entré en scène.

La partie "tranche de vie" est toujours un véritable régal à la lecture. Les répliques fusent avec facilitées et les personnages prennent vis dans notre tête avec une aisance déconcertante. Comment ne pas sourire face aux répliques que s'envoient cette bande de joyeux loufoques ou de la réaction de la belle-mère lors de la première rencontre entre Betsy et son demi-frère?
On sent toutefois une évolution dans ce tome. Betsy est de plus en plus en phase avec ce qu'elle est et accepte son statu de reine et ses sentiments pour Sinclair (presque un peu dommage tant j'adorais le dénis dont elle faisait preuve avec tant de férocité).

Pour l'intrigue sur le tueur en série, je reste toutefois très déçu. N'ayons pas peur des mots, celle-ci n'apparait que pour boucher les trous et offrir un peu de rythme et une chute au final du livre. Aucune véritable enquête n'est menée ou autre. L'auteur en parle vaguement à plusieurs reprise sans trop s'y attarder puis voila qu'un fantôme apparait pour tout résoudre en quelques pages. Voila une partie qui aurait assurément nécessitée la centaine de page qui manque indéniablement à ce tome.

Queen Betsy demeure un véritable délice à la lecture avec des personnages attachant et des situations bien cocasse. Toutefois, je me montre un peu déçu quand au travail de MaryJanice Davidson sur l'intrigue général du roman qui manque de consistance. Espérons que le prochain tome réparera cette faiblesse (d'autant que l'avant première du tome 5 à la fin du livre semble prometteur).
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Le tome 1 m'avait laissé une bien meilleure impression que certain échos qui m'étaient parvenus de temps à autre. Mais le fait d'avoir levé mes aprioris négatifs du premier tome a aussi pour effet d'accroitre mes espérances de ce volume 2. Ais-je eu tord? Je répondrais à la fois oui et non. L'histoire de ce tome 2 est gentille et l'intrigue se laisse lire avec plaisir seulement voilà, ou est donc passé ce petit coté malsain que laissé percevoir le premier tome? Pas de voyage dans les tréfonds de l'univers "dérangeant" du Sado-masochisme, pas de fascination morbide...
Sans avoir lu le premier tome, on aurait cette impression d'une histoire gentillette avec pour seule originalité l'exploitation si particulière de l'univers des démons. Pas vraiment de quoi fouetté un chat et c'est ainsi qu'une bonne partie de ce qui avait fait le charme du tome 1 se perd dans ce tome.
Mais cette petite perte d'identité provisoire (il reste encore 3 tomes) ne rend pas les autres qualités du roman caduc pour autant. On prend donc plaisir à retrouver notre Morgan au mauvais caractère et en véritable reine du déni auto-proclamée. Ce tome en profitera pour lever un peu le mystère quand à l'étrange capacité qu'elle possède tout en révélant un peu de son passé oublié. L'histoire de donner un peu de piment à l'intrigue, nous aurons un démon tueur à ses trousses afin de donner un peu d'action à l'ensemble.
Un tome 2 sympathique mais qui se fond bien trop dans la masse pour n'être autre chose qu'anecdotique. C'est un peu dommage et j'espère que la suite de la série relèvera la pente. A suivre dans le tome 3...
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Premier constat après la lecture de ce premier tome, c'est que l'action ne prédomine vraiment pas. Une succube n'est vraiment pas au dessus de la chaine alimentaire des immortelles et Richelle Mead ne nous détrompera à aucun moment. Pour quelqu'un comme moi qui aime les histoires mouvementées, j'avoue que ce n'était pas gagné d'avance et pourtant, j'ai véritablement savouré ce livre. Il faut dire que je suis littéralement tombé sous le charme de Georgina. Rarement une héroïne n'a été aussi touchante que cette succube millénaire. Sacrifiant son âme délibérément pour une seule erreur, arpentant les siècles en volant l'énergie vitale des hommes "bon" (plus ils sont corrompus et moins ils ont d'énergie vitale à transmettre), elle ne trouve le bonheur qu'avec des relations éphémères avec d'autres immortels. On comprend donc parfaitement le blues qui l'anime et son choix à ne plus vouloir voler l'avenir d'hommes honnêtes.

Richelle Mead décrit parfaitement bien des sentiments purement humain d'une personne qui n'était pas préparée à traverser les siècles et à semer le mal. Comment ne pas être touché face à un amour impossible? Non car elle est une Capulet et lui un Montaigu mais tout simplement car la moindre affection causerait la perte de celui qu'elle aime. On a vraiment envi de pleurer avec elle quand elle pose son regard sur des enfants qu'elle ne pourra jamais avoir ou quand elle éconduit celui-qu'elle aime sans que celui-ci n'en comprenne la raison.

Quand aux autres personnages qui arpente le livre, nous avons ses amis immortels ne m'auront guère laissé une grosse impression. Ce ne sera toutefois pas le cas de l'ange Carter qui, malgré son apparence froide, me touchera à plusieurs reprise (j'ai littéralement fondu en larme à la fin du livre ou il est en compagnie de Georgina). Quand aux amants "potentiel" (car bien sur, nous en avons), Roman ne m'a guère laissé une grande impression. Il m'a tellement fait penser au petit ami parfait "typique" que je n'ai à aucun moment senti mon cœur se serrer dans leurs relations. Je ne peux pas en dire autant de l'écrivain Seth qui, sous des couverts maladroits et timides cache une profondeur et des sentiments qui ne peuvent que toucher le lecteur.

Et l'intrigue dans tout ça? Et bien, si elle est présente, elle ne sera pas vraiment la prédominance du récit. Quelques événements ci et là qui permettra de la relancer et une Georgina qui fera fi des ordres de son supérieur pour trouver la nature de l'être qui tue les immortels. Dommage que l'identité du mystérieux meurtrier devient assez vite évidente et manque un peu d'originalité.

Certaines personnes qui ont lu la série m'ont certifié que la série perdait un peu de charme et finissait par tourner en rond par la suite. Il m'est encore impossible de dire si c'est vrai mais dans tout les cas, ce tome 1 m'a profondément ému de par son personnage principal. Rarement une héroïne de Bit-Lit n'a su m'atteindre à ce point et à me mettre la larme à l'œil chaque fois qu'elle même partait en sanglot. Pour ça, un grand bravo à Richelle Mead.

Et dernière chose, un grand merci à Milady qui au final est revenu sur son choix premier de couverture (peu attrayante) au profit de la magnifique couverture du Grand Format.
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A défaut de forte, l'impression que m'avait laissé le premier tome était sympathique. D'autant que les dernières pages du tome 1 laissées présager d'événements rocambolesque à venir. Il suffit de lire le résumé de ce tome qui spoil allégrement la fin du précédent tome pour s'en convaincre.
Ce ne sera donc plus une surprise (merci Eclipse pour ceux qui tombe par mégarde sur le tome 2), Joanne est elle même devenue un Djinn tout puissant. Du moins en apparence seulement puisqu’elle dépend du pouvoir de son cher et tendre et que si elle ne parvient à puiser de l’énergie par elle même, c'est eux deux qu'elle va saigner à blanc. Et comme cet unique problème serait pour ainsi dire "trop simple", une brèche c'est fait dans le royaume éthéré et menace de tout détruire.

Des vampires, des sorcières, des loups-garous voir même des démons OK. Mais je dois dire qu'il est assez surprenant de voir une héroïne se transformer en génie de la lampe avec tout les avantages et les inconvénients. Inconvénients tel que ne pas se faire emprisonner par un humain qui pourrait faire d'elle ce qu'il veut...

C'est donc avec entrain que l'on lit cette première partie ou Joanne fait connaissance avec ses dons de Djinn. Et pendant qu'on la redécouvre, un petit désir pervers pointe le bout de son nez : que se passerez t-il si elle était capturé par un humain et obligé de faire ses 4 volontés? Et bien il semble que je ne sois pas le seul à y avoir pensé mais je n'en dis pas plus. Toujours est-il qu'après un début un peu palot, la seconde moitié devient vraiment addictive avec quelques situation bien cocasse qui en feront sourires plus d'un. Cela pardonnera en partie la fin un peu décevante du livre avec son merveilleux "A suivre".
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"La Maîtresse du Vent" est le premier tome d'une série qui en compte déjà 9 aux états-unies. La série part du principe que mère nature est encore plus impitoyable que ce qu'on nous laisse croire, cherchant à créer des tornades F5 à foison ou encore des séismes de magnitude 9. Pour contrecarré c'est désastres en devenir, les Gardiens ont toujours veillés dans l'ombre de l'humanité avec leurs pouvoirs élémentaires d'air, de feu ou de terre. Pour ce faire, ils peuvent comptés sur le soutien de Djinn, ces génies de la lampe qui sont réalités des entités éthérés qui deviennent leurs esclaves une fois que les humains les revendiquent et les enfermes dans une bouteille.

Joanne est une élémentaire de l'air et la seule chose que l'on sait au début du livre, c'est qu'elle est en fuite. Pourquoi est-elle en fuite? Que cherche t-elle à faire? Autant de questions qui trouveront leurs réponses au cours du bouquin.
Un livre s'avère souvent long à démarrer, Rachel Caine a donc structuré son récit de manière à éliminer cette faiblesse. Si le procédé n'est pas nouveau, il marche relativement bien et est suffisamment maitrisé par l'auteur pour ne pas rendre le tout indigeste. On assiste donc à divers flashbacks déstructurés qui passeront en vrac divers passages de son enfance ou des derniers événements en date, cause de son malheur.

Écrit à la premier personne, le livre nous mets dans la peau d'une Joanne, forte tête et férue d'adrénaline. Pas de grand changement de ce coté la et je dirais même un manque certain d'originalité. Non, le plus du livre n'est pas son personnage en tant que tel (peu original ne veux pas dire qu'elle n'est pas attachante pour autant) mais bien son univers particulier. D'une part avec les Djinns qui sont des sujets la plupart du temps, tout juste survolés. D'autre part avec ces ennemies inconsistants qui sont la colère de la nature. Car Rachel Caine dépeint avec brios quelques duels entre l'homme et la tempête (oui oui, je parle de duel) qui, hormis son coté original a surtout l'avantage d'être très bien décrit et passionnant.

Voici donc une petite série sympathique par l'auteur de Vampire City. Je n'irais pas qualifié ce roman d'incontournable mais il a ce petit plus qui lui donne un charme certain et qui mérite qu'on s'y intéresse.
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Encore une histoire de vampires diront certain(e)s, et ils n'auront pas tout à fait tord. Pour autant, si les vampires sont omniprésents quand on parle de Bit-Lit, ce sont surtout les méchants ou les amants ténébreux qui apparaissent le plus. Les auteurs ont une imagination débordante quand il s'agit de leurs héroïnes : Sorcière, Djinn, Démon, Succube, Nécromancienne, Voyante, Changeuse, Loups-garou... Pour autant, les héroïnes vampires ne sont pas si représentatives que ça dans le style Urban Fantasy et font surtout parlées d'elles quand il s'agit de chick-lit (Queen Betsy, Sarah Dearly...) ou de romance paranormale. A dire vrai, la plupart des héroïnes vampires de ma connaissance sont plus des métisses que du 100% vampire tel Chasseuse de la nuit ou Sabina Kane. Peu de titres me viennent à l'esprit dans le Bit-Lit d'Urban Fantasy pour adulte hormis La Vampire de Christopher Pike et même alors, nous avons déjà affaire à une vieille vampire.

Si je dit tout ça, c'est que Les Vampires de Chicago nous offre un mélange qui semble peu original de prime abord et qui au final, n'est pas autant exploité qu'on voudrait bien nous faire croire dans l'Urban Fantasy. Car les premières pages du livre coïncide avec la naissance de l'héroïne Merit en tant que vampire. Écrit à la première personne, on suit donc les déboires de Merit dans sa nouvelle vie qu'elle n'a jamais voulu (attaquée sauvagement par un vampire, le Maitre du clan Cadogan la transforme pour lui sauver la vie). Le regret que j'aurais à formuler de ce coté, c'est que Chloe Neill ne s'attarde guère sur les changements de Merit qui ressemble plus à une légère mutation qu'a un véritable chamboulement comme cela avait été le cas pour le "Révélation" de Stephenie Meyer (dommage car la mutation de Bella avait été un des point fort du livre et je regrette que La transformation de Merit ne me laisse pas une aussi bonne impression).

Dans ce Chicago, les vampires ont fait leurs comming out (ce sont d'ailleurs les seules parmi les différentes espèces d'outre) ce qui évite à Merit de devoir se cacher de sa famille et de son amie. La plupart des vampires s'intègrent dans des clans et forment une sorte de hiérarchie féodale ou chaque membre jure fidélité au Maître du Clan (qui est le seul a pouvoir créé de nouveaux vampires). Sans surprise, l'héroïne ne rendre guère dans le moule et ne supporte pas le coté possessive d'Ethan (le maitre de son clan). Je pense qu'il est inutile de préciser que hormis sont coté forte tête, elle est spéciale et a suffisamment de pouvoir pour devenir Maitresse de son propre clan quand elle sera plus vieille. Bien entendu, elle éprouve aussi une attirance (réciproque) envers Ethan mais avec une antipathie tout aussi grande. J'apprécie par ailleurs que l'auteur ne conclu rien de cette romance en 1 tome mais qu'elle semble plutôt travailler cette histoire sur le long terme. D'ailleurs, tout l'intrigue semble se jouer sur le long terme. "Certaines Mettent les Dents" n'est qu'une introduction qui nous permet de découvrir l'univers, s'en familiarisé tout en semant des graines pour les tomes futurs. Un univers qui est pour le moins prometteur avec ses clans, ses alliances et autres intrigues politiques qui nous promettent de grandes choses pour la suite.

Quand à l'intrigue de se tome, je ne cache pas qu'elle reste pour le moins décevante. Ce n'est pas forcément un tord cette fois-ci puisque l'auteur s'attarde avant tout à la nouvelle vie de Merit et à son intégration dans le clan. J'avoue que c'est tout aussi passionnant qu'aurait pu être la recherche du vampire sanguinaire. Pas d'inquiétude toutefois, le livre conclura bel et bien cette première intrigue même si au final, cela n'était pas le propos principal de ce premier livre.

Ce tome 1 s'avère donc une grosse introduction pleine de promesses quand à la suite des aventures de Merit. On découvre la culture "vampirique", fait connaissance avec les différents personnages de cet univers et on ferme l'ouvrage avec un ardent désir de lire la suite au plus vite. Un tome qui ne mérite peut-être pas la note maximal mais je gage que sera très certainement le cas de la suite une fois que l'aventure sera véritablement lancé. Très certainement une des prochaines valeur sure du Bit-Lit...
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J'avais éprouvé une petite déception à la lecture du premier tome. Bien qu'ayant des qualités indéniables, il lui manquait ce petit plus qui aurait pu en faire un ouvrage addictif.

C'est donc avec une petite réticence que j'ai entrepris la lecture de ce second tome. Si je n'irais pas jusqu'à admettre qu'il s'agit d'une révélation, il reste certain que la suite des aventures de Jane s'avère bien meilleur que le premier tome. Cela se doit avant tout grâce à un rythme beaucoup plus dynamique. Les événements s'enchainent et nombreuses sont les scènes à faire monter la tension. C'est d'autant plus vrai que l'auteur commence à mettre en avant la politique vampirique et les différents clans. les prémices d'une guerre gronde entre les différents clans de vampires et Jane se retrouve pris en sandwich entre les opposants de Léo qui la prennent pour cible et Léo qui la rend responsable de son malheur.

Peu de temps pour souffler donc dans ces nouvelles aventures. L'intrigue en elle même est bien ficelée et allie guerre souterraine, histoire et malédiction. En bonus, nous aurons même quelques révélation sur la mythologie des vampire dans l'univers de Jane Yellowrock. Les passages à vides du premier tome n'étaient donc pas inutiles puisqu'ils nous ont permis de créer les bases d'une histoire plus complexe. J'espère donc que la suite se passera elle aussi à la Nouvelle Orléans afin de continuer dans l'univers que l'auteur a su créer.

Ce fut donc une lecture plaisante que je ne conseillerai toutefois pas aux néophytes mais plutôt à ceux qui ont déjà fait le tour des principales séries du Bit-Lit chez nous.
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J'ai mis du temps à commencer le premier tome de cette série. La raison principale étant des avis mitigés que j'ai parfois pu lire ci et là.
J'ai toutefois décidé de sauter le pas pour divers raison... Outre la couverture très aguicheuse, le roman n'est pas bien long et la série ne compte que 5 tomes. Il ne m'en fallait pas plus pour caser ce tome 1 entre 2 parutions mensuels.

Et bien autant dire tout suite que je ne regrette pas mon achat. L'univers de Jenna Black est vraiment intéressant avec les démons pour seule co-existante avec les humains. Ceux-ci n'ont d'ailleurs pas de corps physiques et doivent donc prendre possession d'un humain pour venir de leurs royaumes.
Dans ce contexte, nous avons 2 types de possessions : les possessions légales ou l'humain est consentant. Celui-ci donne alors les manettes de son corps à un démon qui en contre-partie agi pour le bien grâce aux facultés sur-humaine que possède alors l'hôte. A coté de cela, nous avons les possessions illégales ou un démon parasite un hôte non consentant à des fins personnels. C'est dans ce dernier cas (ou lorsque le démon légale à commis un crime) que l'on fait appel à Morgane pour exorciser le démon.

Alors que Morgan exécute un exorcisme, celui-ci se passe mal et le démon à l'occasion de prendre possession de Morgan. Or cette manoeuvre échoue pour la plus grande incompréhension de Morgane. Pourquoi le démon ne s'est-il pas emparé d'elle? Mais voila que le lendemain à son réveil elle se retrouve avec une note écrite de sa main ou elle peut lire : "Le démon ne s'est pas emparé de toi parce que tu es déjà possédée".

J'avoue que la lecture de ce premier tome a été assez déroutante sur bien des points. Premièrement, si Morgane est une tête brûlée, ce n'est pas une guerrière et elle conserve des qualités physiques purement humaine (le démon n'étant pas aux commande, il ne peut pas lui insuffler de puissance). Ensuite, son démon ne communique pas avec elle de manière direct mais uniquement quand elle baisse ses barrières pendant le sommeil. Elle reste donc la plupart du temps en "roue libre" sans trop savoir comment agir. Mais le point le plus important reste l'univers particulier qui est traité de manière sous-jacente: n'ayant pas de corps physique à la base, les démons sont venues à dépendre de sensations "extrêmes" telles que le SM. Ce ne sera toutefois pas dans les prétentions de l'héroïne qui conservera donc un point de vue extérieur et préférant des relations classiques avec son petit amis (et on nous prouve au combien elle l'aime vu les nombreuses scènes érotiques au début du roman). Mais heureusement, les scènes érotiques ou SM ne dure jamais bien longtemps et l'auteur nous épargne le trop de détails.

Ce tome 1 n'agira pas comme une grande révélation mais celui-ci fut une lecture plaisante et dont je compte bien lire la suite prochainement...
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Jane est une sorte de mercenaire que l'on engage pour occire des vampires renégats. Ceux-ci ne vivent plus dans l'ombre et ont été obligé de faire leurs comming out aux yeux du monde durant le vingtième siècle (ce qui offre une certaine transparence sur le travail de Jane). Cette fois-ci, chose peu commune, c'est le conseil des Vampires de la Nouvelle Orléans qui l'engage pour traquer et tuer un vampire qui s'attaque aussi bien aux humains qu'à ses congénères...

Il semble que la mécanicienne la plus connue du Bit-Lit a fait des émules puisque tout comme Mercy, Jane est une changeuse. Cela reflète une tout autre dimension dans ce roman cela étant car, contrairement à Mercy, Jane peut prendre divers formes animales autre que sa forme "fétiche". Autre diffèrence, Jane abrite un autre esprit, la Bête. Cette dernière est d'ailleurs aux commandes quand Jane prend l'apparence de cet animal "fétiche" et on se retrouve avec une écriture de primate (le récit est à la première personne). Les relations qu'entretiennent les 2 esprits sont d'ailleurs assez ambigus et le passé oublié de Jane sera peu à peu révélé durant la lecture de ce premier tome.

Niveau histoire, on suit la traque de Jane pour découvrir quel est l'identité de l'assassin qui se cache derrière ces crimes horribles. Pour ce faire, elle compte notamment grâce aux sens sur-développés de la bête sous formes animal. L'auteur ne nous épargne guère sur l'emploi du temps de Jane et nous avons droit à chaque détail de ses différents allées et venues. Si cela à le mérite de brouillé les piste et d'être immersif, j'avoue une certaine lassitude sur le rythme un peu lent que cela engendre. D'autant qu'au final, cela ne sert pas trop à grand chose puisque l'identité du renégat sera découvert suite à un Deus ex machina (celui-ci fait son apparition au moment adéquate) plutôt que via la partie enquête.

Ce premier tome de Jane Yellowrock ne m'a pas convaincu. Sympathique, je n'ai pourtant pas ressenti cette étincelle qui font la marque des plus grandes oeuvres du Bit Lit (Anita Blake, Rachel Morgan...). Toutefois, l'écriture de Faith Hunter est agréable et son univers travaillé. Il ne manque pas grand chose pour en faire un très bon roman. Peut-être le prochain?

Note : vous pouvez trouver les premières aventures de Jane et son amie Molly dans le recueil Philtres et Potions sorti chez Milady
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Rebecca est devenu l'Assayim de la communauté surnaturelle du Vermont et elle a fort à faire. A peine vient-elle de supprimer un garou renégat que voila qu'une jeune louve-garou est retrouvée violée et sauvagement assassinée. Remous que n'avais guère besoin les loups-garous avec un chef de meute qui commence à perdre le contrôle de son loup et le futur conflit de succession entre le jeune William et Dante qui se profile à l'horizon. Et comme cela ne suffit pas, voila que Michael est de retour dans la vie de Rebecca et la déclare sienne.
Le tome 1 avait été une très bonne surprise et ce tome 2 confirme cette impression. À commencer par son univers si particulier d'après-guerre: Après des siècles de guerres souterraines, les différentes espèces ont signés la paix. Difficile pour autant de faire abstraction de siècles de haine et le moindre écart de conduite signe la mort. C'est donc un univers assez sombre que nous décrit Cassandra O'Donnell. Le tome 2 conserve ce coté intransigeant dont le moindre doute sur une personne peut la conduire à la torture et à la mort. L'héroïne est d'ailleurs très expéditive et n'hésite pas au début du livre à tuer une victime d'un garou encore vivante pour ne pas laisser de témoin humain (celle-ci en éprouve d'ailleurs aucun remord).
Point de vue histoire, la venue de son ancien amant Michael ne "parasite" pas l'intégralité du roman comme le laisse sous-entendre le résumé du livre. Ce sera surtout la partie enquête de l'histoire qui est mise en avant avec la traque du tueur psychopathe. On aura bien l'apparition de Michael à plusieurs reprise mais il reste loin derrière Raphael et n'aura guère de mal à gagner l'inimité du lecteur. Dommage que l'on apprenne si peu de choses sur cette ancienne relation qui a eu des conséquences si fâcheuses pour Rebecca (sa condamnation à mort par son clan). C'est d'ailleurs pour moi l'occasion de souligner ce qui me gène un peu dans cette relation à savoir que Rebecca traite cette relation comme une simple "amourette". Or j'ai du mal à m'imaginer que l'on puisse risquer aussi gros (peine de mort) pour une "simple" amourette. Plus d’éclaircissement de l'auteur sur cette ancienne relation aurait sans doute pu atténuer cette gêne que je ressens.
Pour le reste des personnages, on retrouve sensiblement les mêmes avec Beth, Gordon, Tom... sans oublier Mark qui se fera (heureusement dirais-je) très discret et Bruce. Ce dernier fait d'ailleurs parti des personnages secondaires que j'apprécie le plus et c'est avec grand plaisir que je suis son évolution et sa relation (platonique) avec Rebecca.
En quelques mots, si je lis de nombreux romans en Bit-Lit, rare m'ont autant enthousiasmés que cette série. L'univers de l'auteur ainsi que ses personnages sont très bien travaillés et celle-ci sait gérer à merveille le dosage entre intrigue et relation sentimentale. Mais que serait cet ouvrage sans son excellent personnage principal: Rebecca. Une véritable tête brûlé au caractère en acier trompé et qui ne s'en laisse pas conter, même amoureuse!
On pouvait déjà compter sur Anita Blake, Cat Crawfield ou Rachel Morgan. Désormais il nous faudra aussi compter Rebecca Kean.
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Liens Infernaux fait un peu parti de ces livres ou il m'est difficile d'écrire un avis. Pas mauvais au point de mériter une critique acerbe ou suffisamment bon pour l'encenser, il fait parti de ces livres que l'on entame pendant les week-end pluvieux et que l'on oublie après.
Alors que Jessie et Cooper font une invocation pour amener la pluie, le sortilège dérape et Cooper est englouti dans une dimension infernale. Jessie décide alors de partir à la recherche de son amoureux quoi qu'il en coute. Le problème, c'est que nous, Cooper, on le connait à peine. Il nous est donc assez difficile d'éprouver le moindre lien empathique quand à la quête de l'héroïne (d'autant que l'auteur ne se donne guère la peine de changer cet état de fait par la suite).
Que l'auteur ne travaille pas la romance n'est pas une gêne en soi si celle-ci se rattrape sur d'autre point comme l'action. Or la aussi, après un début plutôt bon (ainsi que le final), on se trouve face à un milieu de roman fade. Je n'ai rien contre Jessie qui se transforme en fée du rangement façon Fantasia ou Jessie qui fait les courses au Super-marché mais honnêtement, n'aurait-il pas été meilleur pour Lucy A. Snyder de conserver un rythme effréné à son bouquin? Accroitre les persécutions de Maître Jordan envers Jessie au détriment de scènes à l'intérêt discutable n'aurait surement pas fait de mal à la qualité de l'ouvrage.
Mais attention, je ne dit pas que le livre est mauvais, juste décevant sur bien des points. Un peu dommage car la relation de Jessie avec son familier Pal est sympathique (nous avons 2-3 fois le point de vue de celui-ci quand Jessie n'est pas apte à décrire les événements) et l'auteur a de bonnes idées pour son ouvrage comme par exemple le traitement de la magie.
Dommage car les fin connaisseurs risque d'être blasé par ce récit tandis que les néophytes préfèreront commencer par les séries phares du Bit-Lit. Rien qui ne soit propice à l'ouvrage (et surement pas son prix). Mais comme toujours, on peut compter sur les édition Eclipse pour un très bel objet, surtout qu'ils conservent la très belle illustration américaine style comics de Dan Dos Santos.
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En le lisant, les premières pages laissaient présager d'une intrigue quasi constante tout au long du livre. Or qu'elle n'est pas ma surprise de voir que presque les deux tiers de l'ouvrage se trouve être un jeu de séduction complexe entre la Chasseuse Elena et l'Archange Raphaël. Celui-ci peut d'ailleurs concourir pour la palme de l'amant le plus sociopathe. Quand à Elena, son caractère de feu fait des étincelles au point que les premières rencontres avec l'Archange démarrent vraiment très mal.
Nalini Singh nous emmène donc pendant une bonne moitié du récit sur un jeu de chat et de souris et de séduction (Elena a tendance à vouloir fuir Raphaël tandis que celui-ci fini toujours par se comporter comme un idiot avec elle). Le nombre de préliminaires qui n'aboutissent pas et d'ailleurs effarant et on se surprend à vouloir que le couple inavoué conclu pour que l'on passe à l'intrigue principal.
Une intrigue plutôt bien menait par ailleurs et qui nous mets sur la piste d'un Archange déchus qui commets de nombreux massacres. L'auteure n'est pas avare en détail sordide et créé suffisamment de tension pour nous offrir une course poursuite endiablée tout en semant ci et la quelques éléments pour une suite prometteuse.
Pour l'ouvrage en lui même, le récit est écrit à la troisième personne. Cela dit, l'auteure écrit la quasi totalité du récit du point de vue de Elena et de Raphaël (1 ou 2 exception vers la fin à peine). Concernant l'édition, pas grand chose à dire sur "J'ai Lu". Je regrette juste un peu le choix de couverture, surtout quand on pense aux très belles couvertures qui sont sur les tomes 2 et 3 américaines (je doute quelles soit repris en France, leurs styles diffèrent trop de celle du tome 1 français).
Si je ne suis pas un grand fan des trop longues/nombreuses scènes romantiques ou "Olé olé", j'avoue que l'auteur a su avec brios créer des situations et une atmosphère suffisamment prenante pour en faire un livre des plus addictif. Et bien que le livre possède une vrai fin, je me surprend à ardemment vouloir lire la suite, surtout quand on pense aux tout derniers événements qui demeurent vraiment très alléchants et prometteur.
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Si le premier tome était déjà sombre, le second tome l'est encore plus. Pas un chapitre ne passe sans que Danny ne se rappelle les fantômes du passé et les pertes survenus lors du premier tome. Cela ne serait pas un problème si l'aventure avancé à un bon rythme or, on se retrouve la plupart du temps à faire du surplace dans l'intrigue. Les quelques phrases de dialogues sont souvent "noyées" sous un flot de description et/ou d'état d'esprit de l’héroïne et cela, bien plus que dans le premier tome (Dante broie du noir comme jamais). En revanche, si le livre pêche sur le rythme, il n'en est rien du coté immersif de l'ouvrage. Lilith Saintcrow créant un univers beaucoup plus travaillé que de coutume dans ce genre d'ouvrage.
Niveau personnage, pas de petit nouveau, on conserve seulement le staff déjà restreint du premier tome avec Eddie, Gabe et Jace. Ceux-ci n'ont pas beaucoup changé et c'est surtout son personnage principal que l'auteure travail en profondeur.
Danny Valentine n'est pas une mauvaise série, c'est surtout que celle-ci se trouve sur un plan plus mature et plus viscérale que les autres romans Bit-Lit. Il appartient donc au lecteur de se faire son avis en sachant que ce tome 2 s'avère un peu moins abordable que son prédécesseur et propose nettement moins d'action.
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Danny Valentine est une série de roman qui se passe dans un univers néo-futuriste. Pour ces mêmes raisons, l'auteure sort un vocabulaire souvent déroutant sans vraiment s'attarder dessus. Cela devient assez vite repoussoir et la première moitié du roman sera peu concluante en ce qui concerne le plaisir de la lecture. Cela changera quelque peu une fois que l'on arrive à Nuevo Rio pour commencer la véritable traque. L'histoire se met alors vraiment en marche et l'action commence à pointer le bout de son nez.
La véritable surprise du livre venant vers le dernier tiers du roman ou Lilith Saintcrow surprend le lecteur en créant une situation que l'on n'avait pas vu venir et qui augmentera assez rapidement le coté addictive du roman jusqu'au final assez sombre.
Ne vous attendez d'ailleurs pas à beaucoup de gaieté dans cet ouvrage. L'univers reste assez sombre et Danny ne possède pas beaucoup de trait d'humour. Il s'agit d'ailleurs d'une héroïne peu sociable et profondément marquée par son passé. Celle-ci fait d'ailleurs de nombreux cauchemars et possède quelques tendances suicidaires dans ses activités.
Un premier tome assez sombre avec un univers peu engageant de prime abord. Cela dit, avec un peu de persévérance, ce roman s'avère tout à fait plaisant avec quelques surprises qui devrait rendre encore plus intéressant les prochaines aventures de Danny.
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Cinquième tome d'une série qui en comptera finalement 12, ce "Traquée" ne dévalorise pas vis-à-vis des précédents volumes, bien au contraire. Car tout comme le précédent tome, les écrivaines Cast nous offrent un rythme effrénés. Il faut dire que la situation à la fin du tome 4 mettait les héros dans une situation désastreuse et que l'attente du lecteur pour ce tome 5 fut longue. Mais je rassure d'ores et déjà en vous annonçant que ce volume se terminera de manière tout à fait convenable (chose qui ne c'est pas produit de puis le premier tome).
Pas de grand changement au niveau des personnages. Zoe reste égale à elle même et oscille (encore) entre 3 garçons et les autres membres de la troupe ne subirons pas d'attention particulière durant le roman. C'est encore Aphrodite qui volera donc la vedette des seconds rôle dans un personnage qui ressemble à s'y méprendre à la Cordelia de Buffy (sa relation avec Darius est par ailleurs assez touchante). Mais le personnage qui tirera le plus son épingle du jeu reste Stark qui gagnera en profondeur et évoluera tout au long du bouquin.
Une lecture qui fut donc sympathique et qui ne devrais pas décevoir les fans de la série. Surtout que, plus indéniable, le lecteur ne se retrouve pas le bec dans l'eau à la fin du livre (ce qui devrait rendre la venue du tome 6 un peu moins longue que ne l'a été le tome 5).
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Petite déception à la lecture du tome 2. Non pas pour l'intrigue en elle même mais surtout car la fin du tome 1 laissait présager d'un pèlerinage dans le passé de Gin. Or malgré la remise de ce dossier à Gin à la fin du tome 1 et les quelques révélations qui en découle, Jennifer Estep en fait abstraction pour se tome 2 pour nous offrir une histoire plus ou moins indépendante (Gin va venir en aide à un ancien ami de son mentor).
Ce second tome s’avère donc une sorte d'interlude ou Gin se cherche depuis qu'elle a raccroché son métier de tueur à gage. La partie enquête devient moins présente ici puisque l'identité des méchants est apparente dés le début. Ce sera donc l'action qui prédomine avec un dernier quart qui ne manquera pas de piquant de par les nombreuses promesses faite pour la suite de la série.
Niveau personnage, pas de grand changement et on retrouve principalement les mêmes que précédemment. Ceux-ci n'ont d'ailleurs pas subi de grande évolution et Gin tue toujours avec peu de scrupule (même à la retraite). Le flic Donovan est, quant à lui, toujours irritant de par son sens de la justice exacerbé à tel point que l'apparition d'un nouveau prétendant ne sera pas plus mal pour Gin et pour le lecteur.
J'attendais beaucoup de ce tome 2 au vu des révélations du premier tome mais il semble donc que, malgré la lecture plaisante que fut ce "Trahisons", je dois reporté mes espérances sur le tome 3. Il ne reste plus qu'à espérer que Jennifer Estep ne joue pas une fois de plus, avec les espérance du lecteur. Au final, il s'agit d'un tome sympathique dont l'unique défaut est de n'avoir pas su combler les attentes entrevu à la fin du tome 1.

Niveau édition, pas de grand changement. Je ne retrouve pas le petit défaut de conception que j'avais trouvé quand au centrage du texte du tome 1. La couverture quand à elle reste dans le ton du tome 1 à savoir, trop monochrome et un peu fade quand on pense au Bit-Lit.
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Pour ce tome 5 des aventures de Mercy, l'intrigue générale est bien moins évidente (ce qui me permet de souligné que Milady nous propose encore une fois une quatrième de couverture au résumé erroné). Car ce n'est pas 1 mais 2 intrigues en parallèle qui sera traité sans ce volume. D'un coté, certains membres de la meute qui semblent avoir une dent contre Mercy et utilise le lien de la meute pour la déstabilisé, de l'autre, un groupe de Faes qui semblent s'intéresser de très prêt à un livre qui a été prêté à Mercy au cours du volume 3.
Ces 2 intrigues parallèles, loin de perdre le lecteur on surtout le privilège d'offrir un récit sans temps mort. Mercy passe donc d'un problème à l'autre (surtout que Sammuel vient mettre son grain de sel) pour le plus grand plaisir du lecteur qui n'a pas le temps de s'ennuyer et qui tourne les pages à toute vitesse. J'en profite par la même de féliciter Patricia Briggs une fois de plus pour son excellent traitement de la romance Mercy/Adam. Car d'une part, contrairement à bons nombres d'ouvrages, le choix de Mercy semble définitive et l'auteure dépeint plus des problèmes de couple qu'un choix cornélien entre 5 beaux mâles. D'autre part, l'auteure ne se laisse pas séduire par la mouvance du moment et refuse toute description de scènes sexuelles, préférant l'usage (tout aussi bien) d'ellipse (cela fait vraiment du bien quand on pense à certain excès actuel comme les derniers ouvrages en date d'Anita Blake).
Un tome qui ne déprécie pas la série, bien au contraire. J'attends désormais avec impatience le volume 6 qui, m'a t-on dit, devrait enfin lever le voile sur une bonne part des origines de Mercy. A suivre...

Note que c'est le premier roman de Mercy qui fait allusion à Anna. Il serait intéressant je pense que l'auteure fasse plaisir à son lectorat et nous ponde un cross over dans le futur entre ses 2 séries phares que son Mercy Thompson et Alpha & Oméga.
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Le tome 4 des aventures de Mercy fait directement suite au tome 3 mais en reprenant pour son intrigue des événements survenus durant le tome 2. Ainsi, le roman démarre exactement la ou nous avez laissé les dernières pages du précédent tome "Le Baiser du Fer" (Patricia Briggs reprend même la dernière scène de celui-ci et l'étoffe quelque peu). Ce rapprochement temporel des 2 tomes a le mérite de mieux appréhender le traumatisme de Mercy et de sa guérison qui prendra une part non négligeable du roman. C'est d'ailleurs pour moi l'occasion de souligné que pour une fois, l'héroïne n'est pas sans peur et sans reproche et ne s'en ressort pas toujours indemne. C'est pour ainsi dire, l'une des qualité première des romans bit-Lit de Patricia Briggs qui parvient à conserver une part humaine non négligeable envers ses héroïnes.
Pour l'histoire, le choix du break entre le tome 2 et 4 n'est pas plus mal car cela permet de ne pas se retrouver avec 2 romans de suites centrés sur les vampires. Je n'ai pas trouvé l'intrigue bien palpitante cette fois ci, préférant porté mon attention sur les problème de Mercy, de la meute et d'Adam. Cela étant, la qualité de l'histoire est bien présente et découvrir les tenants ne sera guère aisé (voir impossible).
Un tome sympathique mais que l'on retiendra surtout grâce à l'évolution du couple Mercy/Adam que Patricia Briggs nous dépeint d'une bien jolie façon.
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Ce volume 3 change un peu de thème puisqu'il ne s'agira ni des vampires, ni des loups-garous mais des Faes et de leur univers. Ce sera donc l'occasion d'en apprendre un peu plus sur eux ce qui n'est pas plus mal car cela reste souvent un sujet sous-exploité du Bit-Lit.
L'intrigue de ce tome prendra l'apparence d'une enquête mené par Mercy dans le but d'innocenter son vielle ami Zee (bien que les Faes le sachent innocent, ils sont bien décidés à le laisser mourir plutôt que de prendre le risque de voir la police mettre le nez dans leurs affaires).
Ce sera d'ailleurs l'occasion à Mercy de faire son choix entre les 2 prétendants de sa vie sentimentale. Pas de grande surprise dans ce choix que l'on sentait venir. Patricia Briggs prend par ailleurs quelques facilités à ce sujet pour pas faire souffrir le garçon délaissé.
Cela étant, l'auteure prend beaucoup moins de pincette avec son héroïne qu'avec son prétendant éconduit. Les 100 dernières pages de Mercy seront les plus éprouvantes que j'ai pu lire jusque là. Chose remarquable par ailleurs, l'auteure ne ce sent pas "investie" du devoir de mettre les détails sordide, préférant l'utilisation d'ellipse.
Et point de scènes de sexes détaillés non plus. Il est d'ailleurs amusant de voir Patricia Briggs ne jamais tomber dans ce travers au cours de ces romans. Et le mieux dans tout cela, c'est qu'elle vend tout aussi bien voir mieux ses romans que bon nombre de bouquins avec leurs quotas de "sexes". Cela fait vraiment un bien fou! Chapeau!
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Cassandra Palmer est désormais la Pythie du monde surnaturel depuis maintenant 1 mois. Sauf que la plupart des alliés et des ennemis de la Pythie ce sont mis d'accord sur 1 point : ils la préfèrent morte! Seul le sénat des vampires est avec elle... pour mieux l'utiliser!
Alors qu'elle essaye de se faire accepter par le Cercle d'Argent qui est théoriquement son alliés, Cassie se fait enlever sous les yeux de Pritkin. S'ensuit une course poursuite à travers les lignes telluriques qui sera l'élément déclencheur d'une catastrophe majeure.

C'est un plaisir de retrouver Cassie dans ce 4ème tome de ses aventures. Surtout que Karen Chance prend un malin plaisir à multiplier les scènes cocasses tout au long du livre. Certains passages m'ont, pour ainsi dire, tordus de rire de par l'absurdité des situations qui en sont dépeintes. Il faut dire que le pouvoir de Cassandra de se téléporter dans l'espace et le temps est une source intarissable de situations loufoques (le premier chapitre ou Cassie rencontre sa prédécesseur lors d'un voyage temporel en est l'exemple parfait).
Malgré ces pointes d'humours, le roman demeure d'un timbre sérieux. On suit donc les péripéties mouvementées de notre Pythie qui passe beaucoup de temps à fuir ceux qui veulent la tuer. A t-elle point qu'il est dommageable que l'histoire principale semble mis en "stand by" pour être ensuite, rappeler à notre bon souvenir dans les dernières pages du roman. Une fin que je trouve, tout comme celle du tome 3, assez réussi pour le coup. Il est juste dommage que l'auteure expédie un peu rapidement les événements dantesques de la fin et que la tension n'arrive que sur le tard.
Un tome 4 qui reste dans la droite lignée des précédents. Pas de grand changement si ce n'est un tome dont le final résout plus de problème qu'il n'en créé ce qui pousse à nous demander si l'auteure n'envisage pas une fin proche (ou un renouvellement de l'intrigue?).

Pas de grand changement dans l'édition de Milady. J'apprécie toujours le choix que fait l'éditeur quand il s'agit, soit de garder la couverture original (dans le cas présent) ou au contraire de la changer (genre Anita Blake). Pour le coup, cette couverture 4 est jolie et ne donne pas cette impression de copier/coller que nous faisait la couverture du tome 3 vis-à-vis du tome 2. En revanche, je reste sceptique quand au choix de faire apparaitre les couvertures des précédents tomes sur la quatrième de couverture au format vignette ("Dans la même série"). Théoriquement, si c'est le tome 4, c'est bien que nous avons eu 3 tomes avant non? J'imagine déjà une 4éme de couverture pour un roman issu de la série Anita Blake avec 13 tomes!
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Second tome des aventures de Anna et de Charles (ou 3éme si on prend en compte la nouvelle Origine). Ce tome 2 se situe (tout comme le tome 1) entre le tome 1 & 2 de Mercy Thompson. Patricia Briggs fait d'ailleurs beaucoup moins allusion à sa série phare dans ce volume.
En mission pour son père qui souhaite révéler la présence des loups-garous au monde, Charles part accompagné de Anna à Seattle dans le but d'atténuer les craintes des loups lors d'une réunion qui réunit les principaux Alpha du le monde. Mais alors que le sommet à lieu, Anna subie une tentative d'enlèvement.
Dure de reconstituer les pièces du puzzle dans ce tome. Les événements s'enchainent mais le lecteur à bien du mal à faire un lien de corrélation avant que les révélations ne tombent. Une intrigue puzzle donc, ce qui changent un peu des précédents tomes.
Pour ce qui est des personnages, j'apprécie toujours autant la relation Anna/Charles (il faut dire que Patricia Briggs réussi avec brios à retranscrire l'état d'esprits de loups-garous). Il soulage de voir dans le Bit Lit une relation qui perdure et de ne pas avoir une héroïne qui oscille entre 4 beaux mâles. Ici, Anna et Charles sont désormais mariés et chaque événements et là pour consolider et améliorer leurs liens. Anna qui possède encore quelques vestiges de ses sévices passés demeure d'un tempérament calme et posé (du moins tant que ceux qu'elle aime ne sont pas menacés) tandis que Charles reste brute de décoffrage et perd toute notion quand sa compagne est en danger. Il s'agit vraiment d'un couple maladroit et touchant que nous dépeint l'auteure, on ne peut que les aimer!
Un tome un peu court mais auquel j'ai pris beaucoup de plaisir à le lire. Je ne le situerais toutefois pas dans les meilleurs de Patricia Briggs.
A noter que nous avons dans ce tome 2 un couple hétéroclite : Tom et Moira. Ceux-ci ne sont pas de total inconnus et vous pouvez les retrouver dans la nouvelle de Patricia Briggs issue du recueil "Philtres et Potions" qui narre leurs rencontrent.
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Il est devenu une habitude dans le Bit-Lit de souvent alterner les histoires entre vampires et loups-Garous. Les Loups-Garous étant au centre du premier roman, place aux vampires dans ce tome 2 avec l'apparition d'un vampire sanguinaire qui sème dévastation sur son passage.
J'avoue que j'ai pris plus de plaisir à la lecture de ce tome que le précédent. L'action arrive très rapidement et la tension monte crescendo jusqu'à la confrontation finale. Ce sera aussi l'occasion pour Patricia Briggs d'approfondir l'univers vampirique. J'aime particulièrement ça façon d'aborder la transformation d'humain en vampire, celle-ci étant bien plus compliqué qu'une simple visite chez le vamp' du coin et crédibilise grandement le fait qu'ils restent une population minoritaire.
Point de vue relation, nous avons bien entendu le triangle Mercy/Samuel/Adam et viendra même un peu s'ajouter Stefan. Mais chose que j'apprécie, c'est que Mercy ne tombent pas sur le premier homme venue et s'interroge beaucoup sur ses choix. Surtout que Patricia Briggs ne se sent à aucun moment obliger de devoir instaurer un quota de scènes "olé olé" (il n'en a d'ailleurs aucune dans ces 2 premiers tomes ce qui me va très bien!).
Niveau déception, je regrette que l'auteure fasse tomber la tension trop rapidement pour nous offrir des dernières pages un peu molle (en revanche, j'apprécie les révélations moins tarabiscotées du premier tome). Par ailleurs, je trouve dommage l'absence de révélation sur la nature/origine de Mercy en changeuse (peut-être au prochain tome?).
Ce tome 2 s'avère donc une lecture qui, à mon avis, demeure plus addictive que ne l'était le tome 1. C'est d'ailleurs en une petite journée que je me suis avalé la quasi totalité du bouquin. Espérons que le prochain soit aussi bon (voir mieux!).
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L'Or de Brayan, n'est ni plus, ni moins qu'un complément au cycle des Démons, notamment du premier livre, L'Homme-Rune. On dénombre 2 nouvelles ainsi qu'une scène coupée qui se situent durant les événements de L'Homme Rune. Chacune de ses 3 histoires a une petite présentation par l'auteur et en prime, les 2 nouvelles proposent des illustrations de Miguel Coimbra. Note que nous aurions du avoir 2 scènes coupé dans l'ouvrage, mais la seconde fut inclue par Milady dans le premier roman.

-"Le Grand Bazar" raconte les faits qui ont poussé Arlen à entrer en possession de la carte qui le conduira à Soleil d'Anoch. Ceux qui ont lu le second tome pourront trouver quelques clin d'oeil puisque Arlen est alors parti dénicher des poteries d'un Maitre Artisan dont le village à été détruit par les démons plusieurs années plus tôt.
Bien que Brett affirme que cette histoire peut se lire indépendamment, je reste convaincu qu'elle ne possède d'intérêt que pour les lecteurs du cycle. C'est surtout l'occasion d'en apprendre plus sur Abban qui est bien plus sournois qu'il y parait à première vue.
J'ai trouvé cette histoire intéressante pour compléter ses connaissance de l'univers à défaut d'un récit addictive.
-"L'Or de Brayan" ce situe au moment ou Arlen est un apprenti Messager. Il part vers les monts enneigés sans se douter des péripéties qui l'attendent.
Il s'agit de la seule histoire du roman qui peut être lu pour découvrir le cycle. C'est d'ailleurs celle des deux dont j'ai pris le plus de plaisir à lire. Le démon des Glace (dont fait référence Brett à la postface) n'apparait qu'à la toute fin et c'est un voyage complet qui nous est conté (il s'agit d'ailleurs de la nouvelle la plus longue du roman).
-"Brianne battue" est quand à elle une scène coupée qui se passe avant le départ de Leesha du Creux du Coupeur. Ce passage est la pour montrer que le village est devenue bien trop petit pour Leesha (juste avant que Bruna l'envoie étudier à la ville). On comprend parfaitement la décision de l'auteur de supprimer ce passage. Non qu'il soit mauvais, celui-ci est même sympa à lire. C'est juste que le message que voulait faire passer Brett dans le roman avait déjà été véhiculé.
Le livre se termine quand à lui sur un "dictionnaire krasien" et un petit "grimoire de runes".

Pour l'édition, le livre est en édition relié (un peu dommage qu'il faille attendre un hors série pour que le cycle gagne l'honneur d'une couverture rigide). Celui-ci n'est d'ailleurs ni un grand format, ni un poche mais d'une taille intermédiaire. Si je comprend les raison d'un tel choix (le livre est court d'à peine 200 page), il reste dommage que le format ne soit pas le même que celui de la série principale.
L'Or de Brayan est un ouvrage que je conseille surtout au fan du cycle des Démons. Le livre restant assez cher pour un contenu assez maigre au final.
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Il s'agit du second cycle de Fiona McIntosh que je termine après la trilogie du Dernier Souffle. Si le "Dernier Souffle" avait quelques maladresses au niveau de son déroulement, on avait des personnages attachant et un principe de base intéressant.
Pour cette Trilogie de Valisar, l'auteur a semble t-il souhaité créer des personnages moins manichéens que précédemment avec Will. Pari loupé dans l'ensemble avec des réactions qui manquent de naturelles et des évolutions assez bancales (il en est d'autant plus difficile de s'attacher au personnages). Défaut qui s’atténue un peu dans ce dernier tome avec des personnages plus "digeste" malgré certain revirement "d'allégeance" qui nuisent à la crédibilité du récit.
Pour le récit en général, je termine le livre avec le sentiment de "Tout ça pour ça?". En effet, je n'ai a aucun moment eu l'impression de partager une grande aventure, Fiona McIntosh ne parvenant pas à nous faire ressentir de l'ambition dans son récit. Ce n'est d'ailleurs pas le final qui me détrompera, prenant l'aspect d'une grande réunion de famille au "deus ex machina" peu crédible. Même les romantiques ne trouveront pas leurs compte dans cette trilogie, l'auteure préférant jeter aux orties une décennies d'amour au profit de "coup de foudre" de dernière minute.
Une trilogie qui s’avère une bien amère déception, je conseillerai plutôt la Trilogie du Dernier Souffle qui malgré quelques défaut, réussi à happé le lecteur. Car pour le coup, j'ai vraiment du mal à comprendre le choix éditorial de Bragelonne quand à sortir cette trilogie en édition relié.
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"Chaque soir, avant de me saluer, la Bête réitérait sa demande :
- Belle, voulez-vous m'épouser?"

Pour tout dire, mes seules connaissances quand au conte de fées de La Belle et la Bête, c'est (comme beaucoup je pense) via le chef d'oeuvre de Walt Disney. C'est donc avec cette unique base que je me suis plongé dans cette version romancé de Robin McKinley.
L'un des coté vraiment positif de ce récit, c'est très certainement le choix d'avoir écrit ce roman à la première personne. Rarement ce choix ne m'a semblé aussi judicieux: il nous permet de bien mieux appréhender les sentiments de Belle et son évolution quand à sa relation avec la Bête. Le "Je t'aime" de Belle envers la Bête prenant alors une tout autre dimension.
Niveau histoire, j'avoue avoir été un peu surpris par l'absence de noirceur du récit. La version de Robin Mc Kinley reste presque tout autant édulcoré que le film de Walt Disney avec un univers tout aussi enchanteur (voir plus). Il ne s'agit pas vraiment d'une critique mais il est vrai que je m'étais attendu à une version plus adulte, plus noir... alors que l'on reste très Conte de Fées. Autre détail, j'ai beaucoup apprécié le premier quart du livre qui nous dépeins avec brio la vie et les déboires de la famille de Belle bien avant sa rencontre avec la Bête.
Si je devais émettre des déceptions envers le roman, ce serait envers les dernières pages du récits qui manque de "coups d'éclats" et d'envergure pour finir le récit avec brios. D'autant que la toute fin semble précipité plus que de raison. Mais cela ne gâche en rien le plaisir que j'ai eu à lire ce roman, Robin McKinley réussissant à adapté avec brios l'une des plus belles métaphores de Contes de Fées et dont l'unique défaut sera le nombre de pages irrémédiablement trop courts.
Pour finir, un grand merci à l'éditeur Mnémos qui nous offre un bel ouvrage avec une magnifique illustration d'Alain Brion en guise de couverture.
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J'avoue avoir été un très grand fan du Sieur Weber avec les premiers tomes de la saga d'Honor Harrington. Si j'en parle un peu au passé, c'est que les derniers tomes en date souffre du même problème que la série "Sanctuaire", à savoir un nombre de pages trop conséquentes. Cela ne serait pas un problème si ces pages n'étaient pas utilisés en multipliant les points de vues à l'utilité souvent discutable (ou d’où du moins la longueur de certains passages me semble superflu). Rajoute à cela un panel de personnage au noms pas toujours évident qui nous fait perdre le fil de l'intrigue (qui et qui et qui fait quoi?) et en dernier, de nombreuses pages d'explications sur l'évolution de l'armement qui risque d'en larguer plus d'un de par le contenu très (trop?) pointu.
Le premier quart de ce tome 2 s'avère encore pire que son prédécesseur et il faudra prendre son mal en patience quand à vouloir retrouver Caleyb et Merlin. Pire, les événements du livre sembles avancer au compte goutes et s’attèlera surtout à quelques manoeuvres politiques, ne laissant que peu de pages dédiés aux combats. Ceux-ci se feront d'ailleurs désirés pour finalement être rapidement expédiés et sans la grandeur que reflétait la bataille du premier tome.
Au final, tout comme Nimue Alban le dit si bien dans le roman, "Le mieux est l'ennemi du bien" et à trop vouloir en faire, c'est une bonne partie de ses lecteurs que David Weber risque de larguer. Une série à réserver donc à un public exigeant. Dommage car une version "abrégé" en aurait fait un bon bouquin, mais comme tout un chacun, il faut connaitre ses limites et ce livre m'a fait frôler l'indigestion.
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