Comme la plupart des romans de Joël Dicker, il s'agit là encore d'un véritable page-turner. J'ai toutefois été moins emportée par le fond de l'histoire ainsi que par les personnages.

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Le personnage de Sophie m'a, à certains moments, franchement énervée. Je n'ai pas compris certaines de ses réactions. Joël Dicker continue cependant de se montrer maître dans les histoires entremêlées et les retours dans le passé des personnages.

Véritable chef d'œuvre de Marlen Haushofer, cette nouvelle présente tout ce qui fait la force de cette autrice. Elle passe au scalpel les relations au sein d'une famille, dénonce les rôles attribués dans la société autrichienne d'après-guerre à la femme épouse et à l'homme, interroge la thématique de la culpabilité, et ceci avec une langue en apparence simple et pourtant pleine de justesse. Je recommande vivement !

J'ai beaucoup aimé ce roman de David Foenkinos qui explore la courte vie de Charlotte Salomon, une peintre juive allemande décédée à 26 ans dans le camp d'extermination d'Auschwitz. Je dois bien avouer que je ne savais absolument rien d'elle avant d'avoir ce livre en main. J'ai été très touchée par la poésie des mots, la plume de Foenkinos qui allie simplicité et profondeur et rend ainsi hommage à cette artiste. Je recommande cette lecture.

Ce livre traînait dans ma PAL depuis un petit moment déjà et je n'avais pas vu le film. Il était temps de me plonger dans l'histoire de ces jeunes hommes, élèves à la prestigieuse école de Welton, tyrannisés par leurs parents et poussés par M. Keating à s'affranchir des codes et de la vie toute tracée par leurs parents. J'ai apprécié cette lecture et le portrait fait des différents adolescents. Chacun a sa personnalité et finit par se retrouver dans le cercle qu'ils forment. Tout se passe assez vite dans l'histoire, le roman n'est pas très long. J'aurais aimé que l'auteur aille parfois plus en profondeur et prenne davantage son temps.

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J'ai été assez surprise par le suicide de Neil. Je m'y attendais quelque part et pressentais que l'histoire allait nous y emmener, mais ce fut quand même un choc.

Une belle lecture qui se révèle par moments très douce et poétique.

Un bon nouvel Astérix et Obélix avec des bulles très drôles dirigées contre Lutetia ;)

J'ai beaucoup aimé ce roman qui parvient à nous raconter une partie de la grande histoire à travers les petites histoires, celles de Marie-Laure et de Werner (ce sont les deux fils conducteurs du récit, nous suivons cependant aussi une multitude d'autres histoires qui découlent de celles des deux héros principaux). Malgré l'arrière-plan historique qui est celui de la Seconde Guerre mondiale, il n'y a pas de parti pris, la guerre happe les deux héros, qu'importe leur parcours de vie, et c'est un aspect qui m'a beaucoup plus. La narration est également très agréable, on suit alternativement et à travers de brefs chapitres l'histoire de Marie-Laure et Werner. Je recommande cette lecture !

J'ai bien aimé cette suite de l'Affaire Harry Québert, j'ai notamment aimé retrouver Marcus et Perry. L'histoire (comme l'enquête) est pleine de rebondissements et on est vraiment tenu en haleine. Un bon moment de lecture!

Après avoir regardé la saison 2 de Bridgerton, j'ai voulu découvrir la version papier. J'ai été très déçue de l'histoire dans le livre, la relation entre Kate et Anthony m'a déplu et encore plus le caractère d'Anthony et ses remarques souvent sexistes. Bref, une première pour moi, préférer la série TV au livre.

Un essai sur la puissance du langage, ses enjeux et ses limites. Kübra Gümüsay décrit avec beaucoup de précision, de justesse et de finesse de quelle manière le langage trahit, concilie, réunit et exclue. Un essai qui, j'ai trouvé, s'inscrit dans la continuité de ce que Roland Barthes dénonçait déjà dans sa leçon inaugurale au Collège de France. Je recommande vivement la lecture de Sprache und sein.

Lecture intéressante, je vais essayer de suivre certaines pistes données dans le livre.

Cette lecture a été, pour moi, une découverte de l'univers et du style de Leïla Slimani. Le style m'a plu et constitue un véritable page-turner, une écriture simple, sans fioritures. J'ai eu en revanche beaucoup de mal à éprouver de l'empathie pour le personnage d'Adèle et son histoire.

J'ai été happée par l'aventure qu'a vécu Jonas Deichmann et par ses prouesses sportives. Le récit qu'il fait de son aventure, de ses voyages, de ses galères aussi, est palpitant et nous donne envie de tourner les pages au plus vite pour savoir ce qui l'attend au tournant. Un soin particulier est donné à la composition du livre, ses étapes, à vélo, à la nage ou à pied, sont toujours accompagnées de photos et cela permet d'être au plus près de ce que peut vivre le triathlète. Je doute que son récit soit traduit en français, mais le style de l'auteur est très abordable. Je me réjouis de voir le film qui devrait sortir en avril cette année!

Lecture intéressante mais tout de même un peu décevante. J'ai eu parfois l'impression que les conseils de Timothy Ferris s'adressaient davantage à des chefs d'entreprise qui gagnent plusieurs milliers d'euros par mois qu'aux salariés lambdas. Certes, l'argument principal de ce livre reste "comment réduire son temps de travail et se libérer du temps pour soi, ses activités et ses projets - soit multiplier les mini-retraites, comme l'appelle l'auteur" et certains conseils ont été les bienvenus, mais trop souvent j'ai eu l'impression de ne pas être le public visé par le discours de l'auteur.

Une histoire bouleversante que l'on découvre au fil des pages. J'ai eu du mal à me faire, au début, à la plume de Modiano, mais passés les premiers chapitres, je me suis laissée emporter par l'enquête du narrateur qui se lance sur les traces de Dora Bruder.

Ce récit autobiographique m'a bouleversée. Annie Ernaux prend congé de son père, se plonge et nous plonge dans ses souvenirs. Origines modestes, éloignement du foyer familial, incompréhension du père, gêne qui s'installe entre eux... Une lecture que je recommande.

J'ai beaucoup aimé ce livre, l'aventure que vive les personnages est prenante et c'est un véritable page-turner.

J'ai beaucoup aimé la plume de Kundera et son ironie. Ses multiples interventions intempestives tout au long du récit, qui font irruption à tout moment et nous arrachent à l'histoire de Tomas et Tereza (ou des autres personnages) confèrent une dimension très intéressante au récit. Je n'ai cependant pas vraiment apprécié le personnage de Tomas, pour de multiples raisons, et ai eu beaucoup de compassion pour Tereza. La critique qui est faite du régime totalitaire est très intéressante et intégrée au récit. Un roman que je recommande, ne serait-ce que pour le style de l'auteur. Plusieurs belles citations à retenir, sur la vie entre autres.

Une très bonne pièce de théâtre de Camus qui questionne l'idée et l'engagement. Une bonne lecture.

Ce livre me laisse une impression mitigée. Certes, Haruki Murakami nous livre, dans une plume simple et surtout très authentique, ses impressions de coureur longues distances et les difficultés parfois rencontrées. Il nous explique comment écrire, son métier d'écrivain et courir sont pour lui inextricablement liés. Mais j'ai trouvé que le format de ses impressions manquait justement de structure interne, d'architecture. Je regrette qu'il n'ait pas insisté davantage sur la cohérence interne de son livre et davantage développer l'aspect écriture et métier d'écrivain.

Ce livre m'a fait passer un bon moment de lecture. J'ai trouvé la plume de Modiano très apaisante. Ce n'est pas toutefois pas une histoire qui restera, je pense, longtemps avec moi.

J'ai beaucoup apprécié les libertés que prend Echenoz avec la langue française. Il joue avec la langue française, avec le style, avec les codes de narration et ce avec brio. L'histoire nous prend

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et nous voulons absolument savoir si ce chassé-croisé entre Gloire et les hommes de Salvador prendra fin à un moment donné.

Ce deuxième tome de la saga Terremer m'a moins plu que le premier tome. L'histoire m'a moins prise

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mais j'ai été contente de retrouver Ged vers le milieu de l'histoire.

Je n'ai pas apprécié ce livre d'Amélie Nothomb qui me laisse avec une drôle de sensation. Le rythme effréné des dialogues ne laisse aucune place au répit, à la réflexion, on est dans la pure réaction et ce n'est pas vraiment ce que je recherche dans un livre. L'histoire, brutale, ne m'apporte à la fin pas grand-chose. Si j'ai bien aimé "Hygiène de l'assassin", j'ai beaucoup de mal avec ses autres livres et avec son style, de manière générale.

Un ouvrage intéressant qui permet d'y voir plus clair dans les placements financiers et propose des explications simples et claires du monde de la finance.

J'ai beaucoup aimé cet essai d'Erich Fromm sur l'amour et ce qu'il appelle l'art d'aimer. J'ai trouvé son argument principal très intéressant

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l'amour est un art qui, comme tout art, s'apprend au terme d'un apprentissage qui nécessite de la patience, de la volonté, de la détermination mais en soi peu innovant, dans la mesure où je partageais déjà cet avis. Les exemples qu'il donne sont parfois un peu datés et trahissent une société qui aujourd'hui n'est plus la nôtre mais dans l'ensemble, cet essai m'a beaucoup plu, il s'intéresse à ce qui est fondamental dans notre société et que pourtant nous perdons de vue. Sa critique du capitalisme et les effets qu'il a sur notre conception de l'amour est intéressante et propose quelques pistes de réflexion. C'est un livre facile d'accès, pas de jargon ni de termes savants, j'en recommande vivement la lecture!