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Extrait ajouté par AudacieuseErudite 2016-01-24T10:49:57+01:00

"Nous n'avons pas de nom. Nous ne sommes ni veufs ni orphelins. Il n'existe pas de mot pour désigner celui ou celle qui a perdu son enfant."

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Extrait ajouté par AudacieuseErudite 2016-01-24T10:45:28+01:00

"Tu ne peux pas empêcher les oiseaux de la tristesse de voler au-dessus de ta tête

Mais tu peux les empêcher de faire leur nid dans tes cheveux."

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Extrait ajouté par AudacieuseErudite 2016-01-24T10:49:11+01:00

"Pourquoi t'es partie, mon chaton ? A quelle horreur future t'es-tu soustraite ?

Quand je vois ce qui attend ce monde de merde, entre trahison politique, catastrophe écologique et pauvreté de masse, je me dis que oui, on peut se dire que tu as été bien inspirée de quitter le navire ; mais quand je vois n'importe quel soleil sur n'importe quel pétale, ou n'importe quel gars qui tient la main de n'importe quelle fille, je me dis que non, franchement, fallait rester dans la vie."

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Extrait ajouté par AudacieuseErudite 2016-01-24T10:45:11+01:00

"Je voulais aller nulle part. Mais il n'y a pas de nulle part. Je le savais déjà mais, depuis que tu es morte, ça me manque vraiment, un endroit où disparaître."

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Extrait ajouté par MiLn 2015-09-07T10:52:09+02:00

L’autre supplice, c’est que sur ce trajet, que j’emprunte quasiment chaque jour, il y a de joyeux bénévoles d’Amnesty International en bande eux aussi, usant de stratégies cocasses pour alpaguer le chaland, arborant fièrement malgré les déconvenues leur beau tee-shirt jaune…Amnesty International. Comme tu étais fière de déambuler dans leurs bureaux, à Colonel Fabien, comme dans un autre chez toi. Comme tu étais fière des rapports dithyrambiques qu’ils avaient rédigés sur toi après tes deux stages (…) Bref, l’autre jour, je me suis laissé aborder par une fille en tee-shirt jaune. Je lui ai dit : « Vous pouvez me parler, mais je vais vous envoyer un scud dans la gueule ». Elle a répondu, très fermée, très méchante : « J’ai pas de temps à perdre avec les gens désagréables », je lui ai dit qu’elle se méprenait, qu’elle me permette de finir, que je volais lui dire un truc. Et je lui dis ; « Ma fille de 16 ans est morte il y a un mois blabla elle était militante blabla vous me faîtes penser à elle, etc. ». La nana n’a pas su recevoir la chose, on s’est embrouillées, c’était nul, t’aurais détesté…comme tu détestais quand je faisais des blagues à la con aux commerçants ou aux garçons de café »

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Extrait ajouté par AudacieuseErudite 2016-01-24T10:49:35+01:00

« Ils disent : le ‘‘drame”, la “tragédie”, le “grand malheur qui vous est arrivé” (…) je leur dis de simplifier, d’appeler les choses par leur nom, de dire “la mort de Camille” (…) C’est aussi simple que ça. Je sens que ça leur paraît brutal, que ça déforme leur bouche. Mais tu n’es pas soluble dans les généralités. »

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Extrait ajouté par AudacieuseErudite 2016-01-24T10:48:10+01:00

"Mais je poursuis le récit, la mission. J'écris comme on dépollue les sols rendus infertiles par une catastrophe naturelle."

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Extrait ajouté par AudacieuseErudite 2016-01-24T10:47:55+01:00

"Les gens ont des phrases toutes faites tirées de leurs manuels de consolation...

Je ne veux pas être consolée.

Je vis la coupure, la vie tranchée. C'est tout."

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Extrait ajouté par AudacieuseErudite 2016-01-24T10:47:40+01:00

"C'est ça qu'elle voulait, pleurer, lâcher son masque de circonstance et laisser venir à ses yeux l'apaisement des larmes, la détente du consentement à l'émotion."

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Extrait ajouté par AudacieuseErudite 2016-01-24T10:45:58+01:00

"Aujourd'hui c'est Pâques et je te vois me voir.

Moi qui n'ai jamais vécu sous le regard de Dieu ni sous l'œil de Moscou, je vois ton bleu guetter le noir de mon deuil, je suis sous l'aile de ta non-vie, à son ombre à son soleil, dans le raffut des cloches de ton silence, dans la déso- lante insouciance que ta mort m'impose, sans inquiétude pour des parents vieux et malades, sans insomnies pour des enfants à la dérive. Je suis pénétrée de ta mort par toutes les fibres de mon corps, toutes mes veines sont calcifiées par la poudre de tes os. Je te vois voir le tassement de mon âme, je te vois m'attendre. Je frappe doucement à ta porte, tu n'es qu'endormie, et je peux baiser ta joue tout abricotée de sommeil."

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