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Extrait ajouté par Fnitter 2020-02-17T18:19:46+01:00

La mort est la seule chose inévitable au monde et pourtant c'est la seule que l'on ne puisse jamais admettre.

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Extrait ajouté par Fnitter 2020-02-17T18:19:35+01:00

Une guerre défensive ne peut se terminer que par une défaite inévitable.

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Extrait ajouté par Fnitter 2020-02-17T18:19:24+01:00

C'est à des hommes que vous commandez, non à des objets. L'autorité vous est impartie avec le grade. Le respect vient ensuite, mais il faut le mériter.

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Extrait ajouté par Fnitter 2020-02-17T18:19:12+01:00

Levée l'ancre, disparue la rive, face à l'horizon vide, les sentiments de colère et de pitié sont aussi inutiles qu'un bateau sans voile.

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Extrait ajouté par Fnitter 2020-02-17T18:19:00+01:00

Certes oui, j'abandonne tous les fruits de la terre, mais je m'en vais cueillir les fleurs de l'océan.

Amiral Boscawen, 1756

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Extrait ajouté par Fnitter 2020-02-17T18:18:37+01:00

Autant prévenir d'emblée le lecteur qu'il va se trouver, d'ici peu, soumis à rude épreuve. Enrôlements forcés, mutinerie, batailles navales, des chefs de pièce couverts de sang et de débris humains qui frappent à coups de nerf de bœuf les canonniers épouvantés, des malheureux fous de douleur qui s'arrachent à pleines mains leurs entrailles pour en finir au plus vite, et partout des éclats de bois sortant des chairs tel des crocs, des corps brisés, mutilés, se tordant dans un purée pourpre.

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Extrait ajouté par feedesneige 2015-07-16T15:40:18+02:00

CHAPITRE PREMIER

LA PHALAROPE

L’an de grâce 1782 n’avait que trois jours d’âge, mais déjà le temps s’était ancré dans la mauvaise humeur. Un crachin tenace, poussé par un vent de sud fraîchissant, s’infiltrait dans les rues étroites de Portsmouth Point et faisait luire comme du métal poli les murs épais des vieilles fortifications. Un plafond de nuages couleur de plomb glissait, menaçant et sans failles, au-dessus des maisons serrées les unes contre les autres, ne laissant qu’un jour faible et maussade bien qu’on ne fût pas loin de midi.

Seule la mer semblait vivante. Sur toute la largeur de ce bras de mer habituellement abrité que l’on appelle le Solent, les rafales fouettaient et brisaient la surface de l’eau, mais, sous cette lumière étrange, les crêtes des vagues se détachaient, d’un jaune de soufre, sur la masse gris sombre de l’île de Wight, et, plus loin, sur la Manche perdue derrière des rideaux de pluie.

Le capitaine Richard Bolitho poussa la porte de l’auberge George Inn et marqua un temps d’arrêt, tandis que la lourde chaleur de la salle l’enveloppait telle une épaisse couverture. Sans un mot, il tendit son manteau à un valet et cala son bicorne sous son bras. Il pouvait apercevoir, à travers la porte de droite, la lueur accueillante du feu allumé dans la salle à manger où un groupe bruyant d’officiers de marine, émaillé çà et là de quelques uniformes écarlates de l’armée de Terre, s’attachait à oublier les exigences du service, reléguées derrière les fenêtres basses et fouettées de pluie.

Dans une autre salle, quelques officiers plongés dans un silence attentif autour de petites tables scrutaient leurs cartes et les visages de leurs partenaires de jeu. C’est à peine si quelques têtes se levèrent à l’entrée de Bolitho. À Portsmouth et en particulier à l’auberge George Inn, après tant d’années de guerre et d’inquiétude, seul un civil aurait pu attirer l’attention.

Bolitho soupira et jeta un rapide coup d’œil à son reflet dans un miroir. L’habit bleu galonné d’or était seyant à sa haute silhouette, et son visage semblait étrangement basané au-dessus de la chemise et du gilet blancs. Malgré la lenteur du voyage qui l’avait ramené des Antilles, son corps était mal préparé à l’hiver britannique, et il se força à rester debout quelques instants encore pour laisser ses membres se réchauffer.

Un valet toussa poliment derrière lui. « Vous d’mande pardon, Monsieur. L’amiral vous attend dans sa chambre. » Il fit un petit geste en direction de l’escalier.

« Merci. » Il attendit que l’homme soit parti, attiré par quelque appel dans la salle à manger, et il se regarda une dernière fois. Ce n’était nullement vanité, ni intérêt personnel, mais plutôt l’examen attentif et glacé dont il aurait pu gratifier un subordonné.

Bolitho avait vingt-six ans, mais ses traits impassibles et les rides profondément creusées autour de sa bouche le faisaient paraître plus âgé. Il se surprit un instant à chercher quand une telle transformation avait pu se produire. Il repoussa presque avec colère les cheveux noirs qui envahissaient son front, ne laissant qu’une boucle rebelle, au-dessus de l’œil droit.

Et cela non plus n’était pas de la vanité : de l’embarras, plutôt.

Un pouce à peine au-dessus de l’œil, une sauvage cicatrice s’enfonçait en diagonale dans sa chevelure. Il la suivit du doigt, comme un homme laisse parfois son esprit vagabonder parmi de vieux souvenirs, puis, avec un dernier haussement d’épaules, il escalada rapidement les marches.

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-08-13T21:08:13+02:00

Lorsque le canot atteignit l’eau libre, il oublia les matelots en plein effort et concentra toute son attention sur la frégate, au loin. En s’en approchant, il pouvait voir la coque gracieuse tanguer et rouler régulièrement en tirant sur son câble dans la brise fraîchissante. On apercevait même un éclair de cuivre lorsque les fonds se montraient en surface. Puis, quand le navire s’inclinait de l’autre côté, Bolitho distinguait l’activité sur le pont, au pied des grands mâts effilés, chargés de voiles ferlées. En arrière, près de la coupée, les gardes-marine étaient déjà réunis pour l’accueillir et dessinaient un carré d’écarlate bien net. Le vent lui apporta un instant le son des sifflets et le beuglement des ordres

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-08-13T21:08:07+02:00

Au début, Bolitho décida d’ignorer la chose, mais lorsqu’il eut enfin un navire sous ses ordres et qu’il lui fallut quelqu’un pour commander son canot, Stockdale sembla se trouver là tout naturellement, tout prêt. Comme aujourd’hui

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-08-13T21:07:57+02:00

Bolitho avait trouvé le second maître canonnier en train d’empocher sa guinée, tandis que l’aboyeur furibond fouettait Stockdale avec un bout de chaîne, non sans l’abreuver de menaces et de malédictions. C’est alors que Bolitho avait compris que Stockdale vivait la loyauté comme une entrave. Il ne bronchait pas sous l’injuste correction, et pourtant il aurait pu, d’un coup de poing, tuer son bourreau

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