Ajouter un extrait
Liste des extraits
La courbe de tes yeux fait le tour de mon coeur,
Un rond de danse et de douceur,
Auréole du temps, berceau nocturne et sûr,
Et si je ne sais plus tout ce que j'ai vécu
C'est que tes yeux ne m'ont pas toujours vu.
Feuilles de jour et mousse de rosée,
Roseaux du vent, sourires parfumés,
Ailes couvrant le monde de lumière,
Bateaux chargés du ciel et de la mer,
Chasseurs des bruits et sources des couleurs
Parfums éclos d'une couvée d'aurores
Qui gît toujours sur la paille des astres,
Comme le jour dépend de l'innocence
Le monde entier dépend de tes yeux purs
Et ton sang coule dans leurs regards.
Afficher en entier"Le plus jeune"
Au plafond de la libellule
Un enfant fou s'est pendu,
Fixement regarde l'herbe,
Confiant lève les yeux :
Le brouillard léger se lèche comme un chat
Qui se dépouille de ses rêves.
L'enfant sait que tout le monde commence à peine :
Tout est transparent,
C'est la lune qui est au centre de la terre,
C'est la verdure qui couvre le ciel
Et c'est dans les yeux de l'enfant,
Dans ses yeux sombres et profonds
Comme les nuits blanches
Que naît la lumière.
Afficher en entier« Viens vite, cours. Et ton corps va plus vite que tes pensées, mais rien, entends-tu ? rien, ne peut te dépasser. »
Afficher en entier« Elle chantait les minutes sans s’endormir. »
Afficher en entier« Je n’ai pourtant jamais trouvé ce que j’écris dans ce que j’aime. »
Afficher en entierAvec tes yeux je change comme avec les lunes
Et je suis tour à tour et de plomb et de plume,
Une eau mystérieuse et noire qui t’enserre
Ou bien dans tes cheveux ta légère victoire.
Afficher en entierLeurs yeux se sont levés plus tôt que le soleil.
Afficher en entierMon amour pour avoir figuré mes désirs
Mis tes lèvres au ciel de tes mots comme un astre
Tes baisers dans la nuit vivante
Et le sillage de tes bras autour de moi
Comme une flamme en signe de conquête
Mes rêves sont au monde
Clairs et perpétuels.
Et quand tu n’es pas là
Je rêve que je dors je rêve que je rêve.
Afficher en entier"Les Petits Justes, VIII"
Elle se refuse toujours à comprendre, à entendre,
Elle rit pour cacher sa terreur d’elle-même.
Elle a toujours marché sous les arches des nuits
Et partout où elle a passé
Elle a laissé
L’empreinte des choses brisées.
Afficher en entierLa vie
Sourire aux visiteurs
Qui sortent de leur cachette
Quand elle sort elle dort.
Chaque jour plus matinale
Chaque saison plus nue
Plus fraîche
Pour suivre ses regards
Elle se balance.
Afficher en entier