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- Non mademoiselle, je suis désolé. Il n'y a personne dans le couloir. Allons, il faut vous rallonger.

D'une légère pression sur son bras valide il l'invita à s'allonger. Une nouvelle vague de larmes menaçait de s'effondrer.

- Je vais vous donner un antidouleur, avec un peu de chance vous serez sur pied demain matin.

Arya acquiesça en essuyant ses yeux.

Quand l'aiguille se posa sur sa peau, elle inspira profondément, se rappelant de l'affreuse douleur qui avait perforé son épaule.

- Docteur ? Est-ce que...

Arya retint un cri quand celui-ci reçut un tir au niveau de la tempe. Il s'effondra dans un silence mortuaire. Arya se pencha la respiration de plus en plus rapide tout en dévisageant la plaie au niveau de sa tempe là où s'écoulait le sang.

- Oh mon dieu, non, murmura-t-elle en refusant de faire face à l'auteur du crime.

Lentement elle se retourna, tremblant de tout son corps.

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- Je me nomme Izario Lazzari, patron de la mafia sicilienne, déclara-t-il d'une voix calme en revenant vers elle avec un verre d'eau.

Arya sentit son sang se glacer, ses battements de cœur frappaient sa poitrine alors qu'elle s'imaginait déjà vendue, forcée à se prostituer.

- Je sais ce vous vous dites petite fille, reprit-il en s'installant sur le rebord de la table-basse. Rassurez-vous je ne suis pas un proxénète. Je ne fais pas dans ce business.

- Mais vous tuez des hommes, quelle différence ça fait ? Rétorqua Arya un goût amer dans la bouche.

- Beaucoup, vous n'avez aucune idée petite fille. N'allez pas sur ce terrain il est glissant et je doute que vous ayez envie de me voir quand je suis vraiment en colère.

Arya détourna les yeux cherchant à dompter la peur qu'il lui infligeait d'un simple regard. Il était si proche qu'elle s'enfonça dans le canapé pour fuir les effluves de son parfum.

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S'entourant de ses bras, Arya avait l'impression que son chemin s'élargissait à mesure de ses pas jusqu'à ce que des voix d'hommes s'élèvent dans le silence, l'obligeant à réduire son avancée. Le cœur battant elle appuya sa main sur le mur de pierre, cherchant à distinguer les voix italiennes qui demeuraient tout aussi troublantes qu’inquiétantes. Arya se pencha pour les distinguer mais un coup de feu assourdissant mit fin à tout mouvement. Figée elle écarquilla les yeux alors que des silhouettes noires se mouvaient avec nonchalance autour du corps à terre, inerte, mort.

Arya posa une main sur sa bouche pour étouffer un cri. Il fallait à tout prix qu'elle détache ses jambes du sol pour courir mais celles-ci semblaient bloquées, dépourvues de force. Soudain, une silhouette sombre se découpa dans l'obscurité. Les mains dans les poches l'homme en première ligne tourna lentement sa tête dans sa direction accrochant son regard comme s'il avait senti sa présence depuis le début. Ses yeux semblaient aussi cruels que l'acte barbare qui venait de se dérouler sous ses yeux.

Arya décida peut-être trop tard de fuir et détourna les talons comme si sa vie en dépendait.

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- N'est-ce pas une belle nuit d'été, soupira la voix d'une femme l'obligeant à sortir de sa torpeur.

Arya ôta sa main de son menton et quitta ses pensées en clignant des yeux. Il s'agissait de la serveuse du restaurant. Voilà plus de deux heures qu'elle s'y trouvait sans trop vouloir en partir. Pourquoi ? Parce que son séjour prenait bientôt fin et qu'elle n'avait pas réellement pris plaisir dans cette ville pourtant magnifique.

- En effet ça l'est, affirma Arya en forçant un sourire.

- Puis-je vous poser une question ? S'enquit la serveuse en lui adressant un regard perplexe.

- Oui bien sûr.

- Pourquoi semblez-vous si perdue ? Vous passez plus de temps dans ce restaurant qu'à profiter de la Sicile.

C'était une question fâcheuse à laquelle Arya avait beaucoup de mal à y répondre.

- Vous êtes seule ? Insista l'Italienne.

Seule ? Oh ça oui elle l'était.

- J'aime la solitude ou du moins, je m'y suis accoutumée au fil du temps, répondit-elle en évitant son regard.

Que pouvait-elle dire de plus à cette inconnue ? Qu'elle n'avait pas d'attache ni amis à qui envoyer une carte postale ?

Inspirant profondément elle recula sa chaise et se leva.

- Merci pour votre accueil chaleureux, je reviendrai demain.

- Comme tous les jours depuis près de dix jours, commenta l'Italienne en lui décrochant un léger sourire.

Arya ne préférait pas répondre et récupéra son sac à main.

- Soyez prudente mademoiselle, les ruelles ne sont pas prudentes en pleine nuit.

- Merci, lança Arya en quittant le restaurant.

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