Extraits

- Tu sais quelle est la différence entre un génie incompris et toi ?

- Je ne demande qu’à le savoir, répondit un Asher blasé.

- Le génie est trop intelligent pour les autres… Toi t’es juste con.

- Même les monstres ont peur, la nuit, lança-t-il trop calmement. Et tu sais pourquoi ?

- Pourquoi ? lui demandai-je, sceptique.

- Parce que je rôde.

— Fume. Comme ça, tu mourras vite, crachai-je, excédée.

Il haussa les sourcils, visiblement étonné par la pique que je venais de lui lancer. Et il rétorqua :

— Continue à l’ouvrir comme ça, tu mourras encore plus vite.

Je l'aimais corps, coeur et âme.

Il me colla un peu plus contre lui. Mes mains se posèrent instinctivement sur sa nuque. Ses lèvres effleurèrent les miennes, mais il éloigna sa tête. Il ne comptait pas le laisser faire si rapidement. Cette torture aussi physique que psychologique me rendait dingue.

- Je t'avais promis que t'allais perdre la tête en enfer, mais sache que c'est parce que j'y suis déjà.

- La cravate est trop serrée...

Je soufflais d'exaspération en le regardant défaire sa cravate pour la quatrième fois et la nouer à nouer. Agacée par sa lenteur, je me précipitai vers lui et le tournai face à moi.

Il avait encore volontairement trop tiré dessus. Je desserrai le tissu doucement, sous son oeil attentif. J'arrangeai une dernière fois le col de sa chemise blanche et tapotai son torse.

- Voilà. Elle est bien, maintenant. Même pas foutu de bien nouer une cravate !

Il sourit malicieusement.

- Je suis doué dans d'autres domaines, tu sais...

Je m'éloignai de lui en le narguant. Les bras croisés, j'attendis que monsieur se décide à sortir pour me laisser m'habiller. Pourtant, au lieu de quitter la pièce, il s'approcha dangereusement de moi. Avec un sourire en coin, il posa ses mains sur ma taille.

- Mes doigts ne sont peut-être pas habiles pour nouer une cravate, mais ils seront très doués pour te faire-

- Allez ! le coupai-je en le poussant, sors d'ici.

Mes joues chauffaient. Amusé, il se détacha de moi. Son épaule frôla la mienne.

- Fais vite, on sort bientôt.

- Tu ne peux pas me prêter un bolide et me demander de ne pas l'utiliser quand je veux !

Ah, je suis une voiture, maintenant ?

- Je n'ai jamais aimé qu'on joue avec mes jouets, et tu le sais. Ne teste pas ma patience.

Ah non, je suis un jouet. Génial.

- Ne joue pas avec le diable, mon ange, me prévint-il. Ne t’aventure pas là où tu le regretteras.

- James j'ai une question pour toi avant, est-ce que tu crois aux anges ?

- Non.

- Et bien moi si et on ne touche pas à mon ange.

Avant il voulait te voir morte maintenant il pourrait mourir pour toi.