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La femme attachée à la chaise devant moi n’avait rien de particulièrement incroyable, mise à part sa chevelure rousse flamboyante. Je l’étudiais avec une certaine indifférence alors qu’elle clignait des yeux et secouait la tête afin d’essayer de reprendre ses esprits. J’avais envoyé mes hommes la chercher ; ils l’avaient droguée et me l’avaient ensuite amenée ici.

Moi, non pas mon frère sadique. Pourtant j’avais fait l’erreur de dire à Cristian que la jeune femme avait été surprise espionnant nos hommes, et il avait insisté pour être celui qui l’interrogerait.

Je déglutis avec difficulté et détournai le regard du couteau de chasse que mon frère tenait à la main. Je savais ce que cela faisait d’être tailladé, torturé. Les cicatrices sur mon torse et sur mon visage me le rappelleraient jusqu’à la fin de mes jours.

Des gouttes de sueur coulaient dans ma nuque, mais je conservais une expression neutre. Je ne pouvais me permettre de montrer un quelconque signe de faiblesse devant mon frère.

Le regard de la jeune femme se concentra enfin sur Cristian et son couteau. J’entraperçus une charmante lueur bleu ciel lorsqu’elle battit des cils avant d’écarquiller les yeux en étouffant un cri. Elle se débattit dans les liens qui maintenaient ses bras à l’arrière de la chaise métallique. Je ne pus m’empêcher de remarquer ses petits seins collés contre son chemisier alors qu’elle se débattait. Quelque chose remua à l’intérieur de moi lorsque j’entendis son petit gémissement craintif.

J’inspirai et repoussai mon instinct pervers. Ce n’était pas à moi d’éduquer cette femme. Elle allait subir une mort affreuse aux mains de mon frère – une mort que je devrais regarder en prétendant que cela ne me faisait aucun effet de voir son sang couleur rubis éclabousser le sol en béton du sous-sol.

— Vous ne voulez pas vraiment faire ça, s’étrangla-t-elle d’une voix haut perchée. Laissez-moi partir.

Une réponse intéressante. Malgré sa peur évidente, son premier instinct n’était pas de le supplier de lui laisser la vie sauve. Elle prévenait Cristian qu’il valait mieux ne pas lui faire de mal. En dépit de sa situation, cette femme – Samantha – était courageuse.

Mon estomac se noua. J’allais devoir regarder mon frère faire disparaître toute bravoure en elle avant de la tuer.

— Non, Samantha, répondit-il d’une voix qui faisait froid dans le dos, tu ne sortiras jamais d’ici. Pas vivante, du moins. Si tu réponds à mes questions, je pourrais éventuellement faire preuve d’indulgence. Sinon…

Il laissa la menace évidente planer dans l’air. Mon frère savait exactement comment terrifier ses victimes.

Nous devons le faire, me résonnai-je. Elle ne représente rien pour moi. Elle n’est qu’une menace qui doit être neutralisée.

J’avais tué un nombre incalculable d’hommes, mais je détestais voir Cristian briser des personnes, en particulier des femmes. Je possédais une tendance perverse avec elles, mais je ne les blessais jamais réellement.

Je n’étais donc pas un monstre, si ?

Samantha prit plusieurs inspirations profondes, tentant visiblement de maîtriser sa peur.

— Mes amis me retrouveront, lança-t-elle d’un ton de défi.

— Si c’est le cas, ils ne retrouveront que les restes de ton cadavre.

Je restai silencieux, laissant Cristian la terroriser tandis que j’enregistrais les événements sur mon smartphone. Je ne voulais pas participer à ça, mais bien que la regarder mourir me rendrait malade, ne pas avoir à l’interroger moi-même était presque un soulagement. Je préférais laisser mon frère se salir les mains.

Samantha redoubla d’efforts pour tenter de se débarrasser des cordes qui l’immobilisaient.

— Vous ne pouvez pas me faire de mal ! s’exclama-t-elle d’un ton désespéré. Si vous me tuez, mes amis vous traqueront.

Cristian sourit, dévoilant ses dents parfaitement blanches.

— Je veux qu’ils sachent ce que j’ai fait. Ta mort servira d’avertissement. Nous allons envoyer un petit message à tes amis.

Il fit un geste dans ma direction, et Samantha regarda vers moi. D’abord, ses yeux se posèrent sur le téléphone qui immortalisait sa torture. Puis elle les releva lentement et croisa mon regard une seconde, avant d’apercevoir la cicatrice qui déformait mon visage. Elle frissonna et détourna les yeux.

Quelque chose de sombre montait en moi. Cristian éclata de rire, ravi de sa réaction.

— Quoi ? Tu n’aimes pas mon petit frère ? railla-t-il. Peut-être que je le laisserai jouer avec toi une fois que j’en aurai terminé moi-même. Il a des goûts… particuliers.

Je me retins d’exiger qu’il me la donne de suite. S’il voulait obtenir des réponses, je pourrais y parvenir sans la mutiler.

Mais avec mon frère, je ne pouvais rien exiger. J’avais appris cette leçon il y a bien longtemps.

Il toucha sa joue recouverte de taches de rousseur, et elle eut un mouvement de recul.

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