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- Tu es ma seule raison de vivre désormais. Ses yeux brillent d’un éclat farouche. Tu es tout pour moi. Je te veux dans mon lit, mais je te veux bien davantage dans ma vie. C’est comme ça depuis le début. Même quand je te détestais, je t’aimais. Si tu avais disparu…
- Tu m’aimes ? Mes poumons se bloquent tandis que je hasarde cette question. Je m’en étais doutée, j’avais espéré… je m’étais même dit que je le savais, mais jusqu’au moment où il a prononcé ces mots je n’en étais pas sûre. Pour que Lucas finisse par l’admettre…
- Bien sûr que je t’aime. Ses mains se lèvent pour encadrer mon visage, ses grandes paumes réchauffent ma peau. Baissant les yeux sur moi, il dit brutalement : je t’ai aimée du moment où j’ai vu Diego te porter en dehors de l’avion, amaigrie, sale et si belle que ma gorge s’est serrée. Je me suis dit que ce n’était que du désir, j’ai fait comme si je pouvais te baiser jusqu’à en avoir assez, mais je suis tombé encore plus amoureux de toi, et je t’ai désiré chaque jour davantage. Ta loyauté, ton courage, ta tendresse, j’ignorais jusqu’ici que c’était exactement ce dont j’avais besoin. Avant que tu entres dans ma vie, il n’y avait eu personne, personne n’avait compté pour moi, et ça ne me manquait pas. Mais quand je t’ai rencontrée… Il inspire. Putain, c’était comme si je voyais le soleil pour la première fois. Grâce à toi le monde était devenu tellement plus lumineux, tellement plus riche…
Afficher en entierAu petit déjeuner Lucas garde un silence inhabituel il ne me quitte pas du regard d'un air pensif et je dois lutter pour ne pas rougir chaque fois que je lève les yeux de mon assiette en voyant ses yeux pâles fixés sur moi. Je voudrais lui demander à quoi il pense mais une étrange timidité m'en empêche. Sans oublier que j'ai mal et que chacun de mes mouvements me rappelle ce qui s'est passé entre nous. Il ne m'a pas déchirer comme je le craignais mais je me rend encore très bien compte que quelque chose de volumineux m'a pénétré et m'a emmené dans des contrées où je n'étais pas encore aller...
En me donnant des sensations que je n'avais encore jamais éprouvées.
Afficher en entierCe qu'il y a entre Lucas et moi ne sera jamais joli, mais c'est parfait.
Notre propre version de la perfection.
Afficher en entierElle s’est enfuie alors que deux jours auparavant elle m’avait dit qu’elle m’aimait.
Quand j’y pense, la rage qui m’envahit est à la fois violente et irrationnelle. Je ne sais même pas si c’est à moi que s’adressaient les paroles de Yulia ; elle les a marmonnées dans un demi-sommeil et je n’ai pas eu l’occasion de la confronter. Et pourtant j’ai passé une nuit blanche avant de partir en me demandant si elle m’aime ou non.
Afficher en entierJe jette un coup d'œil à Rosa et je suis content de voir qu'elle a repris des couleurs. Elle s'approche de Sean SUllivan, baisse les yeux quelques secondes sur lui puis les relève vers Esguerra et vers moi.
- je peux ? Demande-t-elle en tendant la main et je souris froidement en lui tendant mon arme. Quand elle vise son agresseur la main de Rosa ne tremble pas.
- vas-y dis Esguerra et elle appuie sur la gâchette. La tête de Sean Sullivan explose il y a du sang et des fragments de cervelle partout mais Rosa ne bronche pas et ne détourne pas les yeux.
La détonation n'est pas terminée qu'Esguerra fait un pas vers patrick Sullivan qui n'a pas repris connaissance et lui vide son chargeur dans la poitrine.
- nous en avons terminé ici dit Esguerra en tournant le dos au cadavre et nous retournons tous les quatre vers l'avion.
Afficher en entierMon pouls s’emballe.
― Lucas…
― Tu es ma seule raison de vivre désormais. Ses yeux brillent d’un éclat farouche. Tu es tout pour moi. Je te veux dans mon lit, mais je te veux bien davantage dans ma vie. C’est comme ça depuis le début. Même quand je te détestais, je t’aimais. Si tu avais disparu…
― Tu m’aimes ? Mes poumons se bloquent tandis que je hasarde cette question. Je m’en étais doutée, j’avais espéré… je m’étais même dit que je le savais, mais jusqu’au moment où il a prononcé ces mots je n’en étais pas sûre. Pour que Lucas finisse par l’admettre…
― Bien sûr que je t’aime. Ses mains se lèvent pour encadrer mon visage, ses grandes paumes réchauffent ma peau. Baissant les yeux sur moi, il dit brutalement : je t’ai aimée du moment où j’ai vu Diego te porter en dehors de l’avion, amaigrie, sale et si belle que ma gorge s’est serrée. Je me suis dit que ce n’était que du désir, j’ai fait comme si je pouvais te baiser jusqu’à en avoir assez, mais je suis tombé encore plus amoureux de toi, et je t’ai désiré chaque jour davantage. Ta loyauté, ton courage, ta tendresse, j’ignorais jusqu’ici que c’était exactement ce dont j’avais besoin. Avant que tu entres dans ma vie, il n’y avait eu personne, personne n’avait compté pour moi, et ça ne me manquait pas. Mais quand je t’ai rencontrée… Il inspire. Putain, c’était comme si je voyais le soleil pour la première fois. Grâce à toi le monde était devenu tellement plus lumineux, tellement plus riche…
― Alors pourquoi…
― Parce que tu es faite pour aimer et avoir des enfants, pour la beauté et les mots doux. Sa voix est douloureuse quand il baisse la main. Tu aurais dû être adorée de tes parents et de ton frère, chérie par des hommes aimants et des amis fidèles, et au lieu de ça…
― Au lieu de ça, je suis tombée amoureuse de toi. Tendant le bras vers lui, j’attrape sa main vigoureuse. Les larmes troublent ma vue et je fixe mon ravisseur, celui qui est désormais tout pour moi. Je suis tombée amoureuse de celui qui m’a sauvée de la prison russe et de Kirill, qui m’a soignée et guérie et m’a rendu mon frère. Lucas… Je pose la main sur sa mâchoire. Tu as beau être comme eux, tu m’as toujours donné plus que tu n’as pris. Toujours.
Il me fixe et je vois la frustration grandir sur son visage.
― Yulia… Il parle d’une voix basse, implacable. Si tu dois partir, dis-le-moi maintenant. C’est la seule chance que je te donnerai, tu comprends ?
― Oui. Un sourire tremble sur mes lèvres tandis que je baisse la main. Je comprends.
Ses muscles se bandent comme s’il se préparait à frapper. Et alors ?
― Alors je reste.
Pendant un instant, Lucas reste immobile, comme figé de stupeur, puis il se précipite sur moi et ses lèvres me dévorent avec une avidité à la fois violente et tendre. Ses mains parcourent mon corps, ses caresses sont à la fois brutales et pleines de retenue, il est attentif à mes blessures qui n’ont pas encore complètement guéri. Nous retombons sur le lit, nos bouches s’unissent et chacun déchire les vêtements de l’autre. Quelque part à l’extérieur il y a les infirmières et les médecins, mon frère et ses parents adoptifs, le monde entier, mais ici dans notre chambre il n’y a que nous et ce feu dont la flamme s’avive à chaque instant.
― Je t’aime, je le dis dans un souffle tandis que Lucas va et vient en moi et me prend et me reprend sans relâche. Nous jouissons ensemble, nos corps se fracassent dans une symphonie parfaite puis, alors qu’ils restent entremêlés après coup, Lucas soutient mon regard. Dans ses yeux je peux lire l’ardeur et la possessivité, l’avidité et le désir, et derrière tout cela, la douce tendresse de l’amour.
Afficher en entierCe n’est ni tendre ni mignon comme je l’aurais cru. On pourrait même dire que c’est vilain. Mais c’est nous. C’est notre réalité, notre version de la perfection.
Afficher en entierIl n'y a pas de happy end pour les gens comme nous.
Afficher en entierJe serai chez moi pourvu que tu y sois
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