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Commentaires de livres faits par Capucine23

Extraits de livres par Capucine23

Commentaires de livres appréciés par Capucine23

Extraits de livres appréciés par Capucine23

date : 05-10-2015
Je me demande combien de crapauds dégoûtants je devrai encore embrasser avant de le rencontrer. Toutefois, je ne désespère pas. S’il se perd en chemin, j’irai à sa rencontre et le trouverai, dussé-je employer les grands moyens !

Les grands moyens… quels grands moyens vous demandez-vous? Le maquillage à outrance, les décolletés plongeants, mini-jupes et compagnie? Evidemment ! Mais j’ai mieux encore. On y arrive.
...
N’en pouvant plus de la moiteur insoutenable qui finit par avoir raison de ma coquetterie – provisoirement –, je décide d’aller me rafraîchir le visage au Ladies’ room.

Je me lève, attrape mon téléphone portable, et juste au moment où je tire légèrement sur mon minuscule short à l’entrecuisse – mouvement jamais élégant peu importe toute la grâce que l’on croit y mettre – mes yeux croisent ceux d’un homme à moitié caché derrière une grosse blonde qui parle fort avec l’accent du Wisconsin en faisant de grands gestes. Un de ces êtres que, sincèrement, je préfère n'admirer que dans les magazines. Car je peux alors attribuer leur perfection physique à Photoshop et me convaincre que mon mec aussi pourrait avoir cette tête. Et le corps qui va avec ! S’il avait un entraîneur personnel, une maquilleuse professionnelle, un diététicien et un chef cuisinier à son service, tous à plein temps. Sans oublier l’équipe de photographes et de graphistes experts qui travailleraient pendant des heures à sa transformation en Mister Perfect avant de l’exhiber fièrement sur la page de couverture de GQ Magazine. Mais là, comme ça, en face de moi, je trouve ses fossettes, son regard intense, ses muscles saillants et ses cent quatre-vingt-cinq centimètres de taille franchement perturbants.
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« … Tout me plaisait en elle : son physique juvénile, son entrain, sa fraîcheur, son humour – même si elle riait souvent à mes dépens –, sa fougue aussi. Moi qui avais flirté avec la mort, je venais de rencontrer la vie. Elle m’avait appris à rire, à jouir, à espérer… à aimer. L’aimer elle et les autres, mais aussi moi-même, car si elle s’était éprise de moi, je ne pouvais pas être un si mauvais bougre. J’avais même le sentiment de rajeunir à ses côtés. J’avais repris du poids, des couleurs, mais surtout goût à la vie. J’avais réappris à dormir à l’horizontale, alors que dans le milieu hospitalier, mon matelas avait en permanence été redressé au niveau de la tête. En dormant à son flanc, la hantise de m’étouffer durant mon sommeil avait disparu. Mon humeur avait, elle aussi, bénéficié de notre cohabitation. Je n’étais plus que très rarement revêche et maussade. Ma tête s’en portait mieux. Mes migraines s’étaient espacées, elles avaient perdu en vivacité. Malheureusement, elles pouvaient toujours me tomber dessus comme la foudre, le plus souvent en pleine nuit. Je me réveillais alors en sueur. Elle n’était pas dupe. Depuis que nous partagions le même lit, elle avait établi la corrélation entre mes maux de tête et mes cauchemars… »
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date : 14-05-2015
J'ai les jambes écartées. Les yeux au plafond. Ils tournent autour de moi. Ils font bouger mon corps. Je ne les regarde pas. Ils sont deux à s'activer autour de moi. Je les entends chuchoter. Ils parlent bas. Pour ne pas m'effrayer. Je ne suis pas effrayée. Je suis tétanisée. Par l'angoisse et par la honte. Celles d'être là, mon anatomie à l'air. A subir ces gestes-là. Que j'ai voulus. Que je regrette. Maintenant. Tout de suite.
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date : 14-05-2015
«Que la vérité fasse son chemin. Car certaine lumière peut se révéler insupportable aux hommes du temps. Il vaut mieux la garder pour la génération suivante.»
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Territoire du Wyoming, 1875

— Inutile de courir, Margaret Grace?! Tu ne m’échapperas pas?!

Maggie trébucha. Son frère se rapprochait dangereusement. Prête à tout pour échapper à sa fureur, elle se mit à ramper afin de se frayer un passage à travers les taillis. Des épines lui écorchaient les joues, s’accrochaient à ses tresses, déchirant sa robe.

— Tu as treize ans?! Tu as passé l’âge de jouer à cache-cache?! lança Nathan d’une voix menaçante.

Maggie se figea, le souffle court, et refoula ses larmes. Son visage et sa poitrine étaient meurtris par une pluie de coups de poing. Leur père venait à peine de mourir que son frère avait déjà sombré dans la folie. Une folie apparemment provoqué par la lecture du testament qu’il tenait encore dans les mains quand on l’avait vu surgir de la maison, sitôt après.

Une véritable rage, qu’il avait laissé éclater en se jetant sur Maggie tel un homme ayant perdu la raison.
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Margayya. On le connaissait sous ce nom depuis la nuit des temps. Seuls, son père et sa mère n'avaient pas oublié, au village natal où quelques anciens étaient là pour leur rafraîchir la mémoire, qu'on l'avait d'abord appelé Krishna, d'après le dieu irrésistible. Mais à Malgudi, qui aurait pu le savoir ? Tout le monde pensait qu'il était Margayya depuis la cérémonie au cours de laquelle, comme tout nourrisson, il avait reçu un nom. Se rappelait-il seulement lui-même s'être appelé Krishna un jour ?
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date : 12-02-2014
Riv descend la Seine sans hâte vers la porte qu’il est censé garder. Si une intrusion se produisait, le pont des Arts l’avertirait immédiatement. Quelques instants à peine lui suffiraient pour rejoindre le visiteur et savoir ce qui l’amène. Cependant, personne n’a tenté de franchir ce passage vers Féerie depuis plus d’un siècle, aussi ne s’inquiète-t-il pas outre mesure. Les créatures féeriques se sont repliées dans leur royaume, à l’écart de la cruauté et de l’infidélité des hommes. Seuls les ondins tels que lui s’acharnent à entretenir le contact entre les deux peuples, grâce à leurs liens continus avec les mortels.
Les voix humaines résonnent maintenant avec clarté dans son esprit, ce qui signifie que dès la prochaine pluie, Riv quittera son fleuve à la rencontre d’une âme en détresse.
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date : 12-02-2014
Son premier réflexe est de braquer en freinant de toutes ses forces. Elle n’a jamais fait de stage de conduite extrême. Elle ne sait pas comment éviter un obstacle à la dernière minute. Tout au moins, pas sans quelques tonneaux.
Le monde bascule en une seconde. Ce qui était en bas se retrouve en haut. Son cri s’étouffe dans sa gorge alors qu’elle entend le rugissement furieux du moteur qui tourne à vide, suivi du craquement effroyable de la carrosserie. Le décor autour d’elle est comme un cadre grandeur nature qui ferait la toupie sur un axe horizontal. Dans le tableau, une étrange tache rose apparaît, esquisse un salto arrière et disparaît, en même temps que sa conscience.
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date : 22-12-2013
Nice - vingt et une heure sonnante. Thomas attendait le Dr Russel et sa collaboratrice à l’angle de la rue Grimaldi et de la rue François 1er. Il tenait un attaché-case gorgé de sept cent cinquante biffetons de cent euros. Un fourgon noir stoppa devant lui. La porte arrière coulissa. Russel était au volant, une femme assise à côté de lui se retourna et ordonna à Thomas de monter. Une fois installé, la passagère descendit du fourgon et referma la porte à clé. Elle remonta et tira le store qui séparait l’avant de l’arrière du véhicule. Thomas ne pouvait rien voir à l’extérieur. Il fut surpris de tant de précautions alors même que Russel n’avait pas caché son nom. Cela avait-il un sens ? Dans le doute, tout au long du voyage, il se concentra sur les bruits extérieurs, les virages, les longues portions droites et la durée du trajet pour deviner où on le conduisait. Après une demi-heure de route, ils arrivèrent.
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