Commentaires de livres faits par Carine-68
Extraits de livres par Carine-68
Commentaires de livres appréciés par Carine-68
Extraits de livres appréciés par Carine-68
Pourquoi, doit-elle être surveillée ? Une menace, pèse-t-elle sur elle ? Pourquoi tout cela se fait, comme un secret que l’on doit préserver ? Et que va risquer Tommy en s’engageant dans cette mission ? A vous de le découvrir.
Devoir endurer sans cesse des remarques désobligeantes, de véritables attaques verbales, c’est de la maltraitance psychologique. Comment y faire face, lorsque l’on ne sait jamais sentie si seule au monde. Protéger ses enfants, tout faire pour ne pas être séparé d’eux, ressentir de la honte, de la culpabilité en faisant face à nos choix passés. Et surtout, garder confiance en soi lorsque l’image que l’on nous renvoie de nous, fait des plus mal. Les sujets abordés dans ce tome, sont fort et quand on rajoute à cela la frénésie, la lecture de celui-ci m’a glacé, m’a mise en colère. Jusqu’où la folie peut-elle mener. Mais comme toujours il y a du beau dans ce roman. Des personnes qui malgré les choix de Vicky, ses craintes, jamais ne lui tourneront le dos, quoiqu’elle ait pu penser. Des amitiés indestructibles, un appui sans failles, même si tout ce qui a mené à ce conflit, ce sauvetage est un sombre secret. Mais surtout la rencontre d’un être prêt à tout par amour. De celui qui vous fera déplacer des montagnes au risque que votre rêve parte en fumée. Comme à son habitude, l’auteure à taper juste, sa plume m’a entrainé une fois de plus dans le monde des bikers, ou on ne laisse pas, un frère, une sœur à terre. Iride a ce pouvoir de me faire vivre, des aventures captivantes, surprenantes. Qu’elle me mène au fin fond du Canada ou dans une réserve indienne, je plonge les yeux fermés dans ces récits et encore une fois je ne suis vraiment pas déçu !
Il ne doit son salut qu’à la « brindille » qui réside dans ce lieu perdu au milieu des bois. Et pourtant rien n’était gagné d’avance.
Cette jeune personne, c’est Lisa. Un petit bout de femme, camouflant son corps sous les vêtements bien trop larges, qui tente de passer inaperçu dans la ville où elle réside depuis quelque temps, Nowhere. Fuyant, sa vie d’avant. Une personne silencieuse, qui chaque jour doit faire face à ses démons. Car sa vie est une multitude de blessures, de perte, mais aussi d’épreuve. Elle espérait trouver au milieu de la nature, avec une ville regroupant peu d’habitants en hiver, une certaine tranquillité, mais l’arrivée de Ruger va changer la donne. Et malheureusement pour elle, les choses vont prendre une étrange tournure, difficile à vivre, angoissante, mais à la fois, révélatrice sur bien des points.
Ce tome m’a particulièrement ému lorsque j’ai découvert le vécu de Lisa. C’est, perturbant, oui, c’est le mot, lorsque l’on a été et toujours encore, aujourd’hui, aimé de sa famille, d’assimiler, d’accepter, le mal-être, la douleur qu’elle n’a cessé de ressentir, depuis son plus jeune âge. Je me suis mise, du moins, j’ai tenté de me mettre à sa place, et j’ai ressenti comme une boule au fond de l’estomac. La présence, non désirée de Ruger, va changer sa vie de façon positive, mais sa chute n’en sera que plus grande. Heureusement, Iride nous propose un texte à plusieurs voix, qui fait que même si Ruger, m’a blessé tout autant qu’il a pu atteindre Lisa, je me suis réconfortée de sa belle âme. J’ai adoré en savoir plus sur cet homme, bourru, mais tellement attachant. On découvre de lui ses blessures, ses failles, mais surtout l’être bon qu’il est au fond de son cœur. Je me suis plongé dans chacun de leurs tourments, leurs envies, leurs combats et aussi, la réalité de leur vie. De l’espoir, à leur désespoir. Pour certains, déjà que je ne les aimais pas beaucoup, ben là, connaissant leurs pensées, découvrant leurs actes, je les aime encore moins… Conclusion, ce récit est percutant face aux événements que l’on ne voit pas venir, je l’ai déjà dit et je le répète, Iride sait manier, l’art de nous surprendre. Un spin-off de qualité, qui à l’achèvement de la lecture ne peut vous laisser sans y repenser.
Nous allons donc rencontrer Madison, j’avoue, je me suis prise d’affection pour cette jeune femme. Elle a laissé tomber ses rêves pour être auprès de son père malade. Elle est si forte, pourtant, elle reste impuissante, démunie face à certaines situations qu’elle doit affronter. Sa vie n’est que déception, batailles, et même si elle les mène de front avec courage, elles ne seront que trop souvent perdues d’avance. J’ai vécu avec elle dans ce quartier, j’ai imaginé cet immeuble insalubre, j’ai senti ses relents nauséabonds. Son mal-être, sa peine, et parfois ses angoisses, ses peurs, face au Black Eagles. Ce gang qui a mainmise sur le quartier, dont elle ne pourra, malheureusement, que se résigner face à leur volonté, quoi qu’il lui en coûte, même sa liberté. Mais j’ai aussi vécu, ressenti ses petits plaisirs, comme l’amour que lui porte son père, sa reconnaissance dans son regard, et son évasion dans le plaisir auprès de Casey. Mais surtout ses sentiments en son encontre. Car, quand malgré tout, les sentiments s’en mêlent, les choses d’une simplicité apparente se compliquent de façon inattendue
Pour Casey, les choses ont été bien différentes. Iride, nous a dévoilé un homme, que l’on peut aimer, mais tout autant détester. J’ai été touché par ce personnage, car il sait être une personne, intentionné, sensible, mais j’ai aussi ressenti de la déception face à certains de ses comportements. Même connaissant son histoire, ses pensées, j’en suis venu jusqu’à le trouver parfois détestable, mais en même temps, j’ai été à la fois tellement peiné par ce qu’il a traversé, que je l’ai presque excusé (j’ai bien écrit PRESQUE). La trahison dont il l’a fait l’objet par le passé a fait naître en lui, un manque de confiance en l’autre, un manque de foi en l’amour. Ressentant la solitude, malgré le monde qui l’entoure. Mais peut-on vivre éternellement de la sorte, se coupant de toutes émotions, s’octroyant aucun lâchée prise ? Je peux comprendre sa méfiance perpétuelle, sa colère même, ses sentiments, mais mon âme sensible a eu grande peine à me remettre d’une scène précisément, qui m’a estomaqué, venant de lui. Je ne peux en dire plus sinon ce serait spolié, mais lisez bien qu’Iride a malmené mon petit cœur. Mais il reste lui, ce personnage, un être humain avec ses failles, son histoire, ses angoisses. Et au bout du compte, au fil des pages, le pardon que je lui ai accordé, m’a mené à une belle découverte. L’amour est-il vraiment en sens unique, dans cette histoire ? Ne ditons pas que c’est lorsqu’on perd une chose, que c’est à ce moment-là que l’on reconnaît sa véritable valeur ?
C’est avec plaisir que j’ai retrouvé mes Bounty hunter, en relisant tout d’abord les deux premiers tomes avant de découvrir celui-ci dans la foulée. (Oui, je ne m’en lasse pas, et j’aime reprendre le fil d’une histoire en ayant pleine conscience des événements passés). Je ne savais pas trop à quoi m’attendre pour celui-ci. La cause, un passage, dans le tome 2 où Casey fait appel à Madison et, en relisant le dérouler de la scène, je me suis demandé du coup auquel le titre One Way Love faisait référence. Casey ou Madison ? La question était totale. Et je dois dire que je me suis trompée sur le personnage. Puisque encore une fois, je suis allée de surprise en surprise. Voilà ce qu’est la plume d’Iride. J’ai imaginé mille scénarios, dès le départ, puis chapitre après chapitre. Mon cerveau n’a pas connu de pause, durant ma lecture en continu et encore une fois avec ce titre, j’étais bien loin de penser à de tels rebondissements. Ce roman a fait naître en moi, un tumulte d’émotions, de questions, car comme toujours l’auteure mène le suspens à son paroxysme. Un écrit, embrigader dans les autres tomes par un simple passage, qui m’a poussée inlassablement dans la lecture. Ça, c’est pour moi, la signature de l’auteure. Le prochain tome nous contera, j’en suis presque sûr, la vie d’Isaac et d’Ava et comblera, je l’espère ma curiosité concernant le devenir de Kurtis (qui demeure mon chouchou) et d’Amelia. Bon, je croise les doigts et… j’ai tellement hâte ! donc voilà, encore une fois, ce titre est pour moi un coup de foudre que je me suis empressée d’acquérir en version papier.
Dana L, dès le prologue, m’a tiré les larmes. Car, Je n’ai pas ressenti la force du personnage face à la bataille qu’il mène, juste son abnégation, et cela m’a fait mal. Et pourtant … Il en faut du courage… C’est après coup que je l’ai compris et ce qui fait pour moi, que j’ai découvert un écrit empli de tristesse, mais à la fois tellement émouvant. Nous allons faire face à la réalité du deuil, à cette envie de se laisser emporter dans les ténèbres mais pourtant résister. Vivre d’une minute à l’autre sans l’être que nous chérissons, qui a emplis notre vie de tant de beau souvenir et qui aujourd’hui n’est plus. Que cela soit en amour, tout comme en amitié. Il en reste ce petit bonhomme, plein de vie qui requière toute notre attention. Mais comment faire bonne figure quand nous même nous nous noyons dans le désespoir. ; Il est facile de juger en disant, « non mais sérieux, elle oubli qu’elle n’est pas seule, que son enfant compte sur elle ». Mais je répondrais juste, qu’il facile de dire ce que l’on ferait en de telles circonstance, mais bien plus difficile de les vivre. Nous avons chacun, un passé, nous avons notre présent et devons gérer notre futur. Les actes passés, qui nous ont fait vibrer, ce que l’on ressent aujourd’hui, ce que nous entreprenons, définis ce que nous sommes aux yeux des autres. Un deuil bien trop court pour certains, une trahison pour d’autres…mais sont-ils nous ? vivent-ils notre vie ? ont-ils vécu notre passée ? Que sachent-il de nous ? De notre nous profond, de nos sentiments, nos attentes et surtout de notre douleur. Oui Kurt, ressasse sans cesse ses sentiments, mais surtout sa culpabilité. Et pour moi, il est en droit de se battre contre ses émotions, MOI je l’ai compris, ressenti et accepter. Amber vit son deuil, mais mine de rien cherche à revivre. Ne pas oublier mais passer outre ses douleurs pour avancer. Je sais que cela n’est qu’une fiction, mais posons-nous la question. Que ferais-je si cela m’arrivé ? ; Je n’aurai peut-être pas fait comme Dana l’a écrit, mais c’est justement là le point fort de cet écris, les sentiments, notre façon de faire face, d’avancer, est propre à chacun. D’être là pour notre entourage, malgré nos faiblesses, notre douleur.
Ce roman c’est l’histoire d’une reconstruction, devant une des pires pertes, le lâcher prise devant autrui, accepter la réalité des choses. Ce roman c’est douleur, peine, entrevoir une éclaircie, se reconstruire, vivre après le deuil. Cette histoire je l’ai vécu pleinement, et je n’en suis pas ressorti indemne. Je ne me place pas en tant que lectrice, mais protagoniste. Comment j’aurai géré ? Qu’aurais-je fait de mieux ? Différemment ? C’est cela qui fait que pour moi, que cet écris est une pépite, je ne cesse même à la fin de la lecture de me questionner.
Dana m’a poussé dans mes retranchements, les émotions qu’elle a su traduire tout au long du roman, ont suscité beaucoup de sentiments en moi. Elle a cette capacité à énoncé, autant la peine que ces morceaux de bonheur. On ne peut, JE ne peux pas rester indifférente face à cet écrit. J’ai ressenti tellement de douleurs que je ne pouvais le lire que chez moi et pas dans une salle d’attente quelconque, (qui occupe tellement de mes journées) tellement (oui je me répète) il m’a touché. Je n’avais de cesse de ressentir. Pour moi, c’est juste De l’or en barre…. Et je la remercie pour ce moment de lecture, ou j’ai dévoré chaque page, chaque sentiment, chaque épreuve comme si…je les vivais
Comme je l’ai dit précédemment, je découvre la plume de Mélanie. Au début de ma lecture, j’ai ressenti comme un manque, une retenue, de la part de l’auteure, je ne saurai l’expliquer. Mais au fil des pages, j’ai eu le sentiment que la plume de Mélanie changeait, j’enchainais les mots, les phrases, sans même m’en apercevoir. Ne butant plus dessus, comme si une force a poussé librement l’auteure à s’exprimer. J’étais tellement plongée dans la vie de Théa, dans son ressenti, bon ou mauvais que je voulais juste continuer à me battre à ses côtés. Mélanie a su m’entraîner dans cette histoire, parfois douloureuse, mais tellement belle au final. Elle a trouvé les mots justes, exprimer ce qui fait qu’un lecteur se plonge à corps perdu dans une lecture, se laissant porter par les mots. Pas sportive pour un sou, j’ai vécu le dépassement de soi, les concessions, les appréhensions d’un sportif de haut niveau à vouloir réaliser son rêve, ainsi que la bataille que livre une personne lambda, pour vivre tout simplement. Être sur la plus haute marche du podium (et quel podium !) ou encore pour une autre, sur un podium différent, celui de vouloir gagner, être à la première place, écraser la maladie, celui qui dit : « je suis en vie ». J’ai été très touché par les émotions que nous traduisait l’auteure, étonnamment moi qui pleure sur certaines lectures, je n’ai versé aucune larme, parce que je n’ai ressenti dans ce récit que la force des personnages, celle d’aller jusqu’au bout, de ne jamais baisser les bras, même si l’angoisse m’est apparue au cours de la lecture. Alors oui, j’ai eu la boule au ventre, je me suis dit « non ce n’est pas possible, mais pas elle ». J’y ai cru, et je veux pouvoir continuer à y croire, parce que je l’avoue, Mélanie m’a hyper frustré au terme de ce roman. Alors, oui, je me suis dit, elle ne peut pas finir ce récit tel quel, j’en suis sûre, elle va nous compter la vie de Marie, intégrant par là même le futur des protagonistes principaux.
Donc voilà, encore une belle découverte en AE, que je soutiens pleinement, car il y a des pépites comme celle-ci. N’hésitez pas à découvrir ce titre
Nolan travaille avec ses frères, Ethan et Liam, son jumeau, ainsi qu’avec Samuel dans la société P.R.O.S Agency qu’ils forment à eux 4. Il a quitté les forces spéciales, car il ne se sentait plus apte à assumer ses responsabilités au sein de son groupe. La guerre n’est facile pour personne, on en revient souvent avec de lourds bagages, Nolan n’y fera pas exception. Mais il a pu compter sur ses frères pour ne pas le laisser « sur le bas-côté de la route », au vu de son passé qui lui a laissé des séquelles psychologiques. (Vous voulez savoir lesquelles ? Hâtez-vous de découvrir les 2 premiers tomes, pour avoir des indices.)
Contrairement à son double, Nolan, dès son plus jeune âge a établi un plan de vie bien précis.
Combattre pour son pays, préserver la liberté de chaque citoyen, mais aussi, protéger sa meilleure amie depuis ses 10 ans, Liliana, de l’atrocité du monde, des êtres, qui pourraient un jour, abuser de son innocence. Parce que Liliana, c’est la bonté incarnée. C’est cette petite voisine, armée de sa poupée Barbie, qui un jour leur a proposé à Liam et lui de jouer avec elle. C’était il y a 20 ans de cela. Depuis, elle peut compter sans limites sur l’amitié de Nolan, qui se montre toujours protecteur envers elle, dès que c’est nécessaire. Parfois même un peu trop. Celle qui au fil du temps est devenue une part entière de cette famille si unie. Liliana qui est devenue, pour Nolan, une petite sœur… Qu’il ne veut perdre, de quelque manière que ce soit, pour rien au monde. Mais ce compagnon de vie, ce meilleur ami, a décidé un jour de s’engager dans l’armée. Elle, qui avait tant besoin de lui, c’est retrouvé seule face à ses tourments, durant l’engagement de Nolan. Aujourd’hui, malgré son retour, rien n’a changé. Sauf peut-être lui. Qu’a-t-il bien pu vivre lors de ces missions ? Qu’attend-il d’elle et elle, de ce fait, peut-elle encore espérer que leur situation évolue ? Ou doit-elle se résigner, et vivre sa propre vie ? Mais encore doit-il survivre à l’attaque qu’il vient de vivre…
Au fil de mes lectures, sur les différents tomes d’UNDER COVER LOVE, de mon coup de cœur, à mon coup de foudre, est né, au fil des tomes, comme une certaine intimité avec la famille Cortès. Et celui-ci n’est pas en reste. Oui, on en découvre plus sur Nolan, sur ses réactions, face à certaines situations, de sa décision, son choix de vie, son besoin de protéger Liliana. Mais surtout, on en apprend plus sur cette fille de l’ombre, toujours présente au fil des tomes, mais qui demeurerait jusqu’à présent, pour nous, dans sa relation avec Nolan, mine de rien, un véritable mystère.
Concernant l’écriture, Clara a cette aptitude, de me faire vivre en vase clos. Je ne suis pas une Cortès, mais aujourd’hui, ils font partie de moi. Elle arrive à me faire ressentir le désespoir d’un personnage par ses émotions, ses souvenirs avec ladite famille avec ses retours dans le temps, de me faire vivre pleinement la bataille émotionnelle qui peut se livrer en un des siens. Cette auteure à chacun de ces récits me plonge dans le sentiment, les ressentis de ses personnages, leurs émois et d’un coup, je dirais après la période romantique, douce, révélatrice, elle accélère le rythme du récit, nous plongeant toujours plus loin dans la lecture, le stress, l’action, qui font que P.R.O.S Agency existe.
Encore une fois, ce titre sera un coup de foudre, tant par les émotions que part la bataille que mènent les Cortès, face à l’ennemi. J’ai déjà hâte de découvrir le prochain tome.
Sophie, il y a quelques mois n’espérait plus grand-chose de la vie, à moins peut-être un miracle qui lui permettrait de vivre. Grâce au don d’une âme au grand cœur, elle est aujourd’hui sur la bonne voie pour une guérison totale. Mais un tout autre mal la faisait souffrir ; et c’est toujours le cas aujourd’hui, une blessure d’une tout autre nature.
Il y a cinq ans, Benjamin dont elle avait refusé la demande en mariage, bien à contrecœur, a préféré quitter le navire. Il a signé le soir même de son refus, son entrée dans l’armée, l’abandonnant ainsi alors qu’elle allait mener le combat de sa vie.
Ils ont donc, chacun suivit leur route, Sophie avec l’appui de son meilleur ami, Ben, qui n’est autre que le jumeau de Benjamin. Et ce dernier avec l’appui sans failles du soldat Aymeric. Durant ces cinq ans, chacun vivra les peines et des tourments, et ce n’est pas sans lourds bagages, qu’ils vont se retrouver. Les épreuves qu’ils ont vécues durant cette période, les ont changés, tant physiquement que psychologiquement. On ne peut pas sortir indemne, identique quand nous avons affronté la mort, qu’elles en soient les circonstances. Pourtant, une chose n’a pas changé en eux, leur attirance et les sentiments qu’ils se portaient jadis. Mais cela sera-t-il suffisant pour retrouver leur complicité, le chemin vers ce qu’ils espéraient…
Dans ce tome, je dois avouer qu’Elisa a fait très fort. Sa plume a évolué, j’ai ressenti plus de confiance dans ses écrits. Elle ose nous proposer des rebondissements surprenants. Dans ce récit, je n’ai rien vu venir, ils sont tellement inattendus qu’ils nous amènent à aller toujours plus loin dans la lecture. En fait, je ne suis pas parvenue à m’arrêter avant que le mot fin apparaisse. Dans ce tome, très émouvant, nous allons découvrir un personnage dont l’image qu’elle perçoit dans le miroir en se regardant, fait qu’elle a perdu toute confiance en elle. Aujourd’hui, elle doit réapprendre à s’aimer, se sentir femme. Mais il y a aussi, la confiance, tout court, celle que l’on est prête à donner à autrui, faire confiance en ses amis, passer outre, les suspicions, s’ouvrir au dialogue pour ne pas juger sans savoir. Et puis, parce que ce roman est fort, nous avons la question du deuil. De ce que l’on a perdu lors du combat face à la maladie. Des décisions qu’il nous a amenés à prendre. Mais aussi celui que malheureusement chacun de nous, ont ou devront affronter un jour, la perte d’un être cher et ses conséquences. Et pour finir, il y sera aussi question, d’addiction ; celle du cœur, mais aussi celle du corps. Alors voilà, par les sujets abordés, les rebondissements proposés, je peux vous certifier que ce tome 2 est à découvrir. Le 1er a été un coup de cœur, celui-ci sera un coup de foudre.
C’est en cette occasion qu’elle se rend dans un hôpital parisien et qu’elle croisera la route de Ben, un pilote de ligne, « beau, sexy, sympa », qui lui rendait visite à un proche. Mélancoliques tous les deux, et Ben sous le charme de Pauline lui proposera de partager un repas en toute simplicité, oubliant quelques heures ce qui les amenait tous deux ici devant ce bâtiment. D’abord réticente, Pauline finit par accepter sans se douter une seconde que cette rencontre allait changer sa vie.
Elisa nous propose une belle romance, à la fois forte et attendrissante. Forte par les sujets traités. Comme l’acte que s’apprête à subir Pauline, qu’elle fait uniquement parce qu’elle a un cœur gros comme ça. Il y a aussi ce que Ben a fait, mettre sa vie, ses envies entre parenthèses pour soutenir ses proches. Et puis celui de l’abandon parental. La non-reconnaissance d’un des parents, qui peut nous peser une vie durant. Certaines paroles émises par le géniteur de Pauline m’ont fait, je pense, aussi mal que ce qu’elle a dû ressentir en les entendant. Après, j’ai dit attendrissante, car j’ai adoré la relation entre Ben et Pauline. J’ai aimé imaginer le sourire sur le visage de Ben, et souris à ses petites taquineries vis-à-vis de Pauline, sa brunette. J’ai apprécié chacune de leur attention qu’ils ont l’un envers l’autre et ainsi savouré l’évolution de leur relation. Quant au suspens à tirer de ce roman, pour ma part, même si j’ai supposé, je n’en avais pas la certitude, Elisa a réussi à me faire douter jusqu’au bout. Avais-je tort ou avais-je raison ? Donc, pour finir, je dirai que cet écrit est une vraie réussite que je vous encourage à découvrir. Pour moi un vrai coup de cœur.
C’est en cette occasion qu’elle se rend dans un hôpital parisien et qu’elle croisera la route de Ben, un pilote de ligne, « beau, sexy, sympa », qui lui rendait visite à un proche. Mélancoliques tous les deux, et Ben sous le charme de Pauline lui proposera de partager un repas en toute simplicité, oubliant quelques heures ce qui les amenait tous deux ici devant ce bâtiment. D’abord réticente, Pauline finit par accepter sans se douter une seconde que cette rencontre allait changer sa vie.
Elisa nous propose une belle romance, à la fois forte et attendrissante. Forte par les sujets traités. Comme l’acte que s’apprête à subir Pauline, qu’elle fait uniquement parce qu’elle a un cœur gros comme ça. Il y a aussi ce que Ben a fait, mettre sa vie, ses envies entre parenthèses pour soutenir ses proches. Et puis celui de l’abandon parental. La non-reconnaissance d’un des parents, qui peut nous peser une vie durant. Certaines paroles émises par le géniteur de Pauline m’ont fait, je pense, aussi mal que ce qu’elle a dû ressentir en les entendant. Après, j’ai dit attendrissante, car j’ai adoré la relation entre Ben et Pauline. J’ai aimé imaginer le sourire sur le visage de Ben, et souris à ses petites taquineries vis-à-vis de Pauline, sa brunette. J’ai apprécié chacune de leur attention qu’ils ont l’un envers l’autre et ainsi savouré l’évolution de leur relation. Quant au suspens à tirer de ce roman, pour ma part, même si j’ai supposé, je n’en avais pas la certitude, Elisa a réussi à me faire douter jusqu’au bout. Avais-je tort ou avais-je raison ? Donc, pour finir, je dirai que cet écrit est une vraie réussite que je vous encourage à découvrir. Pour moi un vrai coup de cœur.
Là, elle va y retrouver des visages connus, mais un, dont elle ne se souvient pas. Celui de Tomasi. Mais au fil de la soirée, elle se rappelle. Elle s’est montrée odieuse envers lui, par le passé. Pourtant, c’est à lui, qu’elle avouera sa détresse, ce qu’elle risque de perdre, si elle ne trouve pas rapidement un nouvel appui financier. Contre toute attente, Tomasi, lui proposera son aide, mais cela ne se fera pas sans contrepartie.
Lui, qui a fait sa fortune en inventant des jeux vidéo, passe un contrat avec elle, des plus surprenants. Comment Jess, cette femme indépendante, qui n’a pas la langue dans sa poche, va accepter les compensations demandées.
Les personnages ? J’adore Tomasi, un homme attachant, rieur, mais tellement sensible, je vois en lui le petit garçon qu’il est resté. Jessica est une jeune femme qui n’a pas eu une enfance facile, j’entends par là que la discipline était de mise, on ne montre pas ses sentiments. On fait face, on reste fort. Pour les personnages secondaires, je décerne la palme d’or à Charlie, cette enfant à la grande maturité qui ne peut que vous faire craquer. Le chat ? Le diable en personne, il m’a fait frissonner d’horreur.
L’histoire ? Je la trouve originale, un homme à la réussite sans conteste qui honore ses engagements malgré ce qui lui en coûtera. Une femme qui veut œuvrer pour les autres, mais en gardant intactes ses idéos. Une histoire atypique, deux personnages aux caractères opposés, je dirai la souplesse face à la rigidité, qui ne laisse pas présager tout ce qu’ils vont vivre, ressentir.
Après, je vais être critique vis-à-vis de l’environnement, des références inscrites dans l’histoire. Alors voilà Star Wars, Dune, Harry Potters, pour moi du jamais vu, même les jeux vidéo sont des inconnus pour moi. Heureusement, les Gremlins, Mario Kart, Pikachu et Malcom m’ont fait sentir moins seule. L’avantage, c’est que l’auteure pense aux ignorants avec ses notes en bas de pages et je la remercie. Autant cela ne m’a pas dérangé, mais pour certains cela peut être un point négatif, moi perso, j’ai dormi moins bête le soir !
Mon avis
Bon, on est d’accord, c’est un véritable pavé, je vous l’accorde (forcément, c’est un intégral, donc 1260 pages !). Pourtant, je n’ai presque pas vu le temps passer je me suis régalée. Presque, car à mon goût, il y a quelques longueurs, j’avoue que le jeu : je le ou je la désire, mais… est au début attrayant pour devenir à la longue, agaçant. Pourquoi ? Ben parce que je veux les voir conclure et que j’ai fini par être impatiente, tout simplement ! Mais une chose est certaine, je n’ai malgré tout, pas pu lâcher la lecture. Et j’ai eu gain de cause. Chani Brooks nous propose un roman empli de sentiments. La peur. La peur d’aimer, car aimer, c’est finir par souffrir, être parfois abandonné, mais aussi celle d’être emprisonné dans une relation. La volonté de voir son travail aboutir, après des longs mois d’efforts. La force, de vivre quand notre corps est si fragile. L’acceptation, reconnaître que l’on peut parfois être égoïste et porter des jugements sans savoir. La révélation, admettre que la beauté de l’âme n’a rien à voir avec une apparence. La tristesse, de voir que ce que l’on voulait le plus, nous file entre les doigts. La colère devant certaines situations, actes, ou même des paroles blessantes. La culpabilité, devant certains de nos actes, ou mots énoncés trop vite. Et enfin la joie, ces petits moments de bonheur, face à un sourire, une présence, un événement, la vie à deux.
Et comme je vous l’ai dit, une histoire hors du commun, empli de touche d’humour, ce qui ajoute une touche de légèreté, et donc de forts sentiments, alors oui cet intégral ne sera pas un coup de cœur, mais un excellent moment de lecture assurément.
Pourtant, depuis leurs entrées en seconde au lycée Saint Antoine, il y a deux ans, les choses ont changé. Sans aucune explication, Léonard, ne daigne plus lui adresser la parole, la regarde toujours avec une expression dédaigneuse sur le visage et n’a pas hésité par le passé à l’humilier. Qu’a-t-elle fait pour mériter cela ?
Aujourd’hui, c’est leur dernière année dans l’établissement, une année encore, où elle va devoir supporter son indifférence et surtout affronter sa propre solitude. Du moins c’est ce qu’elle s’imaginait en cette rentrée des classes.
Seulement l’arrivée d’un nouveau lycéen, Jaimie, va changer la donne. Elle va trouver en lui, un ami, un complice de tout moment, qu’elle n’aurait jamais espéré avoir. Et ce dernier va rester à ses côtés, la soutenir et tenter de comprendre le comportement, le changement soudain de Léonard.
Enora est un personnage, perdu dans ses sentiments vis-à-vis de Léonard. Elle le déteste, mais pour autant, elle n’a jamais cessé de l’aimer, malgré tout ce qui lui a fait. Mise de côté par les élèves de son établissement, j’ai été contente de savoir, qu’elle n’est pas totalement seule. Elle s’évertue à garder la tête haute et je dois dire que cela me plaît.
Léonard est quant à lui, surprenant, mais je dirai à la fois tout aussi intriguant. Qu’est-ce-qui le pousse à avoir un tel comportement, vis à via d’Enora ? Dans le même temps, on décèle en lui, une fragilité face à ses sentiments vis-à-vis de certaines personnes et de la colère dans ses actes, ses paroles envers d’autres.
Et mon chouchou, Jaimie, alors lui, je dirai que l’on ne peut que l’aimer. Une personne enjouée, fidèle en amitié et un appui sans failles pour Enora.
Des personnages secondaires qui m’ont donné envie de les frapper et d’autres de les prendre dans mes bras, eh oui, il y a toujours les bons et les méchants.
Maloria et Flora nous proposent un roman, où l’on ne cesse de s’interroger tant sur le comportement de Léonard que sur les angoisses d’Enora, jusqu’à ce que la vérité nous tombe dessus comme un coup de massue. Car oui, pour certaines scènes, l’avertissement énoncé au début du roman (Avertissement : certaines scènes de ce livre peuvent heurter la sensibilité́ de certaines lectrices), n’est pas à prendre à la légère. Lisant de la dark, je ne pensais pas ressentir ce sentiment de malaise vis-à-vis des récits que nous fait Léonard de sa préadolescence. Mais il est évident qu’ils ont leur importance, et je ne m’attendais pas à cela. Vous ne pourrez pas dire que vous n’étiez pas prévenus ! Une histoire donc qui m’a bousculé par un des sujets abordés. Il y sera question aussi de niveau social, d’amitié, d’abandon parental, car pour moi, il n’y a pas d’autre mot, vous jugerez par vous-même, out la maman d’Enora. Ce que j’ai aimé dans ce livre, c’est aussi l’opposition entre le monde ou la vie semble facile, l’argent, la notoriété, la lignée faisant foi, et la simplicité, la difficulté de vie de certains. Il ne faut pas oublier tout de même que parfois, dans le premier cas, on ne demeure pas libre de ces choix professionnels tout autant que dans le second. Une histoire prenante, difficile de cesser la lecture jusqu’à découvrir l’épilogue et pourtant. Une petite déception pour moi arrivé au terme de celui-ci. Que sont devenues Elley et la petite Lola ? Comment et quand, Elley a-t-elle pris connaissance du statut de ses amis en qui elle avait toute confiance ? Jaimie exerce-t-il le métier dont il rêvait ? Qui est la femme qui partage sa vie ? Et surtout comment vit-elle, l’amitié qui lie Jamie à Enora ? Pour ma part, voilà sur quels points j’aurais voulu des réponses. Je suis comme on dit rester un peu sur ma faim. C’est pour cela que ce titre ne sera pas pour moi un coup de foudre, mais assurément, un roman à découvrir.
J’ai eu par le passé l’occasion de découvrir des récits à deux voix, trois voix, mais là, nous sommes face à un roman choral, donnant leur version propre de l’histoire. On ne se sent pas pris dans un tumulte de dialogue, bien au contraire, tout est construit, cohérent, révélé en temps et en heure. L’écriture d’Eva est fluide, l’histoire compréhensible dans le temps (oui, c’est important) et cohérente. Elle donne la parole à chacun, ce qui renforce son récit. Un roman riche donc, et pour moi imprévisible… En fait, on ne sait pas comment va aboutir la situation, qu’elle nous expose. Cela ne sera pas un coup de foudre, plutôt un coup de cœur, car il est certain que le roman vaut la peine d’être découvert, autant pour son originalité, que pour la plume d’Eva.
Amélia est un être à part, elle aussi, mais pas pour les mêmes raisons. Son enfance a été heureuse, jusqu’au jour ou partant d’une bonne intention, elle a dévoilé ce qu’elle était au fond d’elle, aux yeux de tous. Depuis sa vie, est devenue un cauchemar les yeux ouverts. C’est vivre, emprisonné dans de multiples cages, pas toujours dorés, afin de satisfaire les exigences de ses tortionnaires. Jamais, elle ne pourra vivre pleinement sa vie, savourer la liberté à laquelle elle aspire.
Lorsque le regard de Kurtis se pose sur elle, il comprend l’importance que la jeune femme représente pour les grands du monde. A leurs yeux, elle vaut de l’or. Pour lui, c’est l’occasion de jouer sur plusieurs tableaux et récolter un maximum d’argent. Mais si ce qu’il va pouvoir retirer d’elle n’est vraiment pas ce à quoi il s’attendait ? Sera-t-il prêt à ce qu’il va vivre ?
Le personnage de Kurtis est sombre et envoutant. Iride par le biais de flash-back nous en apprend plus sur l’enfant, l’adolescent qu’il était et sur les circonstances qui ont fait celui qu’il est aujourd’hui. Puis, on le voit changer, pourquoi ? Là, c’est top secret, à vous de le découvrir en lisant ce tome. On découvre deux personnalités qui se battent, car pour moi, c’est mon ressenti, dans un même corps. Si je devais choisir, il est clair que je ne choisirais pas, le détestable, le glaçant et pourtant, j’ai éprouvé de l’empathie pour lui. J’en ai eu froid dans le dos, c’est difficile à exprimer. C’était éprouvant, mais à la fois salvateur, je comprenais enfin, et compatissais à sa souffrance. Concernant Amélia, en dehors de ce qu’elle avoue au fil du récit, elle tait ce qui est pour moi de l’ordre de l’inacceptable et cela aussi m’a beaucoup touché. Parfois, souvent même, je suis arrivée à me demander, mais comment peut-on infliger autant de souffrances, j’aurai tellement voulu être à même de la soulager du poids qu’elle porte. Alors voilà, ce roman m’a tiré tant d’émotion, qu’une fois achevée, je n’ai eu qu’une envie, le recommencer. Autant j’ai adoré le tome 1, que celui-ci m’a fait vibrer puissance mille. Alors forcément, je ne peux que vous le recommander.
Logan lui est revenu auprès des siens depuis 10 ans maintenant. Il y a de nombreuses années refusant de travailler avec son père sur le domaine viticole, il est parti, épris de liberté. Lorsqu’il est réapparu, il avait dans ses bagages sa fille Brooke qui l’accompagnait. Seulement elle, et c’est avec le cœur en miettes qu’il est revenu, amputé d’une partie de lui, profondément meurtri. Depuis, il ne vit que pour son travail, sa mère, sa sœur et sa fille, qui vient de rentrer à l’université avec qui il entretient des relations à dents de scie. Il en est de même pour son père qui le déteste depuis son retour, sans s’en cacher, il l’a tant déçu. Il ne le sait que trop.
Deux personnes qui ont un lourd passé, dont il est difficile de se défaire, d’oublier, ou même d’en parler. Pourtant, chacun d’eux va devoir y faire face, s’en libérer. Leur rencontre a été emplie de colère pour Jo Lynn, de stupéfaction pour Logan, mais si au final, c’était en étant ensemble, qu’ils pouvaient tout affronter.
Cette histoire, c’est une vraie pépite. Autant par les personnages que nous rencontrons, leurs vécus, leurs pensées que le texte à deux voix nous divulgue aisément, nous permettant ainsi de découvrir leurs forces, mais aussi leurs faiblesses. Que par l’histoire que nous propose l’auteure. Un homme et une femme, des âmes blessées, qui doivent affronter leurs démons. Ce qu’ils vivent aujourd’hui, leurs angoisses sont le fruit de ce lourd passé. Il est question d’affrontements, pas physique, mais émotionnel. De vérité, mais aussi de la famille, de l’amour que l’on porte aux siens. Mais surtout, il est question de jugement. Rappelez-vous, il ne faut jamais juger sans savoir, un jugement hâtif, parfois, ne peut être pardonné… Vous pourrez être surpris par ce que vous découvrirez dans ce roman. Un récit donc, emplis d’émotions, de questionnement de remise en question de soi, pour moi, ce fut un vrai coup de foudre. Et pour vous ?
Car, issu d’un milieu familial défavorisé, sa vie par le passé n’a toujours été qu’humiliations, elle a vécu les moqueries, les coups, les commérages, le regard plein de mépris des habitants de sa ville natale.
Aujourd’hui, après 10 ans d’absence en ce lieu, la voilà de retour, et ce n’est pas sans appréhension. Elle vient dire au revoir à sa meilleure amie ; Beth, partie bien trop tôt. La seule, avec Alec, leur meilleur ami, qui lui ont témoigné par le passé, l’amitié, et même l’amour qu’elle méritait. Un trio que rien n’aurait dû séparer. Et pourtant…
Alec n’est plus celui qu’elle avait connu jadis. Aujourd’hui, c’est un Navy Seals plein de haine à son égard. Lui, son premier amour, l’a jugé, tout comme tout le monde autour d’elle, même ce, en qui elle croyait, il y a 10 ans. Seule Beth lui est restée fidèle, à distance peut-être, mais toujours là. Ne lui permettant pas d’oublier la promesse qu’elles s’étaient faites à l’âge de 8 ans « Je garderai tes secrets et tu garderas les miens. Nous nous protégerons toujours. » Un pacte qui représente beaucoup pour elle, elle n’a jamais failli, mais qui lui pèse aujourd’hui sur les épaules et dans son cœur.
Mais elle affrontera cette journée, les regards qui lui seront lancés, la colère exprimée, le cœur battant, les mains moites et parfois même avec une flèche plantée dans le cœur. Mais elle y fera face, car ce sera bien la dernière fois, qu’elle verra ceux qu’elle a tant aimés. Puisque jamais le secret qu’elle partage avec sa meilleure amie, ne sera dévoilé, quelles qu’en soient les conséquences. Du moins, c’est ce qu’elle croyait…
Amandine, dont je découvre la plume aujourd’hui, m’a entraîné dans la vie d’Alec et de Gabrielle sans demi-mesure. J’ai plongé tête baissée dans ce roman et je n’ai repris mon souffle qu’une fois l’histoire achevée. J’ai voyagé avec chacun des protagonistes autant dans le temps que dans les pays parcourus. J’ai ressenti leurs émotions, la douleur comme le désir, leur force comme leur faiblesse. Le texte à deux voix (excepté pour le prologue) renforce le sentiment de tout partager avec eux. L’auteure a su donc me toucher par les situations, les sujets abordés. Celui d’une amitié, plus forte que tout même si, au bout du compte après les éclaircies, le ciel s’est voilé et n’a apporté que souffrance pour Gaby. Et puis celle d’un homme, qui en ses frères d’armes a trouvé une famille, un soutien pour traverser les moments difficiles de sa vie. Amandine nous offre un roman au rythme soutenu, ou l’intrigue sur ce qui s’est passé il y a une dizaine d’années ne sera dévoilé qu’en temps et en heure. Je l’avoue, je n’avais rien vu venir. J’ai imaginé bien des choses, mais pas celles-ci. Je comprends l’amertume de certains personnages, même si j’ai eu du mal à l’accepter. Ne jamais juger sans savoir… Merci Khalil, tu es un homme sage, et tes paroles mènent à la réflexion. Concernant le côté militaire, très présent dans le récit, l’auteure n’a pas fait les choses à moitié. Riche en situation, concise dans les actions, au fait des actualités, moi la fan de romance militaire, je m’y suis retrouvée. Reste après la romance en elle-même. A la fin, j’aurai voulu plus concernant la résilience des personnages après cette vérité divulguée. Plus de mots pour découvrir le cheminement de chacun, leurs sentiments. Cela reste tout de même pour moi, une superbe découverte que je ne vais pas manquer d’acquérir en version brochée, tant l’histoire m’a touché et la plume conquise.
Car lorsque Julian a posé les yeux sur elle, une envie irrépressible de la posséder s’est insinuée en lui. Rien ne l’arrêtera, il la lui faut, il veut sentir sous ses doigts sa peau, entendre ses gémissements, voir le désir dans ses yeux, soumettre Amarilys à sa volonté. Fort de sa position de numéro deux, au sein de l’organisation criminelle de l’OROS, ce qu’il veut, il l’obtient toujours, par tous les moyens. Alors ne s’encombrant pas de menu détail, le kidnapping sera son option. Pieds et mains liées, droguée, elle n’a rien vu venir.
Nous allons donc rencontrer des personnages aux caractères diamétralement à l’opposé. Amarilys, peu sûre d’elle, inexpérimentée, naïve même, face à Julian, un personnage fort, déterminé, qui sait assoir son pouvoir. Pourtant contre toute attente, il va se retrouver face à une jeune personne qui se battra jusqu’à
en perdre l’envie de vivre tout en ayant fait preuve d’une force de caractère insoupçonnable. Pour Julian ce qui m’a ému, c’est sa fragilité et aussi son honnêteté. Baignant dans les crimes en tout genre, violent sans d’état d’âme, n’exprimant pas ses sentiments de vives voix, on découvre un personnage attachant. Paradoxal me direz-vous. Les personnages secondaires, hommes et femmes, sont tout aussi importants, certain vous agacent, vous arrivez même à en mépriser certain et d’autres vous touchent en plein cœur.
Mon avis
Ce roman n’est pas à mettre dans toutes les mains, âmes sensibles, abstenez-vous. Parce que Cami Lys, nous propose une Dark Romance, qui bouscule les esprits. Dans tous les cas, ce premier tome a fait réagir le mien. Tant par les personnages, que par le monde dans lequel se déroule les faits. Une fiction parfois dérangeante, cruelle, mais à la fois envoûtante. Personnellement, au vécu de chacun, des morceaux de vie qui nous sont contés, je me suis attachée à certains de ses monstres, à ses âmes torturées, qui abusent de leurs positions. Je me suis sentie peinée pour ses femmes, qui n’ont pas d’échappatoire à leur malheur, à part peut-être la soumission, si ce n’est la mort. La plume de Cami Lys nous décrit les situations, les sentiments des protagonistes de façons remarquables. On est plongé dans leurs tourments, les quelques bribes de plaisir, de joie qu’ils ressentent. Je n’ai pu lâcher ce roman, tellement les rebondissements, les personnalités, étaient prenants. Oui, il y a beaucoup de noirceur, la psychologie des personnages est très bien travaillée, et c’est justement ce qui en fait pour moi, une belle dark. Je vais donc me hâter de lire le tome deux, même si je sais que je vais malheureusement devoir patienter pour le tome 3 dont la sortie est prévue pour le 21 octobre.
Alinor est la fille du thane du fiels en question, sans nouvelles de son père ou même de son frère aîné, Edwin partie en guerre, elle se doit d’assurer la bonne marche et la protection du domaine. Sa famille, son peuple, comptent sur elle. Au-delà de sa gentillesse, sa sollicitude, Alinor est une combattante, aguerrie au maniement des armes, respecter pour sa bravoure, elle compte de nombreux atouts à son arc. La jeune femme n’hésite pas à affronter celui qu’elle juge comme l’ennemie, pour ce qu’elle pense être le bien de son peuple. Gauthier de Fougère veut soumettre le fiel à son autorité, elle s’y opposera. Va débuter alors, un combat entre eux qui prendra bien des tournures, même les plus improbable.
Deux personnes, Gauthier et Alinor qui n’auront de cesse dès leur rencontre de s’affronter. Les joutes verbales entre eux sont tellement intenses que le vocabulaire utilisé, ne nous permets aucuns doutes quant à leur signification. Nous allons vivre l’évolution de leur relation, mener leurs différents combats dans les tourments de la vie, de leurs esprits, que nous propose l’auteure. Ils vont devoir faire face, à des situations parfois bien trop difficiles, où mon petit cœur à pris mal. Car les évènements que va nous décrire Loraline le sont avec tellement de force que l’on a l’impression de les découvrir en même temps qu’eux. Imaginer sans difficultés ce que tous les personnages principaux comme secondaires vont voir, vivre, leurs ressentis sur leurs douleurs passées, présentes, mais aussi la moindre de leurs joies. Chacun des tomes que j’ai découvert est addictif, en est témoin les heures que je n’ai pas vu défilé plongé dans la lecture. Les titres sont l’exact reflets de ce que vont vivre Gauthier et Alinor, c’est donc impatiente que je me suis plongé dans le 4eme tome. Mais j’avoue, arrivée au mot fin, c’est avec un pincement au cœur que j’ai refermé le roman. Parce qu’en fait je n’en ai jamais assez, j’aimerais tellement en savoir plus sur Thibaut, sur Aileen et sur bien d’autre encore… Une tétralogie donc forte en émotions, riche en faits, descriptions et surtout un vocabulaire d’époque qui n’alourdis pas le texte. Je me suis laissée entrainer dans les aventures normande/saxonne sans jamais le regretter. Pour moi ces 4 tomes ne sont rien d’autre qu’un véritable coup de foudre.
Être une femme, dans un milieu, où les hommes sont majoritaires, n’est pas chose aisée, elle y a connu le malheur, mais elle a eu suffisamment de force de caractère pour se relever. Malgré tout ? un soir, elle aura besoin d’être secourue lors d’une situation délicate. Par un prince charmant ? Un preux chevalier, pensez-vous ? On en est à mille lieues. Car celui qui va l’aider, n’est nul autre que Liam.
Liam est un homme sûr de son charme, de sa virilité, ancien membre des forces spéciales, il travaille aujourd’hui auprès de ses frères Ethan et Nolan, dans leur agence de protection privée. Séducteur, il profite de chaque liaison éphémère qui se présente à lui. Il croque la vie à pleines dents, (si ce n’est pas dans un saucisson, lol, vous comprendrez à la lecture) car dans son métier, chaque mission peut être la dernière, peut-être n’en reviendra-t-il pas. Alors qu’il se rend dans un lieu cher à son cœur, il croisera donc la route de notre reporter de guerre.
La rencontre entre ses deux protagonistes, va créer des étincelles, va mettre à mal, les habitudes de Liam, et les certitudes de Sarah.
Ce roman, je l’ai dévoré. L’intrigue est bien menée, l’auteure a su faire perdurer le suspens. Ce qui m’a stressé au plus haut point, mais qui m’a poussé toujours plus loin dans la lecture, sur la vérité que recherche Sarah, sur ce qui lui pèse aujourd’hui.
Elle nous propose dans ce récit, deux personnages forts, mais avec leur faiblesse. Ce qui rend Liam très attachant. Car derrière ce masque, d’homme sûr de lui, confiant, se cache un homme, dont la culpabilité pour des actes passés, pour une décision prise, lui confère, une sensibilité à fleur de peau. Pour Sarah, elle nous dévoile un personnage, courageux, qui se bat pour ses convictions. On découvre des acteurs secondaires, on en retrouve, mais j’avoue que j’ai littéralement craqué pour Sam que l’on découvre un peu plus aujourd’hui, et adoré celui de Cédric et la complicité naissante entre ses deux hommes. L’auteure nous parlera de sujets sensibles, difficiles à accepter, mais ne nous noiera pas dans la noirceur, grâce à ses touches d’humour, de belles amitiés qui éclairent, la vie de nos protagonistes. Clara a su, au-delà de l’histoire d’un amour improbable, créer, une atmosphère différente, ou l’angoisse est bien présente par des rebondissements auxquels on ne s’attend pas, ce qui donne du rythme au roman.
Et puis, je l’avoue, rallier la famille Cortès au complet, m’a fait plus que plaisir. Retrouver cette connivence entre eux, donne du baume au cœur. Je suis déjà impatiente de poursuivre un bout de chemin avec eux, dans un troisième tome. Il faut dire que Clara, habilement, ne cesse de titiller notre curiosité, sur certain personnage de ses romans, qui fait que l’on veut toujours être déjà à demain, à la sortie du prochain écrit
Je découvre la plume de Stéphane Jordans, un peu par hasard, je l’avoue, et j’ai été complétement conquise. Malheureusement pour moi, je n’ai découvert que bien trop tard que dans ce roman, nous allons rencontrer des personnages de ces écrits précédents. Mais je vous rassure, ce roman peut se lire indépendamment des autres. Cependant, si vous n’avez pas lu les écrits antérieurs, cela rajoute, de la complexité au roman. On se retrouve sous un amas de personnages, avec chacun leur attente, leurs vécus. Personnellement, j’ai dû prendre des notes (avec ma mémoire de Dori), pour me souvenir de chacun, en début du récit, après bien sûr, tout coule de source. Concernant les sujets abordés, ils sont forts. L’auteur nous parle d’événements passés, qui sont malheureusement issus de la réalité. Quant aux les autres situations, on se retrouve dans la narration de faits d’un passé plus proche, qui sont évidemment en totale adéquation avec les incidents présents. Pour cela, Stéphane manie le temps avec brio, mais je ne vous en dirai pas plus, au risque de spolier. On parle de harcèlement scolaire, sous toutes ses formes, avec malheureusement ses conséquences, de culpabilité, de nécessité et de vérité. La plume de l’auteur nous entraîne dans une intrigue passionnante et sur le coup je vais prochainement lire les autres titres de cet auteur, même si j’en connais déjà l’aboutissement. Car une chose est certaine, Stéphane Jordans sait tenir en haleine ces lecteurs, par le déroulement des faits.
Chris Kajezic nous offre un roman plein de sensibilité. Un bout de vie d’enfants, totalement différents qui pourtant ont une aspiration unique : vivre. Ils font parfois parler d’eux, mais je ne retiendrais de ces chérubins, que ce qui les unis. Il y a des moments difficiles à découvrir, mais je me suis plu à lire les noëls, les anniversaires qu’ils vivent et leur solidarité. Entourés d’adultes, qui, eux aussi, ont bien des choses à nous raconter. Cette lecture, bien différente de ce que je suis habituée à lire, m’a transporté à Mergain-les-Dormonts. On en oublie parfois que cela n’est pas qu’un roman, mais bien une réalité. Qu’il y a parfois, des enfants qui n’ont rien demandé à personnes et qui se retrouvent dans l’attente d’un peu d’amour, d’amitié, tellement cela nous semble impossible pour nous, vis-à-vis de nos progénitures. Je ne suis pas là pour juger, mais découvrir, leur quotidien, ce qui forge ce qu’ils sont aujourd’hui. J’ai passé un excellent moment de lecture. Le passé et le présent nous sont contés sans que cela gêne à la compréhension du texte, le langage est soutenu, la plume entrainante.
Durant sa fuite, elle posera ses bagages à Bakersfield, ville où réside les Bloody Tigers. Elle fera la rencontre de Louise (cf à Legacy tome1 de la série The bloody Tigers) qui immédiatement la prendra sous son aile. Elle fera rapidement connaissance de ses bikers aux grands cœurs, et trouvera en Adam, un appui, qu’elle n’aurait jamais espéré recevoir.
Adam, lui aussi, n’a pas eu une vie facile, heureusement, il a rencontré Scott, (membre aujourd’hui lui aussi des Bloody Tigers) adolescent orphelin comme lui, dans un foyer. Depuis, ils ne se sont jamais quittés. Adam, sous ses airs de séducteur, qui saute sur toutes les brebis présentes au club, sans états d’âme (en même temps, elles sont toutes consentantes) cache des stigmates de son enfance, qui le dévorent encore aujourd’hui. Tout le club connaît les grandes lignes de cette période, mais seulement 2 personnes en connaissent la dure réalité. Et pourtant, cet écorché de la vie va ressentir le besoin de venir en aide à notre chère Mel. Mais y arrivera-t-il ? Et surtout, que cela lui coûtera-t-il ?
C’est avec grand plaisir que je retrouve mon club de Bikers. L’histoire que nous propose Lizzie, est porteuse de douleurs, je n’ai pas pu y rester insensible, mais aussi d’espoir. Sandy, la serveuse du Diner à Bakersfield, cite Nelson Mandela : « Il ne peut y avoir plus grand don que celui de donner de son temps et son énergie pour aider les autres sans rien attendre en retour ». Ce roman en est la preuve. Nous rencontrons deux personnes qui ont vécu le pire, mais qui ensemble, deviendront plus forts pour affronter leurs passés. Et puis il y a cette grande famille qu’est le club, toujours là les uns pour les autres. Lorsque Lizzie nous parle du vécu de Mel ou de celui d’Adam, les mots employés, traduisent parfaitement leurs douleurs. Lorsque les protagonistes principaux ou secondaires sourient, je me suis surprise moi aussi à sourire. Quand l’angoisse s’est fait ressentir, je l’ai partagé avec eux. Car ce roman, n’est pas uniquement une belle histoire d’amour, de reconstruction, mais nous rapporte aussi, des événements surprenants. Des personnages, pour qui la droiture, l’engagement pris, passent en second plan face à la prise de conscience d’une certaine réalité, qui prend le pas sur tout. La plume de Lizzie est addictive et elle s’affirme roman après roman. Pour moi, à nouveau, ce titre est un vrai coup de foudre…
Seulement l’arrivée de notre Miss Catastrophe sur l’île de beauté ne se fera pas sans heurts. Car oui, c’est une véritable Pierre Richard ! Elle fera rapidement connaissance de son voisin, Alessandro, un homme terriblement sexy, au physique donc, alléchant qui ne la laisse pas de marbre, mais au caractère bourru, qui se montrera peu avenant à son arrivée, et de ses enfants, Livia et Lisandru. Puis il y aura Louisa, une mamie, Corse d’adoption au grand cœur et surtout l’oncle Toni, cet homme avenant et protecteur. Et malheureusement aussi, un grand-père au caractère exécrable.
Seulement, va débuter pour elle, un jeu de piste auquel, elle ne s’attendait pas, pour pouvoir enfin connaître le fin mot, de cet héritage. Mais qui est donc cette, ou ce M, qui signe toutes ces correspondances. Elle va malheureusement aller, de surprise en surprise, pas toujours agréable et qui ne la laisseront pas de marbre. Elle va devoir faire face au ressentiment de certaines personnes, n’en comprenant pas la raison jusqu’à ce que…
Une jeune femme, qui va découvrir une vérité bouleversante, marquante, qui va la toucher au plus haut point, remettre en cause ce qu’elle pensait être son monde. Alessandro, lui va devoir faire face, à une réalité qu’il se refusait d’admettre, sa vie se résumait à son travail, ses enfants, et aux visites bien trop rares de celle qui demeure sa femme. Il a toujours fait au mieux pour panser leurs blessures, que cette absence représente pour ses « gosses », mais en s’oubliant soi-même. J’ai été très touché par la petite Livia, qui pour son âge, malgré ses yeux larmoyants, fait bien plus face à la réalité que son papa.
Je dois dire que j’ai dévoré ce titre en une seule journée. L’auteure a su, par ce jeu de piste, titiller ma curiosité. Les événements, dont doit faire face Marie, sont tantôt risibles (oui, je me suis moquée d’elle, tellement on se ressemble) et parfois lourd de sens. Un des sujets abordés ici par l’auteure, nous laisse perplexe, comment peut-on faire cela ? Qu’est-ce qui a poussé M à faire ce qui a été fait, mais au fil des pages, nous amène à réfléchir, sur les circonstances, les besoins, pour ne pas dire la nécessité qui en découlé. Puis, il y a le sujet de l’abandon, sous toutes ses formes. Avoir la force, pour ne pas dire la sagesse, d’accepter la situation. Quoi qu’il vous en coûte. Et parfois, j’ai été surprise par la prise de conscience de certains personnages, bien avant d’autres. Et puis bien sûr, la force de caractère parfois silencieuse qui sommeille en nous, pour être suffisamment forte pour affronter la rancœur de certain, alors que nous ne sommes coupables de rien. Que nous sommes plus une victime, concernant les secrets de famille. Et comme toujours dans les écrits de Marie Anjoy, il y a cette notion d’amitié, parfois mise à mal, mais qui suinte toujours. Alors le combo, trahison, mensonges, amour, amitié, est pour moi, toujours gagnant. Le tout ficelé dans une histoire originale, surprenante, que ce soit sous le ciel parisien, ou celui de l’île de beauté (que je rêve soit dit en passant de découvrir), l’auteure n’a de cesse, à chacun de ses titres de me combler, par les différents sujets abordés. Autant humainement, que par sa plume qui révèle pour moi, celle qu’elle est. Attentionné, sensible, vrai.
Puis je dirai les évènements s’enchainent sans que rien nous pousse à les imaginer. Je ne dirai pas que je n’ai rien vu venir, j’ai douté, mais l’auteure a su mener l’intrigue de ce tome brillamment. Alors j’ai pensé, peut-être, peut-être pas… Nous allons vivre les événements qui vont jalonner la vie tant personnelle, que professionnelle de notre couple. Ressentir leur osmose, cet amour infini, l’angoisse qu’ils vont tour à tour ressentir jusqu’à leur douleur. Mais aussi leur plus grande joie.
Et puis il y a aussi l’environnement, la cohésion entre les SEALs, qui nous prouve encore une fois, qu’ils sont bien des frères, des frères d’armes. Mais aussi de ceux, des soldats de nationalité étrangère. Ce que j’ai apprécié tout autant dans ce tome que ce que j’ai déjà énoncé est la place qu’à donner l’auteure aux femmes dans le corps armé, et toujours cette abnégation de soi dont font preuves les soldats, hommes ou femmes vis-à-vis de leur patrie. On vit cette histoire en territoire ennemi, et « sur base » ce qui donne un rythme au roman, pas de temps mort, toujours sous pression, on dévore ce tome sans même sans rendre compte.
Tous les auteurs vont diront que lorsqu’ ils achèvent l’écriture d’un roman, il leur est difficile de quitter leurs personnages. Eh bien j’avoue que pour la lectrice que je suis, il en est de même… Au terme de ma lecture, je ne veux pas les quitter, alors aussi ne m’en voulais pas si je souhaite encore des mots de Loraline, sur Benji, sur Leanor, mais aussi sur la nouvelle équipe recrutée par Phénix (avec un chien militaire si possible) … Affaire à suivre